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anti-national - Page 1140

  • Quelle Europe voulons-nous ?

    Ce n’est pas un gaz, mais c’est franchement hilarant : il y en a encore qui veulent voir la Turquie adhérer à cette pauvre épave à la dérive qu’est « leur » Union européenne, ce mélange de monstre et d’Ubu, mâtiné de Kafka, noyée sous ses dettes, incapable d’exister vraiment…

    Alors qu’une autre Europe, une bonne Europe était, et reste possible, mais encore faut-il la vouloir…:

    http://sciencesetavenir.nouvelobs.com/monde/20130212.REU7...

    Profitons-en pour annoncer, pour demain, la vidéo du quatrième volet de notre Enquête sur la République, avec Alain Bourrit, consacré, justement, à l'Europe : Quelle Europe voulons-nous ? 

    europe,turquie

    http://lafautearousseau.hautetfort.com

  • Mariage homo : un changement de civilisation pour 0.3% de la population

     Environ 200.000 personnes, déclarent avoir un conjoint de même sexe et dans un cas sur dix vivre avec un enfant. Soit 0.3% de la population totale en France et 0.03%. Ces chiffres résultent d’une étude de l'Insee publiée hier jeudi, deux jours après l'adoption à l'Assemblée du projet de loi sur le « mariage pour tous ». Les socialistes feraient bien de réfléchir avant de prétendre œuvrer à l’intérêt général.

    Début 2011, en France métropolitaine, 31,7 millions de personnes majeures ont déclaré être en couple, 72 % être mariées et partager la même résidence que leur conjoint, de sexe différent, indique l'Institut national des études économiques dans son étude "Le couple dans tous ses états".
    L'Insee constate par ailleurs que les unions hors mariage se sont largement développées depuis une quarantaine d'années. Début 2011, 8,5 millions d'adultes se déclaraient en couple sans être mariés. Quatre pour cent d'entre eux, soit 1,4 million, étaient pacsés.
    Concernant les couples de même sexe, l'Insee en recense environ 100.000, dont six sur dix sont des couples d'hommes. Ces couples sont plus jeunes : la moitié a moins de 40 ans, contre 48 ans pour les personnes en couple hétérosexuel et près d'un membre d'un couple de même sexe sur quatre a moins de 30 ans.
    Autre constat dressé, 48 % des personnes se déclarant en couple de même sexe ont un diplôme universitaire et les trois quarts d'entre elles vivent dans des grands pôles urbains, contre 56 % des personnes en couple de sexe différent.
    Enfin, environ une personne en couple de même sexe sur dix réside avec au moins un enfant, qu'elle déclare comme le sien, celui de son conjoint ou un enfant commun, contre 53 % des personnes en couple de sexe différent, selon l'Insee.

     Les couples concernés sont dans huit cas sur dix des couples de femmes.

  • Une leçon (japonaise) de « dignité et de courage »

    Dans quel pays vit-on ? Contributeur net au budget européen,  la France donne  plus de milliards qu’elle n’en récupère de Bruxelles  Pour autant, « nos » médias entonnent sur tous les modes ces dernières semaines, avec le relais des principaux organismes caritatifs qui appuient ce discours, que la France ne sera pas en mesure de venir en aide à ses « pauvres ». Pourquoi ? Et bien parce que les parlementaires européens s’apprêteraient  (en avril)  a voter une réduction très conséquente du Programme d’aide européen aux plus démunis (PEAD). De 3,5 milliards d’euros, pour la période 2007-2013, le programme passerait à 2,5 milliards d’euros, jusqu’à 2020. Or, les associations demandaient une enveloppe de 4, 5 milliards d’euros pour faire face à l’afflux d’une nouvelle pauvreté dans leurs locaux…

    Oui, vous avez bien  lu, les plus fragilisés par la crise qui demandent une aide au Secours populaire, aux Restos du cœur, à la Croix rouge, familles françaises  mais aussi, en grand nombre, familles immigrées de fraîche date, seraient soumises elles aussi au bon vouloir de nos partenaires européens.  Dans notre Etat en faillite dans tous les domaines, la France n’a décidément plus la main  sur rien…

    Alors que ce chômeur qui s’est immolé devant le Pôle emploi  à Nantes  est le symbole de la révolte du désespoir, les mensonges de ce gouvernement qui pratique la méthode Coué ramèneront-ils la confiance, sans laquelle il n’y a pas de reprise économique possible?

    La réalité, c’est que  la plus grande probabilité est que nous connaissions deux trimestres successifs de croissance négative, ce qui est la définition même  de la récession.

    La réalité ce sont les 1.818 milliards de dettes accumulées  par les gouvernements  de droite et  de gauche depuis quarante ans. La France paie l’équivalent du budget de l’Education nationale (premier budget de l‘Etat)  en intérêts pour les  rembourser. Chaque seconde les intérêts de la dette publique de la France coûte 2490 €, soit plus de 43 milliards payés chaque année,  soit une dette de  26 000 euros par Français…

    La réalité  c’est une croissance en berne, et selon toute vraisemblance, très loin de l’optimisme vain de Bercy,  elle sera cette année plus proche de 0,1% que de 0,8%. Et sans croissance, pas de recettes, alors que  l’Unedic prévoit dans le même temps une hausse de 8,3% des indemnisations chômage en 2013 sous l’effet de la hausse du nombre  des demandeurs d’emploi.

    Voilà le résultat de la politique de ceux qui avancent que le FN n’est pas un mouvement politique « en capacité » de diriger une France qu’ils ont eux conduit dans le précipice !

    Dans ce contexte  de crise qui frappe particulièrement  la zone euro  mais épargne, faut-il le rappeler,  une très large partie du monde, Bruno Gollnisch membre de la Délégation  pour les relations avec le Japon  au sein du Parlement européen,  est actuellement en voyage d’étude dans ce pays.

    Seul Français membre de plein  droit de ladite délégation, il a  assisté cette semaine à la « 34ème Conférence interparlementaire  UE-Japon ». 36 parlementaires japonais, de toutes tendances politiques,  ont donc travaillé, échangé et débattu  avec leurs 14 homologues européens.

     Bruno a gardé une  très forte impression de sa rencontre avec Monsieur Shunichi Suzuki, vice-ministre des Affaires étrangères. Mais il a été aussi frappé, une nouvelle fois, par les qualités intrinsèques du   peuple japonais qui sait toujours faire  face à l’adversité  avec une grande force d’âme.

    Bruno Gollnisch nous a confiés que sa visite cette semaine  de la centrale nucléaire de Fukushima, accidentée par le terrible tsunami que l’on sait il y a deux ans,  a été un moment « chargé d’émotion ».

     «Tout comme la visite du village de pêcheurs d’Onagawa, commune qui fut particulièrement  ravagée par le raz-de-marée, qui déplora 827 morts et dont les habitations furent détruites à plus de 70%. C’est impressionnant et très émouvant. Depuis bientôt deux ans, une dizaine de pelleteuses trient en permanence  les débris. Ils reconstruisent la ville sur les hauteurs… »

    « Nous avons étés reçus à la mairie. Et j’ai été saisi, certainement comme mes collègues européens , par le courage et la dignité extraordinaire de ces gens. » Courage,  dignité, capacité de réaction… autant de qualités dont le peuple français a souvent su faire preuve tout au long de son histoire…avant qu’il ne confie au parti de  l’étranger les rênes de son destin…puisse-t-il se réveiller !

    Fort de ses excellentes relations et contacts, au plus haut niveau,  au sein  du monde politique, économique et culturel  japonais, Bruno Gollnisch prolongera cette visite qui s’achève pour les autres parlementaires européens ce vendredi. Il rencontrera notamment dans les prochains jours de nombreuses figures et personnalités de la mouvance patriotique nippone.

    http://www.gollnisch.com

  • Projet « Parlement & Citoyens » : le PS craint une « OPA de la fachosphère »

    Le FN cannibalise le lancement du projet Parlement & Citoyens

    Une image inédite… et un certain malaise. Marion Maréchal-Le Pen et Louis Aliot (FN) assis côte-à-côte, presque épaule contre épaule, avec le député Bruno Le Maire (UMP) et le sénateur Joël Labbé (EE-LV), dans un salon de réception de l’Assemblée nationale. Tous ces parlementaires étaient présents mercredi soir, avec des représentants de plusieurs think tanks, au lancement du projet web Parlement et Citoyens, un site qui permet aux internautes de participer directement à l’élaboration de propositions de loi soumises par des parlementaires. Une occasion dont le Front national n’a pas manqué de profiter. «Un événement et une victoire pour nous», disait même Louis Aliot, le vice-président du Front national et animateur du think tank Idées Nation, y voyant un symbole de la «légitimisation» du FN au parlement. [...]

    Pour le député Dominique Raimbourg (PS), il s’agit d’une «tentative intéressante d’amener les citoyens à participer à la complexité des choses».

    Quid du risque de voir la «fachosphère», très active sur Internet, faire une OPA sur le projet en «trollant» les débats  ?

    «Individuellement, ils sont probablement plus fort que toutes les autres forces politiques à ce niveau-là, c’est vrai. Mais collectivement, tous les autres partis représentés sont plus forts qu’eux donc il y aura un équilibre. Les échanges seront de toutes façons modérés.» [...]

    Libération

    http://www.fdesouche.com

  • La paille et la poutre des antiracistes

    ✎ Le 12 novembre, devant une trentaine de journalistes triés sur le volet, le CSA a voulu rebondir sur la magnificence obamaniaque en exhortant les responsables des chaînes de télévision française à accroître d'une manière significative le nombre de "noirs" et d' "Arabes" (sic) évoluant dans les diverses émissions qu'ils diffusent. Un discours que l'on pourrait en définitive comparer à celui d'un milliardaire se plaignant en grimaçant de l'augmentation du prix du pain. En effet, selon le professeur Eric Macé à qui l'on doit l'organisation de cette conférence de presse, il n'y aurait que 10 % de noirs et que 3 % d'Arabes dans les programmes. Si ces derniers représentent en effet plus de 3 % de la population "française", la proportion des noirs s'éclatant dans la petite lucarne n'est-elle pas largement respectée (et plus) en fonction de leur poids démographique actuel ? Eh bien non ! Macé considère cette « faible représentation » (sic) comme "intolérable". Et de poursuivre en affirmant très sérieusement que, « en France, il y a une discrimination positive en faveur des hommes blancs ». Si, si, il a osé le bougre !
    ✎ Afin de remédier à cette inique situation, le CSA se propose d'évaluer tous les six mois les efforts accomplis par les media dans leur entreprise de diversification. Ce qui veut dire que les moins enthousiastes risquent dans un avenir proche d'être tout simplement qualifiés de racistes (ou de leucocrates) par cet organisme de contrôle. Une crainte réelle pour tous ces Bo-Bos dégoulinants de bons sentiments à la gomme. Las, ils joueront une nouvelle fois le jeu et, certainement, d'aucuns surenchériront dans l'exposition raciale. Car aucune de ces huiles de la médiocratie n'a rétorqué à Macé que la présence des noirs ou, comme dirait Berlusconi, des "bronzés", était déjà considérable, et même parfois disproportionnée. Pensons au football notamment et aux équipes de Ligue 1 en particulier dont les matchs passent au moins une fois par semaine sur une chaîne de télévision.
    ✎ Le CSA apprécie de visu la race des individus évoluant à la TV - Il faut, dit-il. « plus de personnes vues comme noires. comme arabes et comme asiatiques à la télé ». Nous avons fait de même avec les footeux en observant leur photo que l'on peut trouver par exemple dans le « Guide du football 2008/2009 » d'Alexandre Ruiz. Sur environ 530 joueurs, 267 sont des hommes de couleur ou des Maghrébins (les Brésiliens ne sont pas comptabilisés). Les Blancs sont donc minoritaires. En ouvrant le « Guide du football 2007/2008 », et en pratiquant le même exercice, nous trouvons "seulement" 251 joueurs non leucodermes professionnels évoluant l'année dernière en Ligue 1 - sur un total de 534 footballeurs. Il y a donc eu une réelle progression du quota des noirs au détriment de celui des blancs. Mais, assurément, là aussi, là encore, la "présence" des derniers leucodermes doit apparaître comme un affront fait à la culture obligatoire de la diversité chérie, et chère au CSA et tous ses acolytes ...
    ✍ François-Xavier ROCHETTE. Rivarol du 28 novembre 2008

  • Crise, rigueur, austérité : c’est pas gagné pour Hollande

     La révision des perspectives économiques et budgétaires de la France crée un casse-tête économique et politique pour le gouvernement de François Hollande. Il va lui falloir faire des économies, donner dans la rigueur budgétaire –voire l’austérité- tout en continuant de faire croire au contraire. On est très loin des promesses de campagne et comme le disait Martine Aubry au « Journal Du Dimanche », le 30 avril 2011 : « Arrêtez de dire qu’il travaille. François n’a jamais travaillé. Il ne fout rien. » (voirLe Gaulois)

    Le gouvernement devra non seulement revoir ses prévisions 2013 mais aussi l'ensemble de la trajectoire budgétaire du quinquennat, tout en apportant des preuves de son engagement à mener des réformes structurelles pour redresser les finances publiques et l'économie française malgré l'environnement déprimé. On est très loin des promesses de campagne.
    La satisfaction exprimée par l'aile gauche du Parti socialiste à l'annonce mercredi du renoncement à l'objectif de déficits publics ramenés à 3% du PIB fin 2013 pourrait se changer en colère contre les mesures que la France devra annoncer pour contenter les Européens et les marchés financiers.
    Ces derniers n'ont pas sanctionné la France, dont les taux d'emprunt évoluaient jeudi en strict parallèle avec les taux allemands pour la dette de référence à dix ans, signe que l'abandon de cet objectif, anticipé par les économistes depuis des mois, était devenu un secret de Polichinelle.
    Pour sa part, dans son rapport annuel, la Cour des comptes a estimé qu'il y avait peu de chances de parvenir à 3% de déficit du PIB mais qu'il était possible de tenir les objectifs structurels, qui évacuent l'impact de la conjoncture. À condition de tenir strictement les objectifs de dépenses publiques, ce qui est loin d'être assuré pour l'instant.
    Elle a par ailleurs indiqué que la stabilisation d'une partie des dépenses publiques prévues cette année "n'est pas complètement étayée et rendra nécessaire de nouvelles économies".
    La Cour a spécifiquement mentionné l'assurance maladie et les dépenses d'indemnisation chômage, dont elle trouve les projections trop optimistes au vu de la "forte dégradation" redoutée de l'emploi.
    Francois Hollande risque donc d'être confronté à un fort tangage dans sa majorité, dont une partie juge déjà que son gouvernement fait la part trop belle à une rigueur qui paraîtra douce par rapport à ce qui s'annonce.
    En outre, les collectivités locales, très majoritairement dirigées par des exécutifs socialistes, pourraient se cabrer devant l'effort demandé et certains syndicats, dont la CGT et FO, s'apprêtent à mobiliser contre les projets gouvernementaux.
    Thierry Lepaon, qui succédera en mars au secrétaire général de la CGT Bernard Thibault, a ainsi accusé François Hollande de "s'inscrire dans la suite" de son prédécesseur UMP Nicolas Sarkozy.

     

  • Le sénat unanime pour restreindre un peu plus la liberté d'expression

    Jeudi 7 février 2013, le Sénat français a adopté une loi socialiste visant à allonger les délais de prescription relatifs aux insultes « sexiste », « handiphobe » et « homophobe

    Alors qu’outre-Manche, la section 5 du Public Order Act (loi sur l’ordre public de 1986) qui réprime les « propos ou comportements insultants » a été abrogée suite à une campagne menée par Roy Atkinson, l’acteur vedette de Mr Bean ou de la série Blackadder, le Sénat français a adopté jeudi, à l’unanimité, une proposition de loi socialiste qui vise à faire passer de trois mois à un an les délais de prescription relatifs aux injures « sexistes », « homophobes » ou « handiphobes ». Comme si une injure envers une femme, une personne « homosexuelle » ou handicapée était plus grave qu’une injure envers un homme, une personne attirée par le sexe opposé ou bien portante ! Comme si d’autres « communautés » n’allaient pas ensuite exiger le même traitement !

    Et si on arrêtait d’aller pleurnicher dans les jupes de l’État nounou (nourricier ?) dès qu’un individu nous injurie ?

    A quand une coalition de personnes de bonne volonté pour demander le rétablissement progressif de la liberté d’expression totale et que cesse cette « industrie de l’indignation » qui rend la société française « extraordinairement autoritaire et contrôlante » (Atkinson, à propos de la société anglaise) ?

    Eric Martin  Nouvelles de France  9/02/2013

    http://www.polemia.com

  • La Serbie ne reconnaîtra pas le Kosovo, même pour intégrer l’Union européenne

    BELGRADE (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) - C’est une annonce faite par Slavenko Terzic, ambassadeur de Serbie en Russie, au cours d’une conférence de presse, et alors que les négociations d’adhésions de son pays à l’Union européenne doivent s’ouvrir l’année prochaine.

    Le diplomate a ajouté que « la Serbie est prête à accorder la plus large autonomie aux Albanais kosovars, mais ne reconnaîtra jamais l’État artificiel du Kosovo ».

    Rappelons que le Kosovo, séparé du territoire serbe par les forces occidentales, n’a pas été reconnu par l’ONU, une majorité de pays défendant l’intégrité territoire de la Serbie.

    http://fr.novopress.info/

  • Lobby homo : une arnaque pour le contribuable !

    En France, le lobby homosexuel coûte très cher au contribuable. C’est ce que nous révèle en effet Le Cri du Contribuable.

    Ainsi apprend-on qu’en 2010, l’État a subventionné Act Up à hauteur de plus de plus de 200000 euros ! Les mêmes qui, en 2005, avaient agressé le recteur de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris,  Monseigneur Patrick Jacquin, et qui, en 2004, avaient, dégradé la façade de Élysée.

    Quant à SOS Homopho­bie, elle a touché 6 100 € de la Ville de Paris dès 2002, puis 10 000 € chaque année à partir de 2006. Il faut rajouter les 2000 € de subventions exceptionnelles votée les 11 et 12 décembre 2012 pour le projet « Interventions dans les établissements parisiens », alors même que SOS Homophobie avait perdu l’agrément du ministère de l’Education nationale, suite à une décision du 23 novembre du tribunal administratif de Paris, saisi par la Confédération nationale des associations familiales catholiques.

    Caroline Fourest, co-fondatrice de Prochoix, « la revue pour le droit de choisir » qui est une publication pro-maria­ge gay, touche 12000 euros d’argent municipal, comme chaque année. Sachant que son journal ne paraît plus depuis avril 2012 et que le blog associé n’a publié que dix billets en un an…

    Le Paris Foot Gay voit quant à lui ses subventions versées par la Ville de Paris passer de 30 000 € à 40000 € en un an.

    La liste n’est pas terminée, mais elle est scandaleuse. Car il est désormais avéré que l’État, dont la vocation est d’assumer ses fonctions régaliennes en vue de garantir le bien commun, confisque ses prérogatives et les détourne de leur fin afin de satisfaire les intérêts catégoriels et exclusivement idéologiques des lobbies ! Sans l’accord des Français, va sans dire… Dans de telles conditions, quelle légitimité l’État peut-il encore avoir à leurs yeux ?

    http://www.contre-info.com/

  • La machine propagandiste américaine “Freedom House”

    L’organisation “Freedom House” est-elle véritablement une organisation indépendante, consacrant ses efforts à la promotion d’une vraie démocratie et d’une liberté authentique ? Plus que jamais, le doute est permis!

    Récemment, l’ONG américaine “Freedom House” a célébré son 70ème anniversaire. Dans le monde, on connait surtout cette “Maison de la Liberté” pour son rapport annuel sur les progrès de la démocratie et de la liberté de la presse dans le monde. Dans l’univers médiatique occidental, cette “Freedom House” est très souvent citée, sous prétexte qu’elle serait indépendante. Ce qui, en revanche, est nettement moins connu, ou est plutôt sciemment tu, c’est que la “Freedom House” reçoit environ 80% de son budget, de manière directe ou indirecte, d’instances américaines officielles. Les quelque onze milliards de dollars, dont a bénéficié cette fondation au cours de l’année 2011, proviennent en grosse partie du ministère américain des affaires étrangères, de l’autorité US s’occupant d’aide au développement (l’USAID) ou de la NED (“National Endowment for Democracy”) qui n’est autre que le “bras civil” des services secrets, en d’autres mots de la CIA.

    Il nous paraît nécessaire de jeter un regard rétrospectif sur l’histoire de cette fondation et sur le contexte de sa création. Rapidement, on s’aperçoit qu’il n’est nullement question d’indépendance par rapport à l’Etat américain. Ce fut surtout l’épouse du Président américain de l’époque, Eleanor Roosevelt, qui présida à sa naissance pendant l’automne 1941. En coulisses, c’était évidemment son mari qui tirait toutes les ficelles. L’objectif de la fondation, au moment de sa création, n’était pas tant la diffusion planétaire de la “démocratie libérale” selon le modèle américain, mais la création, par propagande systématique, de toutes les conditions nécessaires pour faire participer directement  les Etats-Unis à la seconde guerre mondiale. La “Freedom House” ne dissimule nullement cette intention de départ et, sur son site de l’internet, son émergence est justifiée par la nécessité “après la fusion entre deux groupes fondés avec le soutien tacite du Président Roosevelt, d’obtenir l’assentiment public à une participation des Etats-Unis à la guerre, à une époque où les préjugés isolationnistes donnaient le ton”. La propagande belliciste a donc été une caractéristique constante de la “Freedom House”, jusqu’à date très récente. On a ainsi pu constater qu’en mars 2003 la “Freedom House” a soutenu, avec toutes la virulence voulue, la guerre américaine contre l’Irak, contraire au droit des gens. Une déclaration l’atteste : “Du plus profond de notre coeur, nous espérons que ces efforts de guerre, où les forces américaines seront impliquées, se dérouleront au mieux et que la tyrannie de Saddam Hussein tombera en coûtant le minimum en vies humaines”.

    La qualité des membres du conseil de supervision de la “Freedom House” nous permet aussi de  dégager une image significative de la nature intrinsèque de l’ONG : d’après elle, ce conseil comprendrait “des dirigeants d’entreprises et de syndicats, d’anciens fonctionnaires gouvernementaux, des universitaires, des écrivains et des journalistes”. Cependant, parmi les anciens membres de ce conseil de supervision, on trouve une proportion, supérieure à la moyenne, de faucons néo-conservateurs comme Donald Rumsfeld, Paul Wolfowitz ou Jeanne Kirkpatrick. Ces trois personnalités, tout comme un des nouveaux membres de ce conseil de supervision, Kenneth Adelman, étaient tous des partisans virulents de l’attaque contre l’Irak.

    Après la victoire des alliés occidentaux en 1945 et au début de la Guerre Froide, la “Freedom House” s’est muée en un instrument de la politique américaine d’endiguement de l’Union Soviétique. Le premier objectif était surtout de lier durablement les petites puissances d’Europe occidentale à Washington. “C’est pour cette raison que la Freedom House a soutenu très activement l’alliance atlantique de notre après-guerre ainsi que des stratégies et des institutions comme le Plan Marshall ou l’OTAN”. Après que les Etats-Unis aient pu aligner comme ils le voulaient leurs “partenaires” d’Europe occidentale, les efforts de la Freedom House se sont focalisés sur la lutte contre les Etats marxisants du Tiers Monde ; après la fin de la Guerre Froide et l’effondrement de l’Union Soviétique, la Freedom House est revenue en Europe, pour en faire son théâtre d’intervention principal. Il s’agissait surtout, dans un premier temps, de lier aux structures euro-atlantiques les anciens Etats communistes d’Europe centrale et orientale. Ou pour s’exprimer d’une autre manière : les anciens satellites de l’Union Soviétique devaient faire de Washington leur nouveau centre de gravitation.

    Pour faire d’une pierre deux coups, la première antenne extérieure de la Freedom House est installée en 1993 en Ukraine, sous prétexte de “travailler à l’organisation d’élections libres et justes et de renforcer la société civile”. D’autres antennes sont installées ailleurs en Europe dans les années suivantes, notamment en Serbie et en Hongrie. Mais c’est l’Ukraine qui recevra la priorité dans les efforts de la Freedom House. Pourquoi ? Parce que l’Etat territorialement le plus vaste d’Europe est, d’une part, le pays par où transite le gaz naturel russe : il revêt dès lors une importance stratégique cruciale ; d’autre part, la maîtrise de l’Ukraine, si elle devenait fait avéré, constituerait une avancée capitale dans le projet américain d’affaiblir définitivement la Russie. Par conséquence, la Freedom House, pour réaliser ces objectifs, a soutenu la “révolution orange” à Kiev en 2004/2005, partiellement avec le soutien de la Fondation “Open Society” du spéculateur en bourse Georges Sörös. Dans ce contexte, Ron Paul, membre du Congrès à Washington, critiquait la politique suivie en décembre 2004, en soulignant que l’argent américain “servait surtout à soutenir un seul candidat, au détriment des autres”. Ron Paul désignait ainsi le vainqueur des élections de l’époque, Victor Youchtchenko, fidèle vassal de Washington qui entendait faire entrer l’Ukraine dans l’OTAN. Ron Paul a encore été plus précis quand il a dénoncé l’immixtion patente des Etats-Unis dans le processus électoral ukrainien : “Nous savons que le gouvernement américain, via l’USAID, a octroyé des millions de dollars provenant de l’organisation PAUCI (“Poland-America-Ukraine Cooperation Initiative”), laquelle est administrée par la Freedom House. Suite à cela, l’organisation PAUCI a réparti les subsides gouvernementaux américains parmi d’innombrables ONG ukrainiennes”.

    La “Freeedom House” n’a pas caché sa satisfaction pendant la présidence de Youchtchenko à Kiev mais a changé radicalement d’attitude lorsque son rival de longue date, Victor Yanoukovitch, a été élu chef de l’Etat au début de l’année 2010. Yanoukovitch a opéré un nouveau rapprochement russo-ukrainien en commençant par renouveler le bail pour les ports de Crimée où mouille la flotte russe de la Mer Noire. Le bail, accordé aux navires de guerre russes, est prolongé jusqu’en 2041. Comme Yanoukovitch ne veut pas entendre parler d’une inféodation de son pays aux structures euro-atlantistes, la “Freedom House” a fait descendre la cote de l’Ukraine: de “pays libre”, elle est devenue “pays partiellement libre”. De plus, la Freedom House déclare que règnent en Ukraine “des abus de pouvoir” comme on n’en avait plus vu depuis 2004.

    Dans le collimateur des “diffuseurs de démocratie” établis à Washington se trouve aussi désormais la Hongrie. La raison de placer la nation hongroise dans le collimateur de Washington réside principalement dans la politique du Premier Ministre Viktor Orbàn, qui entend ne défendre que les seuls intérêts de la Hongrie. De plus, le parti Fidesz au pouvoir dispose de suffisamment de sièges, pour la première fois dans la Hongrie post-communiste, pour permettre à Orbàn de nationaliser les caisses privées de pension et de faire renaître la tradition de la “Couronne sacrée”, fondement du “cadre constitutionnel pré-moderne” de la Hongrie.

    La Hongrie appartient à cette catégorie de “pays en transition”, comme par ailleurs l’Ukraine et d’autres pays de l’ancienne zone communiste, où il s’agit de faire triompher l’influence américaine et de l’ancrer définitivement. L’obstacle majeur à ce projet est évidemment la Russie, car, premièrement, ce grand pays est dirigé de manière autoritaire par Vladimir Poutine et Dimitri Medvedev, ce qui gène le travail de la Freeedom House et d’autres fondations américaines influentes; deuxièmement,   la Russie exerce une influence sur ses voisins immédiats, ce qui est jugé “nuisible” à Washington. Raison pour laquelle une collaboratrice en vue de la Freedom House, Jennifer Windsor, déclare, très sérieusement, que, “de fait, la démocratie a échoué dans bon nombre de pays ayant appartenu à l’Union Soviétique et que cet échec est dû partiellement à l’exemple russe d’un autoritarisme en phase ascendante”. Voilà pourquoi cette dame réclame: “Les Etats-Unis et l’Europe doivent forcer la Russie à jouer un rôle constructif dans le soutien aux modes de comportement politiques démocratiques, tant à l’intérieur de la Fédération russe elle-même qu’à l’étranger”.

    La pression qui s’exerce aujourd’hui sur Moscou ne se justifie pas, en fin de compte, par un souci de démocratie ou de droits de l’homme, qui tenaillerait les personnalités politiques et économiques américaines et euro-atlantistes, mais bien plutôt par des intérêts économiques et commerciaux sonnants et trébuchants. La Russie, en effet, comme chacun le sait, est immensément riche en matières premières, tout comme l’Iran (celui du Shah hier comme celui d’Ahmadinedjad aujourd’hui) est riche en pétrole et en gaz naturel ou comme la Chine qui ne cesse de croître sur le plan économique. Ces trois pays sont de nos jours les cibles privilégiées du soft power américain en action. Outre leurs matières premières ou leurs atouts industriels, ils ont un point commun : ils refusent de suivre les injonctions des cercles politiques américains et de Wall Street et n’adoptent pas la marche qu’on tente de leur dicter en politique comme en économie.
    Bernhard TOMASCHITZ. (article paru dans “zur Zeit”, Vienne, n°45/2011; http://www.zurzeit.at ).
    R.Steuckers