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Gilets jaunes acte 12 L’ImPaCt!: une nouvelle manifestation annoncée avec les victimes en tête de cortège
La mobilisation des Gilets jaunes ne faiblit pas. Un nouveau acte, nommé « Acte 12 L’ImPaCt! » est annoncé pour samedi 2 février, après l’acte XI qui a réuni plusieurs dizaines de milliers de personnes dans toute la France.
Une manifestation qui mettra en avant les blessés des dernières manifestations, et qui entend dénoncer les violences policières dont les Gilets jaunes ont fait l’objet ces dernières semaines.« Une centaine de blessés graves dont la vie a basculé, 4 personnes dont la main a été arrachée à cause de grenades avec TNT, 18 personnes qui ont perdu un œil ou l’usage d’un œil suite à des tirs de flashball…Nous invitons TOUS LES BLESSÉS qui le peuvent à nous rejoindre ce jour là », est-il indiqué. Ceux-ci seront placés « en début de cortège et protégés par un cordon de bénévoles « expliquent les organisateurs.Par ailleurs, tous les autres manifestants sont invités à « venir en se mettant des pansements sur l’œil, des bandages, de mettre du rouge sur les gilets jaunes en guise de sang… » Samedi à Paris, Jérôme Rodrigues, une figure connue du mouvement, a été gravement blessé à l’oeil, alors qu’il filmait la manifestation.Les organisateurs appellent les manifestants à se comporter pacifiquement, via la page de l’évènement facebook lancée pour l’occasion.Pour la Bretagne, il semblerait que ce soit Morlaix qui regroupe la mobilisationSource: breizh-info.comLien permanent Catégories : actualité, anti-national, insécurité, magouille et compagnie, social 0 commentaire -
Allemagne : une ONG appelle les Allemandes à se marier avec des migrants pour qu’ils puissent « rester ici » (MàJ : « Cet appel au mariage blanc discrédite toutes les ONG » déclare un député)
29/01/2019
Le tweet d’une organisation allemande de sauvetage en mer a suscité de vives réactions. Accusée d’inciter les gens au mariage blanc*, elle rétorque.
Selon «Bild», divers internautes voire même des politiciens accusent l’organisation d’inciter les gens au mariage blanc.
Interrogée par le quotidien allemand, un cofondateur de Mission Lifeline rejette ces accusations. Selon lui, le tweet n’est rien d’autre qu’un «appel aux dons pour les sauvetage en mer». Il précise qu’il ne s’agit pas de mariage, mais d’amour. Son explication n’a visiblement pas su convaincre les internautes. Tandis que certains pensent que le tweet a été rédigé par un stagiaire, d’autres estiment que cette publication discrédite tout le travail effectué par l’ONG.
Philipp Amthor (26 ans, CDU), député appartenant au groupe parlementaire CDU/CSU au Bundestag, dit : « Cet appel absurde aux mariages de complaisance montre clairement que ces « sauveteurs en mer » poursuivent en fait un programme beaucoup plus vaste. Ils veulent saper notre loi sur les étrangers avec leur idéologie de gauche et bafouer notre État de droit. »
Michael Theurer (52 ans), vice-président du groupe parlementaire du parti libéral FDP au Bundestag, est également en colère : « Cette organisation se discrédite avec ce quasi appel au mariage blanc. Elle se discrédite non seulement elle-même, mais aussi les autres organisations humanitaires. »
Matthias Waldraff (66 ans), un avocat pénaliste de Hanovre, évoque le tweet de l’ONG Mission Lifeline : « Il est évident que l’intention du message est d’encourager les mariages de complaisance »
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Sébastien Chenu (RN) : “Après le grand débat, la grande poubelle ?”
Sébastien Chenu, député du Nord et porte-parole du Rassemblement national, était l’invité politique de Patrick Roger mardi 29 janvier 2019 sur Sud Radio.
Alors que le RN est toujours donné au coude à coude dans les sondages, face à LREM, pour les élections européennes, Sébastien Chenu était interrogé sur la pertinence d’une loi anti-casseurs, qui sera présentée aujourd’hui à l’Assemblée.
Il a l’impression “de revenir dans les années Sarkozy avec des lois de circonstance. Maintenant, je veux bien la voter si c’est une loi anti-casseurs, pas anti-‘gilets jaunes’. Si c’est du pipeau, non. On va voir les articles, mais j’ai eu le sentiment qu’elle a été beaucoup détricotée en commission. Se faire éborgner, perdre une main, c’est une mutilation. Mais les violences sont dans les deux sens et le président de la République est responsable : il laisse les Français se haïr. Cela va faire trois mois qu’on laisse les Français se faire face“.Quand au grand débat, Sébastien Chenu est dubitatif :
J’ai peur qu’après le grand débat, le gouvernement n’ouvre le couvercle de la grande poubelle. Il n’y a pas de garantie sur la sortie de tout cela. L’Assemblée nationale devrait pouvoir débattre d un certain nombre de sujets, mais le problème c’est qu’elle n’est pas représentative, ses décisions sont contestées par une majorité des Français ! Mettons en place la proportionnelle intégrale, élisons une Assemblée nationale représentative et là, on avancera !.
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Nouvelle défection dans la liste Gilets jaunes pour les européennes
Le soutien un peu trop voyant de Macron a jeté l’éponge :
Marc Doyer, huitième sur la liste, ancien militant LREM fraîchement converti au militantisme de rond-point, était à l’évidence une erreur de casting et son départ ne constitue pas réellement une surprise.
https://www.lesalonbeige.fr/nouvelle-defection-dans-la-liste-gilets-jaunes-pour-les-europeennes/
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La répression des gilets jaunes face au laxisme des banlieues – Journal du mardi 29 janvier 2019
La répression des gilets jaunes face au laxisme des banlieues
Alors que le nombre de blessés parmi les gilets jaunes ne cesse de croître, la répression policière est au coeur des interrogations. Un traitement bien différent de celui des émeutes des banlieues de 2005.
Gilets Jaunes : la liste prend déjà l’eau
5 jours après l’annonce d’une liste de Gilets Jaunes pour les élections européennes, on compte déjà deux défections dans les rangs. Entre la pression des Gilets Jaunes et la pression médiatique, la liste pourrait avoir du mal à aller jusqu’au mois de mai.
Pologne : vers un scandale sanitaire européen ?
La Pologne, cinquième exportateur européen de viande bovine mis en cause dans un scandale sanitaire. Une vidéo prise en caméra cachée montre des vaches agonisantes, malades, abattues puis découpées pour leur viande. Un nouvel épisode qui montre les limites du marché commun européen.
L’ actualité en bref
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Italie : Salvini menace l’équipage d’une ONG pro-migrants de poursuites judiciaires pour aide à l’immigration illégale
Le ministre italien de l’Intérieur Matteo Salvini a indiqué dimanche qu’il rassemblait des preuves visant à poursuivre en justice l’équipage du bateau Sea Watch 3.
« Nous disposons d’éléments concrets pour dire que le capitaine et l’équipage du Sea Watch 3 ont mis en danger la vie des personnes à bord en désobéissant aux instructions précises qui leur avaient été données il y a plusieurs jours de les débarquer dans le port le plus proche, pas en Italie !« , a écrit Matteo Salvini sur Twitter.
« Les preuves seront transmises aux autorités judiciaires« , a-t-il ajouté, accusant le capitaine et l’équipage d’un « crime et du désir clair d’utiliser ces immigrants dans une bataille politique« .
Matteo Salvini, chef de file de l’extrême droite, a refusé d’ouvrir les ports de son pays à ces migrants, principalement originaires d’Afrique sub-saharienne, sauvés en Méditerranée il y a plus d’une semaine. Il a souligné que le bateau en question, qui a finalement jeté l’ancre à proximité de la Sicile, aurait pu débarquer auparavant en Libye, en Tunisie ou à Malte.
« Le ministre de l’Intérieur rassemble des éléments pour évaluer s’il convient de porter plainte contre l’ensemble de l’équipage du Sea Watch pour aide à l’immigration illégale« , a précisé son ministère.
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“Gilets jaunes” : aucune “victime des forces de l'ordre” pour Macron
Lors d'une conférence de presse au Caire, où il est en déplacement, le chef de l'Etat a eu une pensée pour les personnes décédées en marge du mouvement mais se refuse à les voir comme “victime des forces de l'ordre”.
Alors qu’il est en visite au Caire avec sa femme Brigitte, le chef de l’Etat a eu quelques mots pour les personnes décédées depuis le début de la mobilisation des « gilets jaunes », rapporte 20 Minutes.« Je déplore que 11 de nos concitoyens français aient perdu la vie durant cette crise […]. Je note qu’ils ont bien souvent perdu la vie en raison de la bêtise humaine mais qu’aucun d’entre eux n’a été la victime des forces de l’ordre », a déclaré Emmanuel Macron.
Emmanuel Macron est allé plus loin et a tenu à défendre policiers et gendarmes, ajoutant que « ce que la France vit depuis plusieurs semaines est inédit et je veux rendre hommage au professionnalisme des forces de l’ordre dans ce contexte ». « En France, il est permis de s’exprimer librement […] En France, on peut dire tout. Parfois, on dit beaucoup contre le pays lui-même, je le regrette », a poursuivi le président, insistant néanmoins sur le fait que « dans notre pays, une liberté est constitutionnellement garantie, la liberté de manifester. Et nous entendons bien la protéger ».[...]En savoir plus sur valeursactuelles.com -
Propagande progressiste: parano et gros sabots
Emmanuel Macron est actuellement au Caire (Egypte) en voyage officiel. L’Afp rapporte qu’il a tenu à répondre aux propos du ministre de l’Intérieur italien, Matteo Salvini, qui affirmait le 22 janvier: «J’espère que les Français pourront se libérer d’un très mauvais président, et l’occasion est celle du 26 mai (les élections européennes) quand finalement le peuple français pourra reprendre en main son avenir et son destin. » «Ce n’est pas (moi) qui interférera dans la démocratie française, ce seront les Français. J’espère qu’ils choisiront quelqu’un de plus représentatif, sérieux, concret, je pense à Marine Le Pen » a-t-il ajouté. Piqué au vif, M. Macron a donc tenu à lui répondre : «Le peuple italien est notre ami et mérite des dirigeants à la hauteur de son histoire, a-t-il lancé. Pourtant, quelques instants avant, le président jurait ne pas vouloir entretenir la polémique : «Je ne vais pas répondre. La seule chose qu’ils attendent, c’est ça (…) » mais «tout ça n’a aucun intérêt.» Si tout ça n’a aucun intérêt pourquoi donc se donner la peine de répondre ? Le 7 janvier dernier, Matteo Salvini , qui n’a à l’évidence pas oublié les propos désobligeants de M. Macron au lendemain de l’arrivée au pouvoir de la coalition Liga-M5s, avait aussi apporté, comme le patron du M5S Luigi Di Maio, son soutien aux Gilets Jaunes: «Je soutiens les citoyens honnêtes qui protestent contre un président gouvernant contre son peuple .»
Pour la première fois hier, Emmanuel Macron a par ailleurs évoqué les onze Gilets Jaunes qui ont trouvé la mort depuis le début de cette mobilisation. Il a loué dans la foulée «le professionnalisme» de nos forces de l’ordre mais n’a pas daigné avoir un mot sur le bilan humain de la répression mise en place par Christophe Castaner, tel qu’il a été scrupuleusement consigné par David Dufresne : 159 blessures à la tête, 18 personnes éborgnées et quatre mains arrachées. A ce sujet, le cas de Jérôme Rodrigues, qui lors de l’Acte XI samedi a été visé et qui risque de perdre son œil, a été assez largement évoqué, moins celui de ce militaire de 25 ans, en permission qui, le même jour, a été grièvement blessé à la tête par un tir à Montpellier alors qu’il sortait d’un restaurant avec trois autres camarades.
Jeudi dernier, lors de son déplacement surprise à Bourg-de-Péage (Drôme) pour s’entretenir avec des GJ, M. Macron est aussi resté dans le déni, dans la fermeture d’esprit au sujet d’une revendication plébiscitée par trois Français sur quatre, à savoir l’instauration du référendum d’initiative populaire, autrement baptisé referendum d’initiative citoyenne (RIC). « Le RIC me hérisse » affirmait au même moment Edouard Philippe à Sartrouville (Yvelines). Même son de cloche de l’ancien banquier qui a saupoudré son refus d’une bonne dose de poudre de perlimpinpin parano-complotiste : « Il ne faut pas s’y tromper, dans les derniers référendums, les puissances étrangères ont beaucoup manipulé le vote. Un référendum, c’est parfois aussi la porte ouverte au mensonge.» Ben voyons!
Porte ouverte au mensonge que l’on peut craindre pour le coup avec l’instauration, à la demande de Jean-Luc Mélenchon, d’une Commission d’enquête sur la lutte contre les violences d’extrême-droite… Violences bien moins répandues que celles de l’extrême gauche, mais on connait la propension des enfumeurs du système à faire 30 kilos de mayonnaise avec un jaune d’œuf, pour ne rien dire de la mansuétude dont bénéficie les antifas / idiots utiles. Présidée par le député LREM de l’Ariège Muriel Ressiguier, cette commission est composée de 26 membres, principalement macronistes, mais aussi de quelques socialistes, de membres de l’UDI, d’un LR (Eric Diard, soutien de Laurent Wauquiez et proche de Xavier Bertrand). Elle défraie déjà la chronique car l’ex député LREM M’jid El Guerrab aujourd’hui rallié au Mouvement radical, en fait également partie. Mis en examen pour «violences volontaires avec arme», il avait agressé le 30 août 2017 un ex collègue du PS, Boris Faure, qu’il avait envoyé aux urgences en le frappant à la tête à coups de casque.
Sur les réseaux sociaux et notamment sur les sites communautaires musulmans, la France plurielle s’est surtout émue de la présence dans cette commission du binational Meyer Habib, député UDI de la 8e circonscription de l’étranger, un proche du Premier ministre d’extrême droite Benjamin Netanyahou. Autre sujet d’indignation sur les forums musulmans (mais pas que) le fait que le jeune militant LGBT d’origine marocaine, Bilal Hassani, ait été sélectionné par le public pour représenter la France à Tel Aviv (Israël) le 18 mai prochain au Concours Eurovision de la chanson. Un choix qui n’a pas fait l’unanimité et qui lui a valu de nombreuses insultes homophobes ont rapporté ce jeune homme et les médias. Pour ne pas entacher l’image de la communauté (?), il est révélateur qu’un site comme oumma.com, qui promeut des personnalités musulmanes, met en avant l’image d’un islam ouvert et pacifique, est prudemment décidé de ne pas consacrer d’article à ce sujet pour éviter les commentaires…
Plus globalement, il apparait en tout cas aux yeux de beaucoup note Bruno Gollnisch que l’Eurovision a été préempté pour faire passer la propagande progressiste de lobbies divers et variés - en 1998, le transsexuel israélien Sharon Cohen, alias Dana International, avait déjà remporté le concours et en 2014 ce fut l’Autrichien-femme-à-barbe Conchita Wurst qui décrochait le pompon. Un rapport de force que le jeune Bilal a bien compris, qui sait aussi ce qu’on attend de lui: il expliquait il y a deux jours sur France inter sa fierté de «représenter (la France), c’est quelque chose que je pourrai raconter à mes enfants »… L’année dernière le couple français Madame Monsieur avait pondu une très médiocre chanson en faveur de l’accueil des migrants, avant de disparaître dans les poubelles du showbiz faute de public, annulant la date de tous les concerts prévus dans la foulée de l’Eurovision. Une immigration qui est plus que jamais décrite par nos élites comme incontournable… pour régénérer la France et l’Europe? Le Point rapportait qu’ «une série d’études montre un net recul du quotient intellectuel au sein des pays occidentaux. La moyenne française aurait baissé de près de 4 points en 10 ans.» Par quel mystère? Comment expliquer cet effondrement alors que nous sommes continuellement enrichis par une brillante diversité? Laissons les Français se faire leur opinion, mais grâce à l’Eurovision, entre autres joyeusetés, ne doutons pas que le niveau de conscience va grimper…
https://gollnisch.com/2019/01/29/propagande-progressiste-parano-et-gros-sabots/
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La double affaire Chantal Jouanno
Comme trop souvent dans ce qui tient lieu de démocratie, terme qu'on identifie en occident, depuis quelque 2 500 ans à la libre confrontation des points de vue, dans notre pays, l'arbre cache la forêt.
Le fait même, peut-être, que nous confondions représentation nationale, consentement des contribuables à l'impôt, gouvernement du peuple et souveraineté de l'opinion, permet aux manipulateurs du sentiment public d'imposer leurs vues. Et trop souvent, leurs intérêts.
Quel arbre, dans ce qui pourrait être appelé l'affaire Chantal Jouanno, cache ainsi quelle forêt ?
Une première information a conduit à son retraite en tant qu'organisatrice du grand débat national imaginé par l'Élysée pour répondre à la crise des gilets jaunes. La rémunération de la présidente de la CNDP, Commission nationale du débat public, a été révélée inopinément. Elle a immédiatement été jugée fort élevée, et ressentie pratiquement pour disqualifiante, à hauteur de 14 666 euros bruts, avant impôts et charges sociales. Cette somme, qui peut paraître quelque peu excessive aux yeux du plus grand nombre, a pourtant été fixée par l'État.
Dans un pays qui crève d'égalitarisme, cela fait scandale et semble justifier qu'elle renonce au rôle que son organisme exerce dans de nombreux dossiers techniques très sérieux et, disons-le, autrement plus importants, en fait, pour l'avenir du pays tels que les tracés des autoroutes ou des voies de chemin de fer.
Étrangement quelques jours plus tard on découvre que le sacro-saint Défenseur des Droits, le Toubon, dont le rôle et les interventions mériteraient sans doute un examen critique légitime, touche, pour sa modeste part, environ le double. Mais personne n'envisage de demander ni la révision à la baisse de ses émoluments, ni qu’il restitue un quelconque trop perçu, ni, encore moins qu'il déguerpisse. Issu des réseaux chiraquiens, voilà un personnage au-dessus de toute contestation. Remarquez d'ailleurs combien les produits de ce sérail si funeste et si médiocre, font encore partie des personnalités que l'on nous présente comme les plus aimées des Français entre Omar Sy et Jean-Jacques Goldman.
Les sinécures trop bien payées abondent encore en notre république. Et cette plaie ne concerne pas particulièrement la CNDP. On pourrait se demander, par exemple, si ce qu'on appelle l'audiovisuel public en est exempt, avec un budget de 4,5 milliards d'euros que personne n'envisage de revoir à la baisse. Cette situation archaïque d'ensemble, celle des emplois dits publics, que la Constitution réserve au bon vouloir du prince, semble à comparer avec celle de la période de transition 1815-1834 en Angleterre, c'est-à-dire avant la réforme électorale, le règne de Victoria et l'organisation du parti conservateur[1]. Mais nos technocrates, nos commentateurs agréés et autres professionnels de la désinformation ne s'intéressent pas à l'Histoire de la Grande-Bretagne.
Or, de façon tout à fait parallèle, on a appris ce 25 janvier, au gré d'un débat sur LCI[2], que Chantal Jouanno révèle la différence programmée entre la tournée de communication personnelle du chef de l'État, et la manière dont aurait pu et aurait dû être organisée une consultation directe des Français.
Voilà la deuxième affaire, ou le nouvel aspect de l'affaire Chantal Jouanno. Laissons aux complotistes le soin de répondre à la question posée par Emmanuel Galiero dans Le Figaro qui ose demander : "Reste à savoir qui a voulu sa peau en jetant sa rémunération sur la place publique."
Manifestement, en effet, l'Élysée a pris la responsabilité, et le risque, de court-circuiter cette consultation rebaptisée grand débat national : élégamment, telle parut l'impression des premiers jours, lourdement, telle devint l'impression se dégageant par la suite. Après avoir snobé les 550 000 élus locaux au début de son mandat, Jupiter a redécouvert le maillage indispensable des maires, sans lequel le tissu national se déchirerait.
Voilà au moins un [petit] progrès pensera-t-on. Il reste pas mal d'efforts à accomplir encore pour que nous retrouvions l'impression de vivre vraiment dans un pays libre.
JG Malliarakis
Apostilles
[1] Ce que décrit le roman manifeste de la Jeune Angleterre écrit par Disraëli : Coningsby ou la jeune génération.
[2] cf. sur le site du Figaro. -
Les Foulards rouges de la macronie
Dimanche 27 janvier à Paris. Temps gris, temps de pluie, temps triste, comme cette France triste, maussade, celle du passé qui reste sur le quai, qui est sortie pour « défendre la république et la démocratie » en arborant des foulards rouges. Cette France-là, c’est celle des petits rentiers, ou de ceux qui croient l’être, de ceux qui ont mis leurs espoirs dans un jeune ex-banquier (si on ne peut plus faire confiance à son banquier !), « rapiéceur » du bas de laine de leurs rêves d’une vieillesse tranquille à n’importe quel prix, après moi la fin du monde !
Les premières photos du rassemblement montraient un Caucasien, une Asiatique et un Africain jubilant sous leur t-shirt blanc, image d’un monde sans frontières ; Macron et Benetton utiliseraient-ils les services de la même agence publicitaire ? L’illusion ne dura pas longtemps, déjà Ouest-France, plutôt favorable à la macronie, titrait, dépité : « Quelques milliers de personnes ». Quelques milliers de personnes qui chantaient « Mort aux cons ! » (rien que cela) tout en demandant plus d’Europe et plus de répression. Parmi les manifestants on comptait, stratégiquement dispersés, des Africains qui semblaient avoir été tirés du sommeil de leurs foyers ; combien des figurants du 27 janvier furent-ils payés ?
De source bien informée, les manifestants étaient moins de quatre mille. Qu’il doit être difficile de travailler pour le ministère de l’Intérieur : un jour il faut diviser le nombre des Gilets jaunes par trois ou par quatre, le lendemain il faut gonfler celui des Foulards rouges dans les mêmes proportions. Pourtant, pour cette poignée de pacifistes armés des meilleures intentions, la police était présente, oh non pas pour leur tirer dessus à bout portant des grenades ou des flashballs, mais plutôt pour les protéger, les aider à traverser la rue.
Deux Gilets jaunes ont essayé de prendre la parole au sein de la manifestation pour dire qu’eux aussi étaient contre les violences, celles des casseurs et de la police notamment. Peine perdue, ils furent expulsés manu militari aux cris de « dehors les fachos ». On a la tolérance susceptible chez les macronistes. Une quinzaine de députés et six sénateurs de la majorité étaient présents à ce rassemblement qui était censé n’avoir rien à faire avec leur parti.
Non, Macron n’est pas de Gaulle, et le 27 janvier 2019 ne fut pas une réplique du 30 mai 1968. Après le Grand Débat, encore un « truc » qui n’aura pas marché. Macron et son groupe d’imposteurs malfaisants ne possèdent aucun soutien populaire, tout n’est que tourbillons de vent et aveuglement dans son gouvernement. Un gouvernement qui paraît ne plus tenir que par l’obéissance « rottweileresque » des membres des forces de l’ordre, des hommes qui pour la plupart, semble-t-il, ont oublié leur conscience et le devoir suprême envers la patrie le jour où ils ont signé leur engagement.
Xavier Darc
Article paru dans Présent daté du 28 janvier 2019