Remarquable émission sur France 2, qui a osé faire témoigner des femmes forcées à avorter :
Sensibilisé par les confidences, et plus souvent les lourds silences des femmes ayant avorté (parfois des hommes), le professeur Volff avait réalisé une étude parue dans la Journal de Psychiatrie. Dans un cas précis, le psychiatre hospitalier qui suivait sa patiente avait parlé de “maternité blessée”. Il est temps de briser le déni qui enferme ces femmes, voire leurs médecins, dans une impasse :
L’occasion de reconnaître et de prendre en charge un syndrome traumatique ou post traumatique en médecine générale est fréquente : accident de travail, agression dans le cadre ou non d’un accident de trajet, harcèlement (moins souvent sexuel que dans le but d’obtenir une démission ou de provoquer une faute grave), violence domestique. Ces évènements étant courants, c’est leur caractère grave, exceptionnel, qui va attirer l’attention.
Parfois, il s’agit de problèmes enfouis qui reviennent à la surface : abus sexuel, viol, avortement provoqué ou non.
Les syndromes traumatiques entrent dans le domaine des inhibitions fonctionnelles partielles, soit spécifiquement : lien significatif entre l’objet de l’inhibition et les circonstances du traumatisme (troubles sexuels, par exemple), soit non-spécifiquement : neurasthénie post traumatique, difficultés de concentration ou d’attention, éléments phobiques diffus.