
La révolution d’atmosphère peut éclater à tout instant. Son centre névralgique bouillonne au cœur de la France oubliée, en quête de sa souveraineté perdue. La brutalité des technocrates bruxellois et des dirigeants européistes peut à tout moment enflammer la colère paysanne. Les premières révoltes en sont l’avant-garde. L’indignation des éleveurs, partie vendredi d’une ferme de Bordes-sur-Arize (Ariège) sommée par les autorités d’abattre ses 208 vaches pour prévenir d’une contamination à la dermatose modulaire contagieuse (DMC), risque de se répandre. D’autant que la ratification du Mercosur (ouverture au marché de l’Amérique du Sud), prévue jeudi par la Commission européenne, importerait de la viande bovine sans contraintes sanitaires. La promesse faite à l’Ukraine d’entrer le 1 er janvier 2027 dans l’UE ajouterait à la concurrence déloyale.






