L’État fera-t-il un jour le retour d’expérience (le RETEX, comme on dit dans le jargon militaire) de la prise d’assaut nocturne d’une ferme ariégeoise par les gendarmes mobiles afin de permettre aux services vétérinaires de tuer plus de deux cents bovins ? Se rend-il compte des « images désastreuses », comme le soulignait Gabrielle Cluzel dans son édito de vendredi dernier, que cela a envoyé à l’opinion publique ? Des blindés dans les campagnes, pas dans les cités : voilà, sans doute, ce que retiendront de ce triste épisode de nombreux Français.






