
La politique ne survivra pas à son monde fictif. Depuis des décennies, elle navigue dans le virtuel, prend ses rêves pour des réalités, ignore les faits. Emmanuel Macron, enivré de ses seules certitudes, crut ainsi sortir vainqueur de sa dissolution irréfléchie de l’Assemblée en juin 2024. François Bayrou va tomber ce lundi pour ce même péché d’orgueil : le Premier ministre n’aura pas la confiance des députés, qu’il a cru pouvoir obtenir en prenant, le 25 août, cette option irréaliste. Son échec actera la fin du « bloc central » et du macronisme.






