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avortement et euthanasie - Page 28

  • Loi de bioéthique : le triomphe du marché au détriment du respect de la vie

    Loi de bioéthique : le triomphe du marché au détriment du respect de la vie

    Le projet de loi dit de « bioéthique » est débattu actuellement à l’Assemblée nationale. Outre l’ouverture de la PMA aux femmes célibataires et aux couples homosexuels, le texte gouvernemental libéralise la recherche sur l’embryon, les diagnostics anténataux et l’interruption médicale de grossesse. La Fondation Jérôme Lejeune alerte l’opinion publique et les parlementaires sur ces dérives.

    La banalisation de la recherche sur l’embryon et ses cellules souches

    Alors même que l’obtention de cellules souches embryonnaires humaines (CSEh) implique la destruction d’un embryon humain, le gouvernement a décidé de banaliser la recherche sur les CSEh en allégeant considérablement les démarches administratives des chercheurs. Désormais, leurs recherches ne seront plus subordonnées à la délivrance d’une autorisation de l’Agence de la biomédecine. Cette dernière ne devra d’ailleurs plus contrôler que le couple géniteur a effectivement consenti au don de son embryon à la recherche. En outre, les chercheurs ne seront plus contraints d’utiliser les cellules souches pluripotentes induites (iPS) qui constituent une alternative éthique aux CSEh. Par le biais de cette disposition, le gouvernement entend notamment faciliter la disponibilité des CSEh pour l’industrie pharmaceutique engagée depuis 2017 dans la production à grande échelle de ces cellules.

    Concernant la recherche sur l’embryon, le projet de loi autorise la conservation de l’embryon humain in vitro jusqu’à 14 jours. Il supprime également les interdits fondateurs créés par la dernière loi de bioéthique (2011), à savoir l’interdit de créer des embryons transgéniques et chimériques.

    Il sera désormais possible de créer en laboratoire des embryons génétiquement modifiés. Le risque de transmission des modifications génétiques à la descendance est prégnant puisque le cadre légal de la recherche sur l’embryon en AMP1 (assistance médicale à la procréation) permet le transfert à des fins de gestation des embryons qui ont fait l’objet d’une manipulation.
    Enfin, le projet de loi autorise l’adjonction de cellules humaines (CSEh ou iPS) dans des embryons animaux.

    L’encadrement transgressif de la recherche sur les cellules iPS

    Sous couvert d’un encadrement simplifié, le projet de loi permet la création de gamètes artificiels à partir de cellules iPS ou de CSEh. Contournant l’interdit de créer des embryons pour la recherche, le texte rend également possible la création de modèles embryonnaires à partir de CSEh ou d’iPS. Ces manipulations serviront l’industrie de la procréation. La création de gamètes artificiels permettra de pallier la pénurie de gamètes ; quant à la création de modèles embryonnaires, elle permettra de développer les techniques de PMA.

    L’élargissement du spectre de la détection prénatale

    Le projet de loi envisage le soin et la prise en charge in utero du fœtus. Et en cas de risque pour le fœtus d’être porteur d’une « affectation d’une particulière gravité », le médecin pourra proposer aux parents une liste des associations spécialisées et agréées dans l’accompagnement des patients atteints de l’affection suspectée.

    Même si ces deux dispositions peuvent être envisagées positivement, le texte contient de nouvelles dérives eugéniques.

    Lorsque des examens de diagnostic révèleront une caractéristique fœtale sans relation avec la pathologie pour laquelle le diagnostic a été initialement réalisé, le projet de loi prévoit la communication de ces informations anxiogènes à la femme enceinte. Cette disposition cautionne le décryptage génomique du fœtus et renforce le risque d’élimination prénatale.

    Le screening du génome aura également lieu dans l’éprouvette. Dans ce cadre, l’extension du diagnostic préimplantatoire à la trisomie 21 est prévisible. Concrètement, il s’agit de détruire les embryons porteurs d’une trisomie 21 qui auront été créés dans le cadre de la PMA.

    La libéralisation accrue de l’avortement

    Le projet de loi supprime la proposition systématique d’un délai de réflexion avant l’interruption médicale de grossesse (IMG) et crée une clause de conscience spécifique pour cet avortement tardif. Il crée également un nouveau type d’avortement dit « interruption volontaire partielle d’une grossesse multiple » pour permettre l’avortement d’un fœtus en cas de grossesse gémellaire.

    Ces nouvelles dispositions alarmantes méritent un décryptage. Dans ce cadre, la Fondation Jérôme Lejeune vient de publier un rapport intitulé « L’embryon humain à l’épreuve de la révision de la loi de bioéthique » pour exposer les problématiques scientifiques, juridiques et éthiques de ce projet de loi. Elle rencontre par ailleurs en ce moment les députés et les sénateurs pour les alerter sur ces dérives et les inciter à s’y opposer durant l’examen du texte au Parlement.

    1Article L 2151-5 V du code de la santé publique

    https://www.lesalonbeige.fr/loi-de-bioethique-le-triomphe-du-marche-au-detriment-du-respect-de-la-vie/

  • La culture de mort se porte bien

    6a00d8341c715453ef0240a46af2c9200c-320wi.jpgÀ l’époque du stalinisme à balles réelles, on appelait progressistes les gens qui, sans adhérer officiellement au PCF, sans s'inscrire dans la lutte des classes marxistes, cheminaient avec lui en compagnons de route. Leur cheminement, désormais, se veut résolument culturel. Métapolitique, on le dit aujourd'hui "sociétal". On emploie ce charmant néologisme pour recouvrir toutes les subversions et toutes les inversions qui ne coûtent pas un centime d'impôts aux couches les plus riches de la société, attachées à une prospérité purement économique et matérialiste.

    On peut dès lors dater de ce 26 juin, une nouvelle forme de basculement ouvertement progressiste du parti macronien, marqué par l'exclusion d'Agnès Thill, députée de l’Oise. Les 9/10e des cadres du mouvement dit de La République en Marche sont issus, en effet, du parti socialiste. Ils ne l'ont abandonné, sans changer d'idéologie en profondeur, qu'en raison de la nullité des dirigeants de la rue de Solférino. Peut-être même bientôt, poseront-ils un problème au président qui les a fait élire. Un certain Emmanuel Macron, dans un livre manifeste publié en 2016[1], leur a d'avance donné raison, théorisant ainsi : "Le clivage aujourd’hui est entre les conservateurs passéistes qui proposent aux Français de revenir à un ordre ancien, et les progressistes réformateurs qui croient que le destin français est d’embrasser la modernité. Non pour faire table rase, ou pour s’adapter servilement au monde, mais pour le conquérir en le regardant bien en face."

    Ces gens se veulent donc "progressistes".

    Quelle est la marche de leur prétendu progrès ? quel est le but de cette intimidation idéologique ?

    Ce sont quand même des assemblées, élues par des majorités de citoyens croyant voter pour la droite, qui ont adopté, en 1967, la loi Neuwirth autorisant la contraception chimique et la loi Veil de 1975 autorisant l'avortement chirurgical, renommé plus techniquement interruption volontaire de grossesse.

    La loi de 1999 organisant le PACS, signée de Jospin, Aubry et Guigou fut adoptée après de chaudes contradictions pendant l'automne de l'année précédente. "Le Pacs sera le Vietnam de Lionel Jospin", pronostiquait, le 6 octobre 1998, le député RPR de Paris Pierre Lellouche qui s'est si souvent trompé." Petite victoire des opposants quelques jours plus tard. Mais, en dépit d'une mobilisation attisée par Christine Boutin, le texte fut voté.

    Chantal Delsol peut écrire ainsi : "du PACS à la PMA et demain la GPA, le supposé progrès est comme une roue crantée qui jamais ne retourne en arrière. On a l’impression d’un énorme rouleau compresseur.[2]" Car, à chaque étape, nous avons entendu cette affirmation des politiciens : “il n'est pas question de" passer à la suivante. Garde des Sceaux, Jacques Toubon, déclare par exemple, fièrement : "il n'est pas question de créer le contrat d'union civile, il est au contraire question de favoriser dans le pays les mariages et les naissances".

    Et puis, la république adopte un nouveau texte aggravant la destruction de l'ordre naturel et traditionnel.

    En 2013, la garde des Sceaux du gouvernement de Lionel Jospin, avait déclaré : "un couple, qu'il soit hétérosexuel ou homosexuel, n'a pas de droit à avoir un enfant, en dehors de la procréation naturelle, bien entendu, qui, elle, implique nécessairement un homme et une femme".

    En 2019 nous en sommes à un projet de PMA sans père, en attendant pire bien entendu. Présidente de la Manif pour Tous, Ludovine de La Rochère considère à cet égard que cette notion, en elle-même, "ouvre une pointe de Pandore". Et elle décrit son audition au Palais-Bourbon : "la majorité des députés nous écoutaient avec de nombreux a priori. Lorsque nous parlions, certains râlaient, d’autres contestaient. C’était très désagréable. Ceux qui nous ont posé des questions nous étaient tous opposés. Certains avaient préparé un petit discours, nous faisant quasiment la leçon. Ce que nous allions dire, ils le savaient d’avance, pensaient-ils. Jean-Louis Touraine[3], par exemple, a cru bon de nous dire quelle était selon lui, notre image du père : celle d’un père fouettard, autoritaire, patriarcal. C’était stupéfiant de sottises.[4]"

    La philosophe Juliette Abécassis, ancienne militante socialiste, s’interroge : "Que nous arrive-t-il ? Symptôme d’une époque ou racine d’un malaise profond ? Celui d’une perte de sens, d’une errance morale et spirituelle, d’une société qui se désagrège, qui ne sait plus distinguer le bien du mal, qui joue avec tout. Indéniablement les valeurs sont bousculées et nous aussi. La discussion autour de la GPA en est le témoin. Faut-il vraiment lancer un débat sur la transaction des bébés et la location des utérus ? On en est arrivés à un tel point de déchéance morale que l’on se pose la question suivante : peut-on vendre des êtres humains ? J’ai moi-même été une cible privilégiée des partisans de la GPA, abasourdie par la nature du débat, et j’en viens à me demander si penser autrement est possible.[5]"

    Le fonctionnement du progressisme a été étudié par Pierre-André Taguieff. C'est selon lui "aujourd’hui un terme attrape-tout qui fonctionne encore comme un terme d’éloge : présupposant un attachement à l’héritage des Lumières, son emploi comme mode d’autoqualification inscrit son énonciateur dans le bon camp[6]".

    Sous la coupe des bobos, comme il l'avait été autrefois sous la Terreur des sans-culottes, Paris ne réagit guère. La meilleure réponse que j'aie lue jusqu'ici vient de notre chère, blonde et conservatrice, dans le journal catholique "L'Ami Hebdo", à la date anticipée du 15 septembre, sous la plume de Charles Haegen dont j'ai honteusement pillé la documentation et la conclusion.

    Son article cite in fine Edmund Burke (1729-1797) : "Les Français se sont fait connaître comme les plus habiles architectes de destruction qui aient jusqu’à présent existé dans le monde. Dans un court espace de temps, ils ont complètement détruit jusqu’aux fondements de leur Monarchie, leur Église, leur noblesse, leurs lois, leurs revenus publics, leur armée, leur marine, leur commerce, leurs arts et leurs manufactures."[7]

    JG Malliarakis  

    Une réunion des Amis de l'Insolent
    Mercredi 18 septembre JG Malliarakis donnera une conférence suivie d'un débat sur le thème

    "Le Moment conservateur"
    de 18 h à 20 h Brasserie du Pont Neuf 14 quai du Louvre Paris 1er M° Louvre/Pont Neuf/Châtelet Parking : St Germain l'Auxerrois [consommation de la brasserie : 6 euros, participation libre aux frais]

    Apostilles

    [1] Révolution, XO Editions, Paris, 2016.
    [2] In "Le progrès comme une fatalité" L'Enfant oublié, Cerf 2016.
    [3] Député du Rhône, partisan de l’euthanasie et de la PMA pour toutes.
    [4] in Famille chrétienne 30 août 2019
    [5] in "L’Envie d’y croire. Journal d’une époque sans foi", 2019, ed. Albin Michel.
    [6] in Macron : miracle ou mirage, 2017, ed. de l’Observatoire.
    [7] Discours prononcé devant la Chambre des communes.

    https://www.insolent.fr/

  • L’avortement s’invite donc dans la campagne électorale américaine à l’initiative de Donald Trump

    L’avortement s’invite donc dans la campagne électorale américaine à l’initiative de Donald Trump

    D’Olivier Bault dans Présent :

    « Chaque vie est un don sacré de Dieu », a clamé en juin Donald Trump lors de son premier meeting de campagne pour la prochaine élection présidentielle en Floride, assurant, sans doute un peu abusivement, que tous les républicains sont pour le droit à la vie. A l’inverse, a accusé le président américain, quasiment tous les dirigeants démocrates soutiennent aujourd’hui « le droit à l’avortement financé par les contribuables et jusqu’au moment de la naissance, le droit d’arracher les bébés du ventre de leur mère. Les dirigeants démocrates se sont même opposés aux mesures pour empêcher l’exécution des enfants après leur naissance, comme on l’a vu en Virginie ». L’avortement s’invite donc dans la campagne électorale américaine à l’initiative d’un président sortant, considéré comme le plus pro-vie de tous les présidents américains.

    Quand la Cour suprême des Etats-Unis contraignit en 1973 les Etats de la fédération à autoriser l’avortement avec le fameux jugement Roe v. Wade, elle n’y mit aucune limite, les autorisant seulement à interdire cet acte une fois que l’enfant atteint un stade de développement lui permettant de vivre en dehors du ventre de sa mère, soit quelque part entre la 22e et la 24e semaine de grossesse. Plus d’un tiers des Etats américains interdisent en réalité aujourd’hui au-delà de la 20e semaine de grossesse les avortements non motivés par le besoin de sauver la vie ou la santé physique de la femme enceinte.

    Plusieurs Etats ont par ailleurs introduit des limitations plus ou moins strictes à partir de la 13e semaine de grossesse, voire de la 6e, avec notamment les lois qui interdisent la pratique d’un avortement sur un fœtus dont le battement de cœur est déjà perceptible à l’échographie, ce qui est justement le cas à partir de la 5e ou la 6e semaine de développement prénatal de l’enfant. Quatre Etats ont voté de telles « lois battements de cœur » cette année : le Kentucky, le Mississippi, l’Ohio et la Géorgie. L’Iowa et le Dakota du Nord les avaient précédés. Tous sont gouvernés par des républicains.Ces lois sont toutefois contestées devant les tribunaux qui ont jusqu’ici, en s’appuyant sur le jugement Roe v. Wadede 1973, toujours renversé ce type de législation. En mai, l’Alabama est allé encore plus loin en interdisant totalement l’avortement sauf en cas de danger pour la vie de la femme enceinte. Plus encore que les « lois battements de cœur », la loi ratifiée en mai par le gouverneur républicain de l’Alabama vise directement à contraindre la Cour suprême à se ressaisir de la question, plus d’un demi-siècle après son verdict de 1973. Dans l’espoir bien entendu que la nomination par le président Donald Trump, conformément à sa promesse électorale, de juges plus conservateurs, plus attachés à une lecture stricte de la constitution et plus sensibles au droit à la vie pourrait déboucher sur une lecture différente de la constitution de 1787 qui, on s’en doute bien, ne reconnaît aucunement un quelconque droit à l’avortement.

    Plusieurs Etats gouvernés par les démocrates ont à l’inverse libéralisé ces derniers temps leur loi sur l’avortement en supprimant toute limite ou en introduisant une clause permettant l’avortement jusqu’à la naissance en cas de risque pour la santé mentale de la femme enceinte. Les Etats américains qui autorisent l’avortement jusqu’à la naissance sont l’Alaska, le Colorado, le New Hampshire, le New Jersey, le Nouveau Mexique, l’Oregon, le Vermont, l’Etat de New York, en plus de la capitale Washington D C., qui n’est pas un Etat mais un district séparé. Dans le monde, outre ces Etats américains et leur capitale fédérale, l’avortement jusqu’à la fin de la grossesse n’est à ce point libéralisé qu’au Canada, au Vietnam, en Chine et en Corée du Nord. Les démocrates de Virginie ont tenté de faire adopter une loi de ce type cette année, mais ont échoué après la polémique déclenchée quand on s’est aperçu que leur texte aurait permis l’avortement jusque pendant l’accouchement.

    Dans la course à la primaire, les candidats démocrates préfèrent généralement rester vague quant à leur position sur les avortements tardifs, et c’est pourquoi le président Trump a annoncé en juillet, lors d’un rassemblement de campagne à Charlotte, en Caroline du Nord, une nouvelle initiative pour les interdire. Le président sortant a en effet tout intérêt à faire de la question de l’avortement un sujet central de la campagne, car les sondages montrent qu’une majorité d’Américains soutiennent les restrictions introduites par les Etats républicains tandis que seule une petite minorité est en faveur des lois radicales adoptées par les Etats démocrates.

    Ainsi, un sondage Hill-Harris X réalisé les 10 et 11 mai montrait que face aux 45% d’Américains qui considèrent les lois interdisant les avortements après la 6e semaine comme étant trop restrictives, 34% les considèrent comme étant juste comme il faut et 21% les estiment encore trop laxistes. Comme dans d’autres sondages, on s’aperçoit qu’aux Etats-Unis les jeunes sont plus pro-vie que leurs aînés. Chez les moins de 34 ans, pas moins de 27% considèrent en effet que le délai de 6 semaines est encore trop laxiste.

    Un autre sondage publié par l’organisation conservatrice Heritage Action for Americaet réalisé du 3 au 6 juin montre que 9% des Américains souhaiteraient que l’avortement soit interdit dans tous les cas et 45% voudraient qu’il soit interdit dans la plupart des cas avec certaines exceptions comme en cas de danger pour la vie de la femme enceinte ou de grossesse issue d’un viol. A l’inverse, seules 18% des personnes interrogées par les enquêteurs se sont dites favorables à ce que les avortements soient autorisés sans restriction aucune.

    Un sondage de l’Institut Gallup réalisé entre le 1er et le 12 mai donnait quant à lui 25% des Américains en faveur de l’absence totale de restrictions sur l’avortement et 21% en faveur d’une interdiction totale. Entre les deux groupes, 1 % veulent que l’avortement soit légal dans la plupart des circonstances et 39% n’acceptent l’avortement légal que dans quelques circonstances. Cela donne 60% des personnes interrogées par les sondeurs hostiles aux avortements sur simple demande (contre seulement 53% un an plus tôt). Dans le sondage Gallup aussi, les tranches d’âge les plus jeunes sont les plus favorables à la limitation ou l’interdiction de l’avortement.

    Ce qu’a encore montré l’étude de l’institut Gallup, c’est que 29% des Américains ne voteront que pour un candidat en accord avec leurs opinions sur la question de l’avortement.

    https://www.lesalonbeige.fr/lavortement-sinvite-donc-dans-la-campagne-electorale-americaine-a-linitiative-de-donald-trump/

  • Il y a un responsable suprême de la mort de Vincent Lambert, il s’appelle Emmanuel Macron

    Il y a un responsable suprême de  la mort de Vincent Lambert, il s’appelle Emmanuel Macron

    De Roland Hureaux :

    Michel Houellebecq a été courageux de donner au Monde un commentaire critique de la  mort de Vincent  Lambert le 11 juillet dernier à l’hôpital de Reims.

    S’il n’avait que des tirages moyens, sa carrière littéraire se serait  terminée là. Heureusement, ce n’est pas le cas.

    Mais a-t-il compris ce qui s’est passé ?

    Il dénonce l’Etat mais l’Etat a un chef, au moins sous la Ve République.

    Qui peut croire qu’il ne s’en est pas mêlé, quoi qu’il ait prétendu  ?

    « J’aurais dû me méfier d’Agnès Buzyn » dit l’écrivain.  Et de se dire « sidéré »  qu’elle se soit pourvue en cassation contre l’arrêt de la  Cour d’appel de Paris favorable  à  Vincent Lambert.  Mais qui peut croire que, dans une affaire aussi médiatisée, le ministre de la  santé a  agi sans l’aval, et plus probablement l’ordre exprès du président de la République ?

    Quant aux  juges, s’ils ont, au plus haut degré de la hiérarchie judiciaire,  le Conseil d’Etat et la Cour de cassation, déclaré légal  l’arrêt sordide de l’alimentation de Vincent Lambert, il ne  l’ont pas ordonnée. La décision a été prise par le pouvoir exécutif de qui dépend, on le rappelle, l’hôpital public.

    Il y a un responsable suprême de  la mort de Vincent Lambert , il s’appelle Emmanuel Macron. Les Français doivent  le savoir. En particulier  les 43 % de catholiques pratiquants qui votent pour lui.  Encore que la défense de la vie humaine ne devrait pas être l’apanage des croyants.

    Je ne crois pas, en fait, que Michel Houellebecq ne  sache pas  tout cela , ni qu’il soit naïf . Il n’a pas à craindre de représailles. Mais qui  dit que  le journal qui fut de référence et qui n’est plus qu’officiel, Le Monde, aurait publié un article mettant directement – et  légitimement –  en cause le chef de l’Etat ?

    https://www.lesalonbeige.fr/il-y-a-un-responsable-supreme-de-la-mort-de-vincent-lambert-il-sappelle-emmanuel-macron/

  • Facebook a bloqué les campagnes pro-vie pendant la campagne du référendum sur l’avortement en Irlande

    Facebook a bloqué les campagnes pro-vie pendant la campagne du référendum sur l’avortement en Irlande

    Aveu de Mark Zuckerberg :

    gript@griptmedia

    Facebook admitting it interfered in the abortion referendum campaign

    Vidéo intégrée
    617 personnes parlent à ce sujet

    https://www.lesalonbeige.fr/facebook-a-bloque-les-campagnes-pro-vie-pendant-la-campagne-du-referendum-sur-lavortement-en-irlande/

  • Avorter oui, accoucher non

    Avorter oui, accoucher non

    Marine Le Pen s’inquiète de la fermeture de maternités :

    Les accouchements dans les maternités de Thann et d’Altkirch dans le Haut Rhin n’assureront plus d’accouchements à partir du 4 novembre pour des raisons de « manque de ressources médicales » et de « qualité et de sécurité des soins ».

    Loin d’être un fait isolé, cette mesure s’inscrit dans un mouvement de fond constaté depuis plusieurs années, particulièrement inquiétant tant en termes d’aménagement du territoire, d’accès aux soins, et de sécurité.

    En effet, si la France comptait en 1996 encore 814 maternités, on en dénombre aujourd’hui plus que 470. […]

    Il faut souligner que les derniers gouvernements ont tout fait pour permettre aux mères d’avorter leur enfant. En revanche, pour faciliter les accouchements, …

  • Qui a imposé la mort de Vincent Lambert et pourquoi ?

    La rédaction du CHOC DE L’INFO tient à se joindre au combat mené par les parents de Vincent LAMBERT et s’associe à toutes les personnes de bonne volonté en qui demeure la détermination de faire éclater la vérité sur les circonstances tout autant que sur les enjeux de sa mise à mort.

    Au-delà de la portée de la loi Leonetti/Claeys en matière d’officialisation de la pratique de l’euthanasie, il convient de s’intéresser plus précisément aux dessous de l’élaboration de cette loi à caractère mortifère.

    C’est la raison pour laquelle l’enquête menée par le CHOC DE L’INFO révèle les véritables initiateurs de cette loi ainsi que les modalités par lesquelles le parlement français l’a entériné.

    Le CHOC DE L’INFO par l’entremise de ce documentaire entend interpeller le spectateur en posant plusieurs questions :

    1) Souvent avancé dans les médias le drame vécu par les deux parties de la famille LAMBERT constitue-t-il une justification valable pour conduire le corps médical à l’arrêt des soins prodigués à Vincent ou au contraire existe-il un motif soigneusement dissimulé ?

    2) Comment, sous prétexte de mettre fin à un acharnement thérapeutique, la vie d’une personne handicapée ne présentant aucun signe d’agonie et ne pouvant être qualifiée de mourante a-t-elle pu être interrompue ?

    3) Qui a intérêt à vouloir la mort de Vincent LAMBERT et pourquoi ?

    4) Derrière la pratique de l’euthanasie se cachent des enjeux peu avouables. Toutefois les temps semblent mûrs pour l’avènement de ces enjeux. Quels sont-ils ?

    CHAPITRES DU DOCUMENTAIRE :

    1. ONU : comprendre l’avis rendu par le CIDPH (08:39)

    2. La loi Leonetti/Claeys expliquée par Jean Leonetti (13:24)

    3. Qui sont les initiateurs de la loi Leonetti/Claeys ? (17:44)

    4. L’euthanasie expliquée par Jacques Attali (39:15)

    5. Les agents médiatiques au service de la culture de mort (43:47)

    6. EPILOGUE : la mise à mort de Vincente Lambert – juillet 2019 – (1:01:33)

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/index-1.html

  • Vous avez aimé la machine à perdre ? Avec Geoffroy Didier, vous allez la garder

    Vous avez aimé la machine à perdre ? Avec Geoffroy Didier, vous allez la garder

    Geoffroy Didier, secrétaire général des Républicains, s’est livré à une charge contre “la droite”, dans une tribune publiée sur le site du Monde. N’ayant pas encore compris que les électeurs libertaires de LR sont partis chez Macron tandis que les autres se rallient au RN, il appelle à gauchir encore plus son parti :

    Je propose que la droite se pose au moins la question de l’ouverture de la procréation médicalement assistée, qui serait une avancée sociale comme le furent de fait le mariage pour tous, et avant le PACS, et avant l’IVG”.

    https://www.lesalonbeige.fr/vous-avez-aime-la-machine-a-perdre-avec-geoffroy-didier-vous-allez-la-garder/

  • La “justice” française fait un nouveau pas en faveur de la vente d’enfants

    La “justice” française fait un nouveau en faveur de la vente d’enfants

    La gestation pour autrui est interdite en France mais le tribunal de grande instance de Nantes a reconnu jeudi la « mère d’intention » d’une enfant née à l’étranger de gestation pour autrui.

    L’enfant née d’une mère porteuse à Orlando (Floride) aux États-Unis obtient le droit d’être inscrite sur l’état civil français, avec le nom de son père biologique, citoyen américain, et celui de sa mère dite d’intention. Cette transcription intégrale marque un tournant dans la reconnaissance de la filiation maternelle des enfants nés de GPA. Jusqu’ici la jurisprudence s’en était tenue aux arrêts de la Cour de cassation estimant que l’acte de naissance ne pouvait être « retranscrit que partiellement à l’état civil français en ce qu’il désigne le père biologique, mais pas en ce qu’il désigne la mère d’intention. »

    https://www.lesalonbeige.fr/la-justice-francais-fait-un-nouveau-en-faveur-de-la-vente-denfants/

  • Etats-Unis : les pro-vie obligent la gauche à faire de l’avortement un sujet central

    Etats-Unis : les pro-vie obligent la gauche à faire de l’avortement un sujet central

    Lu dans Présent :

    Les parlementaires républicains de l’Etat de l’Alabama savaient très bien qu’en proposant et en votant une loi qui interdit l’avortement, sauf dans les cas d’extrême danger pour la mère, ils allaient déclencher, sur le plan national, une tempête politique dont le souffle durerait jusqu’aux élections de novembre 2020Ils savaient également qu’en portant brutalement le fer dans le plus intouchable des tabous actuels, ils parviendraient non seulement à reprendre l’initiative sur un terrain ultra-sensible mais aussi à tendre un piège à leurs adversaires démocrates. Les deux buts furent amplement atteints et même dépassés. La tempête consiste à remettre en question, pour la première fois de son histoire institutionnelle, l’existence même de l’avortement, sa légitimité, sa légalité, décidées par la Cour suprême en 1973.Le piège réside dans l’obligation pour la gauche de considérer désormais l’avortement comme un débat central, incontournable et déterminant alors qu’elle lui aurait préféré des combats dont elle aurait pu tirer davantage de profits comme la dette publique, le contrôle des armes ou l’assurance santé.

    C’est sous les boulets rouges tirés par tout ce que les Etats-Unis comptent de médias que le gouverneur de l’Alabama, Kay Ivey, signa la semaine dernière la loi (adoptée par 74 voix contre 3 à la Chambre locale et 25-6 au Sénat) qui fait de son Etat le sanctuaire de vie le plus emblématique du pays. Les avorteurs n’y ont plus de position de repli. Ils sont traqués même en cas de viol ou d’inceste. Ce radicalisme s’explique. La loi apparaît comme un défi lancé à la Cour suprême afin qu’elle dénonce sa funeste décision. Et en même temps, la loi fait appel au 14e amendement (1868) pour qu’il l’aide à triompher dans ce bras de fer avec les neuf juges. Que dit ce 14e amendement ? « Aucune personne n’a le droit d’être privée illégalement de la vie, la liberté ou la propriété. » Mais, une « personne », qui est-ce ? En 1973, la Cour suprême n’a pas précisé de définition. L’Alabama en propose une : dans le ventre de sa mère, un enfant dont le cœur bat, les oreilles entendent et les nerfs fonctionnent peut être considéré comme une personne. C’est l’argument qui sera présenté aux neuf juges. Avec l’espoir que cinq d’entre eux, au moins, mettront fin au terrible génocide.

    Car le gouverneur de l’Alabama ne se fait aucune illusion. Ce dramatique débat enferré depuis le début dans le mécanisme démocratique ne trouvera pas son issue après le vote d’une majorité d’élus mais après les conciliabules de juges nommés. Les procès contre l’Etat pionnier vont pleuvoir. Il est à prévoir des échecs dans les cours fédérales et d’appel. D’autant que la loi ne fait aucune exception en cas de viol et d’inceste. « Elle ne pouvait pas en faire, explique Terri Collins, auteur du projet de loi. Par simple logique : on affirme qu’un enfant à naître est une personne. C’est un absolu. Il est une personne quels que soient les crimes éventuels de son père. Toute restriction détruirait notre argument. » Six Etats (Géorgie, Kentucky, Mississippi, Ohio, Missouri et Texas) ont suivi l’exemple de l’Alabama en prenant récemment des mesures qui restreignent plus ou moins l’accès à l’avortement. Pour tous, également, des juges vont trancher. Et pour tous, le dernier recours restera la Cour suprême. Le président Donald Trump, en 2017 et 2018, y a imposé deux juges pro-vie en plus de ceux qui s’y trouvaient déjà. Les démocrates risquent d’avoir à regretter ce handicap. D’autant qu’ils traîneront derrière eux jusqu’à l’élection l’exemple odieux de New York où le gouverneur a signé en janvier dernier une loi qui autorise l’avortement jusqu’à la naissance. Loi extrême que 77% des électeurs américains – y compris des « pro-choix » – rejettent. Du radical, mais vers la mort. L’exact contraire de l’Alabama.

    https://www.lesalonbeige.fr/etats-unis-les-pro-vie-obligent-la-gauche-a-faire-de-lavortement-un-sujet-central/