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anti-national - Page 347

  • Après Trump, c'est Poutine qui "recadre" Emmanuel ! Son ego en prend un coup; c'est plus grave pour l'image de la France...

    Hier c'était Donald qui s'était fendu d'un tweet très sec : "je sais qu'Emmanuel veut bien faire, mais personne ne parle au nom des Etats-Unis" (c'était au sujet de l'Iran).

    Aujourd'hui, le deuxième "pan sur le bec" vient de Vladimir, à Brégançon, en réponse à une pique macronienne mal venue sur les droits de l'homme en Russie : "je rappelle qu'en France, il y a eu 11 morts et 2 000 blessés lors du mouvement des Gilets Jaunes"

    Que Macron se fasse moucher par la terre entière, cela nous est bien égal.

    Le drame est pour la France, et pour son image de marque dans le monde (comme on dit dans le jargon), et, là, c'est beaucoup plus dommageable... 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Dégradation d'une permanence RN à Saint-Brieuc : « On attend les condamnations des pleurnicheurs habituels de LREM »

    Capture.jpgAprès la récente vague de dégradations de permanences LREM, des membres du RN ont dénoncé ce qu'ils estiment être de l'«indifférence» quand leur parti est visé par de tels actes de vandalisme. Dernière dégradation en date : Saint-Brieuc, en Bretagne.
    Plusieurs membres du Rassemblement national (RN) ont réagi ce 19 août à la dégradation d'une permanence de leur parti à Saint-Brieuc dans les Côtes-d'Armor. 
    Cette dernière aurait, selon les militants politiques, été vandalisée pour la sixième fois consécutive.
    Les inscriptions «FN caca», «antifa» ou encore «FI» («France insoumise») apparaissent cette fois sur le rideau métallique à l'entrée de la permanence, comme en témoigne une photographie publiée le 18 août par Gérard De Mellon, conseiller régional breton du RN. «La permanence du RN22 à St-Brieuc vandalisée pour la 6ème fois. On attend les condamnations des pleurnicheurs habituels de [la République en marche]», a-t-il commenté.
    «Nous attendons les condamnations des élus bretons de LREM qui sont venus pleurnicher, il y a quelques jours, dans les colonnes de la presse régionale largement ouvertes...», a tweeté le président du groupe RN au Conseil Régional de Bretagne, Gilles Pennelle. 
    «Où est passé le concert des pleureuses patentées qui poussent des youyous à chaque œuf pourri jeté sur une permanence LREM ? BFMTV, TF1, CNEWS, LCI, qu’attendez-vous pour y consacrer des heures d’antenne, s'est également interrogé Jean Messiha, membre du Bureau national du RN.
    [...]
    En savoir plus sur francais.rt.com

  • Organiser l'Islam en France (II/III) : la "réponse" d'Outre-Tombe du Père de Foucauld aux nuées de Macron...

    Ce n'est évidemment pas d'aujourd'hui que date le problème de l'Islam en France, et ce n'est pas aujourd'hui que lafautearousseau le découvre : lisez ce que nous écrivions ici-même, le 6 mai 2010 :

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2010/05/04/x.html

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/08/06/organiser-l-islam-en-france-ii-ii-la-reponse-d-outre-tombe-d-6167555.html

  • Le gouvernement allemand songe à retirer le statut de réfugié aux Syriens qui passent leurs vacances en Syrie

    Les Syriens qui se rendent dans leur pays d’origine pour y passer des vacances pourraient être privés de leur statut de réfugié en Allemagne, selon le ministre allemand de l’Intérieur, Horst Seehofer.

    Le ministre allemand de l’Intérieur Horst Seehofer a fait savoir que les Syriens qui passaient leurs vacances dans leur pays d’origine pourraient être privés du statut de réfugié.

    «Si un réfugié syrien passe régulièrement ses vacances en Syrie, il ne peut pas affirmer sérieusement qu’il est persécuté en Syrie. Nous devons annuler son statut de réfugié», a-t-il déclaré dans un entretien au Bild am Sonntag.

    Il a ajouté que l’office des migrations devait suivre les déplacements des réfugiés, précisant que «nous allons procéder au renvoi quand la situation [en Syrie, ndlr] le permettra».

    Sputnik / DW.com

    http://www.fdesouche.com/1249709-le-gouvernement-allemand-songe-a-retirer-le-statut-de-refugie-aux-syriens-qui-passent-leurs-vacances-en-syrie

  • Open Arms, une ONG humanitaire ? La bonne blague (pas bonne du tout, en fait...)

    En refusant l'offre d'accueil de l'Espagne, les militants d'Open Arms démontrent qu'ils ne sont pas dans une démarche humanitaire mais politique.
    En affrontant Matteo Salvini l'objectif est de faire plier celui qui refuse l'immigration imposée.

    Tiens bon, Mattéo !

    Forza, Salvini !

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • La proximité entre Macron et Sarkozy sert les intérêts du premier et l’égo du deuxième

    La proximité entre Macron et Sarkozy sert les intérêts du premier et l’égo du deuxième

    Analyse fine de Philippe Bilger :

    Cette complicité est rentable pour l’habile Macron qui exploite le point faible de Sarkozy: sa vanité (…)

    Ce rapprochement est trop systématique pour ne pas susciter tout de même, du côté de la droite, une incompréhension, pire une hostilité parce qu’elle ne pouvait pas imaginer que Nicolas Sarkozy, quoique défait à deux reprises, irait si loin dans une ambiguïté préjudiciable à son camp (…) Rachida Dati a mis en garde Nicolas Sarkozy :“Vous pensez qu’il vous aime mais il vous neutralise” (Le Monde). Propos très fin. Il est facile en effet de percevoir combien cette familiarité est rentable pour le président. Il voit ainsi validée, sur un plan personnel, sa volonté d’effacer l’identité autonome des LR en laissant accroire que LREM leur ouvrira grand les bras, parce que rien au fond ne les distinguerait. D’autant plus que le processus a déjà commencé -on n’a pu que constater les effets délétères de l’absence de soutien explicite de Nicolas Sarkozy lors des élections européennes- et qu’Emmanuel Macron a l’ambition de le voir se poursuivre pour que toute aspiration à une opposition conservatrice soit balayée (…)

    Nicolas Sarkozy vit comme des blessures sa défaite de 2012, sa mise au rancart lors de la primaire de la droite et du centre, les procédures judiciaires qui le visent et dont l’une a entraîné son renvoi devant le tribunal correctionnel de Paris. Ces brèches dans le bloc de réussite et d’intégrité qu’il a toujours prétendu constituer n’ont pas été compensées, consolées, à l’évidence, par le statut de “parrain” de la droite et de “sage” qui lui est accolé et qui ne lui va pas comme un gant.

    Ce qui se déroule entre Emmanuel Macron et lui, quels que soient les indéniables risques politiques, est une opportunité unique de satisfaire une certaine vanité. Après avoir dû quitter le pouvoir, si proche de lui encore! Courtisé, flatté, particulièrement soigné en certaines circonstances intimes et familiales par le président, il jouit d’une posture qui cible son point faible : on fait comme s’il était encore nécessaire, irremplaçable. Et quelle volupté narcissique de se voir promu conseilleur en n’étant plus le payeur !

    https://www.lesalonbeige.fr/la-proximite-entre-macron-et-sarkozy-sert-les-interets-du-premier-et-lego-du-deuxieme/

  • Hidalgo a ruiné Paris

     
    Hidalgo a ruiné Paris
    En 2014, le programme du parti socialiste pour la mairie de Paris s’intitulait « Paris qui ose » et annonçait donc clairement la couleur : le mandat d’Anne Hidalgo serait placé sous le signe de l’audace, budgétaire notamment.
    Cinq ans plus tard, le constat est sans appel : la mairie a effectivement osé, l’audace fut au rendez-vous et Paris est en ruine. C’est à la faveur d’une récente étude de l’IFRAP que les plus naïfs d’entre nous (dont, il semble, la presse francophone fait largement partie) découvriront l’ampleur des dégâts. Pour ceux qui lisent ces colonnes en revanche, la surprise sera fort modérée. D’une part, il est maintenant de notoriété publique que différents projets se sont soldés par des fiascos et des ratages mémorables, entraînant de lourdes pertes pour le contribuable parisien (est-il besoin de revenir en détail sur Autolib, Velib et les manifestations aussi festives que déficitaires que la mairie de Paris enchaîne dans un tourbillon de flonflons coûteux ?).
    D’autre part, les choix culturels et sociétaux de cette même mairie amènent de façon visible et rapide la capitale française à découvrir des plaies qu’on croyait disparues depuis longtemps : poubelles pleines, insécurité galopante, rats grouillants et autres nuisibles, parasites divers et variés, la liste des problèmes que la mairie semble décidée à traiter par dessus la jambe continue de grossir à mesure que le temps passe.
    Dans ce contexte, l’étude de l’IFRAP constitue surtout une confirmation de ce qu’on savait déjà, et permet de brosser un tableau complet là où chacun des points précédents ne constitue qu’une touche d’un désastreux ensemble plus vaste. C’est ainsi qu’on prend la mesure de l’accroissement de la dette sous le mandat d’Anne Hidalgo.  Si cette dernière s’évaluait à 507€ par habitant en 2001 pour atteindre 1636€ par habitant en 2013 (soit 94€ par habitant et par an sur cette période), elle atteint maintenant 2835€ par habitant en 2018, après avoir subi une augmentation annuelle de 239€ par habitant. 
    Pas de doute : les boosters à dette ont été utilisés par l’équipe de la mairie de Paris qui n’ont donc lésiné sur aucune dépense… Malheureusement, cet accroissement des dépenses et de la dette de la mairie de Paris, qui atteint maintenant la coquette somme de 5,7 milliards d’euros, ne se traduisent absolument pas en une capitale plus propre, plus facile à vivre pour les Parisiens, plus agréable à visiter pour les touristes et globalement plus sûre pour ceux qui y vivent ou y travaillent.
    En fait, c’est même parfaitement l’inverse.
    C’est l’explosion du nombre de chantiers, qui rendent la vie impossible aux piétons, cyclistes, motards, automobilistes, chauffeurs de bus et autres trottinetteurs métrosexuels. On compte ainsi plus de 7000 chantiers ouverts dans la capitale, et si une part d’entre eux sont des travaux de ravalement de façade ou d’autres dépendants de tiers, 3219 dépendent d’opérateurs de réseau (gaz, électricité, infrastructure de communication) et 643 relèvent de la Ville de Paris.
    La lutte contre les nuisibles (notamment les rats) ne semble guère porter ses fruits : les riverains des parcs inondent internet de vidéos pas toujours amusantes où des groupes de rongeurs s’égayent joyeusement à la recherche de nourriture ; sur la promenade Barbès-Chapelle-Stalingrad, les rats grouillent. Il faut dire que ces charmants mammifères sont largement aidés par d’autres qui produisent un nombre assez phénoménal de détritus alimentaires, et d’autres encore qui « oublient » de les ramasser : entre la diminution des effectifs affectés à la propreté, l’absentéisme qui mine les rangs des éboueurs et une gestion de plus en plus discutable des services, l’état sanitaire de la capitale française est catastrophique, au point que les touristes ne manquent pas de le remarquer
    Quant à la sécurité, elle n’est plus qu’un vaste souvenir pour les habitants de certains quartiers maintenant à peu près laissés à l’abandon des forces publiques. Les camps de fortune, véritable cloaques à ciel ouvert pour lesquels tant la mairie de Paris que chacune des mairies d’arrondissement semblent complètement dépassés, recueillent aussi bien les immigrants que la pire des racailles, les zones où règnent des faunes interlopes qui profitent de méchants trottoirs trop étroits pour harceler les habitants ou pratiquer le trafic de drogues en toute impunité. En quelques années, Paris est devenue une ville plus dangereuse qu’elle ne l’était avant : cambriolages en hausse fulgurante, hausse des vols, vols avec violence
    Si l’on y ajoute les choix idéologiques de faire une guerre constante aux automobilistes (par exemple en fermant les voies sur berge, ce qui a provoqué une hausse de la pollution), force est de constater que ces 5,7 milliards d’euros de dette semblent s’être évaporés avant d’avoir irrigué les services compétents pour résoudre tous ces problèmes
    Mais où est donc parti l’argent ? C’est là que les travaux de l’IFRAP éclairent la situation : il apparaît que pour la seule année 2018, les dépenses de la Ville atteignent la coquette somme de 9,4 milliards d’euros, dont 7,8 milliards de dépenses de fonctionnement (en hausse de 35% depuis 2010). Or, les plus importants coûts de fonctionnement sont les charges du personnel ce qui est logique puisqu’en l’espace de 20 ans, le nombre d’agents employés par la ville est passé de 40.300 à 52.000, pendant que la population, elle, diminue depuis le début des années 2010, permettant à Paris de compter un agent pour 43 habitants. 
    Par comparaison, Rome n’en compte qu’un pour 95 et Londres 1 pour 107. À ce constat effarant s’ajoute celui des primes, avantages et indemnités qui ont augmenté de 7% entre 2007 et 2015.
    En somme, la mairie de Paris emploie beaucoup trop d’agents aux avantages trop importants et les indemnise de façon trop large, pendant que le service rendu diminue de façon affolante en quantité et en qualité.
    De façon intéressante, l’étude de l’IFRAP estime qu’une partie de ces problèmes de gestion provient d’une dilution des compétences et des responsabilités dans le millefeuille administratif municipal, départemental, régional et national. On ne peut pas leur donner tort tant il est réputé que les guerres picrocholines agitent régulièrement ces différentes administrations pour savoir qui évitera avec le plus de brio de faire un travail pourtant de sa compétence. La solution préconisée par le think-tank spécialisé sur la recherche et l’efficacité des politiques publiques est intéressante puisqu’elle consiste, in fine, à supprimer purement et simplement la mairie de Paris en s’inspirant de l’organisation territoriale du Grand Londres…
    On le comprend, une telle révolution ne risque pas d’arriver, d’autant plus qu’approchent les élections municipales : compte-tenu de la brochettes de semi-habiles qui se présentent en face d’Anne Hidalgo, aussi pourri soit son bilan, il lui reste une chance non négligeable de reprendre la queue du Mickey pour refaire un tour gratuit. Autrement dit, Anne Hidalgo a ruiné Paris et va fort probablement continuer à le faire.
     H16 anime le blog Hashtable

  • Organiser l'Islam en France (I/III) : attention, danger ! Comment Macron veut procéder...

    Comment Macron feint d'ignorer le danger des Frères musulmans, et comment il s'imagine qu'il pourra - là où Sarkozy a échoué - organiser l'Islam chez nous, le prenant, comme dit Zemmour, comme une sorte de christianisme des arabes : ce en quoi il se trompe lourdement, évidemment

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/08/05/attention-danger-comment-macron-entend-organiser-l-islam-en-6167554.html

  • Après avoir milité pour les migrants, Richard Gere profite de la vie sur un yacht de luxe, entouré de jolies filles et de coupes de champagne

    La star hollywoodienne a été photographiée sur un bateau de luxe à Giglio (Toscane). Richard Gere passe du bateau de l’ONG Open Arms au yacht de luxe. Internet le lynche.

    L’engagement par intermittence des personnalités du star system ne convainc plus personne.

    La venue de l’ancien sex-symbole hollywoodien sur le navire de l’ONG au large de Lampedusa avait déjà suscité controverses et critiques ainsi qu’un échange indirect de blagues à distance entre Richard Gere et le ministre de l’intérieur, Matteo Salvini. L’acteur avait critiqué le décret Sicurezza bis qui, selon lui, mettait en danger la vie des migrants alors que le ministre de l’intérieur l’avait invité à faire venir tous les migrants aux Etats-Unis avec son avion personnel.

    « Je n’arrive pas à croire que mes amis italiens puissent sortir une telle chose », a déclaré l’acteur dès qu’il est monté à bord du navire espagnole. La réponse de Salvini fuse : « Puisque le généreux millionnaire claironne son inquiétude pour le sort des immigrants de l’Open Arms, nous le remercions : il pourra emmener toutes les personnes à bord à Hollywood avec son avion privé, et les garder dans ses villas. Merci Richard », a écrit le leader sur les réseaux sociaux.

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    Les images de Richard Gere à bord du yacht de luxe, entouré non plus de migrants mais de belles et très jeunes filles, et par-dessus tout la désinvolture avec laquelle il est passé sans problème de l’appel aux migrants et de la distribution des repas à un Riva [NDLR : bateau de prestige et de luxe] rempli de modèles en bikini et de verres de champagne semble donner raison à ceux qui le critiquent.

    Le protagoniste de Pretty woman est apparu dans le petit port de Isola del Giglio, en Toscane, en fin d’après-midi à la mi-août. Chemise bleue impeccable malgré la chaleur, casquette de baseball et lunettes de soleil […].

    Selon Richard Gere, sa visite sur le navire de l’ONG avait pour but d’attirer l’attention sur la condition des migrants, mais l’opinion publique est divisée. Beaucoup l’ont accusé de vouloir attirer l’attention, mais seulement sur lui-même, car au fil des années, son image de star s’est définitivement ternie. Pas étonnant que le changement soudain de décor de Richard Gere ait provoqué la colère du Web. […]

    Ilgiornale.it / Leggo.it

    http://www.fdesouche.com/1249513-apres-avoir-milite-pour-les-migrants-richard-gere-profite-de-la-vie-sur-un-yacht-de-luxe-entoure-de-jolis-filles-et-de-coupes-de-champagne

  • La fièvre monte ? Cassons le thermomètre !

    6a00d8341c715453ef0240a4c5ea9a200b-320wi.jpgLa publication ce 15 août du fameux classement de Shanghai, comparatif peut-être discutable des universités du monde entier, n'a pas laissé le journal officiel de Boboland indifférent. Le quotidien Le Monde en effet s'empresse de réfuter cette information puisqu'elle lui déplaît.

    Horrible révélation pour le peuple qui, non seulement se croyait, mais osait se dire naguère, le plus intelligent de la terre : sur les 100 premières structures d'enseignement supérieur du monde, ce palmarès ne recense que 3 institutions françaises. Exit, incidemment bien sûr, celles qui ont si bien formé, depuis un siècle, l'oligarchie parisienne : l'école polytechnique et l'école nationale d'administration, excellentes maisons fondées respectivement en 1794 et 1945, l’une pour donner des artilleurs à une république guerrière, l’autre pour servir l’État, non pour le régenter.

    Mais la rédaction du Monde ne capitule jamais quand il s'agit pour elle de maquiller les faits, tout en se donnant l'apparence de les mentionner.

    On en jugera par les titres des 3 articles publiés par le journal sur le sujet.

    1° Classement de Shanghai : "pourquoi les universités françaises sont à la traîne"[1].

    2° Qu'on se rassure... car "le classement de Shanghai n’est pas fait pour mesurer la qualité des universités françaises"[2]

    3° Et pourtant, le 18 juillet 2018, annonce triomphale : "Classement thématique de Shanghai 2018 : la France monte sur le podium."[3]

    Avec une machine à décrypter, ces trois papiers donnent, reconnaissons-le d'emblée, des éléments d'information suffisants pour une réflexion civique.

    Hélas, ceux-ci sont rendus inutilisables pour le lecteur moyen. Car il est suggéré que le vrai critère ne se mesure pas à la valeur de la formation dispensée par nos écoles, nos universités et par l'éducation nationale monopoliste d'État, évaluée à l'international ni même sur le marché de l'emploi, mais au niveau de mixité sociale. Ainsi le classement de Shanghai ne servirait qu'à répercuter, depuis la Chine, de pervers mots d'ordre au service du monde anglo-américain détesté.

    L'expérience désastreuse de feu "Richie" Descoings a-t-elle positivement détruit l'Institut d'études politiques de Paris en rabaissant, notamment, la connaissance de l'histoire sous prétexte de ne pas humilier les enfants de la banlieue ? On étendra le processus à la France entière.

    La fièvre progresse-t-elle dans le corps de l'organisme social ? La république jacobine ne dissimule même plus sa solution : casser joyeusement le thermomètre.

    Évoquons à cet égard, deux absurdes cocoricos venant ainsi en illustration de cette méthode.

    On n'en finirait plus, hélas, de tenir la rubrique du nombrilisme dans lequel les médias et le pouvoir parisiens entretiennent les ressortissants de l'Hexagone. On croit ainsi rêver en les entendant répéter que ce qu'ils appellent la "lèpre nationaliste" porterait la responsabilité des guerres, tandis que, bien sûr, leur délicat mondialisme assurerait l'œuvre de paix.

    Cette contre-vérité remonte à Mitterrand. Intellectuellement, on peut sans rougir soutenir exactement la thèse opposée. En 1914, ce n'était pas les nationalistes qui exerçaient le pouvoir mais les radicaux-socialistes. Les inspirateurs des actuelles institutions internationales n'ont su résoudre aucun conflit : seul l'équilibre de la terreur nucléaire a maintenu, depuis 1947, la rivalité des grandes puissances à la gestion d'affrontements limités. À l’inverse le peu que j'ai pu retenir d'une lecture, peut-être superficielle, des maîtres du nationalisme français, illustrerait plutôt le contraire. La pensée de Barrès, apologie de l'enracinement, amène à considérer que chaque peuple possède son génie propre et que le mieux consiste à vivre chacun chez soi. La doctrine de Maurras se préoccupe de guérir les maux dont la république a infesté la France : le chauvinisme[4], l'impérialisme, le jacobinisme n'appartiennent guère à son registre. On gagnerait donc à méditer cette forte pensée de Otto Klemperer : "Quand on se cogne la tête avec un livre et que ça sonne creux, cela ne veut pas dire que le livre est vide".

    Mais au-delà de telles considérations philosophiques, on se doit de constater qu'en ce milieu de l'été deux nouveaux cocoricos franchement ridicules et pervers ont été chantés, hélas impunément, par les professionnels médiatiques de la brosse à reluire.

    Premier délire : le recul du taux de chômage, acclamé comme si nos technocrates avaient su créer un seul emploi. Les statistiques l'ont ramené de 8,7 % à 8,5 %. "Fascinant de pavoiser, ironisait de toute façon Marc Fiorentino dans un tweet[5], avec 8.5 % de chômage quand l’Allemagne et les États-Unis sont à 3.8 % et le Japon à 2.3 %". Reste surtout, doit-on ajouter, à s'interroger sur ce taux, sur le niveau de l'emploi et surtout sur la zone grise de tous ceux qui ont renoncé à chercher du travail.

    Deuxième manipulation : l'Hexagone et l'Outremer réunis détiendraient le maillot jaune de la natalité en Europe. On mobilise pour cela des démographes officiels. Ils parlent au nom des trois organismes officiels en la matière. Or, ils ratiocinent autour de l'indicateur conjoncturel de fécondité qu'ils appellent bien sûr taux de fécondité[6]. C'est plus parlant sans doute, bien que cela soit faux. Reste quand même à s'interroger sur ce qu'induit la natalité en France confondue avec la démographie du peuple français qui, toutes origines confondues, se révèle inférieure, à un niveau de 1,8 au taux de remplacement qui se situe à 2,1 enfants par femme. On ne parlera pas d'ailleurs d'un autre "remplacement". Le débat est interdit ; le mot lui-même est devenu tabou ; la question ne se pose même pas. La connotation du terme impose qu’on renonce à y réfléchir.

    L'important, pour nos soi-disant démographes reste, en effet, non pas d'évaluer la démographie de flatter l'excellence de notre système d'allocations familiales, et bien sûr, comme pour l'éducation, de maintenir coûte que coûte notre intouchable modèle social français.

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    [1] Texte cosigné par Eric Nunès et Jessica Gourdon qui résument ainsi la situation :"Comme chaque année, les universités anglo-saxonnes dominent. Et comme en 2018, seuls trois établissements français sont dans les 100 premiers."
    [2] Propos pieusement recueillis par Eric Nunès auprès de Hugo Harari-Kermadec, maître de conférences en économie à l’École normale supérieure (ENS) Paris-Saclay et spécialiste, nous assure-t-on, de l’enseignement supérieur.
    [3] Cet article écrit par Adrien de Tricornot se félicite car "L’université de Montpellier obtient la première place pour sa recherche sur l’écologie, au détriment d’Oxford. Les Etats-Unis continuent de dominer le palmarès, devant la Chine etc."
    [4] Une exception juvénile : il admirait le chauvinisme des supporteurs grecs lors des premiers Jeux Olympiques modernes qu'il "couvre" en 1896 à Athènes pour le quotidien conservateur Le Soleil.
    [5] cf. Son tweet du 16 août en réponse à celui de @murielpenicaud du 14 août, laquelle annonçait : "Au 2e trimestre, la baisse du chômage se poursuit. Il s'établit à 8,5 %, soit le plus bas niveau depuis 10 ans. Depuis le début du quinquennat de @EmmanuelMacron, il y a 300 000 chômeurs de moins en France" [sans se référer ni au niveau de l'emploi lui-même ni à la démographie]
    [6] Lire sur le site de Causeur l'article de Michèle Tribalat du 11 juillet 2019 : "Fécondité en France, immigrées…" ... et les approximations répétées de l'Ined sur la question.

    https://www.insolent.fr/2019/08/la-fievre-monte-cassons-le-thermom%C3%A8tre-.html