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anti-national - Page 800

  • Un ministre coupable de délit d’entrave à l’enfantement

    De Raphaëlle Lespinas dans l'Homme Nouveau :

    6a00d83451619c69e201bb093cf2ad970d-250wi.jpg"[...] Tout a commencé le 27 janvier 1993, lorsque la loi a institué le « délit d’entrave à l’IVG » qui consiste à empêcher une IVG en perturbant l’accès aux établissements concernés, ou en exerçant des menaces sur le personnel ou les femmes venant avorter. Le délit a ensuite été élargi le 4 août 2014 aux actes d'intimidation à l'égard de femmes venues s'informer sur l’avortement dans un hôpital, ou tout autre centre d'information.

    Mais depuis 2013 déjà, le gouvernement avait lancé son propre site Internet d’information pour contrer le sitewww.ivg.net, conçu par des militants pro-vie pour expliquer aux femmes qu’avorter n’est pas un acte anodin et qu’il peut avoir des conséquences physiques et psychologiques douloureuses. Très consulté et bien référencé dans les moteurs de recherche, www.ivg.net exaspère le gouvernement. Une colère qui ne cesse de croître depuis la création de www.afterbaiz.com, un site pour les jeunes, qui traite de l’amour, de l’affectivité, de la sexualité mais également de l’avortement.

    Liberté de choix?

    Et de fait, porté par des militants pro-vie, il ne présente pas l’avortement comme la seule solution à une grossesse non désirée.Ivg.net et afterbaiz.com sont deux sites où n’est pas demandée une seule fois l’abrogation de la loi Veil, où jamais il n’est dit que l’avortement est un crime, deux sites qui mettent en avant la liberté de choix Ce serait bien insuffisant pour des moralistes chevronnés, c’est déjà beaucoup trop pour Laurence Rossignol.« Être hostile à l’IVG c’est la liberté d’opinion, mais tromper des jeunes filles, c’est un délit », a-t-elle déclaré le 17 septembre dernier. La liberté d’opinion des uns s’arrête là où commence celle du ministre pour lequel oser proférer que l’IVG n’est pas anodin et qu’il n’est pas la seule solution possible est une tromperie.

    [...] On attend donc que Laurence Rossignol attaque en justice l’institut de sondage Opinion Way dont une étude de 2013 révélait que 85 % des femmes déclarent avoir ressenti une souffrance au moment de l’IVG médicamenteuse, y compris une souffrance morale pour 82 % d’entre elles.

    Finalement, le délit d’entrave numérique, c’est tout un programme… dont la première étape consisterait à refondre le Larousse, qui définit ainsi le fait d’entraver : « Empêcher quelqu'un d'agir, une action de se réaliser, ou constituer un obstacle. » Mais comment un texte publié sur Internet, et que personne n’est forcé d’aller lire, constitue-t-il un « obstacle » à l’IVG ? Peut-être que la femme a si peu de volonté propre que le seul fait de lire un conseil ou une injonction la détermine à agir en ce sens…

    Deux questions demeurent :

    – Les personnes qui font le choix d’accoucher sous X puis de confier leur enfant à l’adoption sont-ils des gens faibles d’esprit et manipulables, de mauvais citoyens ?

    – Serait-il possible de créer un « délit d’entrave numérique à l’enfantement » pour des sites d’information sur l’IVG tels que celui du gouvernement, qui nient le syndrome post-avortement dont se plaignent pourtant de très nombreuses femmes et qui ne présentent aucune alternative à l’avortement ?"

    Michel Janva

  • Manuel de bioéthique : la Fondation Jérôme Lejeune attaque les diffamations en justice

    Mme Danièle Gaudry, membre du Planning familial, a prétendu sur France Info que le manuel bioéthique de la Fondation Jérôme Lejeune comporte des « contre vérités scientifiques », et l’a qualifié de « manuel de manipulation de la jeunesse ».

    6a00d83451619c69e201b7c89998da970b-200wi.pngPar ailleurs Mme Laurence Rossignol, ministre des familles de l’enfance et du droit des femmes, a dénoncé dans Libération ce « document de propagande ».

    Face à ces déclarations injustes, relevant de la diffamation, la Fondation Jérôme Lejeune décide d’aller devant la justice.

    Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune précise :

    « Ce manuel a été élaboré avec des  experts français et internationaux : médecin, chercheur, juriste, bioéthicien, philosophe. Il vise à présenter les différents enjeux bioéthiques de notre époque, par exemple la recherche sur l’embryon, l’euthanasie, le don d’organe. Dans cette perspective, le manuel vise à présenter la réalité de l’avortement, pour éclairer les consciences, sans juger les personnes.

    Publié il y a dix ans, plusieurs fois réactualisé pour prendre en compte les évolutions législatives et les changements sociétaux, il n’a jamais fait l’objet de contestations.

    Depuis l’origine il a remporté un grand succès (environ 500 000 exemplaires), et a été traduit en plusieurs langues. La Fondation Jérôme Lejeune se félicite qu’il puisse être distribué dans des établissements scolaires qui partagent comme valeur la défense de la vie. »

    Pour le commander, cliquez ici

    Michel Janva

  • « Mais qui sont les assassins de l’école ? » de Carole Barjon

    Carole Barjon, journaliste à L’Obs, est partie à la recherche des grands nuisibles qui ont démantelé l’Éducation nationale. Et elle en donne les noms !

     Assassins-de-lEcole.jpgMais qui sont les assassins de l’école ? (Robert Laffont) se demande Carole Barjon. Rassurons tout de suite le lecteur : à cette question l’auteur répond en alignant nommément tous ceux qui, depuis quarante ans, ont empilé réforme sur réforme, affirmations hasardeuses sur certitudes accablantes afin que nos enfants, comme le prédisait Marc Le Bris en 2004, ne sachent plus lire ni compter.

    Et pas même « vivre ensemble », cette tarte à la crème de ces faux pédagogues que sont les pédagogistes, au pouvoir Rue de grenelle – et sans interruption – depuis que René Haby a institué le collège unique. Non. Juste le vide.

    L’insoutenable légèreté des bonnes intentions

    « Un crime », dit Carole Barjon. Oui : les assassins dont elle brosse brillamment le portrait sont des tueurs en série qui ont bousillé déjà deux générations, et qui comptent bien sur l’actuelle réforme du collège, si on la laissait prospérer, pour en flinguer une troisième.

    Carole Barjon se présente, dès les premières pages où elle raconte sa stupéfaction devant les déclarations des maîtres de ses enfants, comme un Candide égaré au pays des idéologues. Mais les secrets les mieux gardés finissent par filtrer. François Bayrou a eu beau « enterrer promptement », pour ne pas « insulter » les instituteurs, le rapport sur l’illettrisme qui, déjà en 1996, expliquait que « 15 à 20 % d’élèves de chaque génération ne maîtrisent pas la lecture à l’entrée au collège », ça a fini par se savoir – à force de recevoir des mails illisibles, des demandes d’emploi phonétiques, et de constater que des journalistes, même d’un grand quotidien de référence, bousculaient l’orthographe. Il ne s’agissait pas pourtant d’incriminer les individus, mais les méthodes prônées par les IUFM, qui d’innocents stagiaires faisaient, malgré eux, des instituteurs – heureusement camouflés en « professeurs des écoles ».

    Carole Barjon n’instruit pas le dossier, a priori, à charge. Elle a cherché à comprendre ce qui avait bien pu pousser des militants de gauche, « inspirés à l’origine par les meilleures intentions du monde », sincèrement épris du bien-être des classes laborieuses, à « compromettre l’apprentissage de la langue française », mais aussi à « aggraver les inégalités – à instituer de fait un système qui avilit encore davantage ceux qui n’avaient aucun bagage et privilégie davantage les « héritiers », objets de leur suspicion. À instaurer, dit le philosophe Marcel Gauchet qu’elle cite fréquemment et avec bonheur, une vraie « fracture éducative ». Comme elle le dit fort bien, « ceux qui voulaient rendre l’école moins inégalitaire en sont arrivés à la rendre plus injuste ».

    Les grands nuisibles

    Parmi les insectes rongeurs, il y a des institutions prises en vrac – l’inspection générale, par exemple, dont Chevènement confiait déjà à Sophie Coignard il y a cinq ans : « Quand j’étais ministre de l’Éducation nationale, j’ai tout de suite vu que la moitié des inspecteurs généraux étaient à pendre, et l’autre à fusiller. » Je ne suis pas si catégorique – j’en ai connu, comme Pascal Charvet ou Anne Armand, qui tâchaient de protéger les enseignants entrés en résistance contre les bonnes intentions mortelles des ministères successifs. Mais le fait est que l’inspection générale de Katherine Weinland, d’Anne Vibert valait son pesant d’arsenic, comme le disait jadis madame de Rambouillet.

    Puis il y a l’essaim des prédateurs connus. Christian Forestier, « l’insubmersible », chouchou de tous les régimes, qui, sous Bayrou-Lang et encore aujourd’hui, « a appuyé le mouvement pédagogique, cautionné les nouvelles règles d’enseignement de la lecture à l’école primaire et du français au collège ». Le voici à la fois conseiller occulte des ministres de gauche et président du conseil scientifique de la Fondation pour l’école, émanation du très libéral Institut Montaigne : de l’art et de la manière de garder toujours deux fers au feu. À lui le mérite d’avoir empêché Gilles de Robien de promouvoir dès 2006 la méthode alpha-syllabique.

    En cela, il a été puissamment aidé de Roland Goigoux qui, du bout des dents, consent à admettre que oui, peut-être, « on » a été trop catégorique en matière de méthode à départ global… Goigoux, le deus ex machinade l’enseignement de la (mauvaise) lecture. L’homme à qui une génération entière, nourrie de Ratus et deCrocolivre, doit de ne lire jamais qu’avec ses pieds – et comme un pied. Viviane Bouysse, autre inspectrice générale, « impératrice du primaire », a puissamment épaulé – et encore aujourd’hui – ces deux idéologies inspirées par les théories fumeuses de Jean Foucambert et de sa méthode « idéo-visuelle ». Ou d’Éveline Charmeux, le gourou hystérique des dyslexies provoquées.

    M le Maudit

    Sans oublier l’homme par qui le scandale est vraiment arrivé – Lionel Jospin et sa loi de juillet 1989, bel anniversaire ! L’homme qui a mis l’élève au centre du système et le « constructivisme » (l’élève construit seul son propre savoir) sur un piédestal. L’homme qui a inventé les IUFM, sur les conseils de l’ineffable Philippe Meirieu – « M le Maudit », s’amuse Carole Barjon –, qui préconisait d’apprendre à lire dans les notices d’appareils ménagers (Carole Barjon a retrouvé la trace exacte de cette monstrueuse proposition) parce qu’il faut « partir de ce qui intéresse les masses » : jamais le mépris du peuple dans la bouche d’un homme de gauche ne s’est exprimé avec une telle pureté.

    Et il y a encore le cas des deux Alain – Alain Boissinot et Alain Viala. Le premier, inspecteur général, caution « pédago » chez Bayrou, indégommable depuis, a recruté le second, alors professeur de littérature du XVIIe siècle à Paris-III (il venait de publier Racine, la stratégie du caméléon, dont on se demandera toujours si c’était un ouvrage de dramaturgie ou le début d’une autobiographie). Ensemble, ils ont modifié en profondeur l’enseignement du français, appliquant à la lettre les consignes héritées (si je puis dire) de Bourdieu, le gourou à distance de tous ces idéologues coupés du réel.

    Comme le dit très bien l’ancien recteur Alain Morvan, interviewé par l’auteur, « on a remplacé une culture élitaire par une culture anti-élitaire qui est franchement élitiste ». Les programmes de français du collège ont été rédigés par un émule de Meirieu – Jean-Michel Zakhartchouk. Déjà retraité, jamais retraité.

    J’allais oublier François Dubet, le sociologue de service, « le vrai penseur organique du ministère de l’Éducation », dit encore Marcel Gauchet. L’homme des IUFM et de la loi Jospin, du socle commun qui a abaissé sous le niveau de la mer le seuil d’exigence, et des « compétences » conformes aux diktats de Bruxelles. Carton plein. Pour lui, « les contenus du collège devaient être adaptés à « ce que doit savoir le plus faible des élèves quand il en sort »,  expliquait cet augure en 2001. Mission accomplie.

    Tous insubmersibles, parce que « les ministres passent, les pédagos restent », dit Carole Barjon avec perspicacité. Aujourd’hui sont encore au pouvoir Florence Robine (à la tête de la DGESCO) et Michel Lussault, concepteur des nouveaux programmes, l’homme qui n’aime ni la nation ni les Lumières, et qui change en cet automne tous les programmes de tous les niveaux à la fois.

    Même Denis Paget, qui a contribué aux travaux de cette commission d’apocalypse, a murmuré à Barjon que c’était « une première et une folie ». Même Jack Lang, que l’on croyait proche du pouvoir en place, lui a affirmé que c’était « un pur scandale ».

    Un enfant scolarisé aujourd’hui bénéficie, rien qu’en primaire, de 630 heures de français de moins qu’un enfant des années 1960.

    Retenez bien tous ces noms : un vrai gouvernement de salut public, comme en 1793, serait bien avisé de leur demander des comptes. Parce que ce n’est pas seulement l’école qu’ils ont assassinée, c’est la France – et cela s’appelle de la haute trahison. Quant à celles et ceux qui se sont opposés à eux depuis trente ans… Tous réacs ! Fachos, même !

    De pseudo-z’intellectuels sans doute.

    S’appuyant sur les travaux incontestables de l’association Sauver les lettres, Carole Barjon explique, niveau par niveau, qu’un enfant scolarisé aujourd’hui bénéficie, rien qu’en primaire, de 630 heures de français de moins qu’un enfant des années 1960. Presque deux ans ! Quand il sort aujourd’hui de CM2, l’écolier français a eu autant d’heures de français que son homologue de CE2 en 1968.

    Ils ont tiré sur la République !

    Alors oui, il faut impérativement réécrire les programmes du primaire, rallonger la semaine – passée de 30 à 24 heures de cours – et consacrer la moitié des cours à faire du français, de façon systématique et répétitive – ce n’est pas une offense, ce n’est pas une injure, c’est nécessaire pour créer un réflexe qui persistera tout au fil de la vie, et que l’on pourra transférer, par exemple, dans un apprentissage décent des langues étrangères. Comment, s’indigne Carole Barjon, un collégien peut-il comprendre qu’un adjectif épithète anglais ne s’accorde pas quand il ignore qu’en français c’est le contraire ? Il faut faire de la grammaire de façon méthodique, de la « grammaire de phrase », et non cette « grammaire de texte » où au hasard on picore pour expliquer tel fait grammatical non connecté aux autres. Il faut faire des dictées, encore et encore, et ne pas se contenter, comme le dit avec naïveté ou cynisme telle conseillère de Vallaud-Belkacem, d’un effet d’annonce « pour le grand public ».

    Mais, surtout, il faut se méfier d’une chose, comme le souligne pertinemment Carole Barjon :à démanteler l’école de la République, on a ruiné le modèle jacobin, de façon à mettre en place la possibilité d’une école décentralisée, dépendante des initiatives locales, une école à deux, trois, dix vitesses en fonction de vos revenus et des impératifs communautaires. Oui, ces « assassins » n’ont pas seulement cherché à tuer l’école : ils ont tiré sur la République, sur les savoirs, sur la laïcité, et ont fabriqué la génération intenable qui cherche, dans un jusqu’au-boutisme d’adolescents perpétuels, à combler le vide creusé dans leurs caboches par les grands fossoyeurs dont Carole Barjon tire magistralement le portrait.

    Jean-Paul Brighelli 24/09/2016

    Mais qui sont les assassins de l’école ?, Carole Barjon, Laffont, 24/09/2016, 234 pages.

    Jean-Paul Brighelli est ancien élève de l’Ecole normale supérieure de Saint Cloud, agrégé de lettres modernes, enseignant et essayiste et fut révélé au grand public lors de la parution de La Fabrique du crétin.

    Source : Le Point

    http://www.polemia.com/mais-qui-sont-les-assassins-de-lecole-de-carole-barjon/

  • Civitas défend les habitants d'Allex contre l'invasion migratoire

  • La Région Pays de la Loire a encore financé le Pass contraception

    La majorité Les Républicains des Pays de la Loire, présidée par Bruno Retailleau, a attribué une nouvelle subvention de 80 000 euros pour le Pass contraception, qui avait déjà reçu 28 000 euros au mois de juillet dernier.Sans oublier les 98 000 euros que la majorité a versé au Planning familial en avril 2016. Avec un chiffre constant du nombre d’avortement chaque année en France, de l’ordre de 200 000, le FN pose la question de l’efficacité de ces actions s’adressant à des mineurs, en dehors de l’autorité parentale.

    La Région a-t-elle l’intention de subventionner aussi des associations qui proposent un logement, un soutien matériel et des alternatives sociales à l’avortement, pour les jeunes femmes qui souhaitent garder leurs enfants, mais qui n’en ont pas les moyens financiers ? 

    Infolettre vidéo du groupe Front national-Rassemblement Bleu Marine au conseil régional des Pays de la Loire de septembre 2016 :

    Michel Janva

  • Laurence Rossignol veut-elle censurer Simone Veil ?

    Le billet publié par Thibaud Collin sur son blog est intéressant à double titre, par son contenu d'abord mais aussi car il permet de se replonger dans la Loi n° 75-17 du 17 janvier 1975 relative à l'interruption volontaire de la grossesse (dit loi Veil) ainsi que dans le discours prononcé par Simone Veil le 26 novembre 1974. C'est édifiant de voir à quel point la situation a empiré. Il est urgent que le gouvernement censure ce discours et en fasse disparaître les traces sur internet tellement il est en contradiction avec le totalitarisme mortifère des partisans de l'avortement :

    6a00d83451619c69e201bb093c880d970d-320wi.jpg"La loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie. Il ne saurait être porté atteinte à ce principe qu'en cas de nécessité et selon les conditions définies par la présente loi" [Article n°1 de la loi]

    Voici quelques extraits du discours de Simone Veil qui ...pourraient presque désormais justifier sa présence à la prochaine Marche pour la Vie :

    "Je le dis avec toute ma conviction :l’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue. Mais comment le tolérer sans qu’il perde ce caractère d’exception, sans que la société paraisse l’encourager ? (...)

    C’est toujours un drame et cela restera toujours un drame.. C’est pourquoi, si le projet qui vous est présenté tient compte de la situation de fait existante, s’il admet la possibilité d’une interruption de grossesse, c’est pour la contrôler et,autant que possible, en dissuader la femme (...)

    Le deuxième absent dans ce projet pour beaucoup d’entre vous sans doute, c’est le père. La décision de l’interruption de grossesse ne devrait pas, chacun le ressent, être entreprise par la femme seule, mais aussi par son mari ou son compagnon. Je souhaite, pour ma part, que dans les faits il en soit toujours ainsi (...)

    Enfin, le troisième absent, n’est-ce pas cette promesse de vie que porte en elle la femme ? Je me refuse à entrer dans les discussions scientifiques et philosophiques dont les auditions de la commission ont montré qu’elles posaient un problème insoluble. Plus personne ne contexte maintenant que, sur un plan strictement médical, l’embryon porte en lui définitivement toutes les virtualités de l’être humain qu’il deviendra (...)

    Tout en évitant d’instituer une procédure qui puisse la détourner d’y avoir recours, le projet prévoit donc diverses consultations qui doivent la conduire à mesurer toute la gravité de la décision qu’elle se propose de prendre (...) Cette tâche de dissuasion et de conseil revient au corps médical de façon privilégiée (...)

    Il va sans dire que nous souhaitons que ces consultations soient le plus diversifiées possible et que, notamment, les organismes qui se sont spécialisés pour aider les jeunes femmes en difficulté puissent continuer à les accueillir et à leur apporter l’aide qui les incite à renoncer à leur projet (...)

    Ensuite, l’interruption de grossesse ne peut être pratiquée que par un médecin (...) Mais il va de soi qu’aucun médecin ou auxiliaire médical ne sera jamais tenu d’y participer (...)

    Si l’on s’en tient aux principes généraux de la Sécurité sociale,l’interruption de grossesse, lorsqu’elle n’est pas thérapeutique, n’a pas à être prise en charge. Faut-il faire exception à ce principe ? Nous ne le pensons pas, car il nous a paru nécessaire de souligner la gravité d’un acte qui doit rester exceptionnel (...) Ce qu’il faut aussi, c’est bien marquer la différence entre la contraception qui, lorsque les femmes ne désirent pas un enfant, doit être encouragée par tous les moyens et dont le remboursement par la Sécurité sociale vient d’être décidé, etl’avortement que la société tolère mais qu’elle ne saurait ni prendre en charge ni encourager (...)

    Rares sont les femmes qui ne désirent pas d’enfant ; la maternité fait partie de l’accomplissement de leur vie et celles qui n’ont pas connu ce bonheur en souffrent profondément (...)

    Si la loi est générale et donc abstraite, elle est faite pour s’appliquer à des situations individuelles souvent angoissantes ; que si elle n’interdit plus,elle ne crée aucun droit à l’avortement (...)

    Il est vrai que personne ne peut éprouver une satisfaction profonde à défendre un tel texte (...) : personne n’a jamais contesté, et le ministre de la Santé moins que quiconque, que l’avortement soit un échec quand il n’est pas un drame (...)"

    Philippe Carhon

  • Grâce à Laurence Rossignol, on parle de l'avortement à la télévision

    Sur BFM TV :

     

    VIDEO: Laure, militante pro-vie d'http://ivg.net  réagit au projet du gvt de s'attaquer aux sites anti-@MichelJanva

     
     

    VIDEO : Les sites anti- sont de plus en plus populaires et arrivent en tête des résultats de recherche. @MichelJanva

     

    Michel Janva

  • Propagande mensongère concernant les avortements clandestins

    Alors qu'en France, le Planning nous refait le coup des avortements clandestins, le débat parlementaire contre l'avortement en Pologne, a dénoncé cette propagande (sous-titré en Français) :

    Michel Janva

  • Emeutes à Charlotte : le prisme racialiste des médias français

    Pour ceux qui ont entendu parlé des émeutes dans la ville de Charlotte aux Etats-Unis, opposant une partie de la population aux forces de police, vous aurez sans doute retenu la chose suivante : un noir a été abattu par des policiers alors qu’il ne faisait rien, d’où le déclenchement des émeutes. Cette version est fausse, non pas que ce qui y est dit soit matériellement faux, mais ce qui n’est pas dit change tout.

    Certes l’homme abattu est noir. Mais le policier qui l’a abattu est noir aussi, et le chef de la police locale est noir, ce qui change largement la perspective de l’information. Car bien évidemment, avec une telle précision, on comprend aisément que la couleur du policier comme de la victime n’ont aucun intérêt à être relevé si ce n’est pour désinformer et en faire un acte raciste ce qui n’est pas le cas. Imaginez que le policier fut blanc et l’homme abattu noir, l’évidence raciste sans contestation possible sous peine de révisionnisme aurait été proclamé. Quant à un homme blanc abattu par un policier noir, personne n’en n’aurait parlé.

    Les médias qui font une telle présentation des faits sont racistes et malhonnêtes : peu importe la couleur de l’un ou de l’autre. Il y a un homme qui a été abattu par un policier dans un contexte où les policiers semble avoir la gachette de plus en plus facile dans des Etats où ils ont un quasi droit de tuer. Il s’agit donc d’une problématique sociale et non raciste, n’en déplaise aux médias racistes et maçonniques du système. 

    http://www.medias-presse.info/emeutes-a-charlotte-le-prisme-racialiste-des-medias-francais/61426