Michel Festivi
Loin de moi l’idée d’approuver ce phénomène # Me Too, qui s’apparente la plupart du temps, à des dénonciations collectives et unilatérales, ou les grands principes juridiques qui ont fondé notre état de droit sont en permanence bafoués : vociférations d’accusations publiques souvent incontrôlables et invérifiables, attaques ad hominem qui bafouent allègrement la présomption d’innocence et qui font fi d’un débat contradictoire et mesuré, on a parfois l’impression de se retrouver devant un tribunal révolutionnaire, ou accuser c’est condamner, comme aux plus beaux jours de la Convention Robespierriste ou de la révolution culturelle chinoise, les tueries de masse en moins. On jette des noms en pâture, et peu importe si les dénoncés ne seront jamais condamnés, le mal est fait et très largement fait. De plus, ces charpies misandres en mal de notoriétés et de talent, m’indisposent au plus haut point. D’autant que les vraies questions ne sont jamais abordées, comme le lien entre les viols et l’immigration, ce que font elles, avec courage, le collectif Némésis par exemple.