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anti-national - Page 512

  • Pacte de Marrakech. Vers l’effacement de la liberté d’opinion

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    Par André Posokhow, consultant ♦ Pour Polémia, 2018 aura été l’année de la propagande et de la censure d’Etat. Elle aura été marquée entre autres par la Loi scélérate « fake news », la censure numérique et mondiale exercée par les GAFA ou encore la fermeture massive de comptes sur les réseaux sociaux et YouTube.
    Nous ne nous trouvons pourtant qu’au début du processus de l’effacement des libertés fondamentales que sont les libertés d’opinion, d’expression et de la presse. Les années 2019 et suivantes s’annoncent comme pires si les révoltes populaires ne renversent pas la table.
    C’est ce que révèle la lecture de l’objectif 17 du Pacte pour les migrations. Parmi ses 23 objectifs, l’objectif 17 (O17) est certainement celui qui constitue la menace la plus aiguë pour les libertés d’expression et d’opinion. Le danger qu’il représente et l ’idéologie totalitaire qu’il reflète doivent être particulièrement mis en exergue et dénoncés.

    Liste des articles déjà publiés par Polémia sur ce texte catastrophique : 

    L’objectif 17 du Pacte : le pivot de la lutte contre la liberté de l’esprit

    Un engagement d’élimination des « discriminations »

    L’en tête de l’O17 utilise des mots de violence et se montre à la fois global, partial et hypocrite.

    Il s’agit clairement d’un engagement, pour l’instant moral, des pays signataires, donc de la France.

    La violence des mots et des actes

    L’O17 veut que les signataires condamnent, combattent et éliminent toute forme de discrimination. Ces verbes sont l’expression d’une logique d’affrontement et à terme de guerres civiles.

    Seules les discriminations et les violences à l’égard des migrants sont prises en considération

    Les violences, les viols, les agressions, la guérilla même auxquels se livrent nombre d’envahisseurs sont ignorés et occultés. Ce n’est pas le sujet. Les seules victimes possibles sont les allogènes.

    Les discriminations qu’il faut éliminer sont globales et vagues

    Le texte s’abstient évidemment de préciser ce que sont ces discriminations contre les migrants. Ce sont des mots fourre-tout : expressions et manifestations de racisme, discrimination raciale, xénophobie, qui peuvent recouvrir n’importe quel mot et n’importe quel acte.

    Ce sera à la jurisprudence des tribunaux qu’il reviendra de leur donner une signification plus précise pour condamner les opposants, « conformément au droit international des droits de l’homme », on devine dans quel sens.

    L’hypocrisie de ces engagements

    Les signataires s’engagent à protéger la liberté d’expression. Bravo et quel soulagement ! Mais, dit le texte, il faut que ce soit dans le respect du droit international afin de contribuer à une compréhension globale des migrations sous tous leurs aspects. Quel peut être en l’occurrence ce droit international ? Rappelons que l’OIM (Organisation Internationale pour les Migrations) a formulé l’ambition de développer un droit international des migrations.

    La stratégie défensive : la répression

    Donner un droit de dénonciation aux migrants

    Les migrants et les communautés, nous supposons qu’il s’agit des diasporas, pourront dénoncer tout acte « d’incitation à la violence contre les migrants ». Il en découlera une sujétion des Occidentaux de souche et un renforcement de l’éclatement des pays occidentaux en populations  communautarisées dressées les unes contre les autres.

    Faire juger et condamner les opposants à l’invasion

    Les migrants et les communautés, naturalisés ou non, pourront amener quiconque participerait à « la commission d’une infraction inspirée par la haine des migrants »à répondre de ses actes. C’est quoi la haine des migrants ? Si un citoyen français comme une majorité de ses concitoyens dit qu’il y a trop d’immigrés en France, est-ce de la haine ?

    Il est ajouté que cette démarche se fera dans le respect du droit interne et du droit international des droits de l’homme. Même observation que ci-dessus, mais surtout quel droit prédominera ? A terme les différentes communautés pourraient exiger l’application de leur propre droit interne comme c’est le cas de la charia dans des villes anglaises

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  • Et 4 millions d’euros de plus pour la propagande d’Etat

    Et 4 millions d’euros de plus pour la propagande d’Etat

    L’Assemblée nationale a voté, sans en débattre, dans la nuit de mardi à mercredi un amendement du gouvernement qui propose une hausse de 4 millions d’euros de la dotation allouée à l’Agence France-Presse au titre de ses missions d’intérêt général.

    Cette dotation complémentaire à celle prévue dans le texte initial du gouvernement qui était de

    « 111,8 millions d’euros, s’inscrit dans le contexte d’un plan de transformation de l’Agence qui vise à la rendre plus compétitive et plus adaptée au marché mondial actuel, en développant notamment ses activités numériques et vidéo ».

    https://www.lesalonbeige.fr/et-4-millions-deuros-de-plus-pour-la-propagande-detat/

  • Un journaliste allemand falsifiait ses articles sur les migrants

    Un journaliste allemand falsifiait ses articles sur les migrants

    Le camp du bien se met aux fausses nouvelles… Ce journaliste du Spiegel a pour sujet de prédilection, les migrants :

    Confronté aux accusations d’un autre journaliste avec qui il a travaillé, Claas Relotius a admis avoir inventé des citations et des scènes auxquelles il n’a en fait jamais assisté. Ce journalistes, primé à plusieurs reprises, falsifiait depuis plusieurs années ses articles. Claas Relotius avait encore reçu début décembre le prix du Reporter de l’année pour un article sur de jeunes Syriens qui seraient à l’origine de la guerre civile qui a éclaté en 2011.

    Dimanche, il a remis sa démission de l’hebdomadaire, après avoir admis avoir inventé des citations et des scènes auxquelles il n’a en fait jamais assisté. Au total, au moins 14 articles auraient été bidonnés, dont un sur un Yéménite qui a passé 14 ans sans raison à Guantanamo et un autre sur Colin Kaerpernick, joueur de football américain qui posait le genou à terre pendant l’hymne américain pour protester contre les inégalités raciales. Claas Relotius prétendait avoir interviewé ses parents.

    Ne croyez pas ce que vous racontent les médias.

    https://www.lesalonbeige.fr/un-journaliste-allemand-falsifiait-ses-articles-sur-les-migrants/

  • Grande concertation nationale : l’immigration évacuée du débat – Journal du mercredi 19 décembre 2018

    Société / Grande concertation nationale : l’immigration évacuée du débat

    C’était censé être l’une des trouvailles pour apaiser les gilets jaunes, l’ouverture d’un grand débat national sur les principaux sujets qui secoue le pays s’annonce déjà comme une mascarade. Alors que le président de la République veut tirer les lauriers de la prétendue concertation en marche, ce sont les maires qui seront mis à contribution… Pendant ce temps là, l’immigration, qui devrait être une thématique à part entière, a déjà été reléguée au bout d’un paragraphe.

    Politique / La cacophonie gouvernementale

    Après une reculade remarquée du Premier Ministre sur les dispositions annoncées en novembre, les mesures décidées par l’exécutif pour répondre au mouvement des gilets jaunes ont été précisées… De quoi faire encore grimper la facture…

    Sécurité / Castaner s’embourbe face à la Police

    Fiscalité / Taxes sur les GAFA : le casse-tête lucratif ?

    Face à l’impuissance européenne, le gouvernement français communique sur sa volonté de taxer les géants du numérique… Une mesure populaire qui pourrait toutefois être bien compliquée à mettre en place dans un temps record.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/grande-concertation-nationale-limmigration-evacuee-du-debat-journal-du-mercredi-19-decembre-2018?is_wppwa=true

  • Et le pays le plus taxé du monde est… la France ! première partie

    Chronique de Paysan Savoyard (n°213 – décembre 2018)

    Déclenché par l’augmentation annoncée des taxes sur les carburants, le mouvement des gilets jaunes est notamment l’expression du ras-le-bol fiscal éprouvé par les Français moyens. Cet épisode fournit l’occasion de mettre en exergue cette information capitale : la France est désormais le pays le plus taxé du monde. La première place était jusqu’ici occupée tantôt par le Danemark, tantôt par la Suède : elle l’est désormais, depuis 2017, par la France.

    • La France championne du monde des impôts, taxes et cotisations

    Les prélèvements obligatoires sont les prélèvements opérés par l’Etat et les autres entités publiques : cotisations sociales, taxes et impôts. Ils représentent pour la France en 2017, 45,3 % du revenu national annuel (ou PIB) selon l’INSEE, 46,2 % selon l’OCDE, 47 % selon Eurostatl’organisme statistique de l’UE. L’INSEE précise que son chiffre, le plus faible des trois, ne tient pas compte des « cotisations sociales imputées à la charge de l’employeur » ni des crédits d’impôt, ce qui explique sans doute la différence enregistrée avec les deux autres. Les chiffres de ces trois organismes diffèrent donc quelque peu mais ils établissent bien tous le même classement : dans les trois cas la France en occupe la première position. On retiendra dans la suite du présent article les chiffres de l’OCDE, qui ont le mérite de s’accompagner de comparaisons internationales complètes et actualisées.

    Les prélèvements obligatoires servent à financer les institutions publiques, Etat, collectivités locales, sécurité sociale, dont ils constituent la très grande partie des recettes. Ces institutions utilisent ces ressources pour financer leurs actions : prestations de services publics ; réalisation de travaux ; distribution aux ménages de sommes en argent telles que les allocations familiales, les pensions de retraite, les minima sociaux, les allocations diverses…

    Les institutions publiques jouent également un rôle de redistribution, dans le but de réduire les inégalités : une partie des ménages paient davantage qu’ils ne reçoivent, tandis que les autres sont dans la situation inverse. L’impôt sur le revenu joue un rôle important dans le dispositif de redistribution. Il est en effet progressif : plus le revenu augmente, plus le taux de l’impôt augmente également.

    Le taux de prélèvements obligatoires dans le revenu national est le reflet du type d’organisation sociale choisi par chaque pays. Dans les pays de la zone OCDE, il existe trois groupes : les pays libéraux, les pays sociaux et ceux qui se trouvent dans une situation intermédiaire.

    Dans les pays libéraux, l’Etat et la sécurité sociale sont peu développés, il y a peu de services publics et peu de redistribution : les prélèvements publics sur les ménages et les entreprises sont donc faibles, les ménages conservant la plus grande partie de leur revenu. Mais il leur revient de s’assurer auprès de  compagnies privées pour la santé et la retraite. Il leur appartient également de payer les services puisqu’il y a peu de services publics : ils doivent notamment s’endetter pour financer leurs études. Ces pays libéraux sont donc des pays où il y a, du point de vue économique, beaucoup de liberté : par exemple on peut choisir la compagnie d’assurance de son choix et on n’est pas tenu de s’adresser à la sécurité sociale. Ce sont des pays où, en contrepartie, il y a davantage de risques et peu de mécanismes de solidarité, de fortes inégalités et peu de mécanismes redistributifs. Ces systèmes en résumé sont favorables aux plus riches et aux plus chanceux. Dans ce groupe des pays libéraux, le taux de prélèvements obligatoires se situe à un niveau inférieur ou égal à 30 %. Les deux principaux pays qui représentent ce groupe sont les Etats-Unis, où le taux de prélèvements obligatoires se situe depuis trente ans aux alentours de 27 % (27.1 en 2017) et le Japon, où il est sur la même période aux alentours de 28 % (30.6 % en 2017).

    Il existe un deuxième groupe, intermédiaire, situé entre les pays libéraux et les pays sociaux, où le taux de prélèvements se situe entre 30 et 40 %. Les deux représentants principaux de ce groupe sont le Royaume-Uni, où le taux de prélèvements obligatoires est depuis trente ans aux alentours de 33 % (33.3 % en 2017) et l’Allemagne où il se situe sur la même période aux alentours de 36 % (37.5 en 2017).

    Le troisième groupe est composé des pays dans lesquels l’économie est fortement socialisée : le taux de prélèvements obligatoires dépasse les 40 %.  Les prélèvements obligatoires, les services publics et les prestations et la redistribution sont à un niveau élevé. Il y a moins de liberté, mais aussi moins de risques et davantage de solidarité : entre riches et pauvres, entre malades et bien portants et entre générations. La France, l’Italie, la Belgique et les Pays-Bas se situent dans ce groupe. Les pays où le taux de prélèvements obligatoires est le plus élevé sont traditionnellement les pays d’Europe du nord, où il se situe aux alentours de 45 %. Le Danemark et la Suède étaient jusqu’ici les pays en tête du classement.

    S’agissant de la France, elle a ces dernières années fortement augmenté ses prélèvements, au point de rejoindre puis de dépasser les pays d’Europe du nord. Le taux de prélèvements obligatoires, en augmentation quasi continue, a évolué de la façon suivante. Il était de 30 % du PIB seulement en 1960. A partir de 1974 un premier cycle d’augmentation se produit, sous l’effet de la crise économique qui se produit alors. En 1981, le taux atteint puis dépasse les 40 %, du fait des politiques conduites par la gauche au pouvoir. Il atteint 44,2 % en 1999. Il va ensuite baisser sensiblement pendant dix ans, jusqu’en 2009 où il atteint un point bas de 41,5 %. L’augmentation reprend ensuite, sous l’effet de la crise financière, puis s’accélère à partir de 2012. Le taux atteint pour la première fois 45 % en 2013 et se maintient à ce niveau très élevé sous le mandat de M. Hollande. Le record est atteint en 2017 avec 46.2 %. On voit que l’augmentation des prélèvements obligatoires résulte en particulier de deux facteurs. Le premier est la mise en œuvre de politiques de gauche, qui conduisent à accentuer la socialisation de l’économie, en augmentant les prestations, les services publics, les effectifs de la fonction publique et en accentuant la redistribution. Les crises économiques sont le second facteur : elles conduisent l’Etat et les autres institutions publiques à augmenter leurs dépenses sociales afin en particulier de contenir les effets sociaux du chômage : allocations chômage, embauche d’agents publics, emplois aidés… De sorte que la France est aujourd’hui le pays le plus socialisé et le plus taxé du monde.

    • La répartition des prélèvements est particulièrement déséquilibrée et inéquitable

    On peut se féliciter de ce haut niveau de prélèvement, qui correspond à un haut niveau de socialisation. Pour ce qui nous concerne, le modèle socialisé nous paraît bien préférable au modèle libéral. Le système français, cependant, est gravement insatisfaisant, pour deux raisons. La première est que le taux élevé de socialisation s’accompagne d’une répartition particulièrement inéquitable.

    Le taux de prélèvements obligatoires permet, comme on l’a vu, de caractériser chaque pays du point de vue du type de société choisi, soit libéral, soit fortement socialisé, soit dans une situation intermédiaire. Ce taux ne renseigne pas en revanche sur la façon dont les prélèvements sont répartis entre les différentes couches de la population. Dans le cas de la France, on peut distinguer trois groupes dans la façon dont les prélèvements sont répartis.

    Les ménages dits « les moins favorisés », chômeurs ou bénéficiaires de minima sociaux, sont nettement moins taxés que la moyenne. Les revenus « de transfert » dont ils bénéficient ne supportent pas de cotisations sociales ni de CSG. Ils ne supportent pas non plus d’impôt sur le revenu. Ils supportent certes la TVA sur la consommation. Cependant une partie de la consommation de ces ménages est gratuite ou quasi gratuite et ne supporte donc pas de TVA : cantine, centre de loisirs et vacances gratuites pour les enfants par exemple. Si ces ménages supportent peu de prélèvements, ils reçoivent en revanche beaucoup. Ils bénéficient ainsi d’un accès très généralement gratuit aux services publics, par exemple à l’éducation nationale. Ils bénéficient d’une couverture santé dans les conditions du droit commun (CMU). Une partie de ces ménages bénéficient même d’une mutuelle gratuite. Les allocations sous condition de revenus, c’est-à-dire la plupart des allocations sociales, leurs sont réservées. Ils perçoivent également les minima sociaux. Ces ménages dits défavorisés sont donc des bénéficiaires nets du système public.

    A l’autre extrémité de l’échelle des revenus, les ménages riches parviennent, eux, à échapper à une part des prélèvements grâce à différents mécanismes : optimisation fiscale, expatriation fiscale, paradis fiscaux… Ils échappent en grande partie à l’impôt sur le revenu progressif, de façon légale. En effet les revenus du capital (revenus d’actions et d’obligations…) qui constituent une grande partie de leurs revenus ne sont pas assujettis à l’impôt sur le revenu mais à un prélèvement proportionnel, dont le taux est nettement plus faible que celui des tranches supérieures de l’impôt sur le revenu. Ce prélèvement libératoire avait été supprimé depuis 2013, ou plus exactement limité aux ménages percevant moins de 2000 euros d’intérêts et dividendes : il vient d’être rétabli dans son intégralité par M. Macron, sous le nom de « prélèvement forfaitaire unique ». De même les revenus du capital ne supportent pas les cotisations sociales qui pèsent sur les revenus du travail : ils sont seulement assujettis à la CSG. Si les allocations sous condition de ressources leur sont par définition inaccessibles, les ménages riches bénéficient en revanche de la protection sociale et des services publics dans les conditions du droit commun. Ce second groupe de ménages est certes contributeur net, mais il est nettement moins taxé, en proportion de ses revenus, que le troisième groupe.

    L’on constate ces deux dernières décennies un processus de baisse des impôts pesant sur les riches. La libre circulation des capitaux a rendu en effet nécessaire, c’était là l’un des buts de la mondialisation, des politiques de baisse des impôts pesant sur les hauts revenus et sur les détenteurs de capitaux : afin d’éviter la fuite des capitaux, des sièges de société, des entrepreneurs et cadres dirigeants, les Etats doivent baisser les impôts pour s’aligner sur les pays les moins fiscalisés C’est ce que l’on appelle « le dumping fiscal ». Dernièrement le gouvernement Macron a ajouté deux nouvelles mesures importantes dans ce sens : suppression de l’ISF sur les patrimoines détenus sous forme mobilière, remplacé par un impôt pesant seulement sur l’immobilier ; instauration d’un « prélèvement forfaitaire unique » sur les revenus du capital, en lieu et place du barème de l’impôt sur le revenu. Glissons cette remarque au passage : les gouvernements font valoir qu’ils sont contraints par la mondialisation et la libre circulation des capitaux  de pratiquer ce dumping fiscal qui enrichit fortement les riches : encore faut-il préciser que ce sont ces dirigeants eux-mêmes qui ont décidé et mis en œuvre la mondialisation et la liberté des mouvements de capitaux internationaux…

    À suivre

  • Et le pays le plus taxé du monde est… la France ! FIN

    Le groupe central, ou « classe moyenne » regroupe ceux qui ne sont ni riches ni « défavorisés » : il est constitué pour l’essentiel des salariés, actifs et retraités. C’est lui qui supporte l’essentiel du prélèvement. Les cotisations sociales en effet pèsent essentiellement sur les revenus du travail, qui constituent l’essentiel des revenus du groupe central : CSG comprise, les cotisations représentent 50 % du revenu du travail. Quant à l’impôt sur le revenu, il est très fortement concentré sur le groupe central : seuls 40 % des ménages le paient. Tous les gouvernements n’ont cessé depuis quarante ans de prendre des mesures ayant pour effet d’exonérer de l’impôt sur le revenu un nombre croissant de ménages.  Les professions indépendantes aux revenus moyens (artisans…) peuvent être rattachées à ce groupe central : elles sont cependant dans une situation plus favorable que les salariés car elles sous-déclarent leur revenu et parviennent ainsi à échapper, heureusement pour elles, à une partie des cotisations et impôts. Il va sans dire que ce groupe central ne bénéficie pas des allocations sous condition de ressources. Il est donc contributeur net et le taux de prélèvement qui pèse sur lui est nettement supérieur à la moyenne.

    • Ces prélèvements records sont d’autant plus contestables qu’ils sont très mal utilisés

    Cette taxation formidable est très contestable pour une seconde raison : les recettes publiques qu’elles génèrent sont très mal utilisées. La croissance très forte des prélèvements a en effet été consacrée au financement de trois politiques particulièrement détestables : l’assistanat ; la boulimie de la sphère publique ; l’immigration.

    La hausse des prélèvements a permis tout d’abord de financer le traitement social du chômage massif, qui a résulté de la crise du milieu des années 1970 puis des délocalisations intervenues à partir du début des années 1990. De très nombreux fonctionnaires et agents publics ont été embauchés, en particulier dans les collectivités locales, afin d’absorber une partie du chômage. De même ont été créés des centaines de milliers de pseudo emplois dits « emplois aidés ». Des conditions d’indemnisation des chômeurs très favorables ont été mises en place (non dégressivité des allocations ; versement des allocations pendant 2 ans, 3 ans même après 50 ans ; versement des allocations même lorsque les chômeurs ne reprennent pas d’emploi de façon volontaire à l’issue d’un CDD ou d’un intérim ; régime des intermittents…). De nombreux dispositifs de « traitement social » ont également été mis en place (préretraites, stages Pôle emploi rémunérés…) destinés à dégonfler le nombre des chômeurs. Les jeunes ont été incités à s’engager de façon massive dans les études supérieures, dans le but là encore de minorer les effectifs au chômage : de ce fait le nombre des étudiants à plus que doublé en trente ans. A été créé enfin un revenu minimal (RMI puis RSA), versé sans limite de temps. Ces dispositifs ont généré la mise en place d’un assistanat : une partie de la population d’âge actif s’est installée dans un système qui lui permet de ne pas travailler ou de travailler seulement par intermittence. En outre, les bénéficiaires de ces politiques, dont les revenus (déclarés) sont par définition faibles, paient peu ou pas d’impôts et de cotisations. Toutes ces politiques de traitement social sont une première source majeure de dépenses publiques.

    Ces prélèvements en hausse constante financent également la croissance sans limite du secteur public. Après la guerre a été mis en place un système d’intervention publique puissant, afin d’encadrer l’économie de marché, de mettre en place des services publics nombreux et de limiter les inégalités. Cette politique revêt des appellations diverses et synonymes : social-démocratie, économie sociale de marché, Etat providence, économie mixte… Ce système d’intervention publique est désormais dévoyé et anormalement dispendieux, au détriment du contribuable. De multiples services sans utilité et de fonctionnaires sans fonction véritable sont venues parasiter l’administration (citons par exemple les « autorités indépendantes » telles que le médiateur de la république, la CNIL ou le CSA). La décentralisation à la française est une source majeure de gâchis, de dépenses somptuaires, d’opacité, d’empilement de niveaux d’administration et de corruption. Les agents des entreprises et établissements publics bénéficient souvent d’un statut anormalement avantageux. Des associations para-administratives se sont multipliées, au sein desquelles se rencontrent les pratiques les plus contestables (absence de contrôle, détournements, élus vivant sur la bête, salariés bénéficiant de conventions collectives en or massif…). Les professions libérales liées à la santé, notamment l’industrie pharmaceutique et les officines, vivent sur un grand pied grâce au financement de la sécurité sociale. La massification des études au collège, au lycée, et désormais à l’université, est particulièrement coûteuse alors qu’elle débouche sur un échec massif et sur des diplômes trop nombreux ou sans valeur sur le marché du travail. Enfin la classe des politiciens est à l’origine de dépenses publiques manifestement trop élevées : multiplication des « comités Théodule » ; maintien d’institutions inutiles comme le sénat sans pouvoir de décision ; trop grand nombre de députés… En outre la France se présente comme l’un des pays les plus corrompus du monde occidental, occupant la 33e place dans le classement de Transparency international….

    Mais l’envolée des prélèvements résulte avant tout du gouffre que constitue le financement de l’immigration de masse. Celle-ci est intervenue comme on le sait à partir des années 1970, moment où a été décidé le regroupement familial. A partir des années 2000, l’accueil des « réfugiés » a accru encore les flux. L’immigration entraîne des dépenses sociales considérables (logement, santé, allocations sous condition de ressources…), les immigrés présentant d’importants besoins sociaux. L’immigration a imposé également l’augmentation du nombre des fonctionnaires et agents publics chargés d’accueillir ces nouvelles populations (éducation, santé, logement…) et de traiter les difficultés qu’elles engendrent (services du ministère de l’intérieur et de la justice, juges, policiers, gardiens de prison…). Enfin les immigrés se trouvent le plus souvent dans l’une des trois positions suivantes : ils perçoivent un salaire faible ; ils sont sans activité ; ou ils travaillent de façon clandestine. De ce fait cette immigration contribue peu, alors qu’elle reçoit beaucoup.

    • La hausse continue des prélèvements n’a pas empêché la dégradation des comptes publics

    Cette dernière observation mérite d’être mise en exergue : cette hausse considérable des prélèvements obligatoires n’a pas empêché les comptes publics de se dégrader.

    Pourtant les gouvernements ne se sont pas contentés ces dernières décennies d’augmenter les impôts et les taxes. Pour améliorer la situation des finances publiques, ils ont également mené deux autres politiques qui pèsent négativement sur la vie quotidienne des Français moyens. Ils ont d’abord commencé à durcir le régime de retraite. La durée de cotisation requise pour bénéficier d’une pension à taux plein a ainsi été augmentée par trois fois déjà : en 1993 elle est passée de 37,5 ans à 40 ans. La réforme de 2003 puis celle de 2013 ont décidé une nouvelle augmentation, entrant en vigueur de façon progressive : en l’état actuel de la législation une personne née après 1972 devra avoir cotisé 43 ans pour partir en retraite à taux plein.  De plus  un système de pénalité, dit de « décote », a été mis en place pour les retraites versées avant que la durée de cotisation du taux plein soit atteinte. Deux des mesures prises par M. Macron dans le domaine des retraites ont  d’ailleurs contribué à déclencher le mouvement des gilets jaunes : la non indexation des pensions sur les prix ; et la hausse de la CSG sur les pensions de retraite.

    Rappelons également que pour remplir les caisses, les gouvernements ont matraqué les Français d’amendes routières, grâce à la multiplication des radars.

    Enfin ces mêmes gouvernements ont  procédé ces dernières décennies à des privatisations massives et à la vente d’une partie du patrimoine immobilier de l’Etat.

    Et malgré tout cela, malgré le matraquage socio-fiscal, malgré les amendes, malgré les privatisations, malgré le durcissement du régime de retraite, les finances publiques n’ont cessé de se dégrader. Les budgets publics sont en déficit permanent : le budget de l’Etat comme celui de la sécurité sociale sont en déficit chaque année depuis plus de 40 ans.

    Dans ces conditions, la dette publique ne cesse de croître : elle a quintuplé en quarante ans, passant de 20 % du PIB en 1974 à 98 % du PIB désormais.

    De ce fait les intérêts de la dette atteignent un montant considérable : 41 milliards en 2017 soit  plus de la moitié du produit de l’impôt sur le revenu. Il faut ici souligner que cette situation, catastrophique pour le contribuable, est en revanche tout à fait profitable pour les créanciers de l’Etat, c’est-à-dire les banques et les hauts revenus.

    **

    La propagande du Système s’est mobilisée ces dernières semaines pour répliquer à la colère anti fiscale des gilets jaunes. Elle a mis en avant « le modèle français protecteur et solidaire, tellement préférable à la loi de la jungle américaine ». A l’entendre, le taux élevé de prélèvement est le prix à payer pour bénéficier d’une protection sociale de bon niveau. Cette propagande est mensongère. Il y a vingt ou trente ans, le matraquage était nettement plus modéré : la population était aussi bien soignée, les retraites étaient meilleures et on partait en retraite plus tôt. La vérité est que le financement de l’assistanat, l’entretien d’une sphère publique hypertrophiée et le financement de l’immigration de masse entraînent des dépenses tellement énormes qu’elles nécessitent un matraquage fiscal sans précédent, sans pour autant empêcher la situation des finances publiques de se dégrader.

    Insistons pour terminer sur ce point : La situation que nous venons de décrire est pour les riches extrêmement favorable. Non seulement leurs impôts n’ont cessé de baisser grâce aux politiques de dumping fiscal, mais encore ils s’enrichissent en prêtant à l’Etat impécunieux et en percevant les intérêts….

    https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/

  • Le Pacte mondial pour les migrations fait tomber le gouvernement belge

    Belgique – Mardi, en fin de journée, Charles Michel, Premier ministre, a présenté la démission de son gouvernement. Cette chute gouvernementale est la conséquence du Pacte mondial pour les migrations mis en place par l’ONU.

    Avant le sommet de Marrakech des 10 et 11 novembre, la NVA, plus important parti de Flandre et partenaire majoritaire de la coalition gouvernementale, avertissait le Premier ministre et ses partenaires gouvernementaux : si Charles Michel s’obstinait à vouloir se rendre à Marrakech pour y valider le pacte au nom de la Belgique, la NVA se retirerait du gouvernement. Mais les autres partis de la coalition gouvernementale ne voulaient rien entendre.  Avant même l’envol du Premier ministre belge vers Marrakech, la crise avait éclaté et la NVA avait donc annoncé la démission de l’ensemble de ses ministres. De facto, le gouvernement belge se retrouvait en situation minoritaire devant les assemblées parlementaires.

    Pendant quelques jours, le Premier ministre tenta d’obtenir au Parlement soit un soutien extérieur de l’opposition constituée par les partis de gauche  soit un soutien ponctuel, notamment pour le vote du budget, de son ancien partenaire gouvernemental ayant rejoint les bancs de l’opposition. Dans cette confusion générale, le Premier ministre belge ne trouva finalement aucun soutien. Plusieurs partis de l’opposition réclamaient même un vote de motion de défiance. Devant cette situation inextricable, et pour éviter l’humiliation du vote de défiance, le Premier ministre a annoncé hier au Parlement qu’il se rendrait en soirée chez le Roi présenter la démission de son gouvernement. Le Roi n’a pour l’instant pas accepté cette démission et consulte durant la journée les présidents des différents partis politiques.

    Nul ne sait pour l’instant si la Belgique s’achemine vers des élections anticipées ou si le gouvernement sera maintenu en affaires courantes jusqu’aux élections générales du mois de mai.

    Mais le Premier ministre belge paye cher sa soumission au plan immigrationniste de l’ONU. Et la formation du prochain gouvernement belge s’annoncé déjà particulièrement compliqué.

    https://www.medias-presse.info/le-pacte-mondial-pour-les-migrations-fait-tomber-le-gouvernement-belge/102634/

  • Immigration : une politique colonisée par la morale, et donc étrangère au souci du bien commun

    Immigration : une politique colonisée par la morale, et donc étrangère au souci du bien commun

    Laurent Dandrieu, auteur de Église et immigration, le grand malaise. Le pape et le suicide de la civilisation européenne, déplore le soutien du Vatican au Pacte mondial des migrations. Il invite sur le Figarovox les chrétiens à écouter la souffrance des peuples européens en situation d’insécurité culturelle et à réaffirmer avec conviction le droit de rester dans son pays :

    […] Aujourd’hui, le soutien enthousiaste du Vatican au “Pacte mondial des Nations unies pour des migrations sûres, ordonnées et régulières” ne fait que renforcer la conviction que le propos du pape n’est pas seulement de rappeler la dignité à laquelle a droit toute personne humaine, mais bien de promouvoir une vision du monde où la migration constitue l’horizon indépassable de l’humanité, et la voie de son salut.

    Preuve de cette adhésion enthousiaste, le pape avait dépêché à Marrakech, pour l’adoption du pacte, rien de moins que son Secrétaire d’État, Mgr Pietro Parolin. Rien d’étonnant à cela, puisque le journal la Croix souligne que «dès le début, le Saint-Siège avait (…) fortement promu le processus d’élaboration de ce pacte, en particulier à travers la section pour les migrants et les réfugiés du Dicastère pour le développement humain intégral, qui avait notamment publié vingt pistes d’action». Et, sur la place Saint-Pierre, dimanche 16 décembre, le pape François a tenu à saluer l’adoption de ce pacte qui permettra à la communauté internationale «d’œuvrer avec responsabilité, solidarité et compassion envers ceux qui, pour des raisons diverses, ont quitté leur pays».

    Mgr Parolin aura eu beau, à Marrakech, rappeler le droit fondamental «à ne pas émigrer», cela ne sera apparu, comme les appels à la prudence du pape François, que comme une précaution oratoire ou une concession rituelle aux opinions publiques, dans un contexte où il s’agissait d’apporter son soutien à un texte qui postule clairement que la migration est devenue la loi du genre humain, «partie intégrante de la mondialisation, reliant entre elles les sociétés d’une même région et d’une région à l’autre et faisant de nous tous des pays d’origine, de transit et de destination». Migrations auxquelles il serait d’autant plus absurde de vouloir s’opposer «qu’à l’heure de la mondialisation, elles sont facteurs de prospérité, d’innovation et de développement durable». Dès lors, même si la souveraineté nationale en matière de politique migratoire est posée en principe et même si les signataires s’engagent à «lutter contre les facteurs négatifs et les problèmes structurels qui poussent des personnes à quitter leur pays d’origine», l’objectif prioritaire du texte paraît nettement être moins d’endiguer le flot des migrations que de dégager «une meilleure gouvernance (qui) permette d’optimiser ces effets positifs» qu’elles sont censées engendrer. Il n’est d’ailleurs pas anodin de noter que ce sont les mêmes Nations unies, à l’origine de ce pacte, qui ont inventé dans un texte de 2001, le concept de «remplacement de population» censé pallier par des migrations massives le déficit démographique des nations occidentales.

    Au passage, notons que la dénonciation des “fake news” que constitueraient les craintes sur la nocivité du Pacte, alors que celui-ci, n’étant pas juridiquement contraignant, n’engagerait à rien de précis, est elle-même la plus formidable des “fake news”: car, que l’on sache, la Déclaration universelle des droits de l’homme n’est pas davantage un texte juridiquement contraignant: oserait-on dire qu’il n’engage à rien les États qui la reconnaissent? Si demain, la CEDH ou toute autre juridiction intégrait le pacte pour les migrations à sa jurisprudence, ne constituerait-il pas un formidable moyen de pression sur les gouvernements qui l’auront adopté?

    C’est donc à un texte qui, demain, peut devenir directement opposable aux États que le pape François a donné son aval. Il ne s’agit pas de sa part d’une vague et énième pétition de principe, mais bel et bien d’un acte politique. Et d’un acte politique posé d’autant plus aisément que le texte de Nations unies rejoint au moins trois des constantes les plus marquantes du pape sur le sujet. D’abord, l’idée que les migrations seraient, malgré les tragédies personnelles qui peuvent en être l’origine, un bien fondamental pour la marche du monde. Opportunité d’exercer une «culture de la rencontre», «de créer de nouvelles synthèses culturelles», «occasion que la Providence nous offre pour contribuer à la construction d’une société plus juste»: le pape François n’est pas avare d’expressions pour exprimer cette vision, développée à des degrés divers par tous les papes depuis Jean XXIII: les migrations de masse seraient un moyen privilégié de progresser vers cette «unité de la famille humaine» qui est comme une «préfiguration anticipée de la Cité sans frontières de Dieu». Les migrations, écrit ainsi le pape François, peuvent «ouvrir des espaces à la croissance d’une nouvelle humanité, annoncée par avance dans le mystère pascal: une humanité pour laquelle toute terre étrangère est une patrie et toute patrie est une terre étrangère».

    La deuxième constante est que, dans ce processus censé conduire naturellement à un enrichissement humain et culturel des pays d’accueil, seul l’intérêt du migrant est considéré, puisque, «fuyant la guerre et la faim», comme ne cesse de le marteler le pape François, ce nouveau prolétaire des nations a pour ainsi dire un crédit illimité sur les anciens peuples colonisateurs, coupables de sa misère (le pape a explicitement limité la colonisation à une entreprise de pillage) et confits dans une opulence coupable, qu’ils ne répugneraient à partager que par des réflexes de peur ou de xénophobie. Quand il s’agit des Européens inquiets de l’immigration de masse et de la progression de l’islam, le “Qui suis-je pour juger?” n’est plus de mise: la sentence est prononcée, sans même entendre la défense.

    Le problème est que cette vision caricaturale véhiculée par les déclarations du pape François ne correspond pas le moins du monde à la réalité. Des réfugiés «fuyant la guerre et la faim»? Aussi opposés soient-ils sur la lecture politique du phénomène, les démographes s’accordent sur une chose, comme le notait Jean-Pierre Robin dans un récent article du Figaro: «Ce n’est pas “la misère du monde” qui franchit (…) la Méditerranée, mais les mieux formés et les plus argentés qui tentent l’aventure migratoire.» Loin de résoudre le problème de l’inégale distribution des richesses dans le monde, les migrations de masse l’aggravent en réalité, en privant les pays pauvres de leurs forces vives et en les plongeant dans une spirale de l’échec. Des pays opulents qui refuseraient, par pur égoïsme, d’ouvrir leurs frontières aux miséreux? La récente révolte des “gilets jaunes” et l’attention médiatique trop longtemps déniée qu’elle a enfin value à la France des oubliés a rappelé de manière tonitruante que la richesse apparente de nos sociétés masquait la paupérisation accélérée des classes populaires, qui admettent de moins en moins que leurs souffrances soient niées. Dans les innombrables déclarations du pape François sur l’accueil des migrants, on cherchera en vain une attention pour ces souffrances. Comme on cherchera en vain, sinon pour les condamner, une mention des inquiétudes que fait naître la présence de plus en plus massive d’un islam conquérant sur le territoire d’une Europe qui s’est construite comme une terre de chrétienté. «Le phénomène des migrations contribue à cultiver le “rêve” d’un avenir de paix pour l’humanité tout entière», écrivait Jean-Paul II en 2004: aujourd’hui, communautarisme, dissociété, islamisme radical et appauvrissement généralisé aidant, le “rêve” a tourné au cauchemar pour toutes les parties concernées, mais le pape continue de rêver…

    Ce décalage entre ce que vivent les populations européennes et le discours pontifical amène à la troisième convergence entre le pape et les Nations unies: contaminé sans doute par le “en même temps” macronien, le texte du pacte mondial pour les migrations, tout en s’inscrivant «dans le plein respect de la liberté de la presse», n’en propose pas moins aux États signataires d’orienter le débat public en vue d’«amener le public à considérer les effets positifs qu’ont des migrations sûres, ordonnées et régulières» ; pour ce faire, il faudra «sensibiliser» les journalistes «aux questions de migration et à la terminologie afférente» et punir les récalcitrants qui persisteraient à ne pas présenter l’immigration sous un ses aspects les plus positifs, et donc «cesser d’allouer des fonds publics ou d’apporter un soutien matériel aux médias qui propagent systématiquement l’intolérance, la xénophobie, le racisme et les autres formes de discrimination envers les migrants». Ce programme subjectif (on sait avec quelle facilité l’accusation d’intolérance est imputable à quiconque ne cède pas aux sirènes du sans-frontiérisme) et fort peu libéral rejoint les préoccupations de longue date du pape François qui, depuis le début de son pontificat, ne cesse d’admonester les journalistes coupables de propager une vision anxiogène de l’immigration, et à les appeler, au contraire, non pas à informer objectivement, mais à concourir à la «conversion des attitudes et à favoriser ce changement de comportement envers les migrants et les réfugiés». Un appel à une “information” militante quelque peu consternante pour tout journaliste soucieux de décrire le réel tel qu’il est. C’est avec une consternation similaire que l’on entendait il y a quelques jours l’archevêque de Strasbourg, Mgr Ravel, lors de l’office en mémoire des victimes du récent attentat islamiste, déclarer qu’il ne fallait surtout pas en profiter pour réfléchir à la place de l’islam dans nos sociétés, ou à l’ampleur des migrations, «vieux démons» de division. Quand les disciples du Maître qui a enseigné que «la Vérité vous rendra libres» préfèrent cacher la poussière sous le tapis de peur de nuire au “vivre-ensemble”, la belle liberté des enfants de Dieu a dangereusement du plomb dans l’aile.

    À l’heure où tous les peuples européens, les uns après les autres, entrent en rébellion contre des élites qui ont voulu les emmener de force là où ils ne voulaient pas aller, il est tragique de constater que le Vatican, comme le montre son soutien au pacte mondial pour les migrations, a choisi de se solidariser avec ces élites hors-sol plutôt que d’écouter les souffrances des peuples, au risque de creuser encore un peu plus le fossé béant qui la sépare désormais des Européens. À cette voie suicidaire, on nous permettra d’opposer les fortes paroles du cardinal Robert Sarah, prononcées lors d’une conférence donnée à Varsovie en octobre 2017: «Je le redis avec conviction: il s’agit de coopérer ardemment au développement intégral des peuples touchés par la guerre, la corruption et les injustices de la mondialisation. Et non pas d’encourager le déracinement des individus et l’appauvrissement des peuples.

    Certains se plaisent à utiliser des passages de la Parole de Dieu pour apporter une caution à la promotion de la mobilité universelle et du multiculturalisme. On utilise ainsi allégrement le devoir d’hospitalité envers l’étranger en déplacement pour légitimer l’accueil définitif de l’immigré. L’Église respecte les médiations naturelles voulues par le Créateur dans sa sagesse. Le génie du christianisme est l’Incarnation de Dieu dans le monde humain, non pas pour le détruire, mais pour l’assumer et l’élever à sa destination divine.»

    Rétablir l’équilibre miraculeux, bimillénaire, entre le respect de l’identité des nations et l’appel à la fraternité universelle, convaincre à nouveau les Européens que le catholicisme est l’avenir des peuples et non leur destruction, telle est la seule voie pour que l’Europe et l’Église aient encore un avenir commun.

    https://www.lesalonbeige.fr/immigration-une-politique-colonisee-par-la-morale-et-donc-etrangere-au-souci-du-bien-commun/

  • L'Europe macronienne est mal partie

    6a00d8341c715453ef022ad3824201200c-320wi.jpgDans la folle journée du 18 décembre, le pouvoir a retourné deux fois sa veste. Le gouvernement a d'abord claironné la suppression de certaines coûteuses petites mesures démagogiques promises mi-novembre. La compensation des concessions présidentielles faites aux gilets jaunes le 10 décembre semblait alors prendre un tour raisonnable, par la renonciation à certaines dépenses.

    Puis la majorité parlementaire, résolument En Marche vers l'abîme, est revenue au point de départ. On recourra donc une fois encore au déficit et à l'emprunt.

    Ainsi se précise la question du budget déficitaire de 2019. Il est évalué, du fait des nouvelles orientations jupitériennes à 3,4 % du PIB Français. Et cette affaire est réapparue comme une pierre d'achoppement des grands projets du président. Car ne l'oublions pas la grande idée de l'État central parisien se projette à la tête d'une Europe qu'il annonce comme franco-allemande, parce qu'il ne peut guère la présenter comme franco-britannique[1] mais qu'on pense en fait franco-française.

    Or, elle est posée, à tort je le crains, comme si cette lancinante exigence n'était liée qu'à l'adoption de l'euro comme monnaie unique.

    Divers engagements forts remontant à plus de 20 ans en confirment la cohérence. Pour appeler un chat un chat disons que l'ordolibéralisme allemand se veut légitimé par le succès du deutsche mark et de l'industrie d'outre-Rhin. Les entreprises d'outre-Rhin ont sut s'adapter à 16 réévaluations en un demi-siècle. C'est cette discipline qui a transformé un pays détruit et ruiné en 1945, en nation économique majeure. Or, les Allemands considèrent qu'ils acceptaient d'échanger la maîtrise de leur monnaie contre le projet européen, à condition que l'Europe monétaire elle-même suive leur exemple.

    À l'époque des négociations de Maastricht le ministre allemand des finances, le Bavarois Théo Waigel mettait en garde à propos de la véritable norme de déficit prévisionnel lors d'adoption d'une loi de finances. Il fixait ce qu'on appelait autrefois l'impasse budgétaire à hauteur seulement de 1 % du PIB. On a fini par accepter 3 % pour des raisons très discutables, dépourvues de valeur économiques.

    Or, aujourd'hui dans la majorité des États ayant adopté l'euro, on a compris qu'il ne s'agit pas d'une sinistre obligation européenne, mais de l'intérêt de chacune des nations, et la moyenne du déficit des 19 pays de la zone euro est de 0,7. Sauf évidemment en France.

    Que ceci vienne en contradiction avec le pacte d'Amsterdam ne peut pas échapper à Pierre Moscovici. Devenu ministre des Affaires européennes dans le gouvernement Jospin, formé le 4 juin 1997, et qui fut négociateur de ce pacte dit de croissance et de stabilité adopté par le Conseil européen du 17 juin.

    Commissaire européen aux Affaires économiques et financières, nommé en 2014, il admet que la France ne saurait se contenter de 2,8 de déficit : elle pourra évoluer vers 3,5, soit 5 fois plus que la moyenne européenne, du fait de l'incorporation des concessions jupitériennes annoncées le 10 décembre et que l'on s'apprête par conséquent à financer par l'emprunt. C'est permis dit Moscovici dès lors que c'est exceptionnel[2].

    Ceci a été confirmé par l'intéressé au matin du 18 décembre[3], qui est même parvenu à stigmatiser[4] le déficit italien à hauteur de 2,4.

    La démagogie intérieure, pratiquée sous l'ombrelle du laxisme bruxellois, discrédite et ridiculise ainsi un peu plus le projet de l'Europe macronienne.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] Ce que Chirac n'hésita pas à imaginer avec les accords militaires franco-britanniques de Saint-Malo de 1998. Adversaire assumé de l'entente franco-allemande scellée par De Gaulle et Adenauer en 1962 et continuée par Giscard et Mitterrand, il se heurta à cette évidence : la Grande Bretagne voulait bien une coopération militaire bilatérale mais elle refusait tout projet supranational.
    [2] Or l'exception française dure depuis quelque 20 ans.
    [3] Au micro d'Elizabeth Martichoux sur RTL.
    [4] L'argument utilisé, celui de la dette respective des deux pays, prouve que malgré ses fonctions M. Moscovici ne connaît pas la différence de calcul entre l'État français, qui ne tient pas compte de la dette des retraites et l'État italien qui gère directement les pensions de base de l'INPS, Istituto Nazionale della Previdenza Sociale créée en 1933 par Mussolini.

    https://www.insolent.fr/

  • A Bruxelles : gigantesque démonstration de force contre le Pacte génocidaire de Marrakech

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    La presse européenne n’a pas donné beaucoup de place à la manifestation populaire contre la pacte de Marrakech qui a paralysé le cœur de Bruxelles. Pourtant, il s’agit de la première révolte populaire contre un pacte qui veut notre mort comme peuple. Seuls les journalistes anglais du Daily Mail lui ont accordé l’importance qu’elle méritait. Ci-après un extrait de leur reportage.

    Le dimanche 16 décembre, à l’appel des nationalistes flamands, près de dix mille personnes se sont rassemblées à Bruxelles pour manifester leur opposition au pacte mondial des Nations unies pour des migrations sûres, ordonnées et régulières. On remarquait dans le cortège des élus du Vlaams Belang comme Filip De Winter et des jeunes de la NV-A dont le part a quitté la coalition gouvernementale en raison de son opposition à la signature par la Belgique du pacte.

    Source cliquez ici

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