Guillaume Peltier vient de gagner haut la main le premier prix au festival international du retournement de veste pour son spectaculaire revirement idéologique après le 26 mai.
anti-national - Page 386
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Guillaume Peltier gagne haut la main le premier prix au festival international du retournement de veste
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Emmanuel Macron et le financement de l’islam
En acceptant de se rendre à la rupture du jeûne du conseil régional du culte musulman tout en évitant celle de son Conseil national, Christophe Castater a lancé les hostilités inhérentes à la réforme de l’islam voulue par Emmanuel Macron. Nul ne sait si notre Président osera utiliser la voie législative pour donner un coup de pouce à l’islam comme il l’a promis, en réformant la loi de 1905 de séparation des Églises et de l’État, ou s’il avancera sournoisement en choisissant la voie réglementaire, par petites touches. Mais les contours de sa structuration voulue de l’islam en France sont maintenant connus. Il s’agit d’imposer un statut cultuel « rénové » aux associations musulmanes 1901, associant une transparence dans le financement des mosquées à un élargissement de leurs sources de revenus. Mais chercher à structurer un islam que l’on veut « de France » tout en continuant à autoriser le financement provenant de l’étranger est un paradoxe et une contradiction desquels ne sort pas ce projet de réforme. Il est même à craindre que l’islam radical en ressorte finalement renforcé. Pourtant, des mesures urgentes et alternatives sont à prendre.
L’islam de France est marocain, algérien, turc ou autre, et non français. Le lien, notamment financier, avec la communauté source est essentiel pour les apparatchiks du culte et un contrôle accru de l’État français signifie la perte d’immenses ressources financières semi-clandestines (pèlerinage et halal). Cette réforme sera donc massivement rejetée par les musulmans eux-mêmes. La transparence dans le financement des mosquées n’existe pas aujourd’hui, mais cette réforme risque d’en accentuer l’opacité et de nourrir les courants salafiste, frériste, tabligh ou encore Millî Görüş turc. Ces mouvements sont dans une logique identitaire de reconquête des esprits et vont chercher à profiter de ces nouvelles dispositions pour s’enrichir par tous les moyens, tout en déguisant l’origine des fonds lors des contrôles. L’islam en France doit s’adapter à la loi 1905 et se financer sur fonds propres, comme l’église catholique (deniers, quête, offrandes, legs). La bonne réforme consisterait à imposer le statut cultuel actuel à toutes les associations musulmanes 1901 destinées au culte, tout en interdisant tout financement étranger, significatif d’une volonté d’influence et d’ingérence sur notre territoire.
Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a déjà créé sa propre structure financière de type association cultuelle à l’été 2018 afin de prendre les devants, mais c’était sans compter sur Hakim El Karoui, de l’Institut Montaigne et ancien de la banque d’affaires Rothschild, sherpa d’Emmanuel Macron pour cette réforme, qui est à l’origine de la création, le 5 avril 2019, de l’Association musulmane pour l’islam de France (AMIF). À la fois association 1901 culturelle et association 1905 dans un second volet cultuel, elle est destinée à contrecarrer la volonté hégémonique de gestion financière du CFCM. Ces chicayas se produisent sur fond de guerre intestine pour savoir qui va s’imposer aux yeux de l’État. Véritable caisse de financement, l’AMIF espère obtenir la régulation économique des marchés du halal et le statut de régulateur officiel des agences de voyage qui organisent le pèlerinage à La Mecque en percevant, à ce titre, une rémunération. Au CFCM reviendrait le rôle institutionnel, bien qu’il soit de moins en moins représentatif, et à la Fondation pour l’islam de France (FIF) la partie culturelle.
C’est la laïcité et les lois de la République qui ont besoin d’être affirmées dans l’espace public, collectif mais aussi politique, et l’islam radical combattu. Or, Emmanuel Macron a souhaité un engagement politique des catholiques, notamment pour l’Europe, lors de la Conférence des évêques de France au collège des Bernardins, le 8 avril 2018. Quelle curieuse conception de la laïcité ! Desserrer l’étau de l’islam radical dans notre pays nécessite des décisions courageuses telles que l’interdiction de l’organisation frériste des « Musulmans de France » et de tous ses centres satellites, ainsi que la fin de l’expansion de l’influence des pays du Golfe qui bénéficient d’avantages fiscaux incroyables depuis 1990.
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Deux nouveaux djihadistes français condamnés à mort en Irak
La justice irakienne a condamné à mort dimanche 2 juin deux Français reconnus coupables d'avoir rejoint Daech*. Cela porte à neuf le nombre de Français condamnés à la peine capitale pour leur appartenance au groupe terroriste.
Les procès des djihadistes français se poursuivent en Irak. Un tribunal antiterroriste de Bagdad a condamné à mort dimanche 2 juin Fodil Tahar Aouidate, 32 ans, et Vianney Ouraghi, 28 ans. Le premier a rejeté les allégations de torture, l’autre a reconnu devant le juge avoir «travaillé avec Daech*», mais n’a pas reconnu avoir participé aux combats en Syrie et en Irak.
Ces deux nouvelles condamnations font suite à quatre autres qui ont été prononcées contre des Français ayant combattu dans les rangs de l'organisation djihadiste.
Ainsi, neuf Français et un Tunisien ont été condamnés à mort pour appartenance à l'EI⃰ depuis le 26 mai.
*Organisation terroriste interdite en Russie
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Des islamistes en liberté : expulsons-les !
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Wikileaks : Julien Assange hospitalisé en prison, “sa santé se détériore”
Alors que devait se tenir une audience hier jeudi 30 mai, concernant une possible extradition aux États-Unis, Julian Assange n’a pas pu comparaître pour des raisons de santé, ont indiqué ses avocats. L’audience est donc reportée à la semaine du 12 juin. Le lanceur d’alerte, Julien Assange, vient d’être transféré dans le service hospitalisé de la prison de Belmarsh, au Royaume-Uni, où il est détenu depuis le mois dernier.
L’information a été donné par l’organisation Wikileaks qui a exprimé sa préoccupation quand à la santé de son fondateur. Dans un communiqué, WikiLeaks a annoncé que l’état de santé de l’accusé « s’était gravement détérioré après ces sept années passées à l’ambassade équatorienne » où il avait été accueilli en tant que réfugié pour échapper à la justice britannique.
« Au cours des sept semaines passées à Belmarsh, sa santé a continué à se détériorer, il a fortement maigri. La décision des autorités de la prison de le transférer à l’hôpital en dit long », a ajouté WikiLeaks.
Vendredi dernier, son avocat Per Samuelson avait déclaré que l’Australien dont l’état de santé s’est fortement dégradé, à tel point qu’il était « impossible de mener avec lui une conversation normale ».
La justice américaine réclame son extradition en vertu des lois anti-espionnage. Il lui est reproché d’avoir mis en danger la sécurité nationale américaine et certaines sources qui ont été révélées par WikiLeaks lors de la publication d’environ 500.000 documents confidentiels et de 250.000 câbles diplomatiques, tous sur les activités de l’armée américaine en Irak et en Afghanistan.
Julian Assange est emprisonné en Grande-Bretagne après son arrestation le 11 avril. Il a été condamné à 50 semaines de prison le 1er mai pour avoir violé ses conditions de liberté provisoire.
Pour l’instant aucun gouvernement occidental ne lui propose ce fameux droit d’asile dont les immigrationnistes rêvent pour tous les clandestins !
Francesca de Villasmundo
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Une juriste explique aux migrants comment obtenir l’aide médicale d’État
« Tu vis en France? Tu n’as pas de papiers? N’attends pas d’être malade, avant de te demander comment te faire soigner. Essaye d’obtenir ton AME. Je t’explique tout dans la video!«
Merci à paolus
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Dossier Trump : La preuve que Mueller est une ordure
Prenant la parole pour la première fois en deux ans, le procureur spécial Robert Mueller a affirmé mercredi que « Si nous avions eu la conviction que le président n’avait clairement pas commis de délit, nous l’aurions dit ». En d’autres mots, Mueller refuse d’exonérer le président en dépit de l’absence de preuves qu’il a, en vain, mis deux ans à chercher.
Honte à Robert Mueller d’avoir abusé de son rôle
La déclaration du procureur spécial, Robert Mueller, lors d’une conférence de presse mercredi (29 mai), selon laquelle « si nous étions confiants que le président n’a manifestement pas commis de crime, nous l’aurions dit », est pire que la déclaration faite par James Comey, alors directeur du FBI, concernant Hillary Clinton pendant la campagne présidentielle de 2016.
Comey avait déclaré lors de sa conférence de presse de juillet 2016 :
« Bien que nous n’ayons pas trouvé de preuves claires que la secrétaire d’État Clinton ou ses collègues avaient l’intention de violer les lois régissant le traitement des informations classifiées, il est prouvé qu’ils ont été extrêmement négligents dans leur traitement des informations hautement confidentielles très sensibles ».
Comey a été universellement critiqué pour avoir outrepassé sa responsabilité en se prononçant sur le fait qu’il y avait suffisamment de preuves pour inculper Clinton.
Mueller, cependant, a fait pire. Il est allé au-delà de la conclusion de son rapport et a fait un cadeau politique aux Démocrates du Congrès qui cherchent à entamer des procédures de destitution contre le président Trump.
En laissant entendre que le président Trump aurait pu faire obstruction à la justice, Mueller a effectivement invité les Démocrates à engager une procédure de destitution. L’entrave à la justice est un « crime grave avec méfait » qui, en vertu de la Constitution, autorise la destitution du président.
Jusqu’à aujourd’hui, j’ai défendu Mueller contre les accusations selon lesquelles il est un partisan anti-Trump. Je ne pensais pas qu’il favorisait les Démocrates ou les Républicains, ni qu’il avait un point de vue personnel sur la question de savoir si le président Trump devait être destitué.
Mais j’ai changé d’avis.
En mettant son pouce, voire son coude, sur l’échelle de la justice en faveur de la destitution fondée sur l’obstruction à la justice, Mueller a révélé son parti pris partisan.
Il a également perverti le rôle crucial que doit jouer un procureur dans notre système de justice.
Pratiquement tout le monde convient que, dans une affaire normale, un procureur ne doit jamais aller au-delà de la divulgation publique du fait qu’il n’y a pas suffisamment de preuves pour porter des accusations. Aucun procureur responsable ne devrait jamais laisser entendre que la personne faisant l’objet de son enquête pourrait effectivement être coupable même s’il n’y a pas suffisamment de preuves ou d’autres raisons de ne pas l’inculper.
Les partisans de Mueller soutiendront qu’il ne s’agit pas d’une affaire ordinaire, qu’il ne s’agit pas d’un procureur ordinaire et que le président Trump n’est pas un sujet ordinaire d’une enquête. Ils ont tort. Les règles ne devraient pas être différentes.
N’oubliez pas que les enquêtes fédérales menées par les procureurs, y compris les avocats spéciaux, sont, de par leur nature même, partiales. Ils n’entendent que des preuves de culpabilité et non des preuves à décharge. Leurs témoins ne sont pas soumis au processus accusatoire. Il n’y a pas de contre-interrogatoire. Les preuves sont recueillies en secret derrière les portes closes d’un grand jury.
Pour cette raison même, les procureurs ne peuvent que conclure s’il y a ou non suffisamment de preuves pour intenter une poursuite. Ils ne sont pas en mesure de décider si la personne faisant l’objet de l’enquête est coupable ou non d’un crime.
La détermination de culpabilité ou d’innocence exige un procès contradictoire complet avec un avocat de la défense zélé, un contre-interrogatoire vigoureux, des règles d’exclusion de la preuve et d’autres garanties d’une procédure régulière. De telles mesures de protection n’étaient pas présentes dans cette enquête, de sorte que la suggestion de Mueller selon laquelle Trump pourrait bien être coupable n’a aucune crédibilité.
Sa déclaration, si incompatible avec sa longue histoire (sic), sera utilisée à des fins partisanes par les Démocrates, en particulier par tous les radicaux qui cherchent à faire destituer le Président.
Aucun procureur ne devrait jamais dire ou faire quoi que ce soit dans le but d’aider l’une ou l’autre partie.
Je ne peux imaginer une raison plausible pour laquelle Mueller est allé au-delà de son rapport et a suggéré gratuitement que le président Trump pourrait être coupable, sauf s’il vise à aider les Démocrates au Congrès et cherche à encourager le discours et l’action de destitution.
Honte à Mueller d’avoir abusé de sa position de confiance et d’autoriser qu’on se serve de lui pour un avantage partisan.
* Alan M. Dershowitz est professeur émérite de droit à la Harvard Law School. Son nouveau livre s’intitule « The Case Against the Democratic House Impeaching Trump. » (L’argument contre la mise en accusation de Trump par la Chambre des Représentants majoritairement démocrate).
© Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Sources :
- https://thehill.com/opinion/judiciary/445983-dershowitz-shame-on-robert-mueller-for-exceeding-his-role#.XO7RNRd2GnU.twitter
- https://www.rushlimbaugh.com/daily/2019/05/29/mueller-wants-to-nail-trump-but-he-doesnt-have-the-evidence/
- https://www.foxnews.com/opinion/tom-del-beccaro-robert-mueller-special-counsel-russia-investigation
- https://thehill.com/opinion/judiciary/445534-why-mueller-may-be-fighting-a-public-hearing-on-capitol-hill
https://www.alterinfo.ch/2019/05/31/dossier-trump-la-preuve-que-mueller-est-une-ordure/
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Vous avez aimé la machine à perdre ? Avec Geoffroy Didier, vous allez la garder
Geoffroy Didier, secrétaire général des Républicains, s’est livré à une charge contre “la droite”, dans une tribune publiée sur le site du Monde. N’ayant pas encore compris que les électeurs libertaires de LR sont partis chez Macron tandis que les autres se rallient au RN, il appelle à gauchir encore plus son parti :
“Je propose que la droite se pose au moins la question de l’ouverture de la procréation médicalement assistée, qui serait une avancée sociale comme le furent de fait le mariage pour tous, et avant le PACS, et avant l’IVG”.
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Le message insultant d’une élue de la France insoumise qui en dit long
Manon Monmirel est la suppléante du député (LFI) Éric Cocquerel. Eric Cocquerel - FacebookPar
Publié le 30/05/2019FIGAROVOX/TRIBUNE -
Manon Monmirel, la suppléante du député de la France insoumise Éric Coquerel, a posté dimanche soir sur les réseaux sociaux un message insultant à l’égard de la France et des Français.
Pour Anne-Sophie Chazaud, même si l’élue a regretté son message, il s’agit d’un lapsus très révélateur.
Anne-Sophie Chazaud est philosophe, haut-fonctionnaire et auteur d’un livre à paraître consacré à la liberté d’expression.
Dans un message publié le soir des élections européennes, qu’elle a ensuite retiré, mais qui a toutefois rapidement enflammé les réseaux sociaux, Manon Monmirel suggérait que «la France et tous les Français aillent niquer leurs mères» (sic).La suppléante du député de la France Insoumise Éric Coquerel était manifestement mécontente du résultat démocratique du scrutin...
La jeune militante s’est ensuite longuement excusée dans un message circonstancié, manifestement sincère (au moins en apparence, mais en matière de communication, c’est largement suffisant).
La parole et l’engagement publics à l’heure des réseaux sociaux permettent une spontanéité et une réactivité qui n’étaient autrefois pas permises, pour le meilleur et pour le pire.
Se lisent certes les cris du cœur mais aussi, en filigrane, l’empressement, la colère, la passion, le dépit...
Chacun en aura fait l’expérience un jour ou l’autre, et cela ne mérite pas nécessairement des anathèmes définitifs.Le problème provient de ce que ce message révèle politiquement, de ce dont il est l’expression.
Tout un pan de la gauche est fasciné par les «racailles».
La question se pose tout d’abord du niveau de langue employé, qui n’a rien à envier à la prose des paroles de chansons de Nick Conrad.L’appauvrissement du langage mais aussi la connotation «racaille» qui le caractérise, en disent long sur le poids et la fascination exercés par cet imaginaire et ce registre sémantique sur tout un pan de la gauche.Il y a quelques jours, l’obscur rappeur partageait son désir manifestement irrépressible de «baiser la France jusqu’à l’agonie»…Là, un résultat d’élection qui déplaît et c’est toute «la France et tous les Français» qui sont sommés d’aller «niquer leurs mères».Ce n’est pas sans évoquer la dérive indigéniste caractéristique de la France Insoumise telle qu’elle a été précisément dénoncée par Djordje Kuzmanovic pour expliquer son désaccord puis son départ de la formation de Jean-Luc Mélenchon en novembre dernier, reflétant l’avis de nombreux sympathisants déçus voire rebutés: «Pire, le choix de ne s’appuyer, parmi les classes populaires, que sur «les quartiers» a amené la FI à laisser s’installer une approche quasi communautariste, proche du modèle anglo-saxon et profondément contraire au républicanisme français.
La complaisance des segments gauchistes de la FI à l’égard des thèses indigénistes, le mépris affiché pour les forces de l’ordre, la négation du problème posé par l’islamisme et le refus de regarder en face les défis posés par l’immigration ont produit des ravages dans notre électorat potentiel, faisant apparaître la FI comme la vieille gauche à peine repeinte, coupable du même angélisme, incapable de réalisme et de fermeté».
S’il avait fallu illustrer la justesse des propos de l’ancien conseiller aux affaires internationales de Jean-Luc Mélenchon, on n’aurait pas pu s’y prendre mieux qu’avec ce tweet qui ressemble dans le fond à un gigantesque lapsus politique.
C’est bien parce que la France Insoumise s’est indigénisée, communautarisée et auto-caricaturée dans les pires errements du gauchisme culturel qu’elle a perdu une partie importante de ses soutiens.
Fustigeant la méchante «haine» qui aurait gagné la ligne politique du mouvement, il faut comprendre par ce terme de «haine» le populisme de gauche et une vision trop républicaine du combat politique, la députée France Insoumise regrette une insuffisante gauchisation du parti, selon elle pas assez rassembleur, alors même que l’évidence des chiffres démontre l’inverse.
C’est bien parce que la FI s’est indigénisée, communautarisée et auto-caricaturée dans les pires errements du gauchisme culturel qu’elle a perdu une partie importante de ses soutiens tant militants que votants.
Et c’est à l’absence de courage politique et de discours clair sur ce point de la part de Jean-Luc Mélenchon que la formation doit son inexorable déclin, passant de plus de 19 % au premier tour de la présidentielle à 6,3 % aux européennes.
Manifestement, la ligne républicaine de la présidentielle avait drainé vers elle tout un électorat de gauche qui s’est enfui lorsque le militantisme gauchiste a repris la main, et, comme l’indique Djorde Kuzmanovic, lorsque le sociétal a repris le dessus sur le social, laissant le peuple sur le carreau.
Gageons que ceux qui viennent d’être sommés d’aller « niquer leur mère » pour avoir mal voté ne sont pas près de revenir à la France Insoumise…
La rhétorique macronienne est de ce point de vue strictement identique à celle qui structure l’interprétation insoumise du vote en faveur du Rassemblement National.
On se souvient des embrassades de Mélenchon et Macron sur le Vieux Port de Marseille en septembre dernier.
Le président, avec l’aval flatté du député des Bouches du Rhône, déclarait: ««J’ai toujours du plaisir à discuter avec Monsieur Mélenchon. On n’a pas toujours les mêmes idées… c’est toujours respectueux et intéressant. On a des confrontations politiques mais ce n’est pas mon ennemi», désignant le mouvement emmené par Marine Le Pen qui avait recueilli plus de 10 millions de suffrages non plus comme un adversaire politique que l’on respecte et avec qui l’on débat loyalement mais bel et bien comme un ennemi.
Rappelons enfin qu’Éric Coquerel, dont Manon Monmirel est la suppléante, avait participé et appelé à l’occupation de la basilique de Saint-Denis, nécropole des Rois de France, par des migrants et des sans-papiers en mars 2018 - ce qui, en ces temps d’attaques, de profanations, d’incendies, de pillages et de destructions d’églises catholiques est particulièrement lourd symboliquement.
Gageons que ceux qui viennent d’être sommés d’aller «niquer leur mère» pour avoir mal voté ne sont pas près de revenir à la France Insoumise…
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Gilets Jaunes : Une répression d’Etat (Documentaire choc )
Depuis 6 mois une répression inédite s’abat sur le mouvement des Gilets Jaunes. A travers les témoignages de blessés, spécialistes et militants, le documentaire inédit de StreetPress décrypte les dérives du maintien de l’ordre.
Source STRE∃T PRESS
https://www.alterinfo.ch/2019/05/26/gilets-jaunes-une-repression-detat-documentaire-choc/