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anti-national - Page 759

  • Allemagne : Frauke Petry désavouée au congrès de l’AfD

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    Ce samedi, les délégués de l’AfD ont refusé de voter la proposition de motion de la chef de file, qui invitait à prendre position contre les partisans de la ligne dure. «C’est une erreur», a déploré la présidente du parti de la droite radicale.
    Désavouée, Frauke Petry a quitté la tribune. Définitivement ont cru certains. «Pour une pause-café», a-t-elle grommelé de retour sur l’estrade sans dissiper le malaise. Pour la chef de file de l’AfD, l’échec s’annonce total au congrès de Cologne, qui se tient samedi et dimanche. Les délégués de l’Alternative für Deutschland ont refusé de discuter et de soumettre au vote sa proposition de motion sur le «futur» du parti. Elle y invitait les responsables de l’Alternative für Deutschland à prendre position clairement contre les partisans de la ligne dure, qui nuiraient selon elle à l’image de l’AfD. Elle espérait proposer «une option réaliste» pour accéder «au pouvoir en 2021». Plus radicale et méfiante, la base a refusé de choisir. «C’est une erreur», a-t-elle déploré.
    (…) Au micro, Jörg Meuthen, co-président du parti, a poursuivi l’offensive. Au terme d’un discours virulent et applaudi par la salle, où l’économiste s’est inquiété que les musulmans représentent un jour «la majorité de la population en Allemagne», il a récusé la «bipolarisation» du parti entre réalistes et radicaux. À l’entendre, c’est Frauke Petry qui aurait menacé l’unité du parti en cherchant à en exclure certaines voix. Bien qu’absent du congrès, le sulfureux leader de Thuringe Björn Höcke était encore au centre des préoccupations. Petry souhaiterait l’exclure après des propos polémiques sur la culture du souvenir en Allemagne. Gauland et Meuthen s’y opposent. Pour «ramener le calme», selon un responsable, Leif-Erik Holm, les délégués ont refusé de discuter une motion suspendant les procédures à son encontre

    (…) Le Figaro

    http://www.fdesouche.com/845269-allemagne-frauke-petry-desavouee-au-congres-de-lafd

  • Macron, la grande imposture

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    Jean-Loup Izambert

    Journaliste d’investigation indépendant et écrivain,

    auteur de Trump face à l’Europe cliquez ici.

    Ce que dissimule Emmanuel Macron aux Français

    Dans ses derniers discours comme celui qu’il prononça au soir du 23 avril, Emmanuel Macron répète à loisir les mots « République » et « patrie ». Mais son parcours professionnel comme son engagement politique témoignent qu’il n’a cessé d’agir contre l’intérêt général des françaises et des français. Et de leur dissimuler ses objectifs réels. Faits et arguments.

    Emmanuel Macron que ses soutiens omniprésents dans les médias présentent comme « un homme libre et indépendant » est en réalité un pur produit standardisé du système : le clone de François Hollande. Rappelons à ces montreurs de marionnette que leur « homme libre et indépendant » refuse toujours de publier la liste des contributeurs financiers à sa campagne électorale. Est-ce à dire qu’il aurait bénéficié de millions d’euros de plusieurs représentants du système pour monter son spectacle et entrer en scène médiatique en jouant le candidat anti-système ? Car Macron ne devint pas dès le mois de mai 2012 conseiller économique de François Hollande puis ministre de l’Economie par un travail personnel important et innovant en matière économique. Il entra à l’Elysée sur les recommandations appuyées des vieux briscards des réseaux du clan élitiste et arrogant des anciens des grandes écoles et de la grande finance capitaliste. De Jacques Attali à Alain Minc en passant par les inévitables salonards parisiens comme Bernard-Henri Lévy et quelques milliardaires à l’image de Pierre Bergé, les entremetteurs ne manquent pas, tous liés aux cercles atlantistes. De 2011 aux élections présidentielles de 2017, ceux-ci n’ont cessé de border son parcours avec le concours, plus ou moins déclaré, des représentants au pouvoir de la caste des grands propriétaires privés de l’économie. Peu importe qu’ils soient membres de Les Républicains ou « socialistes», le principal étant d’assurer la continuité du système. Son parcours a donc un bilan que les médias officiels n’évoquent pas et qu’il est donc nécessaire de rappeler.

    Un bilan économique désastreux

    Rappelons que du 15 mai 2012 au 15 juillet 2014 Macron fut Secrétaire général de l’Elysée, chef du pôle Economie et finance, puis, du 26 août 2014 au 30 août 2016 ministre de l’Economie et de l’industrie. A ce titre il est donc celui qui a joué le rôle le plus important avec le président de la République et les deux Premiers ministres Ayrault et Valls dans la politique économique et financière de la France de 2012 à 2016. Quels sont les résultats de la politique Macron-Hollande ? Le chômage a explosé : à son arrivée en mai 2012, la France comptait moins de 5 millions de chômeurs toutes catégories confondues. A son départ en août 2016, 11 millions de personnes sont sans emploi ! Car, parmi celles-ci, aux 6,5 millions de sans emplois officiels s’en ajoutent plus de 5 millions exclues des statistiques. La dette publique : elle se situait à un peu lus de 1800 milliards d’euros à son arrivée et dépasse les 2200 milliards d’euros à son départ en août 2016, soit quasiment 100% du Produit Intérieur Brut. Quant aux impôts dont le montant total se situait à un peu lus de 900 milliards d’euros par an ils sont de 1000 milliards d’euros par an en août 2016. Les entreprises ? Selon une étude publiée par le Cabinet Deloitte et Altares, spécialiste des données sur les entreprises, plus de 63 000 d’entre elles (63 081) ont défailli en 2015, soit 0,8% de plus qu’en 2014 (62 586). Et au premier trimestre 2015, plus de 18.000 sociétés feront faillite entre janvier et mars alors que, depuis 2009, chaque premier trimestre se conclut aux environs de 16.500 défaillances. Le nombre d'emplois menacés par ces défaillances dépasse les 66.000, chiffre record depuis 2009. Si en 2016, la tendance est à une légère baisse sur la majorité des secteurs d’activité (58057 défaillances contre 63081), par contre dans l’agriculture, la sylviculture et la pêche le nombre de défaillances augmente de 4,5 %, passant de 1365 redressements ou mises en liquidation fin 2015 à 1427 fin 2016 ! L’évolution de ces principaux indicateurs montre clairement la responsabilité d’Emmanuel Macron dans l’aggravation de la crise économique et sociale. A peine entré à Matignon comme ministre de l’Economie et de l’industrie, le jouvenceau de la Rothschild poursuivit la même politique que ses prédécesseurs.

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  • Macron veut « une nouvelle structure [qui] permettra de relancer les principaux chantiers du culte musulman en France »

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    Jacques Bompard dénonce la laïcité selon Macron :

    "Deux jours après le premier tour des élections présidentielles, la qualification d’Emmanuel Macron au second tour frappe encore de stupeur ceux qui ont lu son programme. Alors qu’un policier s’est fait tirer deux balles dans la tête par un djihadiste sur les Champs-Elysées, le candidat du « pensez printemps » appelle de ses vœux la construction d’ « une nouvelle structure [qui] permettra de relancer les principaux chantiers du culte musulman en France ». Prisonnier de son idéologie mondialiste où l’homme est interchangeable et sans identité, Emmanuel Macron oublie que l’Islam est une religion de conquête.

    Alors que celui qui veut être prendre la place de François Hollande sur le siège présidentiel préfère son idéologie à la protection des Français, il est légitime de s’inquiéter . « Aujourd’hui, les formations d’imams en France sont presque inexistantes. Résultat : environ 300 imams exerçant en France sont payés par des gouvernements étrangers (Algérie, Maroc, Turquie ) », souligne Macron. Que propose-t-il contre ses ennemis des Français ? Une simple et éventuelle fermeture des mosquées radicales et une dissolution des associations concernées. Mais nulle part, la responsabilité d’un chef d’Etat ne se fait sentir. A aucun moment, Emmanuel Macron n’ose dire que la seule réponse envers les diffuseurs de propagande djihadiste est l’expulsion immédiate de notre territoire.

    A cette montée d’un islam radical, Emmanuel Macron veut opposer les pseudos valeurs de la République. Or, depuis des décennies, notre système n’a plus de valeur à proposer auxquelles adhérer : toutes ont été vidées de leur substance. Le relativisme ambiant a déconstruit l’identité française à cause de ce qu’il nomme lui-même une « absence de culture religieuse ». Que les Français ne s’y trompent pas, la seule protection qu’offre Emmanuel Macron est celle d’un « bouclier républicain » usé."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Coup de tonnerre à l'usine Whirlpool : "Là où Marine Le Pen prend un bain de foule, Emmanuel Macron se noie"

    Marine Le Pen a fait le choix d'une campagne offensive. Le FN a subi durant des années ce qu'on a appelé le "harcèlement démocratique" et Marine Le Pen a décidé aujourd'hui d'appliquer ce traitement à Emmanuel Macron, qui a eu beaucoup plus de mal à faire bonne figure à Amiens sur le terrain de la vraie vie que dans ses meetings factices où l'ambiance est fabriquée de toutes pièces.

    Marine Le Pen s'est donc rendue de manière impromptue auprès des salariés de Whirlpool au même moment où Emmanuel Macron se trouvait dans un restaurant d'Amiens. Voici ce qu'a déclaré Marine Le Pen :

    "Quand j’ai appris qu’Emmanuel Macron venait ici et qu’il n’entendait pas rencontrer les salariés, qu’il n’entendait pas venir sur ce piquet de grève, mais qu’il allait à l’abri dans je ne sais quelle salle de la chambre de commerce pour rencontrer deux-trois personnes triées sur le volet, j’ai trouvé que c’était une preuve tellement de mépris à l’égard de ce que vivent les salariés de Whirlpool que j’ai décidé de sortir de mon comité stratégique et de venir vous voir (...)

    Je suis ici à ma place, exactement là où je dois être, au milieu des salariés de Whirlpool qui résistent à cette mondialisation sauvage, à ce modèle économique honteux. Je ne suis pas en train de manger des petits fours avec quelques représentants qui en réalité ne représentent qu’eux-mêmes"

    Les images parlent d'elles mêmes.

  • Mathieu Slama : « La France d'en haut s'apprête à confisquer aux classes populaires l'élection présidentielle »

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    ANALYSE - « Mathieu Slama voit dans le résultat du premier tour du scrutin présidentiel la preuve que la politique ne peut pas exister en dehors de la lutte des classes ». Il ne peut s'agir de lutte des classes au sens ancien. L'analyse qui suit [Figarovox, 24.04] met toutefois légitimement en lumière les deux France que le Système a dressées l'une face à l'autre, la France d'en-haut - minoritaire - et celle d'en-bas. La dialectique qui oppose ces deux catégories au détriment de l'unité et de l'intérêt du Pays, est familière aux royalistes, plus particulièrement aux maurrassiens. Or la France d'en-haut, en un sens le Pays légal a perdu le sens du Bien Commun. Ce dernier doit être refondé et rétabli.  LFAR    

    On croyait le concept de lutte des classes dépassé. Les intellectuels de gauche Chantal Mouffe et Jean-Claude Michéa, pourtant nourris à la pensée marxienne, déclaraient récemment qu'il devait être repensé. Aucun candidat de gauche, à l'exception de Nathalie Arthaud, n'ont évoqué le concept lors de la campagne.

    Or il n'en est rien. La lutte des classes ressurgit politiquement à la faveur d'un duel de second tour qui va opposer le libéral Emmanuel Macron à la souverainiste Marine Le Pen.

    L'électorat de Macron réunit la France qui va bien, la France optimiste, la France qui gagne bien sa vie, la France qui n'a besoin ni de frontières ni de patrie, ces vieilles lunes de l'ancien monde: cette France «ouverte», généreuse parce qu'elle en a les moyens. La France de Marine Le Pen est la France qui souffre, celle qui s'inquiète. Elle s'inquiète de son avenir, de ses fins de mois, elle souffre de voir les patrons gagner autant d'argent, elle gronde face à l'incroyable arrogance de cette bourgeoisie qui lui donne des leçons d'humanisme et de progressisme du haut de ses 5000 euros par mois.

    La France de Le Pen perdra sans doute face au «front républicain» qui se prépare. Quoiqu'on pense de la candidate du Front national, il y a là une forme d'injustice qui interroge: la France d'en haut s'apprête à confisquer aux classes populaires l'élection présidentielle, la seule élection qui engage véritablement leur destin.

    Il suffisait de constater, hier soir, la différence entre les militants de Macron - des consultants branchés, des étudiants en écoles de commerce, sûrs de leur supériorité de classe -, et les soutiens de Le Pen, des gens simples, timides, ne maîtrisant pas les codes sociaux et médiatiques. Quel contraste, également, entre l'ambiance vulgaire de boîte de nuit chez Macron et le bal improvisé chez Le Pen.

    Derrière cette lutte des classes se cache un affrontement entre deux visions du monde. La vision libérale et universaliste, qui ne croit ni en l'État, ni en la nation ; et la vision que l'on nomme aujourd'hui populiste ou encore souverainiste, qui veut restaurer l'État, les frontières et le sens de la communauté face aux ravages de la mondialisation. C'est le grand combat qui, au final, n'aura jamais cessé depuis 1789.

    Malgré son talent indéniable, l'ancien banquier Emmanuel Macron ne révolutionne rien. Karl Marx le décrivait déjà dans le Manifeste du Parti communiste: la bourgeoisie, écrivait-il, a brisé sans pitié les liens complexes entre les hommes «pour ne laisser subsister d'autre lien, entre l'homme et l'homme, que le froid intérêt, les dures exigences du paiement au comptant» ; «elle a fait de la dignité personnelle une simple valeur d'échange» ; elle a «dépouillé de leur auréole toutes les activités qui passaient jusque-là pour vénérables et qu'on considérait avec un saint respect. Le médecin, le juriste, le prêtre, le poète, le savant, elle en a fait des salariés à ses gages.». Elle a donné «un caractère cosmopolite à la production et à la consommation» et a «soumis la campagne à la ville». Avec son concept d'homme-entreprise, Macron poursuit la logique implacable du capitalisme qui réifie l'Homme et relègue la politique à un simple instrument de soutien aux intérêts privés. La manière dont il a utilisé tous les codes de l'entreprise et du management durant sa campagne présidentielle n'est pas anodine et mériterait une analyse approfondie.

    L'erreur de Mélenchon est d'avoir cru qu'il était possible de jouer sur tous les tableaux. Il a eu, incontestablement, une intuition géniale en s'adressant non plus à la gauche mais au peuple dans son ensemble, celui qui est victime de la mondialisation sauvage. Mais il a échoué parce qu'il a refusé d'aller jusqu'au bout de cette logique et d'embrasser la cause populiste et souverainiste. Il a aussi échoué parce qu'on ne peut pas défendre le peuple avec un régime parlementaire, régime de tous les compromis qui profitent toujours aux lobbies et aux intérêts privés. La justice sociale n'est possible qu'avec un État fort et un président qui décide souverainement, exerçant le mandat que lui a confié le peuple.

    L'erreur de la droite dans cette campagne a été symétrique de celle du Parti socialiste: celle de croire que la politique pouvait s'extraire des enjeux de classe. La recomposition politique dont on parle tant se fera en partie autour de cet enjeu parce qu'il sous-tend tous les autres: le rapport à la mondialisation, à l'État et à la nation. Et peut-être assistera-t-on, dans un avenir lointain, à une réunion de la France de Le Pen et celle de Mélenchon contre la France des libéraux. 

    Mathieu Slama         

    Consultant et analyste politique, Mathieu Slama collabore à plusieurs médias, notamment Le Figaro et Le Huffington Post, où il intervient particulièrement sur les questions de politique internationale. Il est l'auteur de La guerre des mondes, réflexions sur la croisade de Poutine contre l'Occident, (Ed. de Fallois, 2016).   

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Zoom - Paul Bernard : L’ancien préfet de Corse dénonce la France trahie

  • Bien sûr qu’il faut faire barrage… à Macron !

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    6a00d83451619c69e201bb099432dc970d-800wi.jpgLes résultats du premier tour sont une mauvaise nouvelle. Qu’il se trouve, après le calamiteux quinquennat de François Hollande, près de 3 millions d’électeurs de gauche de plus qu’en 2012 – et plus de 7,5 millions se sont portés sur l’un des trois candidats communistes, dont aucun, à ma connaissance, n’a pris ses distances avec le « socialisme réel » et ses plus de 100 millions de morts ! – en dit long sur la crise morale et spirituelle que traverse notre malheureuse patrie.

    Depuis hier soir, toutes les « élites » auto-proclamées nous invitent, que dis-je ? nous somment, de « faire barrage ».

    Pour une fois, j’en suis bien d’accord : il faut faire barrage. Non pas à une fantasmatique menace fasciste. Pour ceux qui y croiraient encore, il suffit de relire ce que disait Lionel Jospin sur France Culture, le 29 septembre 2007 : « L’antifascisme n’était que du théâtre. »

    Non, il faut faire barrage à ce qui menace vraiment la dignité humaine, à savoir l’élection de M. Macron.

    Cet homme, qui a réussi le tour de force de se faire passer pour « neuf », après avoir été aux manettes sur tous les dossiers économiques du quinquennat Hollande, avec le succès que l’on sait – des dizaines de milliards d’impôt en plus, plus d’un million de chômeurs de plus, une dette aggravée de plusieurs autres dizaines de milliards… –, est principalement l’incarnation de la gauche la plus libertaire.

    C’est donc principalement au nom de ma conception de la dignité humaine que je m’oppose radicalement à son élection. Ce sinistre individu – soutenu par des personnalités aussi recommandables que le soixante-huitard Daniel Cohn-Bendit, le communiste Robert Hue, ou l’oligarque LGBT Pierre Bergé, vieil « ami » du Salon beige – refuse de condamner la prétendue « gestation pour autrui » (GPA), qui n’est rien d’autre qu’une pratique esclavagiste. Son principal mentor Bergé annonce d’ailleurs triomphalement que les « réacs » (c’est-à-dire, dans son jargon, nous, les militants de la Manif pour tous) ont déjà perdu et que la GPA sera autorisée. Pour satisfaire les désirs de riches bobos occidentaux, on va donc faire « travailler » à la chaîne pour une bouchée de pain des jeunes femmes dans les pays pauvres, leur arracher leur enfant dès la naissance, voire les forcer à l’assassiner elles-mêmes s’il n’est pas conforme au « cahier des charges ». C’est cela, l’« humanisme » de ces braves gens !

    Bien sûr, nous demandons quelques éclaircissements à Marine Le Pen sur ces sujets anthropologiques majeurs : nous aimerions, en particulier, qu’elle soit plus claire sur la liberté éducative des parents ou sur le fait que la laïcité de l’Etat n’implique pas de renoncer à nos racines chrétiennes.

    Cependant, nous n’oublions pas qu’elle fut la seule des « grands » candidats à proposer l’abrogation de la loi Taubira et à ne pas considérer, à la manière de Mme Touraine ou Mme Rossignol, que la Sécu ou l’hôpital peuvent bien crever pourvu que nous pratiquions toujours plus d’avortements, alpha et oméga de la politique de « santé publique des socialistes !

    Quel que soit le principe non négociable envisagé, Marine Le Pen sera meilleure qu’Emmanuel Macron !

    J’entends d’ici les objections : certes, mais il y a son programme économique.

    Eh bien, parlons-en du programme économique. D’abord, je note que M. Macron ne s’est pas exactement précipité pour nous détailler le sien – et cela ne me semble pas exactement rassurant. Il est possible que le programme économique de Marine Le Pen soit aventureux. Mais il y a pire que l’aventure : il y a la certitude de la banqueroute. Or, M. Macron était responsable de la politique économique de François Hollande. Que faut-il de plus pour le disqualifier totalement en matière économique ? Son élection ne peut signifier qu’une chose : plus de chômage, plus de dette et plus d’impôt – agrémenté, au passage, par plus d’immigration (qui, dans l’imaginaire de M. Attali et des autres « conseillers » – ou plutôt marionnettistes – du sieur Macron, rapporte de l’argent, paiera nos retraites, et sans doute aussi nous fera entrer dans le paradis terrestre).

    Défenseur inlassable des libertés économiques, il m’est souvent arrivé de critiquer le programme économique du FN, trop étatiste à mon goût. Mais, évidemment, il l’est moins que le socialisme « canal historique », représenté dans cette élection par Emmanuel Macron ! Le principal conseiller économique de ce dernier propose de faire payer un impôt sur les loyers que ne versent pas les propriétaires – comme si, par nature, tous nos biens appartenaient à l’Etat ! Que ces projets staliniens puissent être présentés comme relevant des libertés économiques passe l’entendement…

    Et puis, bien sûr, il y a la question de l’identité française. M. Macron, donc, considère que la France doit se repentir jusqu’à la septième génération du prétendu « crime contre l’humanité » qu’aurait constituée la colonisation. Outre que c’est une insulte pour les victimes des véritables crimes contre l’humanité, cela nous annonce une politique de la repentance encore aggravée. Il prétend qu’il n’y a pas de culture française. Il prétend qu’il faut davantage d’immigration – comme si nous n’avions pas assez à faire pour intégrer les millions de Français de fraîche date.

    Les médias dominants ne se sont pas précipité pour le dire, mais Mohamed Saou, référent d’En Marche dans le Val d’Oise, défendu par M. Macron en personne, a été critiqué pour ses sympathies à l’égard de l’islam radical. Autrement dit, comme toujours avec la gauche, la lutte contre le « fondamentalisme » va persécuter encore davantage les catholiques de conviction, ceux qui défendent l’enfant à naître ou la famille naturelle… mais laissera parfaitement en paix l’islam radical, M. Macron nous ayant d’ailleurs aimablement averti qu’il fallait simplement que nous habituions à vivre avec le terrorisme. Eh bien, non, nous ne nous y habituons pas !

    Bref, il est hors de question que je regarde l’élection de M. Macron les bras croisés. Il ne sera pas dit que tous les Français ont applaudi à l’avènement programmé d’un totalitarisme libertaire, incarné par un ectoplasme beau parleur, mais dont nous ne savons pas grand-chose – manipulé par les vieux chevaux de retour d’une oligarchie déracinée dont nous connaissons, hélas, trop bien les buts et la haine de la France et des Français.

    J’espère que de nombreux élus de droite, notamment ceux de la droite populaire, de Sens commun ou du PCD, s’opposeront clairement à cette manipulation. Il est malheureusement probable que M. Macron soit élu. Mais il est capital qu’il le soit avec la plus faible marge possible, pour que la droite de conviction soit la plus forte possible dans la prochaine assemblée et bloque les projets délirants de ces oligarques.

    Guillaume de Thieulloy

    Directeur du Salon beige

    Le Salon Beige

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Mort des vieux clichés : la manif de SOS Racisme contre le FN fait un bide !

    Trente ans que ça dure, mais voilà, tout s’use, même la guerre contre le Front national.

    C’est le grand désespoir de Dominique Sopo, le président de SOS Racisme, qui a eu bien du mal à rassembler ses troupes lundi soir, place de la République. Presque moins nombreux que les casseurs la veille au soir, les jeunes contre « le F-haine » ont bien tenté de ressortir les vieilles pancartes et les vieux slogans de papa mais, à l’évidence, ça ne prend plus…

    Quelques centaines de personnes tout au plus, bien loin des milliers jetées dans la rue en avril 2002, quand toute la classe politique, sociale, associative et surtout éducative vidait les lycées et collèges pour défiler contre le candidat arrivé second. Au nom de la démocratie, ça va de soi.

    Alors Dominique Sopo a bien essayé de battre le rappel, convoqué les copains des syndicats étudiants et lycéens (UNEF, FAGE, FIDL et UNL) et puis les syndicats tout court, CFDT en tête, mais rien à faire, le constat est là : ça ne prend pas… On notera, au passage, que la CFDT n’est pas rancunière, elle dont le siège a été vandalisé dimanche soir, une heure après son appel à voter Macron ! Et pas par les troupes du FN, non, par les « antifascistes » d’extrême gauche qui n’aiment pas Macron. Tant de bonne volonté pour en arriver là…

    C’est 20 Minutes qui a fait le reportage. Pas assez de monde pour les grands médias… Les pancartes sont causantes, comme on dit : « La jeunesse emmerde le FN », « Poutine, Trump, Le Pen ? Non au FN » ou « Non à la haine, non au FN ». C’est peu dire que ça manque d’originalité. D’abord, la jeunesse emmerde beaucoup moins le FN qu’elle ne vote pour lui, et puis les démonstrations de haine, ces temps-ci… Alors Trump et Poutine, oui, bon, c’est un peu basique, comme argument…

    Lundi soir, Élisabeth Quin avait invité dans son émission « 28 minutes » trois journalistes de la presse étrangère : une Belge, une Allemande et un Suisse. Leur point commun : avoir pendant des semaines sillonné la France… et constaté le sentiment d’abandon et la détresse de tous ces Français qui sont « hors la ville ». Le journaliste suisse, correspondant de La Tribune de Genève et d’un titre de Lausanne, a alors eu cette phrase :

    « Le problème de la France, ce n’est pas le Front national, c’est la focalisation de toute la classe politique autour du FN. »​‌”

    Ainsi monsieur Sopo, lorsqu’il sort cette ineptie : « La principale motivation du vote FN est la question de l’immigration, ce qui traduit la prégnance du racisme, de l’antisémitisme en France. » Ce n’est plus de la focalisation, c’est un arrêt sur image. Une image totalement dépassée et qui témoigne d’une totale méconnaissance ou incompréhension des phénomènes qui sont en train de faire exploser partout nos sociétés.

    Une fois n’est pas coutume – et j’ai failli en tomber de ma chaise –, Élisabeth Quin avait également invité Alain de Benoist, pour son livre paru en janvier : « Le Moment populiste – droite-gauche, c’est fini ! ». Il y fait ce constat : « Partout se confirme l’ampleur du fossé séparant le peuple de la Nouvelle Classe dominante. Partout émergent de nouveaux clivages qui rendent obsolète le vieux clivage droite-gauche. » Et pose la seule question intéressante : « Le populisme traduit-il une demande fondamentalement démocratique face à des élites accusées de ne plus faire de politique et de vouloir gouverner sans le peuple ? »

    Sopo et ses semblables sont encore dans le vieux cliché de la fracture « horizontale », celle qui balaie le paysage en alternance, de gauche à droite et de droite à gauche. Ce temps-là est révolu. La fracture, aujourd’hui, est verticale. Les vieux partis étant chassés du premier tour de l’élection présidentielle, cette fracture apparaît aujourd’hui dans toute sa clarté, incarnée jusqu’à la caricature par les deux candidats encore en lice. Il sera bien difficile de recoller les morceaux…

    http://www.bvoltaire.fr/mort-vieux-cliches-manif-de-sos-racisme-contre-fn-bide/

  • Le Front républicain « tout pourri » bouge encore face à Marine Le Pen

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    8849-20170426.jpgLeur Front républicain « tout pourri » comme l’a souligné Marine Le Pen, se lézarde dangereusement et présente des brèches incolmatables.

    Le grand barnum de 2002 qui des associations anti-racistes aux artistes de gauche, en passant par les collégiens emmenés par leurs profs, les ostréiculteurs de Cancale et les psychanalystes freudiens, avait porté Chirac à une élection de roi nègre, ne paye plus autant. Marine Le Pen peut espérer chaque jour réduire l’écart qui la sépare de Macron. Elle part d’environ 40 % selon les sondages.

    A ce jour parmi les « vedettes » qui ont appelé à voter Macron pour faire barrage à Marine, outre le catholique Fillon dès dimanche soir, nous avons François Hollande, la CFDT, le Medef et La Grande Mosquée de Paris qui exhorte les musulmans à « voter massivement » pour Macron. Ces soutiens-là aujourd’hui sont tous des repoussoirs pour les Français.

    Le syndicat majoritaire des policiers Alliance (classé à droite) appelle également à voter Macron et à faire barrage à Marine Le Pen. La seule qui a refusé de clouer les flics au pilori dans l’affaire Théo. La seule qui veut réarmer les policiers et renforcer leurs effectifs (recrutement de 15 000 policiers et gendarmes). La seule à proposer des mesures efficaces contre le terrorisme islamiste, le communautarisme, qui a le projet de désarmer les banlieues et de dissoudre les milices antifas. Bravo Alliance qui a tout compris au film ! Son secrétaire général Jean-Claude Delage, intelligence en dessous de la moyenne et franc-mac bon teint, préfère se garantir des avantages corporatistes en caressant dans le sens du poil celui qu’il voit à coup sûr élu dans 15 jours. 

    Depuis son appel, le syndicat se fait littéralement défoncer par ses adhérents comme le souligne F.de Souche. Une preuve de plus de la déconnexion des syndicalistes qui ne font plus de police depuis longtemps, avec les policiers du terrain au contact de la réalité tous les jours.

    A noter que Christine Boutin qui a voté Fillon au premier tour, est la seule de toute la classe politique à annoncer qu’elle mettra un bulletin Marine Le Pen dans l’urne le 7 mai prochain. (A contre-courant de la consigne des LR qui vont droit dans le mur pour les législatives). Elle ne manque pas de courage c’est assez rare pour être signalé :

    « Macron, ce n’est pas possible, c’est l’incarnation de tout ce que je n’aime pas, c’est à l’opposé de mes valeurs qui ont rythmé ma vie politique. C’est le libéralisme libertaire, c’est la mondialisation, c’est l’argent, c’est la banque. »

    Les femmes ont en majorité choisi Marine au premier tour de ces présidentielles. Selon OpinionWay elle est arrivée en tête chez les électrices avec 23,9 % devant Emmanuel Macron à 21,3 %.

    Caroline Parmentier

    Article et dessin de Chard paru dans Présent daté du 26 avril 2017 sous le titre « Les Tout Pourris bougent encore »

    https://fr.novopress.info/

  • Saluons le courage de Christine Boutin et de Françoise Hostalier !

    Quand les grands prêtres LR se couchent, celles-ci se lèvent.

    Or, donc, le candidats des Républicains, LE vote utile, celui dont il fallait glisser le bulletin pour faire rempart à « l’imposteur » Macron, a appelé à voter… pour Macron. Enfin, jusqu’aux législatives, car évidemment, une fois le second tour passé et Macron couronné avec son aide, il mobilisera ses électeurs… contre Macron. Comprenne qui pourra, bon courage.

    Au-delà de l’incohérence politique, il y a l’incompréhension intime, personnelle : comment peut-il rallier ceux qui ont orchestré son lynchage et, plus encore, celui de sa femme, la mère de ses cinq enfants – conspuée, raillée, traînée dans la boue, dont le prénom peu usité est devenu pour toute la France synonyme de couleuvre, feignasse, sotte désœuvrée ?

    Certains, autour de lui, refusent heureusement de le suivre dans ce suicide moral. Mais la plupart optent pour le « ni-ni ». On me dit que c’est déjà très courageux, que dans cette Union soviétique feutrée qu’est devenu le parti des Républicains, ne pas appeler à voter Macron, renvoyer dos à dos la peste et le choléra, c’est déjà être suspect, prendre des risques, se mouiller, qu’il est absolument impossible d’en faire plus, quoi que l’on en pense par-devers soi – il suffit de regarder ce pauvre Charles Millon qui, 18 ans après, n’a toujours pas été pardonné de son baiser au lépreux -, sous peine de perdre son influence, son réseau, son investiture, etc. Bref, de se carboniser. Est-il préférable de laisser carboniser la France et l’avenir de ses enfants, j’avoue que je me le demande – cinq ans, c’est très, très long – mais enfin, puisqu’ils sont admirables, admirons-les.

    Dans ce concert prudent, deux voix résonnent cependant, discordantes et téméraires. Celles de Christine Boutin et de Françoise Hostalier, coordinatrice de la campagne de Fillon dans le Nord. Toutes deux ont été ministres sous des gouvernements de droite, et toutes deux sont prêtes à voter réellement contre Macron.

    La première optera pour Marine Le Pen si celle-ci lui donne des garanties – essentiellement en matière sociétale. Non qu’elle soit devenue une grande fan, soudain, du FN et de sa présidente, ni qu’elle souscrive à tous ses points de vue, mais parce que Marine Le Pen se déclare contre le mariage pour tous et la GPA quand Emmanuel Macron marche dans les pas de Hollande et de Bergé. Christine Boutin a laissé parler sa raison et sa conscience : à quoi bon défiler inlassablement dans les rues en dénonçant une révolution anthropologique, un changement de civilisation, si, au moment de voter, on considère finalement tout cela comme assez secondaire, à mettre sur le même plan que la sortie de l’euro ou la retraite à 60 ans : la peste et le choléra, on vous dit !

    La deuxième votera Marine Le Pen parce qu’elle « [veut] faire battre Macron », qu’elle considère « qu’il n’est pas digne de pouvoir exercer la fonction suprême » et qu’il a « déshonoré la République tout au long de la campagne », notamment lorsqu’il a qualifié la colonisation de « crime contre l’humanité ». Françoise Hostalier ne fait que rester fidèle, en cela, avec constance, aux propos de Fillon pendant la campagne. 

    Mais il est vrai que la raison, la conscience, la fidélité, la constance sont des mots si démodés.

    François Mauriac rapporte cette phrase de Jacqueline Pascal, sœur de Blaise, tenue à une époque où la bravoure était réputée vertu virile :

    « Quand les évêques ont des courages de femme, il faut que les femmes aient des courages d’évêques. »

    Quand les grands prêtres LR se couchent, celles-ci se lèvent. Cela leur vaudra peut-être d’être « carbonisées », comme Jeanne d’Arc, sur le bûcher médiatique et politique, mais elles sont la preuve vivante – et la théorie du genre n’a rien à voir là-dedans – que certaines femmes en ont plus que bien des hommes.

    http://www.bvoltaire.fr/saluons-courage-de-christine-boutin-de-francoise-hostalier/