Dans un documentaire décapant, « The Untouchables », la chaîne publique américaine PBS pose la question à 1.000 milliards de dollars : comment expliquer qu’aucun grand dirigeant de Wall Street n’ait été poursuivi en justice après la crise financière de 2008 ?
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Les Intouchables (VOSTFR exclusivité Fortune)
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Voyage au centre du malaise français - L’antiracisme et le roman national
Le sociologue Paul Yonnet est décédé en août 2011. Insuffisamment connu du grand public, il était un collaborateur régulier de la revue Le Débat. Paul Yonnet s’est intéressé à de nombreux sujets : des loisirs à la famille, en passant par l’idéologie antiraciste. C’est à ce dernier aspect qu’il a consacré son essai le plus pénétrant, que Polémia a décidé d’éclairer.
Voyage au centre du malaise français/ L’antiracisme et le roman national a été rédigé en 1992, peu après la première guerre du Golfe et juste avant le référendum relatif au Traité de Maastricht : moment charnière pour la gauche, car au début des années 1990 celle-ci parachève officiellement le renoncement à ses illusions adolescentes et à ses velléités transformatrices. Un président socialiste engage notre pays dans une guerre impérialiste aux côtés des Etats-Unis de Bush père et entérine notre alignement économique sur l’Allemagne du chancelier Kohl qui a réussi à faire graver l’ordo-libéralisme dans le marbre des traités européens.
La France du roman national
Mais cette période n’est qu’une étape parmi d’autres du long processus par lequel les élites françaises déconstruisent et diabolisent le roman national. Le roman national, c’est cette construction politique et historiographique qui désigne le lent processus de construction de la Nation. C’est cette continuité, parfois mythifiée, souvent effective, qui permet d’établir une continuité, aussi surprenante soit-elle, entre les époques, les régimes et les dirigeants : « De Clovis au Comité de salut public, j’assume tout ! » disait Napoléon. Elle permet aussi de distinguer, par des faits d’armes, des œuvres d’art, des traditions et coutumes, le caractère de la France et des Français.
L’identité nationale française est faite du refus du fatalisme, de l’inéluctable : à défaut d’incarner l’ordre dominant sur le continent, la France s’oppose à celui-ci, qu’il soit politique, religieux ou économique. La France n’a également eu de cesse de vouloir dépasser ses frontières naturelles : des Croisades à la colonisation, en passant par les multiples expéditions italiennes ou espagnoles, la France conçoit l’universalité comme une généralisation de son particularisme. Sa recherche de grandeur n’est pas exclusivement motivée par une logique d’intérêt national : la France, nation politique par excellence, adjoint du sens à la puissance.
Les années 1980, ère du vide
Au début des années 1980, la France semble avoir renoncé à tout : à la grandeur, au sens et à la remise en cause de l’ordre dominant. La droite, divisée, a bradé en à peine dix ans l’héritage gaullien, dépositaire du roman national, et a abandonné le pouvoir à un Parti socialiste qui va s’engager dans la voie de la collaboration avec tout ce qu’il prétendait combattre. Si François Mitterrand est parvenu à évincer Michel Rocard au Congrès de Metz en 1979, celui-ci a gagné la bataille des idées : et, en 1981, ce n’est pas le CERES de Jean-Pierre Chevènement qui va imposer sa ligne politique au gouvernement, mais bien la deuxième gauche, libérale, décentralisatrice et européenne, cette gauche issue de la Fondation Saint-Simon (ancêtre idéologique de Terra Nova), archi-minoritaire dans l’opinion mais dominante chez les élites administratives, culturelles et médiatiques. Le tournant de la rigueur de 1983 scelle la victoire politique de la deuxième gauche : finies la lutte des classes et la dictature du prolétariat, l’utopie panethnique se substitue à l’utopie marxiste. La gauche, qui nous invitait, dès son programme de 1981, à « vivre ensemble avec nos différences », fait le choix délibéré du sabordage de la Nation : sabordage politique via une fuite en avant européiste, sabordage identitaire en promouvant et en organisant immigration de masse et xénophilie d’Etat ; cette xénophilie que Paul Yonnet nomme « socio-centrisme négatif », défini par Pierre-André Taguieff comme étant « la haine de soi, l’idéalisation du non identique, de l’étranger, de l’autre ».
L’antiracisme, idéologie de substitution
Et c’est ainsi que l’antiracisme (« le communisme du XXIe siècle », selon Alain Finkielkraut) devient l’idéologie officielle du pouvoir socialiste : à la différence des grandes idéologies, il ne se définit que par ce à quoi il s’oppose. « Le racisme n’étant pas une opinion, l’antiracisme n’en est pas une non plus. C’est une contrainte sociale qui exerce une domination sans partage : que peut-on être sinon antiraciste ? Que peut-on être si l’on est pas antiraciste ? » (Paul Yonnet).
En novembre 1984, alors que le pouvoir est à bout de souffle après les lourdes défaites enregistrées aux élections municipales et européennes, Julien Dray rencontre le secrétaire général de l’Elysée, Jean-Louis Bianco, et lui propose de créer une organisation de jeunesse destinée à la lutte contre le racisme. Celui-ci l’appuie politiquement et financièrement : SOS Racisme est né. L’organisation sera chargée d’assurer une circulation politique et idéologique entre trois niveaux de la structure sociale : l’appareil d’Etat, les médias, la jeune génération. Le caractère spontané et apolitique de la création de SOS Racisme est un des mythes fondateurs de l’association, dont le recours au mensonge systématique, à la désinformation cynique et à la malhonnêteté intellectuelle (et bien souvent personnelle de ses dirigeants successifs…) est l’une des caractéristiques premières.
L’ennemi idéologique principal de SOS Racisme ? L’assimilation républicaine, autrefois ardemment défendue par la gauche. L’individualisme républicain, hérité des Lumières, est battu en brèche par une démarche de « trahison généreuse » (Finkielkraut) : la notion de peuple, de communauté est relégitimée dès lors qu’elle est infra ou supranationale. Des groupes considérés comme jusqu’alors inférieurs ou dangereux doivent être réévalués en tant que tels, et ce bien au-delà d’une approche purement relativiste. L’histoire de France est sciemment réécrite de manière à montrer que notre pays a toujours foulé aux pieds les valeurs humanistes dont il se revendique et que l’immigré, victime perpétuelle de nos persécutions, incarne aujourd’hui la figure imposée de notre prochaine rédemption. C’est paradoxalement en renonçant à l’ensemble de son héritage
culturel et politique que la France se réalisera elle-même : la négation de son identité nationale héritée, comme condition préalable d’accès au statut de meilleur des mondes multiracial, où les valeurs et pratiques culturelles dominantes seront celles des anciens dominés.
L’effondrement des référentiels intellectuels catholiques et marxistes
La nouvelle idéologie dominante prospère sur un champ de ruines issu de la « décomposition de l’espérantisme prolétaro-marxiste et de la catholicité française » (Yonnet).
Dans Le Camp des saints, Jean Raspail avait dès le début des années 1970 identifié l’inconséquence et l’aveuglement de l’épiscopat français face aux phénomènes migratoires. Celui-ci refuse de voir le monde tel qu’il est, mû essentiellement par le conflit et le rapport de forces.
Raymond Aron écrivait, dans L’Opium des intellectuels, que « les haines de race survivront aux distinctions de classe », les premières, essentielles et identitaires, ayant toujours constitué dans l’histoire un ciment bien plus homogène et bien plus durable que les secondes, incertaines et mouvantes. En signant avec le MRAP, pseudopode bien connu du Parti communiste, un « appel commun à la fraternité » (*) qui dispose notamment que « des mœurs, des cultures, des croyances de diverses origines souhaitent s’affirmer et coexister dans le concert national, sans perdre de leur spécificité. Une partie du corps social national réagit par des réflexes de peur et d’intolérance se traduisant soit par un rejet, soit par une exigence d’assimilation totale. Ces attitudes sont génératrices d’incompréhension, de haine et trop souvent de violence meurtrière », l’Eglise catholique commet une erreur anthropologique et politique fondamentale en se rangeant ainsi du côté de ceux qui l’ont toujours combattue : la coexistence pacifique de différentes cultures au sein d’un même Etat ne pouvant qu’être, au mieux, temporaire et s’achevant systématiquement par un conflit.
Paul Yonnet explique l’abandon de la classe ouvrière par la gauche au pouvoir par un ressac des événements de mai 1968. Les gauchistes des années 1960 étaient persuadés d’incarner les aspirations révolutionnaires de la classe ouvrière que l’oppression sociale et culturelle de la France gaulliste parvenaient à étouffer. En 1968, les liaisons étudiants-ouvriers furent ponctuelles et minoritaires : ces derniers ne remettaient pas en cause les fondements de l’ordre établi, ils aspiraient à davantage de justice sociale, des revendications égalitaires et non libertaires. Pour Cornelius Castoriadis, « le prolétariat industriel n’a pas été l’avant-garde révolutionnaire de la société, il en a été la lourde arrière-garde » : en votant massivement pour les gaullistes aux élections législatives de mai 1968, l’ouvrier ayant obtenu justice a, à nouveau, plébiscité l’ordre et la Nation, rejetant massivement les imprécations libertaires et post-nationales des gauchistes. Ceux-ci ne lui pardonneront jamais, et n’auront de cesse de vilipender et de mépriser l’ouvrier qu’ils avaient idéalisé sans véritablement le connaître. Dès lors, le prolétaire exploité devient ce beauf raciste et autoritaire que Cabu représentera comme l’antithèse du « grand Duduche », gauchiste idéaliste et généreux auquel le dessinateur s’identifie. Et les gauchistes, recyclés à la CFDT, au PSU d’abord, puis au PS, de prendre leur revanche au début des années 1980 en liquidant délibérément cette classe ouvrière qui les avait trahis en 1968.
De la Nation à l’identité
C’est à juste titre que Paul Yonnet conclut que la France est le seul pays où l’utopie antiraciste a envahi l’appareil d’Etat et obtenu une telle influence dans les réseaux de pouvoir. Selon lui, il n’y a plus aujourd’hui de roman national français : la France est réputée avoir manqué constamment au respect des grands principes des droits de l’homme, et elle est même aux yeux de Bernard-Henri Lévy « la patrie du national-socialisme » (sic !). Dès lors, « le roman national (…), stigmatisé par le nouvel ordre mondial, se reconstitue sur le terrain de l’identité culturelle ; moins il y aura de Nation, plus il y aura d’identité française : ethnographique, sacralisée en même temps que muséographiée. Plus les Etats-Nations délégueront de prérogatives à l’UE, plus ils abandonneront de leur souveraineté propre, et plus le concept d’identité prendra d’importance. Ce n’est plus l’existence de la Nation politique qui excite l’agressivité de groupe mais, au contraire, c’est la disqualification et l’impossibilité de la nation politique qui font le lit des identitarismes (nationaux, ethniques ou de communauté) ».
On ne peut que louer l’analyse visionnaire de Paul Yonnet : en effet, alors que les droites souverainistes, qui défendent la Nation politique, déclinent depuis vingt ans, les thématiques identitaires sont en plein essor. La campagne de Marine Le Pen pour l’élection présidentielle de 2012 en offre une remarquable illustration : la critique en règle de l’euro a initialement constitué son axe principal. Pour pertinente qu’elle fut, cette thématique a enrayé la dynamique électorale de Marine Le Pen : celle-ci avait intellectuellement raison, mais électoralement tort. Pour être resté sur ce seul créneau, Nicolas Dupont-Aignan a réalisé un score médiocre. Mais dès lors que la candidate frontiste a abordé la question du Hallal, emblématique, aux yeux de l’opinion, d’une remise en cause du mode de vie traditionnel français, les intentions de vote en sa faveur sont reparties à la hausse. Tout se passe comme si les Français avaient fait le deuil de leur Nation politique et s’arc-boutent sur la seule défense de leurs us et coutumes.
A nous de leur rappeler que les combats souverainistes et identitaires doivent être menés de concert pour pouvoir écrire les prochains chapitres de notre roman national.
Etienne Lahyre
12/02/2013(*) http://www.protestants.org/index.php?id=890
Paul Yonnet, Voyage au centre du malaise français/ L’antiracisme et le roman national, Gallimard, collection Le Débat, 1993, 324 pages.
http://www.polemia.com – 15/02/2013
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Les Femen à la mosquée ? "Elles seraient pendues!"
Lu dans Le Figaro:
Si l'avocat ne veut pas illustrer son propos en se lançant dans les comparaisons, Mgr Patrick Jacquin, le recteur de la cathédrale, n'hésite pas à reprendre l'interrogation qui s'empare de l'opinion: «Pensez-vous que si cela s'était passé dans une mosquée, il y aurait eu une telle désinvolture dans la manière de les appréhender?, relève-t-il. D'ailleurs, notez qu'elles ne s'attaquent jamais aux mosquées, et pour cause, elles seraient pendues!».
« Le manque d'entrain pour interpeller ces femmes était flagrant dès le début, dit-on à l'archevêché de Paris. Cela se voit sur les vidéos, après avoir été évacuées par nos surveillants, elles ont continué bien tranquillement à scander leurs slogans, dénudées sur le parvis. La police ne s'est pas pressée d'intervenir alors que le commissariat est à côté.»
À l'heure où se tient le procès de plusieurs catholiques qui étaient montés sur la scène du Théâtre de la Ville à Paris pour contester le caractère blasphématoire et christianophobe de Sur le concept du visage du fils de Dieu , une pièce où des excréments étaient déversés sur le personnage du Christ, certains jugent qu'il y a deux poids deux mesures. Les prévenus, qui comparaissent depuis le 1er février devant le tribunal correctionnel de Paris, «ni nus ni violents», témoigne Catherine, une spectatrice, s'étaient mis à prier et chanter des cantiques sur la scène et crier «Dieu est là», «Honte à vous de regarder ça». Interpellations immédiates, gardes à vue de 24 heures et même de 26 heures, au-delà du délai légal, pour l'un d'entre eux. Trois ans d'emprisonnement et une forte amende, c'est ce qu'ils encourent aujourd'hui.
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Un billet intéressant, contre toute attente, est publié au sujet des Femen sur le site du Nouvel Obs :
[…] Les églises sont des lieux qui commandent le respect, quoi que l'on pense de l’Église, parce qu'elles sont le dépositaire d'une histoire commune, le lien qui relie des hommes à leur passé et à leurs ancêtres.
Qui visite la Basilique de Vézelay sans être ému par la lumière qui irradie la place mérite d'être réincarné en Femen.
Les églises sont une incarnation française, un legs transcendant les clivages de tous ordres. Voilà pourquoi, du reste, la loi de séparation de 1905 s'empressa d'incorporer les édifices religieux dans le patrimoine de l’État.
Là est l'erreur, la faute même, des Femen.
En exhibant leur pauvre et pathétique vulgarité, leur triste et agressive nudité, leur affligeante et terrifiante indignité, leur terrible et abyssale inculture au sein de Notre-Dame de Paris, elles n'ont pas seulement injurié le pape, à l'institution catholique, elles s'en sont pris, aussi et surtout, à la spiritualité française, aux forces de l'esprit pourrait-on dire, qui habitent ces vieilles pierres taillées et sculptées par des inconnus il y a dix siècles pour la beauté du geste.
La France est un pays où l'on peut bouffer du curé à volonté mais où l'on n'aime pas que l'on touche à ce qui incarne les forces de l'esprit. C'est l'une de ces contradictions qui font encore le charme, encore, de ce pays, et visiblement les Femen ne l'ont pas compris. L'ont-elles seulement appris ? […]
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Démocratie obligatoire...
... où l'agonie d'un système véreux. Dommage que l'astéroïde 12DA14 nous évite ! Avec un poil de chance il serait tombé sur le Palais Bourbon. La classe politique, informée de l'aversion qu'éprouvent de plus en plus de gens à son endroit, voit dans le vote obligatoire une garantie de survie. Car s'il est des pays où les mœurs politiques acceptent qu'un adulte sur trois se déplace le jour d'une élection, l'abstention est en France un inquiétude pour le pouvoir, convaincu depuis la Révolution de la profonde inclination insurrectionnelle de l'électorat. Ne pas voter y est ressenti comme le signal d'une désapprobation latente plus qu'un désintérêt. Hélas, ces messieurs toujours en course n'ont cessé de débecter le bon peuple, non tant par leur conduite publique et personnelle qui est parfois répréhensible, que par la reconstruction à leur profit du mode d'expression d'un choix canalisé.
Truquer le mode de scrutin pour dégager des majorités relatives en rebrassant les résultats électoraux entre les deux tours, présélectionner par diverses contraintes les écuries partisanes autorisées à concourir, instrumentaliser l'administration locale au bénéfice du sortant, tout est fait pour qu'une opinion "formée" par l'école et les médias exprime un choix prédigéré, comme au sweepstake sur une ligne de chevaux préparés ; et qu'à la fin soit conduit dans les caisses des partis le flux le plus fort possible de subsides publics, outre le pouvoir acquis.
Sans faire un cours sur l'abstention, on peut rappeler qu'au-dessus d'un socle incompressible dû à l'actualité des listes ou à la présence des inscrits, s'ajoute une strate de ronchons impénitents, mais au-delà, on trouve une population dégoûtée que leur avis ne soit pas pris en compte (question des référendums) et que l'élection de représentants ne soit qu'une mise au grattage ou au tirage, les élus restant libres ensuite de faire n'importe quoi, sinon d'obéir à un caporal-chef de groupe parlementaire que l'électeur de base ne connaît pas.
A ce sujet, le processus d'élaboration et approbation du mariage gay réunit tous les vices de consentement public. Projet en poupée russe, pas d'avis éthique reçu, scrutin disciplinaire, autisme "en démocratie" à l'endroit de la foule, clivage recherché de l'opinion, affaissement de l'argumentaire au ras du caniveau. Trois pour cent des Français (3% selon la Gauche populaire¹) ont jugé la mesure prioritaire, quatre-vingt-dix pour cent exprimant la primauté du social sur le sociétal. Qu'à cela ne tienne, on va lancer le vote des étrangers dans le jeu de quilles !La proposition de loi électorale déposée par la Droite de l'UMP (ça doit faire un petit centre) invoque les mânes des sacrifiés de l'histoire pour que vive la démocratie française, sans se douter que beaucoup de ces courageux marchaient au rythme du devoir de leur charge plus qu'à espérer sauver un régime politique précis, encore moins le présent système qu'ils auraient eu bien du mal à imaginer, tellement il est à dessein compliqué. Il se sont battus sous les ordres de leurs officiers pour bouter l'envahisseur hors du territoire et protéger leur familles, leurs copains, leur mode de vie, leurs coutumes et la liberté mesurée que leur laissaient leurs moyens de subsistance. Le mot "démocratie" est entré très tard dans le vocabulaire courant des familles, et malgré quelques échantillons éphémères en 48 et en 70, il n'a pas convaincu. Alors l'amalgame démocratie-liberté est de rigueur dans la doxa républicaine car il est plus facile de vendre le système auréolé d'une aspiration naturelle de chaque individu, la liberté, plutôt qu'un concept sec dont la définition insulte immédiatement la réalité.
La liberté sera donc balisée dans son expression et pour sa défense, sous astreinte de 15€ l'absence, portée à 45€ en cas de récidive. C'est incroyablement belge. Votez ! je le veux ! On atteint là au comble de l'infantilisation, et il m'étonnerait que le Français moyen forme les faisceaux de cannes à pêche parce qu'on le veut contraindre. De quel mandat se prévalent ces semi-députés² pour forcer les autres à entrer dans le cirque ? Celui de leur incommensurable orgueil. Vive la Confédération helvétique, NDD !
http://royalartillerie.blogspot.fr/
(1) courant minoritaire du PS opposé frontalement à la gauche-caviar parisienne (clic)
(2) la majorité absolue des inscrits est très rare, sauf à offrir une piscine à chaque électeur. -
Droit de vote des étrangers : c’est reparti !
Après le mariage pour tous, les socialistes mettent sur la table le droit de vote pour tous ! « Chose promise, chose due », pourrait-on dire, puisqu’il s’agit en effet de la proposition 50 du candidat Hollande. Mais la majorité se heurte ici à un sérieux problème
Si le gouvernement dispose de la majorité aussi bien à l’Assemblée qu’au Sénat, il ne dispose pas en revanche la majorité des 3/5e, requise pour modifier l’article 3 de la Constitution : or, ce dernier stipule que « sont électeurs (…) tous les nationaux français majeurs des deux sexes. » Alors on va glaner des voix au centre… Les négociations sont engagées.
Pas davantage l’homme de gauche accepte la différentiation sexuelle entre l’homme et la femme lorsqu’il promeut le « mariage » homo, pas davantage il accepte la distinction entre les nationaux et les étrangers lorsqu’il promeut le vote des étrangers. Il faut niveler les différences en leur préférant l’uniformisation ! Il faut s’émanciper des conditionnements naturels, qu’ils soient liés au sexe, ou bien qu’ils soient liés à l’appartenance à une structure d’enracinement ! En bref, l’homme est indifférencié : asexué et apatride en même temps !
Alors on observe à gauche une volonté cachée de revenir au suffrage censitaire, en liant l’impôt et le droit de vote ! L’impôt , en tant que tel, n’est qu’une contribution à la vie sociale à laquelle participe l’étranger vivant sur le sol français : la contrepartie de l’impôt, c’est par exemple le bénéfice des infrastructures et des services publics. Quant à la participation à la vie politique (la citoyenneté), qui consiste à déterminer le destin d’une nation, il apparaît évident qu’il est lié à l’appartenance à cette même nation (nationalité). On ne dispose de l’avenir des autres lorsque l’on est invité chez eux !
A droite, ce n’est cependant pas beaucoup mieux : on entend dire que si l’étranger veut voter, il n’a qu’à solliciter la naturalisation française ! Formidable : par simple démarche administrative, un étranger pourra alors, au-delà même des vœux de la gauche, participer à toutes les élections, également présidentielle ! Ou comment, en fabriquant des français de papier -puisque la nationalité est disponible automatiquement lorsque l’on naît sur le sol français, quand bien même on n’appartient au peuple français, ni par la filiation, ni même par l’adoption des codes et de l’histoire-, on permet à des populations extra-européennes de décider des lois qui régissent la société française !
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L'affreuse banalisation des infanticides (2010)
Véronique Courjault est libre. La mère des « bébés congelés », condamnée en 2009 à huit ans de prison par la Cour d'assises d'Indre-et-Loire pour triple infanticide, est sortie le 14 mai de la maison d'arrêt d'Orléans. Bien qu'au cours de son procès, l'avocat général ait requis dix ans de réclusion, ce qui était déjà fort peu eu égard à la gravité des faits - elle avait sciemment placé ses nouveaux-nés, à l'insu de son mari, dans le congélateur familial -, le juge a finalement accepté sa demande de remise en liberté conditionnelle. Le seul impératif, minimaliste, c'est qu'elle ne parle pas à la presse. Son avocate Me Delhommais a assuré que sa cliente « souhaitait maintenant vivre au calme. Si sa vie privée devait être violée, elle attaquerait en justice ».
Quelle audace de dicter des ordres et de proférer des menaces de la part d'un monstre qui, pour échapper à la justice, a ajouté au crime le mensonge ! Pendant longtemps, Courjault a ainsi nié contre l'évidence être la mère des deux bébés congelés et n'a reconnu avoir tué un troisième nourrisson que parce qu'elle était longuement cuisinée par les enquêteurs. Elle aura en tout effectué moins de quatre ans de prison. C'est peu cher payé pour trois assassinats, Cela fait un peu plus d'un an de prison par bébé tué ! Et l'affaire Courjault n'est hélas pas une exception, Céline Lesage, mère de famille de 38 ans, a été condamnée par la Cour d'assises de la Manche le 18 mars 2010 à 15 ans de réclusion criminelle pour avoir, entre 2000 et 2007, délibérément étouffe ou étranglé six de ses nouveaux nés. La cour d'assises, au jury quasiment à parité hommes-femmes n'a pas assorti cette condamnation d'une peine de sûreté mais d'un suivi socio-judiciaire d'une durée de 10 ans, avec une peine de cinq ans supplémentaires en cas de non-respect. Autrement dit, avec le jeu des remises de peine, Lesage la mal nommée peut espérer sortir de prison d'ici sept ans, a encore cela fait environ un an derrière les barreaux par enfant assassiné.
Il ne se passe quasiment pas un trimestre sans que l'on apprenne une nouvelle affaire d'infanticide : un jour c'est une mère quadragénaire, qui avoue au procureur de la République de l'Aude avoir tué puis congelé - ses deux bébés, fruit d'une relation extra-conjugale, un autre jour c'est un père de famille divorcé qui tue ses trois enfants en les noyant dans une baignoire à Montélimar. Et face à ces actes barbares (qu'y a-t-il de plus innocent qu'un enfant qui vient de naître ?), tant les magistrats que les jurys populaires sont de plus en plus compréhensifs, surtout quand c'est la mère qui tue. Le professeur Israël Nisand, que l'on voit couramment sur les plateaux de télévision, a popularisé la notion de déni de grossesse pour disculper les auteurs de ces crimes. Pour lui, une femme niant sa grossesse jusqu'au bout n'a pas vraiment le sentiment de commettre un crime en étouffant, en noyant ou en congelant son nouveau-né. Encore une fois nous sommes en plein subjectivisme. L'enfant n'existe et n'a des droits que si je le veux bien. C'est toute l'argumentation des sectateurs de l'avortement : mon corps m'appartient, j'en fais ce que je veux. Théoriquement ces odieux infanticides ne devraient pas être aussi nombreux avec la généralisation d'une contraception, partout disponible, à prix modique et en faveur de laquelle est faite une publicité incessante. Si au contraire ils se multiplient, c'est bien la preuve que la mentalité contraceptive favorise dans les faits un climat d'hédonisme et d'irresponsabilité.
Qui ne voit par ailleurs que les législations toujours plus permissives, toujours plus meurtrières sur ce qui est pudiquement appelé interruption volontaire de grossesse ont désacralisé l'enfant et ont donné un permis de tuer ? À partir du moment où l'on peut supprimer légalement l'enfant dans le ventre de sa mère, on ne voit pas bien au nom de quoi on ne pourrait pas le faire une fois qu'il en est sorti. Et cela, alors même que les progrès de l'échographie nous montrent de manière incontestable et ô combien émouvante comment le fœtus est déjà un être humain avec une tête, des bras, des jambes, un cœur qui bat et qui ne demande qu'à aimer et à être aimé en retour. Société affreuse qui d'un côté donne la mort à des enfants parfaitement sains et qui de l'autre crée artificiellement des êtres humains en laboratoire (les fameux bébés éprouvette) pour les mères stériles voulant à tout prix avoir un enfant.
Beaucoup, même dans notre camp, souhaitent que l'on ne parle pas de cette question. Les uns parce qu'elle ferait perdre des voix, plus de 90 % des femmes françaises étant, nous dit-on, en faveur de la loi Veil. Les autres parce qu'au fond ils trouvent qu'il s'agit là d'une conquête de la femme, d'un formidable progrès des libertés individuelles. Dès son émergence médiatique en mai 2002, Marine Le Pen a affirmé qu'elle était hostile à l'abrogation de la loi Veil, contrairement à ce que stipulait alors le programme du Front national. Cette déclaration, gage de modernité et signe d'ouverture d'esprit aux yeux des puissants du jour, a certainement contribué à lui ouvrir toutes grandes les portes des media. Car l'avortement et l '«Holocauste» sont les deux religions séculières de la Ve République, les deux mamelles auxquelles se nourrit le régime qui a logiquement fait de Simone Veil une Immortelle, la présidente d'honneur de la Fondation pour la Shoah ayant donné son nom à la loi légalisant le massacre des innocents,
Cependant il est vain de croire qu'un quelconque redressement national pourra être opéré tant qu'existeront des législations non seulement aussi anti-naturelles mais, disons-le, aussi totalement barbares, Il est vrai hélas qu'avec le temps l'on s'habitue à tout, y compris au pire, que l'on relativise, que l'on se donne des raisons pour éviter de voir la vérité en face dans toute son horreur, Et pourtant un monde où l'on importe en masse de l'étranger des enfants que l'on ne veut plus faire soi-même, un monde où les mères peuvent tranquillement tuer le fruit de leur chair et même être remboursées de leur forfait, un monde où le personnel médical se voit récompensé de donner la mort, comme l'a fait récemment le gouvernement qui a fortement augmenté les honoraires des avorteurs, un monde qui condamne à des peines dérisoires des femmes ayant commis de sang froid moult infanticides, ne mérite pas de durer ni même d'être sauvé.
On ne le dira jamais assez, ce que les media appellent avec fierté « les conquêtes féministes » ne sont jamais que le paravent des égoïsmes les plus monstrueux. Nous sommes passés d'une civilisation de l'Incarnation où toute vie innocente est sacrée à une barbarie moderne où l'on a perdu jusqu'à la notion du bien et du mal et où partout dominent la culture de mort et le néant.
RIVAROL
< jeromebourbon@yahoo.fr >. -
Plaintes contre les Femen sans réponse : Allô Mme Taubira ?
Communiqué des cercles des avocats libres sur l’action des FEMEN :
Mardi 12 février, un groupe d’activistes se disant appartenir aux « femen » a fait irruption dans la cathédrale de notre Dame, dévêtues, et recouvertes de slogans anti-chrétiens en hurlant des insanités telles que « fuck the pope ». Elles entendaient célébrer la démission de Benoit XVI et prétendaient dénoncer l’homophobie de l’Eglise catholique.
Ce n’est malheureusement pas la première fois que ces activistes qui se prétendent féministes et qui ont été interdites en Ukraine, se livrent en France et en toute impunité à ce type d’exaction anti-chrétiennes. Le 18 novembre dernier, celles-ci avaient violemment attaqué le cortège des catholiques traditionnalistes qui manifestaient contre le mariage entre personnes du même sexe. Munies d’extincteurs, dévêtues de la même façon et affublées de slogans violemment anti-chrétiens, elles avaient commis par moins de quatre infractions pénales.
A ce jour, et sauf erreur de notre part, il ne semble pas que la moindre poursuite ait été engagée à leur encontre. A contrario, certains pères de famille qui avaient défendu leur famille en novembre dernier en repoussant les femen ont été placés en garde à vue, mis en examen et placés sous contrôle judiciaire. Les plaintes déposées par les familles contre les activistes FEMEN sont à ce jour toujours sans réponse. Il y a à l’évidence une différence de traitement de la part des autorités politiques et judiciaires qui confine ici à la discrimination et au déni de justice.
Combien d’agressions faudra-t-il tolérer avant de commencer à appliquer la loi et à défendre les catholiques comme des citoyens ordinaires ? Une telle agression aurait été à l’évidence impensable dans une mosquée. Faut-il rappeler que les jeunes gens qui ont pénétré dans une mosquée en construction en octobre dernier ont été interpellés, placés en garde à vue et placés sous contrôle judiciaire avec une interdiction de sortir du département ? Les FEMEN subiront elles le même sort ?
Nul besoin d’être grand clerc pour discerner que derrière cette inaction volontaire du Ministère Public toujours prompt par ailleurs à faire la chasse aux idées jugées politiquement incorrectes par les ligues de vertu et la police de la pensée transparaît en arrière fond un climat de christianophobie latent. Le cercle des avocats libres qui regroupe des confrères et des membres des professions judiciaires attachées aux libertés mais également à la justice et l’équité, dénonce cette différence de traitement flagrant et appelle à protester énergiquement mais pacifiquement devant le ministère de la justice pour dénoncer ce traitement manifestement méprisant à l’encontre des chrétiens et demander l’application de la loi. Il communiquera prochainement sur la date et l’heure de ce rassemblement.”
source Michel Janva
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16/12/12 Tugdual Derville (1) argumente brillamment son opposition au Mariage Pour Tous !
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Seulement 39% des Français adhèrent au projet de loi Taubira
« Mariage pour tous ». Sondage IFOP pour Alliance VITA : la baudruche se dégonfle : Seulement 39% des Français adhèrent au projet de loi Taubira
Au lendemain du vote en première lecture par l’Assemblée nationale du projet de loi Taubira, Alliance VITA a demandé à l’IFOP de réaliser un sondage sur l’adhésion réelle des Français à ce projet.
En effet, jusqu’à aujourd’hui, les sondages ont séparé la question du mariage et de l’adoption, donnant jusqu’à 66% d’adhésion au « mariage pour tous ». Or, dans la loi française, ces deux réalités sont indissociables. Le slogan de « mariage pour tous » est donc réducteur et trompeur, puisque le projet de loi sur l’ouverture du mariage pour deux personnes de même sexe implique nécessairement, en France, l’adoption d’enfant.
Alliance VITA a donc choisi de poser les 3 questions réellement en débat aujourd’hui : “Vous savez qu’actuellement en France, le mariage ouvre automatiquement la droit à l’adoption, c’est-à-dire qu’on ne peut dissocier mariage et adoption. Dans ces conditions, êtes-vous plutôt favorable :
Au droit au mariage pour des personnes de même sexe, assorti du droit d’adopter : 39%
A une union civile, qui accorderait davantage de droits que le PACS, sans pour autant permettre le droit à l’adoption : 36%
A aucun de ces deux projets : 21%”
NSP (ne savent pas) : 4%”
Les résultats montrent que seulement 39% des Français adhèrent au projet de la loi Taubira Pour Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA : « Les membres de nos équipes VITA engagés sur le terrain rencontrent tous les jours des Français qui ignorent encore que le texte voté mardi dernier permet qu’un enfant soit adopté par deux hommes ou deux femmes. Or, notre sondage interroge les Français sur la réalité de la loi, et non sur la présentation édulcorée que la formule « mariage pour tous » en donne. Par souci de transparence, nous avons décidé d’adresser la totalité des résultats de ce sondage à chaque parlementaire, afin qu’il se prononce en connaissance de cause. Contrairement à ce qu’on entend trop souvent, seulement 39% des Français adhèrent à l’essentiel du projet de loi Taubira.
Or, ce chiffre ne prend pas même en compte les perspectives de la procréation artificielle, face auxquelles les Français montrent encore plus de réticences. Selon nous, c’est le moment de se mobiliser avec force pour ne pas laisser la suite du processus législatif se dérouler sans opposition. Ce que les élus vont découvrir, c’est que la baudruche se dégonfle, puisque que l’on passe d’un taux d’adhésion de 66% à un modeste 39%, qui nous ramène à la réalité. Par ailleurs, ce sondage révèle que c’est une idée fausse de prétendre que la Gauche est unanime sur ce sujet, quand on voit la proportion importante d’électeurs de cette sensibilité qui n’y adhérent pas, notamment 43% des électeurs de François Hollande ».
> Consulter les résultats du sondage
Rappel : La prochaine manifestation nationale aura lieu le 24 mars 2013 à Paris. Tugdual Derville est par ailleurs porte-parole de la Manif Pour Tous.
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Femen, Réaction de Jean-Marie Le Pen
Ces femelles qui s’exhibent ainsi, pourquoi portent-elles des slips ? Quand on provoque par la nudité, on va jusqu’au bout. Cette réserve me parait très rétrograde et presque fascisante.