
Les annonces faites à la sortie du comité interministériel sur l’immigration ont visé juste. Après trois heures de discussion autour des enjeux liés au contrôle des flux migratoires et de la bonne exécution des obligations de quitter le territoire (OQTF), François Bayrou et ses ministres ont tranché : « La France va demander au gouvernement algérien que soit réexaminée la totalité des accords. » Une phrase qui a déclenché - de manière assez prévisible - un tollé immédiat, outre-Méditerranée. Depuis des années, la question migratoire entre la France et l’Algérie est un point de friction majeur, les tensions s’intensifiant au fur et à mesure que la France tente d’accélérer l’expulsion de ressortissants algériens en situation irrégulière.