
Nos très chers experts de plateaux télévisés, en France, ont pris l’habitude de prendre leurs désirs pour des réalités. Ce n’est pas qu’ils sont simplement mauvais, mais qu’en plus, ils croient à la faculté imaginaire que leurs discours, répétés en boucle, pourraient changer les réalités. Il faut une bonne dose de bêtise tout de même pour en arriver là et y croire encore. Après le Covid, l’Ukraine, Gaza, Meloni, les voilà qui ont pratiqué la méthode Coué avec les législatives de mi-mandat en Argentine, s’imaginant encore une fois que leurs « analyses » allaient produire un résultat conforme à leur souhait et que leurs auditeurs allaient tout gober. Seulement, on n’est pas en France et les candidats ne perdent pas des milliers voix en direct à la télévision, c’est à dire que les votes sont conformes aux suffrages de la population. Les valeureux « spécialistes » nous promettaient la déroute Milei, le président « d’extrême droite », qui tout comme Meloni, plus proche de nous et pour les mêmes raisons, devait se planter. Résultat : une victoire éclatante et une opposition laminée. Milei passe de 37 à 101 députés au parlement et de 6 à 20 sénateurs. Quand on est « analyste » et qu’on décrit le monde comme on voudrait qu’il soit et pas comme il est réellement, on passe pour une bille, ce qui n’empêche pas les intéressés, gamelle après gamelle, d’arborer encore des airs sérieux et définitifs.






