par Serge Van Cutsem
Dans une Europe obsédée par son image verte, la face sombre de cette électrification débridée est totalement occultée par les dirigeants. Citons d’emblée un des chiffres que personne ne veut entendre, et il est loin d’être exhaustif : avant même que la voiture électrique ne quitte l’usine, elle aura à elle seule nécessité l’extraction de 75 tonnes de minerais pour une batterie de 75 kWh sans oublier l’émission de 20 tonnes de CO₂ émises. Et ce n’est là que la première dissimulation d’une technologie prétendument propre car derrière ce vernis vert se cache une logistique planétaire destructrice, une industrie minière exploitant les enfants et un modèle économique au-delà du bon sens.