
Jeudi dernier, Erdoğan est allé à Moscou s’agenouiller devant Poutine, comme d’autres se rendirent jadis à Canossa. Une dépêche de l’agence chinoise Xinhua révélait que « commentant des informations selon lesquelles Vladimir Poutine, Recep Tayyip Erdoğan, Angela Merkel et le Président français Emmanuel Macron [auraient pu] se rencontrer vendredi, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a répondu que le président russe avait d’autres projets ce jour-là ». En termes moins diplomatiques, Poutine aurait refusé tout net qu’Erdoğan soit accompagné de Macron et Merkel. Information confirmée dimanche, sur France 24, par la journaliste de Libé Hala Kodmani. À quoi pourraient donc servir ces deux-là ? Quelle part ont-ils pris au conflit ? Quelle influence leur reste-t-il dans la région ? La mine penaude, lâché de toutes parts, Erdoğan dut accepter sans sourciller les conditions de son vainqueur, baissant les yeux comme l’enfant terrible en passe de recevoir la fessée de son maître.







