Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

anti-national - Page 1135

  • La vie en rose ? Elle approche ! Nous sommes déjà au bord d’elle ! par Le Crieur du Cœur

    En ces jours brumeux – à visibilité réduite – comme disent les navigateurs, il est devenu difficile de distinguer la forme des mots, travestis en « fausslangue » dite correcte, et une réalité que s’éloigne de plus en plus de notre quotidien qui fut habituel.
    Et la grandissante nullité des examens scolaires, dont le niveau relègue la France au « x+unième » rang des pays européens normaux, commence à faire oublier la plus élémentaire fonction biologique : la rose a des épines !
    Je ne suis pas socialiste – j’ai pu constater en différents pays, à différentes époques, les ravages qu’une collectivisation forcenée ma manquait jamais d’apporter dans ses bagages ; mais le rêve de justice qui l’anime reste respectable, et mérite d’être envisagé, mais de manière très réfléchie et supérieurement organisée, et certainement pas dans la chienlit d’exagérations contradictoires et plus farfelues les unes que les autres, qui accompagne et enfume actuellement notre politique « nationale » (si ce terme est encore valable)...¢
    Qui ne rêve pas, qui n’a jamais rêvé d’une plus vaste justice sociale ? Mais qui ose encore penser qu’elle serait applicable de manière pacifique ? Mais surtout, quel vrai socialiste – donc convaincu par la théorie et non décidé par opposition freudienne à l’autorité » paternelle – peut normalement admettre le foisonnement de volontés irrationnelles et de velléités enfantines qui noie toute tentative d’amélioration sociale ??? Qui, parmi celles et ceux qui admettent et sont les souteneurs d’une homopathie envahissante malgré son anormalité statistique, qui en a réellement fait l’expérience ? Et qui serait prêt(e) à s’y soumettre en fait, pour sentir ce que ça donne ? Sinon, de quel prétendu « droit » osez-vous voter pour un tel écart à la nature ?
    Qui peut actuellement espérer se mettre à l’écart du monde actuel, alors que les ordinateurs étasuniens effectuent des millions de milliards d’opérations par seconde, et croire que notre économie étouffée par les charges sociales et étatiques peine à survivre ? Qui a pensé, fût-ce un bref instant, à ce que penserait un(e) enfant cherchant qui fut son père ? Qui fut sa mère ? – « Mais c’était l’éprouvette ZX Q 58, on ne te l’avait pas dit ?... »
    Non ! Mille fois non ! On ne fera jamais croire que la fuite en avant de l’humanité puisse passer par une déshumanisation systématique, à la merci de tout caprice sexuel dévoyé... Et si le socialisme, qui se prétend l’avenir du monde (s’il parvient à éviter la conquête de tous nos esprits par les extrémismes que vos connaissez) survit à ces excès insensés de laxisme généralisé et systématique, de communautarismes concurrentiels, et d’hégémonisme exacerbé par l’ignorance, c’est-à-dire que le socialisme s’il veut réussir, doit se réformer, reprendre contact avec les réalités du monde, et cesser d’ouvrir les portes de la société à toutes les déviations, toutes les idioties issues d’interprétations délirantes de philosophies positives à leur origine.
    Sinon, n’oubliez jamais, vous, « conseillers vertueux et ministres intègres » (je ne qualifie pas ; je cite !!!) que « La roche tarpéienne est proche du Capitole »....
    http://www.francepresseinfos.com/

  • Ces politiques malades de l’Union européenne

    Qu’ils sont nombreux ces hommes politiques malades de leur idéologie européanno-fédéraliste. A RageMag, nous avons plusieurs services (cinéma, politique, porno…) et même un service de psychiatrie spécialisé dans le traitement des libéraux et des fédéralistes fans de l’Union européenne ! Brisons exceptionnellement le secret médical pour vous présenter nos plus beaux patients. Patient numéro 1 : Antoine Riboud est le PDG et le fondateur de Danone. Symptômes : Le sujet a affirmé le 7 mai 1992 dans Libération que « tout le contenu du nouveau traité est depuis plus de vingt ans inscrit en lettres d’or dans [leurs] stratégies industrielles ». Doit-on supposer que le dumping social, la maltraitance des travailleurs exploités, la suppression lente mais certaine des acquis sociaux étaient prévus au programme de Maastricht ? Était-ce donc ça qu’avait majoritairement soutenu la gauche lors des débats ? Contradiction, le même patient a défendu les 32 heures en 1993. Diagnostic : Cette forte incohérence dans les propos est le résultat d’un délire euro-psychotique aigü ! Projet de soins, traitement : Il faut faire retrouver au sujet un ancrage avec la réalité. Nous proposons une thérapie avec Atelier Travail en milieu ouvrier. La suite sur Ragemag http://www.actionfrancaise.net

  • Le Baas syrien face à la mouvance islamique sunnite

    Thierry Pierret Ex: http://mediabenews.wordpress.com/ Alors que l’on a souvent souligné le caractère « séculier » des soulèvements arabes de 2011, du moins avant que les mouvements islamistes n’en apparaissent comme les principaux bénéficiaires électoraux, la religion est rapidement apparue comme une composante importante des mouvements de protestation observés en Syrie depuis le mois de mars. En témoignent notamment la récurrence des slogans religieux, la visibilité acquise par certains hommes de religion durant les événements, et la concentration des manifestations dans et autour des mosquées, seuls espaces publics relativement épargnés par le maillage sécuritaire. Une telle prégnance du référent islamique est a priori susceptible de conférer un rôle majeur aux représentants de la mouvance islamique, c’est-à-dire les mouvements islamistes d’opposition, d’une part, et les oulémas (« savants », spécialistes des sciences religieuses), d’autre part. Sans être négligeable, ce rôle est toutefois contraint par l’histoire et en particulier par les conséquences des politiques ultra-répressives menées par le régime baasiste contre l’islam politique. De tradition laïque, ce régime s’est montré d’autant plus hostile aux islamistes que ses principaux dirigeants, à commencer par la famille Assad, étaient issus de la minorité alaouite, perçue comme hétérodoxe par une bonne partie de la majorité sunnite. Fondés à l’indépendance en 1946, les Frères musulmans syriens font leurs modestes débuts dans un contexte de démocratie parlementaire. En 1963, le coup d’État du Baas met un terme définitif à cette phase d’expériences démocratiques. Radicalement hostile aux islamistes, le nouveau régime socialiste et laïcisant les contraint à la clandestinité ou à l’exil. Dans les années 1970, toutefois, les Frères profitent de la popularité croissante du référent religieux parmi la jeunesse pour reconstruire discrètement leurs forces. Cette montée en puissance va de pair avec l’affirmation de l’Avant-garde combattante, une organisation islamiste dissidente prônant l’action armée. En 1979, ses militants lancent une vaste campagne d’assassinats et d’attentats à la bombe, tandis qu’un soulèvement populaire émerge dans les villes du Nord. Le régime y opposera une réponse militaire qui culmine en 1982 avec le siège de la ville de Hama et le massacre de milliers de ses habitants. Totalement éradiqués à l’intérieur du pays, les Frères Musulmans seront réduits, jusqu’à ce jour, au statut de parti d’exilés. Dès lors, les oulémas (« savants », spécialistes des sciences religieuses) constitueront les seules voix de la mouvance islamique en Syrie. Durant les années 1960, la radicalisation gauchiste du Baas avait été à l’origine de plusieurs crises entre le régime et le clergé, dont certains membres avaient été emprisonnés pour avoir critique l’« athéisme » de l’équipe dirigeante. Suite à son coup d’état de 1970, le général Hafez el-Assad adopte une approche plus pragmatique, affichant même quelques signes de piété. La décennie est donc caractérisée par un processus de relative détente que vient toutefois interrompre l’insurrection armée entamée en 1979. Après 1980, face à un mouvement de réislamisation sociale qu’il ne peut empêcher, le régime prend graduellement conscience que la répression de l’islam politique doit s’accompagner d’une relative tolérance à l’égard des activités éducatives islamiques, du moins lorsqu’elles sont menées par des partenaires sûrs. La décennie qui suit l’insurrection voit donc apparaître de nouveaux instituts supérieurs islamiques tels que la Fondation Abu al-Nur, établie par le Grand Mufti Ahmad Kaftaro. C’est à la même époque que le régime noue une alliance de longue durée avec le Dr Said Ramadan al-Buti, doyen de la faculté de Charia de Damas et essayiste à succès. Sur le plan des idées, l’intéressé se situe aux antipodes du parti au pouvoir puisqu’il est radicalement hostile au nationalisme et au socialisme, principales composantes du baasisme. Toutefois, au nom d’une lecture ultra-conservatrice de la théologie politique sunnite, al-Buti prône l’obéissance au pouvoir en place, la tyrannie étant jugée préférable au risque d’anarchie. La stratégie d’al-Buti repose aussi à la fitna (« discorde ») mais aussi sur l’idée que le dialogue avec le pouvoir permettra à terme la satisfaction des revendications du clergé. De fait, à partir des années 1990, le régime libéralise progressivement sa politique religieuse en levant certaines restrictions pesant sur les pratiques cultuelles (célébration de l’anniversaire du Prophète, port du voile à l’école), en autorisant le retour d’oulémas exilés ou encore, au milieu des années 2000, en tolérant un véritable bourgeonnement des associations de bienfaisance et écoles secondaires islamiques. Ces évolutions s’opèrent notamment au bénéfice de Jamaat Zayd (« le groupe de Zayd »), un influent mouvement de prédication dont l’action se concentre sur l’éducation religieuse des étudiants de l’enseignement séculier dans le cadre de cercles d’études informels organisés dans les mosquées. Contrains à l’exil durant l’insurrection de 1979-1982, les dirigeants de ce groupe reviennent en Syrie au milieu des années 1990. Établissant des relations avec le régime, ils n’en conservent pas moins une certaine indépendance de ton et seront toujours perçus avec méfiance par les autorités. Une telle stratégie, imposée au régime par la nécessité de resserrer les liens avec l’opinion religieuse dans un contexte de tensions régionales (invasion de l’Irak, crise libanaise), aura pour effet non désiré de donner aux oulémas une assurance nouvelle qui les conduit à s’en prendre aux éléments laïcistes dominant les ministères de l’Information et de l’Éducation. En 2008, le retour en grâce de la Syrie sur la scène internationale après plusieurs années d’isolement permet au pouvoir de faire volte face et de revenir à des politiques beaucoup plus strictes vis-à-vis de la mouvance islamique. Tandis que sont nationalisées certaines institutions religieuses demeurées privées, est lancée une campagne de « re-laïcisation » qui se traduit notamment par l’interdiction du port du voile facial (niqab) au sein du corps enseignant et dans les universités. À la veille du soulèvement de 2011, les relations entre le régime et l’élite religieuse s’étaient également tendues en raison des activités missionnaires chiites dans le pays. L’alliance du régime baasiste avec le chiisme duodécimain débute avec l’arrivée au pouvoir de Hafez al-Assad en 1970. Premier président non sunnite de l’histoire syrienne, le nouveau chef de l’État cherche à faire reconnaître sa communauté alaouite comme une branche du chiisme et, partant, de l’oumma musulmane. Cette fatwa, il l’obtiendra de clercs chiites duodécimains étrangers alliés au régime syrien pour des raisons politiques : l’opposant irakien Hassan al-Chirazi et Musa al-Sadr, fondateur du mouvement libanais Amal. Surtout, après 1979, Damas nouera une alliance stratégique avec la République Islamique d’Iran et son extension libanaise, le Hezbollah. Profitant de leurs relations étroites avec le régime syrien, des réseaux religieux chiites étrangers établissent des séminaires dans la banlieue damascène de Sayyida Zaynab et reconstruisent selon le style persan des sites de pèlerinage chiites dans le pays. Certains animateurs de ces réseaux ne cachent guère leur volonté d’utiliser leurs têtes de pont syriennes pour engranger des conversions au chiisme parmi la majorité sunnite du pays. Ils ne rencontrent guère de succès mais un certain nombre d’exceptions frappent les imaginations. Au milieu des années 2000, les rumeurs de « chiisation » massive trouvent un terreau favorable dans un contexte de guerre civile sunnito-chiite en Irak et de fortes tensions confessionnelles au Liban. La dégradation des relations entre régime et oulémas à la fin de la dernière décennie a été partiellement compensée par les conséquences de la libéralisation économique menée par Bachar el-Assad après son accession au pouvoir en 2000. Il a souvent été dit que cette évolution avait surtout profité à une poignée d’hommes d’affaires proches du président, dont le plus connu est son cousin Rami Makhluf. En réalité, l’abandon du socialisme a aussi contribué, dans des proportions certes plus modestes, à l’enrichissement d’une catégorie plus large d’entrepreneurs moyens. Or, c’est de leur alliance avec ces derniers que les oulémas syriens ont traditionnellement tiré les ressources financières de leurs séminaires et associations de bienfaisance. Ces ressources augmenteront donc considérablement à la faveur de la libéralisation économique et des conséquences du boom pétrolier de 2003. Ce même contexte voit également l’ouverture en Syrie de banques islamiques, qui recrutent des oulémas au sein de leur comité de supervision. Ces transformations économiques ont donc rapproché l’élite religieuse syrienne des milieux d’affaires et, par leur intermédiaire, de l’establishment politico-militaire. Traversée par ces dynamiques contradictoires, la mouvance islamique syrienne abordera la crise de 2011 en rangs dispersés. Si les Frères Musulmans et autres militants islamistes soutiennent le soulèvement avec enthousiasme, les oulémas sont profondément divisés. Ayant largement bénéficié du régime en place, ses alliés historiques comme Sa‘id Ramadan al-Buti et le Grand Mufti Ahmad Hassun demeurent loyaux. En face, les « oulémas révolutionnaires » émergent surtout dans les villes périphériques insurgées telles que Der‘a, dans le Sud, ou Banyas, sur la côte. À Damas et Alep, certaines figures religieuses respectées adressent de sévères critiques au régime. Dans la capitale, les protestataires se pressent ainsi pour assister aux sermons des cheikhs Oussama al-Rifa‘i et Krayyim Rajih, dont les mosquées sont le théâtres de manifestations régulières. S’ils n’appellent pas ouvertement au renversement du pouvoir, ces prêcheurs n’en rejettent pas moins la rhétorique officielle des « bandes armées » commandées par l’étranger, défendent la légitimité des revendications démocratiques et tiennent l’appareil de sécurité pour responsable des violences. Il n’est guère étonnant que ce défi émane d’anciens ennemis du régime ne s’étant réconciliés avec ce dernier que sur le tard et de manière équivoque. Pendant cinq mois, le pouvoir ne sait comment réagir face aux prêcheurs rebelles. Craignant les conséquences d’un affrontement ouvert, il recourt, sans succès, à divers moyens de séduction et de pression. C’est pendant le mois de Ramadan (août 2011) que les autorités sortent de leurs atermoiements : les oulémas contestataires ayant fustigé l’envoi des chars dans les villes de Hama et Deir ez-Zor, ils sont interdits de prêche, menacés et, pour l’un d’entre eux, physiquement agressés par les chabbiha, des voyous à la solde du pouvoir. Ces événements constitueront un tournant de la première année du soulèvement. Dominait jusqu’alors l’idée que le pouvoir n’oserait pas se confronter aux oulémas contestataires par crainte de la réaction populaire. Par conséquent, suite à l’agression perpétrée contre al-Rifa‘i, certains prédisent des manifestations-monstres qui emporteront le régime. Or, si les habitants des banlieues populaires de Damas manifestent en nombre, les quartiers centraux de la capitale ne se mobilisent guère. Or, c’est dans ces quartiers relativement aisés que la victime compte la plupart de ses nombreux adeptes. Les proches disciples d’al-Rifa‘i ne cachent pas leur rancœur face à l’inaction de ceux qui, la veille encore, donnaient du baisemain à leur guide spirituel. Ce que révèlent ces événements, c’est l’importance du facteur socio-économique dans le soulèvement actuel. Ce dernier est dans une large mesure celui des perdants de l’abandon du socialisme : ruraux et rurbains délaissés par un État qui, par le passé, se targuait de défendre leur intérêts, et habitants des ceintures de pauvreté des grandes villes. C’est au camp des bénéficiaires de l’économie de marché qu’appartiennent les grands oulémas. Par conséquent, même si leurs convictions et l’influence de leurs disciples politisés ont poussé certains d’entre eux à prendre le parti de l’opposition, ils ont dû prendre acte de la tiédeur du soutien que leur adressaient ces citadins aisés qui sont à la fois leurs fidèles et leurs bailleurs de fonds. Par là-même, ils ont pu apprécier à leurs dépens la fragilité faut-il dire l’inexistence, du sentiment communautaire sunnite. Thomas Pierret http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Homoparentalite : l'étude censurée. Taubira, furieuse, demande à la presse de ne pas en parler



    Une étude publiée par un sociologue américain démontre les effets de l’homoparentalité sur la psychologie des enfants privés d’altérité dans leur éducation et confrontés aux questions sur leur conception et leurs origines. Cette étude tenue secrète en France démontre, outre les problèmes de déséquilibre psychologique des enfants élevés par des couples homosexuels, que ces enfants sont en moyenne 10 fois plus victimes d’attouchements sexuels que les enfants ayant grandi dans leurs familles biologiques…

    Le sociologue américain Mark Regnerus a publié un article dans le journal américain « Social Science Research, intitulé « How different are the adult children of parents who have same-sex relationships? Findings from the New Family Structures Study » ( A quel point les enfants devenus adultes de parents ayant eu une relation homosexuelle sont-ils différents ? Résultats de l’Étude sur les nouvelles structures familiales ), qui dresse la bilan de la longue étude qu’il a menée sur 2988 personnes interrogées.

    Les résultats de cette étude du chercheur universitaire sont surprenants. Ils ont été repris dans le site d’information américain Slate. Selon cette étude, les enfants élevés dans leurs familles biologiques disposent d’un meilleur niveau d’études, d’une meilleure santé mentale et physique, ils consomment moins de drogue, se tiennent plus éloignés des activités criminelles et se considèrent plus heureux que les enfants élevés par un couple homosexuel.

    A l’inverse, les enfants issus de familles homoparentales, et en particulier de couples lesbiens sont bien plus sujets aux dépressions, il ont plus de problèmes physiques, il consomment plus de marijuana et ont plus de chance d’être au chômage (69% des enfants issus de familles homoparentales vivent des prestations sociales contre 17% pour les enfants de couples hétéros).

    Surtout, contrairement aux théories de Jean-Michel Aphatie et de Caroline Fourest, selon lesquelles les hétérosexuels sont de violents alcooliques qui frappent leurs enfants et en abusent, les enfants de couple lesbiens seraient en moyenne 10 fois plus victimes d’attouchements sexuels que dans les familles « hétéro-parentales » (23% contre 2% de moyenne).

    Aux États-Unis, le lobby gay a été choqué par cette étude et l’a dénoncée si violemment (appuyé par des journalistes progressistes) qu’un mouvement de scientifiques s’est créé pour soutenir ces travaux et leur sérieux méthodologique.

    Il est étonnant de constater que cette étude n’ait jamais été évoquée par le moindre journaliste, en France, alors que nous sommes censés être en plein débat sur l’homoparentalité. Les journalistes préfèrent suivre les socialistes dans leur chasse aux « dérapages » homophobes plutôt que de s’interroger sur le fond du sujet et sur les dangers d’une telle loi.

    Il est clair que les études sociologiques peuvent être controversées, mais pourquoi nous cacher celle là, alors que tous les défenseurs du mariage pour tous les homos, sans jamais rien citer, disent, l’air sûrs d’eux, que les premières études prouvent qu’il n’y a pas de différence éducative entre l’homoparentalité et la parenté « classique » ? Pourquoi personne ne parle tout haut de cet élément qui pourra certes être débattu mais qui ne peut qu’apporter des faits nouveaux aux discussions.

    Qu’on montre toutes les études et chacun se fera son idée, pourquoi laisser Caroline Fourest nous expliquer que les enfants de couples homosexuels sont en pleine forme sans mettre en doute cette vérité énoncée qui ne coule pourtant pas de sens ?

    En même temps, tous ces futurs enfants dépressifs, drogués, aux troubles psychologiques, parasites de l’État, formeront de formidables électeurs (et militants pour ceux qui seront un peu plus en forme) du Parti Socialiste. On comprend mieux pourquoi le PS veut déglinguer nos enfants et légaliser le commerce des bébés…

    La dégénérescence programmée, c’est maintenant !

    A faire suivre sans modération ..............

    AFC de la Sarthe

    25bis rue Albert Maignan

    72000 LE MANS

    tel : 02 43 81 21 36

  • Colonisation culturelle des Français de souche : droite et gauche main dans la main

    Une pétition en ligne vient de voir le jour sur internet pour interdire l’apprentissage du coran dans les écoles françaises. L’instigatrice, Chantal Rageot, explique ce qui a motivé sa démarche : « Je viens d’apprendre que mon petit fils de 10 ans, en école primaire, est obligé d’apprendre le coran et qu’il sera noté sur ce en fin d’année scolaire« .

    Que les chantres de la laïcité au gouvernement introduisent l’enseignement obligatoire du coran dans l’école de la République française, voilà qui est curieux…C’est toujours cette assimilation à l’envers que veulent promouvoir nos dirigeants : ce n’est plus l’étranger qui doit adopter les codes culturels de son pays d’accueil, mais l’autochtone qui se doit d’apprendre ou d’adopter les usages de celui qu’il accueille. En bref, l’assimilation à l’envers est une forme de colonisation culturelle dans laquelle l’indigène doit apprendre la langue de ses colonisateurs. N’est-ce pas Jean-François Copé qui avait fait lui-même cette suggestion, en appelant de ses voeux l’apprentissage de la langue arabe en cours ? :


    Jean François Copé et l'apprentissage de la... par zaxx

    http://www.contre-info.com/

  • La gauche contre les valeurs

    La gauche institutionnelle, aujourd'hui solidement installée à la tête de l'État, semble déterminée à bouleverser patiemment tous nos repères ancestraux au nom d'une conception de la modernité toute acquise aux dogmes du matérialisme ambiant.
    Avec une constance idéologique qui n'a d'égal que son aptitude à dissimuler ses intentions véritables, la gauche a décidé d'anéantir les fondements séculaires qui structurent en profondeur la société française. Au fil de réformes "sociétales" habilement programmées, une puissante offensive souterraine est à l'œuvre : celle-ci demeure dès lors bien peu perceptible par une opinion publique largement anesthésiée par la propagande libertaire du système politico-médiatique en place.
    Un projet subversif
    Les signes récents qui se multiplient ici ou là nous persuadent en tous les cas de la détermination des activistes de la gauche institutionnelle, aujourd'hui solidement installée à la tête de l'État, à bouleverser patiemment tous nos repères ancestraux au nom d'une conception dévoyée de la modernité, en réalité toute acquise aux dogmes permissifs du matérialisme ambiant. Au cœur de ce projet politique subversif, un objectif domine : la destruction méthodique du cadre anthropologique qui configurait depuis toujours la conception universelle de l'homme, dans le but inavoué de promouvoir l'émergence d'un homme nouveau qui serait dépouillé des attributs de son irréductible dignité. Contre l'avis de la majorité silencieuse des Français, le pouvoir socialiste s'apprête à adopter la loi autorisant le "mariage" entre personnes homosexuelles, en attendant de faire inscrire dans notre droit ses inévitables prolongements législatifs, de la procréation médicalement assistée à la gestation pour autrui : après avoir fait son entrée discrète dans les manuels scolaires dès la rentrée 2011, la théorie anglo-saxonne du gender - qui récuse la différence naturelle des sexes pour mieux promouvoir une conception déstructurée de la sexualité - trouve ici une formidable consécration normative. Pour convertir les esprits, surtout les plus vulnérables, les prosélytes ne manquent pas à l'appel : appliquant par avance les consignes de son collègue au gouvernement, Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale, qui invitait début janvier 2013 les recteurs d'académies à « s'appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités », Najat Vallaud-Belkacem n'a-t-elle pas su, en ministre zélé, porter la bonne parole dans l'enceinte des établissements scolaires dès octobre 2012 pour y vanter les mérites du "mariage" homosexuel auprès de nos chères têtes blondes ?
    Sans père ni mère
    Puisque pour certains enfants le terme de parent remplacera sous peu ceux, beaucoup moins neutres, de père et mère - non sans que ce séisme législatif ne bouleverse par ailleurs les règles de la filiation -, pourquoi, dans la foulée, ne pas profiter de cet effet d'aubaine, au nom de la "lutte contre les stéréotypes", pour débaptiser l'école maternelle et remplacer son appellation, comme le suggère Sandrine Mazetier, député PS, par la dénomination de "première école" ou celle d "’école élémentaire" qui neutraliserait enfin toute « charge affective maternelle » ? Témoignant d'une volonté sournoise d'abolir toutes les différences, y compris et surtout dans le champ sémantique, cette proposition passablement surréaliste a pour elle, malheureusement, d'être en cohérence avec l'esprit du temps présent : n'est-ce pas, en effet, sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy que l'usage administratif du mot "mademoiselle", au parfum si suranné, fit les frais de cette détestable "novlangue" à raison de son caractère jugé "discriminatoire" ? George Orwell, encore et toujours...
    Toponymie revisitée
    Pour nos gouvernants socialistes, la mutation anthropologique doit s'accompagner d'une révolution toponymique qui épouserait une mémoire historique "revisitée", exclusive autant que possible de toute allusion à l'histoire de l'Ancien Régime ou au passé colonial de la France. La refonte controversée de nos manuels scolaires, expurgés ces dernières années des références traditionnelles aux événements marquants de l'histoire de France ou de toute lecture chronologique de notre passé, encourage bien des municipalités socialistes à normaliser leur toponymie, à l'exemple de la municipalité de Rouen qui a débaptisé récemment le "Salon Louis XVI" de l'hôtel de ville pour le renommer "salon République", postérité révolutionnaire oblige ; car nul ne doit ignorer que la France est bien née sous X en 1789 ! Sous le prétexte commode d'attribuer le nom du poète Aimé Césaire, alors disparu, à un lieu de la ville de Gonesse, n'a-t-on pas vu dans le même esprit les édiles socialistes de cette commune du Val d'Oise, quelques années plus tôt, profiter de la circonstance pour débaptiser au passage la place maréchal Lyautey, dont le nom est assurément beaucoup moins conforme au politiquement correct ?
    Le droit de vote des étrangers
    En relançant récemment la question du droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales, le pouvoir socialiste exhume, enfin, dans un dessein purement électoraliste, une promesse de campagne présidentielle qui heurte profondément les traditions républicaines de la France. Sur cette question éminemment symbolique, on oublie trop souvent que le droit de vote a toujours été, en France, indissociable de la citoyenneté que seule confère, en droit, la qualité de ressortissant français. Alors que, sous l'effet anxiogène d'une immigration devenue incontrôlable, la population de notre pays se recompose en profondeur - altérant par là-même l'homogénéité des traits culturels d'une civilisation encore marquée par sa dimension catholique traditionnelle - le maintien légitime du lien indissoluble entre le droit de vote et la nationalité demeure vital : concevoir autrement le droit de vote serait donc porter ouvertement atteinte aux ressorts d'un "pacte républicain" depuis toujours ordonné au bien commun. De fractures anthropologiques en ruptures consommées avec les traits authentiques de notre civilisation, jusqu'où ira donc la frénésie dogmatique d'une oligarchie socialiste qui se sait cependant bien peu soutenue par une base militante davantage préoccupée par les questions économiques et sociales ? Nul ne le sait encore mais, avec une droite parlementaire frileuse, qui peine à tenir un discours véritablement décomplexé sur toutes ces questions capitales, il y a urgence à réagir intensément pour ceux qui, refusant pareilles dérives mortifères, entendent ne pas se soumettre à la dictature du relativisme absolu : les partisans résolus d'un conservatisme éclairé doivent désormais prendre le maquis, dans l'action politique comme dans le débat des idées, en demeurant fidèlement attachés au credo des valeurs spirituelles et morales de la France.
    Karim Ouchikh Président exécutif de Souveraineté, indépendance et Libertés (SIEL)
    Action Française 2000 février -mars 2013

  • « Laissez-nous nous marier, adopter et procréer ! »

    Un contre-argumentaire aux revendications homosexualistes par Cathy Cardaillac.

    Cathy Cardaillac a déjà écrit pour Polémia un texte sur le même sujet. Dans son La fraude des mots et l’extension du domaine du marché, elle mettait en garde les lecteurs contre l’usage de certains mots du politiquement correct qu’il fallait identifier pour mieux les refuser dans le nouveau sens qui leur était donné.
    Cette fois-ci, son texte est plus un contre-argumentaire à apporter aux revendications homosexualistes, avec deux points principaux : le coût pour la société et le fait que ces revendications sont purement idéologiques et non d’ordre pratique comme il estprétendu.

    S’il est un argument qui a souvent été avancé à l’encontre de leurs opposants par les partisans du mariage, de l’adoption et de la PMA pour les couples de même sexe, c’est bien celui-ci :

    « On ne vous enlève rien, on n’enlève rien à qui que ce soit, alors pourquoi résistez-vous ? On comprend que vous ayez manifesté pour défendre l’école libre car c’était pour préserver vos droits, mais pourquoi manifester contre les droits d’autrui ? »

    Je souhaite ici démonter cet argument en montrant que, d’une part, ces revendications ont un coût pour la société et que, d’autre part, elles sont avant tout idéologiques.

    Un coût pour la société

    Premièrement, les opposants manifestent bien pour les droits d’autrui puisqu’ils manifestent pour les droits de l’enfant – un autre qui n’est pas en capacité de se défendre lui-même.

    Pour autant, le principal slogan retenu par la manif du 13 janvier dernier, « Tout enfant a droit à un papa et à une maman », ne permet pas de clarifier les enjeux mais, au contraire, ajoute à la confusion ambiante. Outre le fait qu’il emploie le langage infantilisant malheureusement en vogue dans notre société de l’émotion et du pathos, ce slogan méconnait le fait évident que beaucoup d’enfants n’ont pas à leur côté un père et une mère. Pour autant, quand l’un des parents est mort ou en cas de séparation si l’un des parents (en général le père) ne voit plus sa progéniture, l’enfant, quoique privé de la présence d’un des deux parents, sait d’où il vient, et c’est là une chose fondamentale. L’ordre symbolique étant préservé, sa construction, si elle a des chances d’être plus difficile que celle d’un enfant qui a ses deux parents, a aussi des chances d’être moins entravée que celle d’un enfant qui a pour origine un grand point d’interrogation.

    Deuxièmement, l’ouverture de l’adoption aux couples de même sexe n’est pas sans conséquences pour les couples hétérosexuels souhaitant adopter, bien au contraire. Car, et il faudrait que ça se sache, les enfants à adopter sont une denrée de plus en plus rare. Depuis la généralisation de la pilule (et de l’avortement), le nombre d’enfants à adopter a diminué de façon considérable dans les pays occidentaux. Les couples occidentaux se sont alors tournés vers l’adoption internationale, mais celle-ci se tarit aussi avec la nouvelle donne géopolitique. Dans les pays pourvoyeurs, le développement économique et l’émergence d’une classe moyenne signifie que de plus en plus d’enfants peuvent être adoptés dans leur propre pays. Qui pourra nier qu’il vaut mieux ne pas couper un enfant – qui plus est un enfant qui a déjà subi le traumatisme de l’abandon –  de ses racines et de sa culture ? Faire le contraire, c’est l’exposer à un double manque, et à une double quête identitaire. Cette voie déjà de plus en plus étroite de l’adoption internationale va bientôt se fermer encore plus pour tous les couples français en mal d’enfant car certains pays et non des moindres – Chine, Vietnam – refuseront de laisser leurs orphelins partir vers un pays où ils peuvent être adoptés par des couples homosexuels. Cela nuira à tous les adoptants français, comme les spécialistes de l’adoption ont essayé de le souligner dans un silence assourdissant. Car les activistes de l’adoption homosexuelle se fichent pas mal des conséquences pratiques de leurs revendications. C’est bien une victoire symbolique qu’ils veulent et ils ne se satisferont pas à moins.

    Tant pis donc pour les adoptants hétérosexuels. Et tant pis aussi pour les adoptants homosexuels ! Car, et cela n’a pas été souligné, l’adoption était aussi de facto ouverte aux homosexuels avant la loi Taubira… moyennant quelques arrangements avec la vérité. En France, il faut être célibataire pour pouvoir faire une demande individuelle d’adoption et marié pour faire une demande conjointe (le PACS ou la vie commune ne suffisent pas). La solution pour les couples homosexuels était donc que l’un des deux fasse une demande individuelle puis, quand l’assistante-sociale venait visiter leur domicile – étape indispensable pour obtenir l’agrément délivré par le conseil général – de cacher le fait qu’il ou elle ne vit pas seul. Dorénavant, cette voie bien réelle d’adoption sera de facto fermée aux homosexuels et aux hétérosexuels. D’après l’Agence française de l’adoption (AFA), des pays comme la Russie, souhaitant se prémunir contre l’adoption de leurs enfants par des homosexuels, risquent de se fermer à tous les célibataires. Les seuls pays qui acceptent de laisser leurs enfants être adoptés par des homosexuels sont les Etats-Unis (où les enfants adoptables à l’international ont plus de 7 ans et des pathologies lourdes), le Brésil et l’Afrique du Sud. Comme ces pays ne pourront pas répondre à la demande, le recours à la PMA risque d’exploser.

    Devant l’opposition très forte suscitée par la loi Taubira, le gouvernement a dissocié la question de la PMA de celle du mariage et de l’adoption par des couples homosexuels. Cette question devrait être discutée plus tard dans l’année, lors de l’examen d’une loi sur la famille.

    Là encore, il faut souligner que la PMA a un coût pour la société et que celui-ci est très élevé. Pourvu que la femme ait moins de 43 ans, la Sécurité sociale rembourse automatiquement et intégralement jusqu’à six inséminations artificielles et quatre fécondations in vitro – sans compter les transferts d’embryons congelés lors d’une FIV précédente qui sont tous remboursés sans limite de nombre. En cas de succès (c’est-à-dire d’accouchement), le compteur repart à zéro et la Sécurité sociale peut payer à nouveau de multiples procédures pour permettre au couple d’avoir un autre enfant. Or, une insémination artificielle coûte dans les 1000 euros et une FIV dans les 5000 euros (*).

    Revendications idéologiques

    En théorie, la PMA est réservée en France aux couples hétérosexuels, mariés ou pas. Les lesbiennes militantes demandent aujourd’hui à y avoir accès « dans les mêmes conditions » que les femmes hétérosexuelles – des conditions financièrement très généreuses donc. Mais, dans les faits, les lesbiennes ont déjà accès à la PMA en France. Elles n’ont pas forcément besoin d’aller en Belgique ou en Espagne pour bénéficier d’une insémination artificielle ou d’une FIV. Il leur suffit de se mettre d’accord avec un ami de l’autre sexe (décidément, on n’échappe pas à la différence des sexes pour procréer). Pour que la procédure soit remboursée, le faux couple a besoin d’un certificat de vie commune. Rien de plus facile : vous vous présentez à deux en mairie pour le demander, et vous repartez avec, sans avoir eu à produire aucun justificatif de vie commune. Les médecins, eux, gèrent l’aspect médical du dossier et estiment qu’il ne leur appartient pas de faire le tri entre les vrais et les faux couples.

    La revendication d’un égal accès à la PMA pour les lesbiennes est donc essentiellement une revendication idéologique, celles-ci ayant déjà accès à la PMA et même à son remboursement par la Sécurité sociale si elles savent se débrouiller.

    De plus, l’ouverture officielle de la PMA aux lesbiennes introduirait une nouvelle rupture d’égalité, une nouvelle insupportable « discrimination ». Les victimes ? Les homosexuels hommes, « privés d’utérus » qu’ils sont. Le recours aux mères porteuses (ce qu’ils appellent la GPA) risque fort de s’imposer alors. Avec la crise que nous connaissons et qui n’est pas près de s’arranger, les candidates seront nombreuses. Une enquête du magazine Zone Interdite diffusé sur M6 révélait qu’un homosexuel à la recherche d’une mère porteuse en France avait obtenu une dizaine de réponses en 6 mois – les candidates demandant entre 8000 et 25.000 euros pour une grossesse. La menace de la sanction pénale (3 ans de prison et 45.000 euros d’amende) constitue, tant qu’elle subsiste, un garde-fou. Sinon ce job n’est-il pas plutôt plus lucratif que beaucoup d’autres et parfaitement compatible avec la garde de ses propres enfants à domicile ou la poursuite d’études ?

    Comment payer tout cela ? Et si on euthanasiait les vieux ? Ou, plutôt, si on permettait aux « seniors » de « partir dans la dignité », grâce à la « sédation médicalisée » ? J’aimerais délirer, mais n’est-ce pas la prochaine grande loi sociétale que nous prépare le gouvernement ?

    Cathy Cardaillac
    2/03/2013

    Note :

    (*) http://www.fivfrance.com/page_quest06.html

    Les intertitres sont de la rédaction

    Correspondance Polémia – 6/03/2013

  • Le nihilisme, cette religion laïque

    Vincent Peillon est le modèle des idéologues parmi nos ministres, dont on a l'impression qu'ils rivalisent dans ce domaine. Il vient de publier un livre-manifeste intitulé Refondons notre école. Mais ce n'est pas seulement de l’École qu'il nous parle, c'est de la République et du Mental nihiliste des ministres républicains...
    Vincent Peillon présente bien, il est propre sur lui, parfaitement décontracté d'apparence. Bref un petit côté gendre idéal et qui, vu son âge, a déjà donné satisfaction. Mais cette apparence amène cache un redoutable ratiocineur, parfaitement à son poste au ministère de l’Éducation nationale. Spécialiste de Jean Jaurès et de Ferdinand Buisson, il envisage ces Maîtres non comme des magots de brocante mais comme des docteurs de l'avenir. Dans son manifeste Refondons l’École, il se montre élève discipliné des grands anciens, dont l'enseignement idéologique est dûment reçu et actualisé dans l'ambiance gauche-bobo, propre à notre Bel aujourd'hui.
    Le plan a été mis au point pendant la dernière moitié du XIXe siècle
    Et pour commencer l'aveu qui tue : « C'est grâce à l'école que la République a fait de ses enfants des Républicains et qu'elle a pu enfin s'établir définitivement ». Le constat est fréquent sous la plume de Peillon : la République n'a pas forcément été un enfant désiré de la Nation France. C'est l'éducation nationale qui a permis que le fait républicain s'incruste dans les mentalités. Le plan a été mis au point pendant la dernière moitié du XIXe siècle par les Républicains qui, entre 1792 et 1799 d'une part, puis 1848-1852 d'autre part, n'avaient pas réussi à s'installer durablement à la tête du Pays. La marque de fabrique de la République sera ce ministère de l'Instruction publique, sous l'autorité duquel « l’École doit non seulement instruire mais éduquer, non seulement transmettre des savoirs mais transmettre des valeurs. Celles de la République. Ni plus ni moins ». Nous sommes au cœur du discours républicain. À l'heure des grandes utopies fascistes et communistes, la France, elle, avait déjà son école. Elle lui donnait tous ses soins comme au berceau de la République.
    Las... ce berceau se porte plutôt mal en ce moment. « L'avenir est en crise » écrit Peillon qui aime les formules à l'emporte pièce. « En 2006, l'école française occupe le 27e rang sur 44. [en 2001 le 18e sur 33]. 33 % des élèves sont jugés faibles ou très faibles par les enquêteurs internationaux ». Bref le principal ascenseur social de la nation est en panne. Cela n'empêche pas Vincent Peillon, dans une tradition que l'on doit qualifier de stalinienne, de déclarer que l'on fera tout pour que tous réussissent. Autrefois, on cherchait à faire en sorte que les meilleurs tirent leur épingle du jeu. Mais on a changé tout cela... « La mixité sociale et scolaire (sic) ne porte préjudice à aucun élève bien au contraire ». « Il va falloir se donner les moyens de permettre la réussite de tous et donc revoir ces politiques de ségrégation qui ont échoué ». Vive l'école black, blanc beur ! Elle sera aussi performante que notre équipe de football.
    Mas il en va de la société de demain, qui doit être indifférenciée, nous allons le voir.
    Cette école n'est plus l'école laïque d'autrefois, et pas seulement à cause de son recrutement. Le contenu de l'enseignement a changé. On pourrait dire d'ailleurs qu'il importe peu. Ce qui est essentiel, c'est d'apprendre à apprendre. Je dirais même : d'apprendre à désapprendre. L'idée est de refuser a priori toute identité reçue et de ne tolérer, éventuellement que les identités choisies : « Il s'agit de donner à l'enfant les moyens de s'arracher à tous les déterminismes qui peuvent peser sur lui. Cela ne veut pas dire l'arracher à sa famille, à son histoire, à sa patrie, à sa religion. Cela veut dire lui donner les moyens de choisir en toute connaissance de cause et par une adhésion volontaire, personnelle et motivée. La première des libertés, c'est la liberté de conscience. Cette liberté est aussi le cœur battant de la laïcité ».
    Il faut : « arracher l'enfant aux déterminismes qui pèsent sur lui »
    Nous sommes à 1000 lieues de la laïcité selon Jules Ferry. Dans sa célèbre Lettre aux instituteurs, Ferry disait : « si ce que vous dites risque de choquer un seul père de famille dont l'enfant se trouve dans votre classe, abstenez-vous ». On peut dire que cette École d'autrefois se souvenait qu'elle prétendait à la neutralité. Aujourd'hui, plus de neutralité dans la laïcité. Chacun doit être capable de défendre ses convictions et plus exactement de les perdre pour éventuellement les retrouver. Le modèle n'est plus la neutralité mais le nihilisme collectif. Il faut, vous avez bien lu, « arracher l'enfant aux déterminismes qui pèsent sur lui ». Il faut lui donner les moyens de choisir en toute connaissance de cause, en lui ôtant tout ce qui ne relève pas de la Raison. Seule la Raison, au sens où l'entend Vincent Peillon, est capable d'opérer ce mécanisme de désappropriation collective et de réappropriation personnelle. Les enfants qui sortent d'un tel système auront perdu l'identité qu'ils ont reçue, de leur famille, de leur éducation etc. Ils seront capables de retrouver une identité personnelle, parfois, par compensation, particulièrement intense (je pense à l'islamisme de nos banlieues, qui est une réislamisation personnelle de gens auxquels on a voulu tout enlever). Ou bien ils céderont à la grande idée commune, qui est aujourd'hui l'autre nom du socialisme comme le pressentait Igor Chaffarevitch, l'ami de Soljénitsyne : cette génération est mûre pour le nihilisme obligatoire.
    En tout cas, ajoute immédiatement Peillon, il faut que ce soit clair : « Un des critères de la rationalité, c'est précisément l'impossibilité de parvenir à une vérité absolue et définitive ». On croirait entendre Bernard Shaw : « La seule règle d'or, c 'est qu 'il n'y a pas de règle d'or ». Cette assertion ministérielle est fausse, soulignons-le au passage : la raison, que ce soit au plan scientifique ou même au plan moral, parvient à des vérités définitives : un théorème ou une loi morale imprescriptible. Mais cette affirmation ministérielle est le premier article du Credo de la nouvelle religion laïque.
    Claire Thomas monde & vie 26 février 2013

  • Loi sur l’école – Information à la population .

  • Un jour noir pour la gauche de la gauche

    Ce 5 mars 2013 aura décidément représenté un jour assez sombre pour la gauche la plus intelligente du monde. À Paris, il faisait un temps magnifique. Pour les hommes épris de liberté, et même pour les trotskistes, on aurait pu fêter le 60e anniversaire de la mort de Staline. (1)⇓ Ne parlons même pas du record historique de la bourse de New York, effaçant les pertes liées à la crise des obligations pourries et à la faillite de Lehman Brothers de 2008.

    En fin de soirée on apprenait la disparition d’Ugo Chavez. Voilà qui a tout gâché. La réaction de Mme Christiane Taubira en témoigne. Gardienne de l'État de droit au royaume de François Hollande, elle s'est crue obligée de proclamer : "Amitié et respect au peuple du Venezuela qui dit son cœur brisé et ses craintes du retour hardi des injustices et exclusions." (2)⇓

    Dans la journée, un autre deuil, sans trop de gravité pour le gouvernement : l'échec de la mobilisation de la CGT et de ses comparses contre l'accord du 11 janvier sur la réforme du marché du travail.

    On le sait la différence entre le sigle CGT et le cancer général du travail vient seulement de ce que le cancer évolue, et pas la CGT.

    Il a fallu attendre en effet une heure de défilé au journaliste du Monde pour qu'il note, à 15 h 27, le "premier slogan anti exécutif" : "Hollande si tu continues, la classe ouvrière te bottera les fesses". (3)⇓ Pas bien méchant. On continue de ménager ce pouvoir d'une main, en le harcelant de l'autre. Prudemment le frère Mailly déclare attendre l'avis du conseil d'État. Or, le gouvernement ne l'a pas encore publié. D'ailleurs le secrétaire confédéral de Force ouvrière, tout en défilant et en posant pour la photo aux côtés du dirigeant cégétiste ne demande pas formellement le retrait du texte : "On verra demain le texte qui sera présenté en conseil des ministres" déclare-t-il.

    On ne peut que hausser les épaules quand on entend que FO et la CGT revendiquent 200 000 manifestants. On doit d'ailleurs considérer, de toute manière, ce chiffre inflaté lui-même comme dérisoire si on le rapporte aux 174 défilés organisés par les quatre centrales syndicales sur toute la France.

    À 16 heures, le dernier manifestant avait quitté la place du Châtelet.

    L'UNEF, la FSU et Sud clôturaient le cortège.

    C'est la CGT de l'Assistance publique des Hôpitaux de Paris qui est là en nombre et qui crie pratiquement le plus fort.

    Mais ni les étudiants de l'UNEF, ni les enseignants de la FSU, ni les postiers ou les cheminots de SUD, ni les hospitaliers de la CGT ne sont concernés par l'accord du 11 janvier.

    Globalement, les manifestants CGT apparaissaient certes, et de très loin, plus nombreux que ceux de Force Ouvrière.

    Cependant la présence de FO, Mailly bras dessus bras dessous avec le camarade Thibault, sert d'alibi.

    L'appareil cégétiste et les communistes, doivent être considérés comme les véritables instigateurs du rassemblement : à 13 h 44, sur le pont au Change, les deux camarades Bernard Thibault et Pierre Laurent flanqués de leurs gardes du corps échangeaient les dernières consignes. Le parti, abrité cette fois derrière le front de gauche, s'était déjà retrouvé le 27 février devant le Sénat quelques jours auparavant. "300 partisans" (4)⇓. avaient pu faire pression sur la Haute Assemblée : 174 sénateurs contre 172 avaient ainsi voté l'amnistie légale des casseurs activistes de gauche.

    FO, rappelons-le, regroupe traditionnellement plutôt des fonctionnaires. Et quand la CGT parvient à mettre en avant des manifestants issus des salariés du privé, il s'agit surtout de délégués syndicaux.

    Autre détail étonnant : tous les médiats évoquent les "quelques députés" socialistes qui soutenaient la manif ou qui s'apprêteraient à votre contre le texte. Or, cette fraction semble minuscule. On ne cite jamais que 2 ou 3 noms. Toujours les mêmes.

    Ne crions cependant pas victoire trop vite ni trop fort. Certes, les damnés de la Terre ne se dressaient pas debout : la démobilisation de tout ce beau monde en ce premier beau jour, tient peut-être aussi… aux vacances de neige. On le murmurait dans le cortège.

    En regardant défiler les photos, on ne sait d'ailleurs plus très bien si on a affaire à des intermittents de la mobilisation ou à des permanents du spectacle.

    JG Malliarakis  http://www.insolent.fr/

    Apostilles

    1. Le même jour, 5 mars 1953, mourait Serge Prokofiev.
    2. cf. son gazoullis sur Twitter
    3. cf. l'envoyé du Monde
    4. Ce chiffre fort généreux était donné par Le Monde en ligne le 27 février à 21 h 27