L’éditorial de François Marcilhac
La logique toxique des institutions républicaines est décuplée lorsque celui qui préside aux destinées du pays est un personnage à l’ego démesuré, imprévisible, déconnecté des exigences nationales et internationales, sûr de sa supériorité intellectuelle mais incapable de distinguer le rêve de la réalité. Comme le dit l’Ecclésiaste : « Malheur à toi, pays dont le roi est un enfant ». Un tel pays est en marche vers le chaos, d’autant plus sûrement si la situation est explosive et que l’enfant en question a la possibilité constitutionnelle de jouer avec les allumettes.