
On voudrait nous faire croire que la France vit depuis plusieurs jours suspendue à un vote de nos députés, comme si son avenir en dépendait. Cette dramatisation permanente devient lassante et le fossé qui nous sépare de notre élite dirigeante s’élargit de jour en jour. Hier, jour de commémoration du 11 novembre 1918, tout avait été mis en œuvre pour que le public soit tenu à l’écart, comme si cela ne le concernait pas. Pourtant, combien d’entre-nous ont ils déploré la perte d’aïeuls dans cette guerre épouvantable ? Ce spectacle d’un tout petit nombre de personnes dûment autorisées à assister à la cérémonie, cet « entre-soi » de plus en plus provocateur que d’aucuns veulent justifier par une menace d’attentats terroristes, m’a révolté.






