Guillaume Tabard
Cette année 2025 est une année sans élection. Et pourtant les politiques se précipiteront à nouveau dans les allées du Salon de l’agriculture, indexant leur popularité sur la chaleur de l’accueil qui leur sera réservé et sur la durée qu’ils passeront porte de Versailles. C’est habituel. Mais pourquoi cette ruée ne vaut que pour le SIA? Aucune compétition analogue pour le Salon de l’automobile, par exemple, alors que, par le poids économique du secteur, le nombre d’emplois concernés ou en raison de la passion française pour la voiture, on pourrait l’imaginer. C’est que dans la vie du pays et, disons-le, dans son « identité », l’agriculture a une valeur qui dépasse infiniment le périmètre de son activité.