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anti-national - Page 1067

  • UBU PRÉSIDENT !!

    Individus libres, mes chers Concitoyens, Compatriotes et Consommateurs,

    Vous savez tous combien l’actuel Président de notre attachante République traîne scandaleusement dans la mise sur les rails d’une Humanité nouvelle. C’est un peu, si j’ose cette métaphore, comme s’il était englué dans un nappage de caramel. Vous avez même remarqué la lenteur avec laquelle sa Garde des Sots avance sur la route pourtant ensoleillée du dynamitage méthodique des structures anciennes qui entravent encore la libre liberté libérale-libertaire de chacun de nous. Il faut accélérer. Il faut faire plus vite et mieux. Il n’est pas trop tôt, Bira !

    Alors, c’est d’une même voix et d’un même cœur que vous vous lèverez de vos fauteuils pour acclamer et porter maintenant au sommet du pouvoir le candidat unique de l’Organisation Ultra-Individualiste et Libérale-Libertaire (OUILL) : le providentiel Ubu, c’est-à-dire moi-même.

    Seul Ubu (moi-même) peut aujourd’hui vous proposer un programme pur de toute scorie d’affligeant réalisme et de passéisme. Seul Ubu va d’un pas décidé, les yeux hermétiquement clos et l’esprit grand ouvert, dans le sens de l’histoire. Seul Ubu est un plus redoutable apprenti-sorcier que l’actuel Président.

    C’est pourquoi Ubu est fier (oui, je suis fier) de vous proposer, en avant-première, en exclusivité et sous bénéfice d’inventaire (en cas d’arrivée au pouvoir), son programme :

    ● Un nouvel élan pour la démocratie :

    • Tolérance universelle et liberté de conscience illimitée pour tous ceux qui pensent comme l’OUILL.

    • Par respect pour les opposants (s’il y en a), une pleine liberté de manifester sans autorisation préfectorale pour tout cortège de moins de cinq individus (chaque enfant de plus de dix-huit mois comptant pour un individu).

    • Utilisation par nos policiers de gaz lacrymogènes aux arômes de fruits, avec une gamme adulte et une gamme mouflet, afin de convaincre les opposants (s’il y en a) de notre bonne volonté et de notre douceur.

    • Gain de temps considérable grâce au vote à main levée, sans aucun quorum, pour les députés et sénateurs (avec autorisation pour les manchots de faire voter leur voisin).

    • Remplacement de la pelouse des Invalides par une dalle de béton coloré, nettement plus esthétique pour les touristes, beaucoup plus solide face aux intempéries, et moins confortable pour les fesses factieuses des ennemis (silencieux et insidieux) de notre démocratie.

    ● Une politique financière et économique d’un genre nouveau :

    • Réduction drastique du déficit budgétaire par la création d’une taxe d’1 € sur chaque emploi, écrit ou oral, d’un certain nombre de termes prohibés, comme homme, femme, garçon, fille, père, mère, sexe, maternité, etc.

    • Suppression totale des allocations familiales pour tous les individus qui souhaiteraient narcissiquement porter leur enfant dans leur propre ventre au lieu d’aider la société à créer des emplois neufs en ce domaine.

    • Fondation d’usines d’État de sex-toys vendus à des prix attractifs, afin de lutter contre les répugnants et obsolètes rapports corporels.

    • Coup de pouce décisif à la production nationale de papier recyclé par la mise au pilon de tous les dictionnaires définissant encore le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme.

    ● Une audacieuse refondation de l’éducation républicaine :

    • Passage au régime de l’internat pour l’ensemble des écoles et collèges publics, afin de mieux garantir l’arrachage des marmots et des ados aux déterminismes familiaux, sociaux, culturels, psychologiques, religieux, biologiques et autres. Au passage, notons l’heureux impact d’une telle mesure sur le secteur du bâtiment et l’industrie des instruments de torture.

    • Triplement, étalé sur environ six mois, des effectifs de gardiens des jardins publics, afin de lutter plus efficacement contre les stéréotypes de genre parmi les bambins en situation ludique. Ici encore, l’exaltant projet d’une Humanité nouvelle montre son potentiel en matière de création d’emplois stables et épanouissants. 

    ● Des initiatives culturelles résolument tournées vers le futur de notre passé :

    • Une judicieuse révision des paroles de la Marseillaise, comme dans cet échantillon : Entendez-vous sur notre terre / Mugir ces féroces soldats / Qui viennent jusque dans nos bras / Saigner nos enfants, nos partenaires.

    • Un vaste programme de littérature potentielle pour la réécriture de nos classiques, afin d’en exclure toute trace d’hétérosexisme : à l’horizon, des chefs d’œuvre nouveaux comme Roméo et Julien, Antoinette et Cléopâtre, Les Princes de Clèves, Titine et Bérénice, Paulette et Virginie, L’Énième Sexe, Le Château de mon Parent 2, etc.

    • Promotion cinématographique de la GPA par la projection gratuite, dans toutes nos bonnes villes, du chef d’œuvre de Carole Fourrée, Autant en porte le ventre.

    ● Des réformes civilisationnelles à couper le souffle (et pas seulement le souffle) :

    • Abrogation systématique des lois de la nature (pesanteur, différence des sexes, température d’ébullition de l’eau, etc.), lesquelles se sont toujours avérées fort gênantes pour la liberté individuelle et pour les chiffres de la consommation.

    • Mise entre parenthèses (rigides) de la (dégoûtante) dimension corporelle de chaque individu.

    • Abolition complète de la notion même de réalité et du principe qui allait avec, l’une et l’autre d’un caractère réactionnaire déjà assez souvent dénoncé par l’élite intellectuelle et médiatique des régimes précédents.

    • Inscription dans la Constitution de la priorité absolue de la culture sur la nature (si tant est, d’ailleurs, que celle-ci existe vraiment).

    Individus libres, mes chers Concitoyens, Compatriotes et Consommateurs,

    La lumière qui rayonne de ce programme ne saurait aveugler vos yeux éblouis. Vous aspirez tous à une Humanité d’un type inédit, où l’émancipation des individus sortira enfin des limites qui jusqu’à maintenant lui imposaient des bornes (et inversement). Alors, c’est avec enthousiasme que vous porterez au pouvoir le candidat de l’OUILL, le très faible fiable Ubu.

    La rupture avec le passé ne vous laissera jamais comme avant. Ubu vous conduit vers un avenir que vous ne regretterez pas. Prouvez votre lucidité en lui faisant confiance aveuglément. Vous êtes un peu moins d’un Français sur quatre à aimer l’actuel Président. Vous adorerez Ubu. Aujourd’hui, c’est maintenant.

    Vive l’OUILL ! Vive le libre individualisme ! Vive l’Humanité d’un nouveau genre ! Vive Ubu ! Vive moi !

    http://www.printempsfrancais.fr

  • Les Enfants des Terreaux ne veulent ni de la loi Taubira ni de l'union civile

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    Communiqué des Enfants des Terreaux suite au discours de Frigide Barjot le 5 mai à Lyon :

    "Les Enfants des Terreaux, bien que n'étant pas à l'origine du mouvement, soutiennent les jeunes lyonnais qui ont rappelé bruyamment ce dimanche place Bellecour qu'ils exigeaient le retrait de la loi Taubira, rien d'autre et surtout pas le Cucs. L'action des Enfants des Terreaux, depuis toujours commune avec celle de la Manif Pour Tous, consiste uniquement à défendre le Mariage et la famille naturelle en exigeant l'abandon du projet de Mariage pour tous qui confisque à l'enfant le droit d'avoir un père et une mère et à connaître ses origines. Ils refusent, par conséquent, ce mauvais compromis, vilainement appelé Cucs, qui consiste, en réalité, à renoncer à mener la bataille jusqu'au bout en proposant au gouvernement un "Mariage Pour Tous Light". Ils voient dans cette promotion du Cucs, une vulgaire manoeuvre politicienne qui aboutira quand même par dénaturer l'institution du mariage et souiller notre Code civil."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Aujourd’hui mariage homo, demain ventre à louer ?

    Lorsque le pouvoir se met au service de l’intérêt égoïste de l’individu, il laisse songeur quant à l’avenir de notre société :

     

    http://www.contre-info.com/

  • Loi Taubira : préparer l'annulation par référendum

    Lu dans l'Action Française 2000 :

    "Juridiquement, [l'abrogation] emporte suppression de la loi mais exclusivement pour l'avenir, laissant, ainsi, persister ses effets passés. Il ne serait pourtant pas difficile d'en prononcer carrément l'annulation (c'est-à-dire avec effet rétroactif), pour peu que l'on ait un peu de courage. Certes, on pourra toujours objecter qu'une telle rétroactivité serait illégale au regard des principes généraux du droit français. Ce à quoi l'on rétorquera que la loi Taubira étant affectée, dès sa conception, d'un vice incoercible d'irrégularité, son effacement ex ante et ex post de l'ordre juridique constituerait une équitable compensation. Mais une telle hypothèse ne serait sérieusement envisageable que si elle était soumise à référendum. En effet, il convient d'opposer à une loi parlementaire la force supérieure de la légitimité du peuple. Ce qui vaudrait dans une monarchie serait, a fortiori, valable en démocratie. La constitutionnaliste Anne-Marie Le Pourhiet estime, à bon droit, que « les éléments essentiels du contrat social d'une nation ne [peuvent] être changés par une simple majorité passagère dans une ou deux chambres de représentants élus, mais une telle responsabilité [doit revenir] directement aux citoyens eux-mêmes ». Ainsi, même si la loi Taubira est déclarée conforme à la Constitution de 1958, il appartiendra, ainsi que l'écrivait le doyen Vedel, « au souverain, à la condition de paraître en majesté comme constituant [...] dans une sorte de lit de justice [de] briser » l'arrêt du juge constitutionnel."

    Michel Janvahttp://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Après le mariage pour tous, à quand un job pour tous ?

  • Les enfants algériens entrés hors regroupement familial auront droit aux prestations familiales françaises

    L’accord d’association entre l’Union européenne et l’Algérie permet l’accès aux prestations familiales aux enfants algériens entrés hors regroupement familial.

    Le 5 avril 2013, l’Assemblée plénière de la Cour de cassation a décidé que les prestations familiales pour les enfants entrés hors regroupement familial ne peuvent être refusées aux Algériens.

    Cette haute juridiction judiciaire a donc annulé un refus des prestations familiales pour un enfant algérien entré en France hors regroupement familial. Selon l’arrêt attaqué, un ressortissant algérien a sollicité, auprès de la Caisse d’allocations familiales de Paris, le bénéfice de prestations familiales pour son enfant née en Algérie.

    A la suite du refus qui lui a été opposé par la caisse d’allocations familiales et du rejet le 19 juin 2007 de sa réclamation devant la commission de recours amiable, le père a saisi le 7 août 2007 le tribunal de sécurité sociale de Paris afin de se voir reconnaître le droit à percevoir les prestations familiales pour son enfant. La Cour d’appel de Paris a rejeté les demandes du requérant de nationalité algérienne. Cette dernière décision a fait l’objet d’un pourvoi en cassation.[...]

    Le Matin DZ   http://www.fdesouche.com


    (Mais bon, comme la France est riche, qu'il n'y a pas de chômage, ni de SDF, bref que c'est un paradis, allons-y. Pourquoi ne pas verser des allocs à tous les enfants du Magheb et de l'Afrique ?) Pat 

  • Mariage homosexuel : “non, il n’est pas trop tard !” Un collectif de hauts fonctionnaires interpelle le président de la République

    Bien que la loi ait été votée, les opposants au mariage pour tous continuent à se mobiliser, à Paris et dans les grandes villes de province.
    Monsieur le Président de la République,
    Anciens élèves de I’Ecole nationale administration, nous avons choisi de servir l’Etat, le service public, l’intérêt général. C’est cet engagement qui motive et justifie l’alerte que nous lançons, car la loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe portera gravement atteinte à l’intérêt général ou, pour reprendre les termes de I’article 1er de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, à “l’utilité commune”.
    Ce texte a une apparence : étendre un droit au nom de I’égalité. Il a une réalité : créer par une fiction juridique une inégalité entre enfants au nom de I’égalité des adultes, en instaurant un droit à I’enfant.
    La revendication d’égalité n’est légitime que lorsqu’elle porte sur des situations comparables. En cohérence avec sa jurisprudence constante, le Conseil constitutionnel a ainsi jugé en janvier 2011 que I’impossibilité du mariage entre personnes du même sexe ne portait pas atteinte au principe d’égalité, au motif que la loi peut traiter de manière différente des situations différentes, et qu’en l’espèce, au regard du mariage, le couple que forment I’homme et la femme et celui que peuvent former deux hommes ou deux femmes ne sont pas, qu’on le veuille ou non, dans la même situation. Mais on peut aller plus loin, et soutenir que le principe d’égalité, correctement entendu, s’oppose à ce que la loi prétende étendre le mariage aux couples de même sexe, car traiter également des situations différentes ne crée pas moins d’injustice que traiter différemment des situations comparables.
    Si, au nom d’une conception abusive du principe d’égalité, le mariage est ouvert aux personnes du même sexe, les couples mariés auront tous, exactement, les mêmes droits et devoirs. Cette égalité ne poserait guère de difficulté si le mariage n’était qu’un contrat entre deux adultes. Mais le mariage n’est justement pas que cela; il est indissociable de tout le droit de la famille, de la filiation, de la parenté en droit français (contrairement à d’autres pays ayant Iégalisé le mariage entre personnes du même sexe).
    Peu importe, dès lors, que la loi ne contienne à ce stade aucune disposition étendant explicitement aux couples homosexuels la possibilité de recourir à Ia procréation médicalement assistée (PMA) : I’identité du régime matrimonial entraînera inéluctablement I’identité des droits, en vertu du principe de non-discrimination. Si deux femmes peuvent se marier, la Cour européenne des droits de I’homme imposera qu’elles puissent recourir, tout comme le couple formé d’un homme et d’une femme, à la PMA. Et nul pouvoir français, ni exécutif, ni législatif, ni judiciaire, ne pourra s’y opposer. Quand cette étape aura été franchie, ce qui ne sera qu’une question de temps, la même exigence d’égalité imposera que deux hommes mariés puissent avoir accès à la filiation, par le moyen de la gestation pour autrui (GPA). Au nom du droit à I’enfant. Comme 170 juristes l’ont écrit au Sénat, “le désir d’enfant de personnes de même sexe passe par la fabrication d’enfants (…). Le projet de loi organise donc un marché des enfants, car il le suppose et le cautionne. En l’état, ce texte invite a aller fabriquer les enfants a l’étranger, ce qui est déjà inacceptable, en attendant de dénoncer I’injustice de la sélection par l’argent pour organiser Ie marché des enfants en France”. Monsieur le Président de la République, ce n’est ni un fantasme, ni une extrapolation, mais la conséquence inéluctable de cette loi. Où est I’intérêt général ?
    Le texte ouvre aux personnes du même sexe l’adoption plénière. Spécificité du droit français depuis la loi du 11 juillet 1966, ce régime, à la différence de I’adoption simple, rompt tout lien avec les parents biologiques. Un enfant ainsi adopté sera juridiquement réputé “né de deux hommes ou de deux femmes”. C’est alors tout le droit français de la filiation qui se trouvera remis en cause : dans deux arrêts du 7 juin 2012, la Cour de cassation n’a-t-elle pas qualifié I’altérité sexuelle de “principe essentiel du droit français de la filiation”? C’est aussi oublier que l’adoption n’a pas pour objet de donner un enfant à un couple qui ne peut en avoir, mais de donner des parents à un enfant qui a perdu les siens. Au nom de I’intérêt d’adultes en mal d’enfant, et en violation de Ia Convention internationale des droits de I’enfant qui impose de faire prévaloir I’intérêt supérieur de I’enfant, cette situation créera une inégalité profonde entre les enfants. Citons encore les juristes : “l’enfant adopté par deux hommes ou deux femmes sera doté d’éducateurs, d’adultes référents, mais privé de parents car ces parents de même sexe ne peuvent lui indiquer une origine, même symbolique. Il sera en réalité deux fois privé de parents : une première fois par la vie, une seconde fois par la loi”. Monsieur le Président de la République, ce n’est ni un fantasme, ni une extrapolation, mais la conséquence inéluctable de cette loi. Où est I’intérêt général?
    A cause de tout ce qu’il induit pour vie et le statut des enfants, ce texte suscite une opposition pacifique mais déterminée, massive et croissante, que le vote précipité de la loi ne fera pas taire. Les manifestants ont été ignorés, caricatures, traités de ringards, d’homophobes. Leur décompte officiel, à Paris les 13 janvier et 24 mars, relève de ce que le droit public appelle l’erreur manifeste d’appréciation. Le ­Conseil économique, social et environnemental a été saisi d’une pétition signée par près de 700 000 personnes, première application de la loi constitutionnelle de juillet 2008. Il s’est déclaré incompétent au motif que la question portait sur un projet de loi ; ceci après que son Président, hors de toute procédure, eut cru bon de saisir le Premier ministre pour recueillir ses instructions. Dans ce contexte, les commentateurs semblent s’étonner d’une radicalisation – heureusement pacifique – du mouvement. Mais comment s’en étonner? Et si rien n’est fait, nul ne sait jusqu’à quel point la cohésion nationale sera gravement et durablement ébranlée. Monsieur le Président de la République, ce n’est ni un fantasme, ni une extrapolation, mais la conséquence inéluctable de cette loi. Où est l’intérêt général ?
    Monsieur le Président de la République, il n’est pas trop tard pour sortir par le haut de cette impasse. Des solutions existent, dont vous seul avez Ia clef.
    “La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et parla voie du référendum”. Michel Crozier écrivait qu’on ne change pas la société par décret. On ne change pas de civilisation par une simple loi. L’objection selon laquelle l’article 11 de la Constitution ne s’appliquerait pas aux sujets “sociétaux” nous paraît spécieuse. Le mariage, la filiation, l’adoption sont par essence des questions “sociales”. Un référendum est donc possible, et démocratiquement légitime. A condition que la question posée soit parfaitement claire, et que soit bien comprise la portée réelle du texte: les Français doivent être conscients qu’il est juridiquement impossible d’accepter le mariage entre personnes du même sexe sans donner du même coup à ces couples le droit à l’adoption et à la PMA.
    Une autre option existe : retirer ce texte. Deux chefs d’Etat ont ainsi écouté le peuple, François Mitterrand en 1984 à propos de l’école libre et Jacques Chirac en 2006 à propos du CPE – deux mois après le vote du texte. Monsieur le Président de la République, vous déclariez à I’époque, évoquant un “immense gâchis” : “Il suffirait d’un mot, un seul, que le pouvoir hésite à prononcer : I’abrogation. Quand on a fait une erreur, il faut savoir
    l’effacer” ; et vous demandiez : “à quoi sert d’attendre la prochaine manifestation ?”.
    I| serait alors temps de créer l’union civile entre personnes du même sexe, leur conférant les mêmes droits sociaux, fiscaux, patrimoniaux que les couples mariés à la notable et légitime exception des droits relatifs à la filiation, comblant ainsi les lacunes du Pacs et permettant la reconnaissance de cette union par un officier d’état civil, et d’engager un débat public sur la demande sociale d’un statut de “beau-parent”, pour les configurations familiales dans lesquelles des personnes hétérosexuelles ou homosexuelles souhaitent pouvoir partager ou se voir déléguer l’autorité parentale, en l’absence d’un lien de filiation. Un tel projet ne diviserait pas, mais rassemblerait sans doute, contrairement au texte voté, une large majorité, et l’intérêt général en sortirait grandi.
    Monsieur le Président de la République, vous avez déclaré que vous ne seriez pas “le chef de la majorité”, que vous auriez “toujours le souci de ia proximité avec les Français”. Le premier de vos engagements n’est-il pas d’être le garant de la cohésion nationale, et le rassembleur de tous les Français – les Français d’aujourd’hui et ceux de demain ?
    Le Groupe Cambacérès
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  • Caen : une mère tabassée par la police devant ses enfants

    Police-de-Caen-300x199.pngLa manifestation pour l’accueil du ministre à la réussite éducative Georges Pau-Langevin était bien déclarée à Herouville Saint Clair. Mais les policiers s’en sont pris aux manifestants, une mère de famille avec un mégaphone a été mise par terre devant ses enfants.

    Il faisait très beau cet après midi à Caen. Le ministre Mme Georges Pau-Langevin, venait visiter le collège lycée expérimental. Evidemment un comité d’accueil était là composé de 3 mères de famille, trois retraités, 4-5 badauds et une poignée de jeunes de la cité où se trouve cet établissement. Sur place, des barrières de sécurité quelques policiers… Les manifestants faisaient un peu de bruit avec un mégaphone, tout se passait paisiblement, à une bonne centaines de mètres des opérations.

    Soudain, le commissaire, sans sommation, a appelé une trentaine de CRS pour pousser les manifestants encore plus loin, des policiers en civils ont aussi débarqués et tels un rouleau compresseur ont chargé ! Le commissaire a insulté une maman en la traitant de veau, les coups de matraque sont tombés au hasard, et 4 policiers en civil sont littéralement tombés sur la maman qui avait le porte voix, ils l’ont roulée et tabassée à terre sous les yeux de ses enfants ! Un petit jeune de 16 ans qui n’en pouvait plus de voir cela les a traités de s… et est parti s’assoir sur un banc plus loin avec ses copains. 1/4h plus tard, des policiers en civil sont venus appréhender ce jeune de 16 ans, lui ont mis des menotes sans aucun ménagement et l’ont emporté au poste.

    Michel Janva

    http://fr.altermedia.info/

  • Vent de fronde : leur Europe n’est pas la nôtre !

    Le vent de fronde contre l’Europe de Bruxelles a soufflé très fort le 2 mai chez les sujets de sa très gracieuse majesté. A un an des élections européennes,  le Parti pour l’Indépendance du Royaume Uni (UKIP) de Nigel Farage, fondé en 1993 dans la foulée du traité de Maastricht,  a réalisé une percée spectaculaire. Qualifié de rassemblement de « barjos, de cinglés et de racistes » par David Cameron en 2006, lequel a depuis fortement musclé son discours sur l’Europe et les flux migratoires devant le raidissement de l’opinion britannique, l’UKIP (11députés européens depuis les élections de 2009)  a obtenu en moyenne 25% des suffrages aux élections locales dans les 1734  communes où il présentait un candidat.

     L’UKIP devance désormais le Parti libéral-démocrate (Lib-Dem) qui a obtenu 14% des suffrages,  allié avec le parti conservateur de M. Cameron formant la coalition au pouvoir. Il fait donc jeu égal avec  les Tories (droite) à 25 %, tandis que le Labour (gauche) est en tête avec 29 %.

     Joris Karl a évoqué sur Boulevard Voltaire un résultat qui sonne peut être comme « la revanche d’Enoch Powell »  lequel en 1968  « alors favori pour gouverner le pays, avait énoncé sa terrible prophétie :  Nous devons être fous, littéralement fous à lier dans ce pays, pour autoriser chaque année l’entrée de 50.000 personnes qui seront à l’origine de la future augmentation de la population d’origine immigrée. J’ai l’impression de regarder ce pays construire frénétiquement son propre bûcher funéraire ».

     Les médias europhiles se sont comme de juste inquiétés de cette percée, qui soulignant « les passerelles » entre UKIP et nos amis du  British National Party (BNP), qui   évoquant les « dérapages » de certains de ses candidats.

     Dans les faits l’UKIP véhicule surtout à l’origine une idéologie libérale d’essence Thatchérienne, voire   libertarienne , qui a été modérée sous l’effet de la crise. Le journal britannique The Observer constate en effet assez justement que  « Les principales préoccupations des sympathisants de l’Ukip sont l’immigration, l’identité nationale, l’hostilité à l’Union européenne et la désaffection envers la politique as usual ». Ces thématiques lui ont permis d’élargir la base électorale du parti au-delà « des réactionnaires blancs de classe moyenne »

     C’est dans ce climat de rejet  grandissant des oukases de Bruxelles,  après ce  choc politique au Royaume-Uni  succédant au coup de tonnerre  des élections italiennes et le score du populiste Beppe Grillo dont le parti a aussi  raflé 25% des voix , que Pierre Moscovici a  crié au miracle et à une victoire de la diplomatie française.

     Dimanche,  dans l’émission Le Grand Rendez-vous Europe 1-I>Télé-Le Parisien,  le ministre de l’Economie et des Finances a assuré que le délai  que la Commission européenne a bien  été obligée d’accorder à notre pays  en récession  pour réduire son déficit public à 3% du PIB  , est «un tournant décisif dans l’histoire de la construction européenne depuis que l’euro existe ».

     « On a assisté à la fin d’une certaine forme d’orthodoxie financière et à la fin du dogme de l’austérité», « c’est une victoire pour les thèses françaises »  qui a été obtenue « parce que nous avons une politique crédible »  a affirmé M. Moscovici.

     Dans les faits, et faute d’agir sur les causes  principales du déclin  français – coût faramineux  de l’immigration, assistanat, fiscalisme confiscatoire frappant entreprises et particuliers, tares de l’Education nationale,refus d’un protectionnisme intelligent, monnaie unique non adaptée, soumission  l’euromondialisme…- gageons que les mesures  « d’austérité » prônées par François Fillon seront finalement  appliquées par les sociaux-démocrates européistes du PS : retour   aux 39 heures, retraite à 65 ans, hausse de 5% de la TVA. Sans grands résultats eu égard à l’ampleur de a crise.

     Le 25 avril dernier, Yves de Kerdrel signait un éditorial dans Valeurs actuelles sous le titre «  Rendre l’Europe aux Européens ». Il relevait que .l’Europe bruxelloise «  est le plus grand gâchis de ces vingt dernières années. Un gâchis économique et financier. Un gâchis humain, surtout (…) ».

    Une Europe «qui tue petit à petit l’industrie, l’agriculture, la banque, l’assurance, le made in France, mais aussi nos villages. Et qui prive chacun de ses libertés à cause d’une multitude de normes aussi ineptes qu’inutiles, ou qui sert de passoire à des centaines de milliers d’immigrants comme à des milliards de produits asiatiques (…) ».

     Bref il s’agit dit-il, de refonder «  une Europe moderne et efficace, qui doit être respectueuse  des États et de ses individus. Cela passe par la reconstruction complète de la gouvernance européenne et de cette administration bruxelloise aussi incompétente qu’inefficace. Cela passe par la redéfinition de vraies frontières (…) des frontières qui protègent chaque pays de l’invasion de populations non désirées et de produits qui viennent détruire nos emplois. Cela passe enfin par une remise à plat complète de la monnaie unique, qui a davantage coûté à l’Europe qu’elle ne lui a rapporté (…) ».

     « Jamais la croissance économique n’a été aussi faible en Europe au cours des cinquante dernières années que depuis la mise en œuvre de l’euro ». Et  M. de Kerdrel de prôner une Europe « de la coopération renforcée entre Etats ,  comme celles faites dans le passé pour l’espace ou l’aéronautique. »

     Il invite également à la réduction de «  ces États providence qui n’ont plus un sou et qui servent d’appel d’air à des immigrants ». « Pourquoi ne dit-on jamais que l’Union européenne, c’est 7 % de la population mondiale, 25 % de la richesse mondiale, mais 50 % des allocations en tout genre versées dans le monde… ? Ce n’est pas en faisant des chèques en bois qui devront être payés par les générations futures que l’on protégera les Européens. À l’heure actuelle, parmi les six pays les plus puissants du monde, trois sont européens. En 2020, parmi les dix pays les plus puissants de la planète, plus un seul ne sera européen. »

     Il est piquant de constater, note Bruno Gollnisch,  qu’en  ce qui concerne notamment la question centrale  de l’Europe bruxelloise, nombreux sont ceux  qui taxaient il y a encore quelques temps,  le FN d’irréalisme, d’extrémisme, de passéisme,  de repli frileux, mais qui se rangent désormais,  au moins en partie, aux  vues, aux souhaits développés par le Mouvement national. Il faut s’en féliciter !

    Certes,  l’autisme des eurocrates qui vivent sur la « bête », les mains dans le portefeuille des contribuables,  la dictature intellectuelle de  leurs  agents d’influence qui, dans le monde politique comme médiatique,  s’acharnent à expliquer  que « Hors de Bruxelles, il n’y  a point  de salut », ne se dément pas.

    Nigel Farage  a  dressé il y a peu  le portrait psychologique de cette coterie européiste  qui vit dans sa bulle:

    « Ce qui me surprend, c’est qu’alors que 5 pays ont déjà dû bénéficier d’un plan d’urgence dans la zone euro, et qu’un sixième est en train de se présenter, que l’opinion publique de la plupart des pays européens est en train de changer rapidement et de s’élever contre ce modèle centralisé, c’est qu’il y ait encore si peu de personnes au sein de ces institutions qui seraient prêtes à ne serait-ce qu’envisager que quelque chose cloche avec le projet européen. »

    Et de poursuivre : « Maintenant, quand je pénètre dans cet immeuble à Bruxelles, j’ai l’impression d’être entouré par des adeptes de la scientologie, des adeptes d’un culte étrange, qui continuent de croire en leur projet alors même que le désastre est général!»

    Gageons là encore que tout ce petit monde sera lui aussi rattrapé par le réel. Et  la chute sera brutale.

    http://www.gollnisch.com