
Ca chauffait entre Paris et Alger et d’un coup, plus rien. Les présidents français et algérien ont décidé de « renouer le dialogue et d’engager une reprise de la coopération sécuritaire et migratoire »… mais encore ? Boualem Sansal, attentat de Mulhouse, « souveraineté marocaine » sur le Sahara occidental, arrestation d’influenceurs algériens, reprise des OQTF délinquants… ils ont avancé sur quoi ? Ils ont marqué la fin du ramadan, exprimé « leur volonté de renouer le dialogue fructueux »… ça veut dire quoi ? C’est du verbiage comme d’habitude. Retailleau promettait une riposte proportionnée et graduelle. Rappelons que le fait qu’un pays ne reprenne pas ses ressortissants est contraire au droit international, mais l’Algérie peut le faire sans risque avec la France et la France ne doit rien dire, sinon, ce doit être raciste, comme d’habitude. On devait suspendre l’absence de visa pour les diplomates, la plus petite des mesures de rétorsions, ce ne sera même pas le cas.