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culture et histoire - Page 1689

  • L’Afrique européenne est morte

    Tribune de Manuel Gomez
    La France en tout premier lieu et les Européens en général n’ont jamais rien compris à l’Afrique… et continuent à n’y rien comprendre ! Sans tenir aucun compte des ethnies qui peuplaient ce continent, les différentes nations colonisatrices ont créé des pays en imposant des frontières : soit naturelles (fleuves, forêts, déserts, etc.), soit géopolitiques.
    Ethnies totalement antagonistes mais que seule la présence coloniale pouvait fédérer dans une union provisoirement réelle : AOF et AEF. En 1960, à l’indépendance du Soudan Français devenu MALI, une requête avait été adressée à De Gaulle afin de le mettre en garde contre des décisions qui faisaient fi de la vie des nouveaux indépendants : « Puisque vous quittez le pays rendez-nous notre bien puisque vous nous l’avez arraché. Nous ne voulons pas que les Noirs ni les Arabes nous dictent leurs lois. Nous, les Touaregs, nous voulons nous diriger nous-mêmes. » D’entrée les Touaregs maliens prévenaient qu’ils n’accepteraient aucune autorité imposée par la force ou la politique. Mais comme il en était coutumier, De Gaulle n’a tenu aucun compte de ces avertissements et nous en payons aujourd’hui les conséquences.
    Résultat de ces erreurs :
         – Des centaines de milliers de morts ;
        – Une exploitation à tout va des matières premières situées en sous-sol ou en hors-sol en récoltant tous les bénéfices sans en réinvestir une partie importante dans le développement industriel.
    À l’indépendance ce sont des sociétés privées internationales qui ont poursuivi  l’exploitation de ces richesses naturelles en retirant davantage de bénéfices mais en n’investissant plus. La colonisation a aussi christianisé en apportant la bonne parole et les secours de l’Église. Depuis, la porte est restée largement ouverte à l’islam et à sa religion totalitaire, la charia, imposée par le sabre et par le sang et ainsi le pouvoir a changé de main. L’Afrique paye très cher cette mutation profonde et aujourd’hui elle appelle au secours ! L’instabilité règne du Sénégal au Soudan en passant par la Côte d’Ivoire, le Niger, le Nigeria, le Tchad et actuellement le Mali (car c’est loin d’être terminé) et le Centre-Afrique. Aucune stabilité n’est envisageable sans un redécoupage politique respectueux des frontières ethniques. Les Arabo-berbères n’accepteront jamais une domination négroïde sur des territoires qui furent durant des siècles les leurs pour effectuer des razzias et se fournir en esclaves. Il est plus qu’illusoire d’imaginer un seul instant, en Afrique, une cohabitation pacifique entre Blancs et Noirs, entre islamisés et christianisés. Comment veut-on parvenir à mettre en place une armée africaine supra-nationale quand l’Europe elle-même n’a pas réussi à la réaliser ? Chaque nation africaine a une armée pour défendre son propre territoire et, le cas échéant, attaquer celui des autres. Jamais une armée totalement indépendante n’assurera la sécurité de l’ensemble des pays africains. Dès 2012 une partie de l’armée malienne formée par les USA s’est immédiatement ralliée aux rebelles nordistes et ce par solidarité ethnique. L’Europe et plus particulièrement la France veulent croire que des élections démocratiques, à la mode occidentale, régleront tous les problèmes une fois la stabilité retrouvée. Ou du moins « on veut nous le faire croire » car nos gouvernants savent parfaitement qu’il s’agit là d’un alibi pour justifier des interventions dont la finalité est toujours inspirée par des intérêts économiques.
    Manuel Gomez, 12/12/2013
    Manuel Gomez est journaliste professionnel à la retraite (La Dépêche d’Algérie – L’Aurore-Paris et Le Méridional-Marseille), aujourd’hui écrivain – 14 livres publiés.
    http://www.polemia.com/lafrique-europeenne-est-morte/

  • Pourquoi les socialistes haïssent-ils les professeurs ?

    Ce qui se passe dans l’Éducation Nationale a un goût de déjà vu. C’est Claude Allègre qui avait décidé de « dégraisser » le mammouth, s’en était pris aux professeurs quasiment traités de fainéants et avait imposé sa « réforme » malgré l’opposition massive des professeurs et souvent des élèves et de leurs parents.

    Le PS l’a payé au prix fort : selon les sondages 150000 enseignants électeurs habituels du PS auraient voté pour Chevènement ou Besancenot. Résultat : Jospin éliminé au premier tour de la présidentielle.

    Avec Peillon, c’est « Allègre : le retour ». Il impose au nom de la « refondation républicaine de l’école » un train de réformes qui conduisent à accélérer la dislocation de l’école républicaine et préparent l’entrée massive du privé sur le terrain de l’éducation.

    Acte I : la réforme des rythmes scolaires. C’est Darcos, ministre de Sarkozy, qui avait imposé la semaine de quatre jours dans le primaire et projetait d’introduire des heures de projets prétendument éducatifs et culturels pendant les horaires scolaires. Ce que projetait Darcos et qu’il n’avait pas pu réaliser, c’est ce à quoi s’est employé Peillon, qui rétablit l’école sur cinq jours, mais sans la coupure du mercredi et en introduisant sous la responsabilité des communes du périscolaire à l’intérieur même de l’école, du périscolaire assuré par des « animateurs ». Beaucoup a déjà été dit sur les conditions ahurissantes de mise en œuvre de cette réforme : des animateurs sans formation, des agents municipaux sans qualification, sont brutalement promus au rang d’éducateurs en lieu et place des professeurs des écoles. Mais l’essentiel est ailleurs. Il ne s’agit pas tant de la mise en œuvre d’une réforme bâclée pour laquelle l’appareil des élus socialistes a été mobilisé pour applaudir le chef génial. Il s’agit des principes fondateurs de l’école : une partie du temps scolaire est passée sous la coupe des mairies, dépendant des moyens financiers et des groupes de pression locaux. C’est-à-dire que l’éducation nationale n’est plus nationale. Prolongement des projets d’établissement chers à Jospin, il s’agit de développer les écoles comme autant d’établissements autonomes, dirigés par un « manager » – il s’agit en effet de transformer le directeur d’école, de collègue en chef. Ces établissements autonomes pourraient ainsi être facilement mis en concurrence avec des entreprises privées d’éducation, à destination des enfants des classes aisées... Darcos et Ferry, anciens ministres de droite ont d’ailleurs chaudement félicité leur collègue Peillon.

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  • XVIe Forum de la Nation : Solidarité nationaliste : interventions de Mme Gandillon et Mlle Lussaud, et du représentant de GefangenenHilfe

    Intervention du représentant de l’association allemande de soutien aux victimes de la répression GefangenenHilfe (site : http://gefangenenhilfe.info/)

    Discours de la représentante des Caryatides, Marie-Claire Gandillon (Site : http://caryatides.fr/)

    Discours de Laura Lussaud pour le CLAN (Comité de liaison et d’aide nationaliste) (Site : http://asso-clan.fr/)

    http://jeune-nation.com/2013/12/xvie-forum-de-la-nation-solidarite-nationaliste-interventions-de-mme-gandillon-et-mlle-lussaud-et-du-representant-de-gefangenenhilfe/

  • Education : 10 propositions du Grenelle de la famillle

     

    Que proposer comme alternative au projet de Vincent Peillon qui espère remplacer les parents par l'Etat afin de (ré)éduquer les enfants ? Famille chrétienne a eu vent des 10 propositions du Grenelle de la famille, organisé par la Manif pour tous :

     

    "Premier principe :

    En vertu de la Déclaration des droits de l’homme de 1948, il appartient aux parents de déterminer l’éducation de leurs enfants. L’État ne peut en aucun cas remettre en question ce droit.

    1. Rédaction d’une charte de la liberté éducative proclamant le droit inaliénable des parents à choisir l’éducation de leurs enfants.
    2. La tâche de l’école doit clairement être recentrée sur l’instruction et transmettre les éléments d’une culture commune, notamment à travers l’enseignement de l’histoire et des classiques.
    3. Toute institution, de l’école au lycée, ayant la charge d’accueillir des enfants doit se doter d’un projet et le remettre aux parents.
    4. Dans chaque unité pédagogique doit être rédigée une charte harmonisant les règles de vie commune qui s’appliquent dans les rapports des élèves entre eux et avec leurs professeurs.
    5. Les parents doivent être informés du contenu des activités périscolaires et ont un droit de regard sur ces activités et la possibilité d’en dispenser leurs enfants.

    Second principe :

    La famille, par l’éducation qu’elle transmet aux enfants, contribue de façon privilégiée au bien commun et doit donc être aidée dans cette tâche dans le respect du principe de subsidiarité.

    1. Dans chaque commune, une Maison pour la famille, gérée principalement par les associations familiales, doit permettre aux familles de trouver un lieu où elles puissent trouver le soutien nécessaire.
    2. Mise en place de formations de type « école des parents pour impliquer les parents, notamment dans la prévention et la lutte contre les addictions et les violences
    3. Mise en place d’un dispositif de prévention des troubles de l’enfant par le biais d’un outil de diagnostic, d’orientation et de prévention composé de psychologues, éducateurs et parents.
    4. Mise en œuvre d’un dispositif de soutien impliquant spécialement les seniors et destiné à accompagner le tandem famille école. Ce dispositif pourrait s’appuyer sur l’idée de contrat de génération.
    5. Ouverture dans chaque département d’une maison d’accueil de jour pour les enfants handicapés permettant de soulager temporairement leurs parents."
    http://www.lesalonbeige.blogs.com/
  • Francis Cousin : "Critique du concept de désinformation"

    Le concept de désinformation est insuffisant. Il nous donnerait à croire que le système matraque, que le système par une technique de renversement construit le Faux. Or, le Faux n’est pas une construction diabolique et complotiste d’états majors petits, moyens ou grands, le Faux, est la substance même du fétichisme de la marchandise, c’est une immanence.

    Bien évidement, il y a des états majors dans les services qui organisent, mais ils n’ont aucun pouvoir, ils sont eux mêmes dans la mystification du fétichisme, ça ne sont pas les états majors qui organisent le fétichisme de la marchandise, c’est le fétichisme de la marchandise qui manipule et qui organise les états majors.

    Extrait de l’émission : "Francis Cousin : L’Être contre l’avoir" sur Méridien Zéro

    Le concept équivoque de désinformation, mis en vogue ces temps derniers par ceux qui souhaiteraient voir se mettre en place une autre forme d’économie politique de l’aliénation et qui aboutit finalement à faire croire que le mensonge résulterait d’une simple utilisation inadéquate et malveillante de l’authenticité qu’il conviendrait uniquement de changer en bon usage de réinformation, oublie que c’est la marchandise qui est en soi pure contre-vérité.

    Tant que le fétichisme de la marchandise existera, et peu importe là quelle faction étatique en assume la gestion, le renseignement et l’investigation, la vérité officielle du spectacle démocratique ne saurait être autre chose que la perfide impérialiste du marché, puissance la plus hostile qui puisse être pour la vraie passion de vérité humaine.

    Ainsi, de l’extrême droite à l’extrême gauche du Capital, tous les contre-médiatiques qui voudraient simplement changer d’État et modifier la donne de l’argent, omettent de voir que le faux ne résulte nullement de soi-disant mauvais jugements, observations ou déductions mais qu’il est, a contrario, l’impeccable conclusion du bon raisonnement spectaliste de l’intellection marchande".

    Francis Cousin, "L’Être contre l’avoir", p.19.

    Déniché sur L’Heure Asie

    http://la-dissidence.org/2013/12/01/francis-cousin-critique-du-concept-de-desinformation/

  • La pensée de Hegel

    On a souvent comparé Hegel à Aristote, car le philosophe allemand avait lui-même conscience d'avoir pensé à tout et avoir tout englobé dans son « système ». À la différence d'Aristote, Hegel a quand même été celui qui a opéré une coupure entre la science et la philosophie. Certains thèmes hégéliens font partie de la culture philosophique et même de la culture tout court comme la ruse de la raison, la dialectique du maître et de l'esclave, l'esprit d'un peuple, l’État gestionnaire des contradictions de la société civile, la conscience malheureuse, le savoir absolu, la fin de l'Histoire, ...
    Lorsqu'on a étudié Hegel, il est même parfois difficile d'en sortir, tant sa vision du monde et de la société imprègne la nôtre ensuite. Son influence apparaît parfois de façon inattendue lorsque par exemple Sarkozy lisant le discours d'un conseiller déclarait que l'homme africain n'était pas entré dans l'Histoire. C'était là une vision typiquement hégélienne pour laquelle l'Afrique était restée en dehors de l'Histoire Universelle, l'homme n'étant pas sorti de son état naturel.
    L'Histoire
    Hegel est avant tout le philosophe qui a pensé l'Histoire. Ceci s'oppose à la philosophie traditionnelle qui a toujours recherché et conçu la Vérité comme atemporelle.
    Dans un schéma dialectique, le savoir se construit historiquement dans la pensée hégélienne à la différence de Husserl qui répondant à Heidegger déclarait : « Ach, Ich habe die Geschichte ganz vergessen » (Ah, j'ai complètement oublié l'Histoire). Dans la tradition philosophique, la connaissance de l'objet est hors de l'Histoire.
    La raison est la loi du monde. Les individus sont mus par l'ambition, l'orgueil, l'intérêt, la gloire mais cela n'est que « ruse de la raison » qui permet la marche rationnelle du monde.
    Pour Hegel, l'universel concret est le peuple. On peut parfois éprouver un malaise dans le contexte actuel où toutes les institutions internationales organisent la destruction des peuples. Pour le philosophe il existe l'esprit d'un peuple (Volksgeist). L'art en est une représentation puisqu'étant celui d'un peuple ainsi que la religion.
    Chez les Grecs anciens, il y avait une adéquation entre la religion vécue par les habitants de la Cité et le peuple. Dans le christianisme, il y a un déchirement entre le monde de l'au-delà et le temporel, d'où la conscience malheureuse du chrétien. La famille pour Hegel anticipe l'esprit d'un peuple. « La religion est une des choses les plus importantes dans la vie humaine, elle encadre la vie d'un peuple ». Hegel distingue religion privée (celle du christianisme) et religion d'un peuple (celle des Grecs anciens).
    En tout cas, un peuple à la différence du libéralisme n'est pas constitué d'individus-atomes mais est une organisation. La volonté générale l'emporte sur les volontés individuelles. Le philosophe aura aussi des écrits que l'on peut situer dans l'idéologie de la guerre. La guerre est une nécessité pour la survie des peuples : « Les peuples se constituent ainsi comme individuels et en tant qu'individuels ils affrontent d'autres peuples individuels ». La guerre devient la grande épreuve dans la vie d'un peuple.
    On est donc loin de Kant et de sa volonté d'une paix perpétuelle. Pour Hegel, une paix qui dure trop longtemps peut même perdre une nation.
    La guerre peut aussi aboutir à des empires, ce qui fait perdre aux peuples leur identité. Une fédération d’États a le même effet. On retrouve là l'influence de Herder.
    L’État
    L’État pour Hegel est la raison sur la terre. Il a pour rôle de réconcilier l'individu et la volonté générale. L’État est donc à la fois tyrannique et permet la liberté individuelle. Hegel distingue la société civile constituée par l'ensemble des individus et l’État : « L’État est le rationnel en soi et pour soi..., une fin propre immuable et absolue ». (Philosophie du droit)
    Hegel critique le contrat social de Rousseau car l’État n'est pas basé sur une somme de volontés individuelles. « Dans la mesure où c 'est l’État qui est l'esprit objectif, l'individu proprement dit n'a d'objectivité, de vérité, une Sittlichkeit (moralité) que pour autant qu'il est membre de l’État ». L’État est en lui-même une individualité. L'Esprit s'incarne dans l'Esprit de l’État. Il concilie la personne et l'universel.
    L'Art
    Hegel a écrit une œuvre monumentale sur l'Art : l'Esthétique. L'art est la manifestation sensible de l'Idée. En Grèce par exemple, les œuvres d'art exprimaient une représentation religieuse. L'art maintenant s'est désacralisé pour devenir l'objet de divertissement. L'art se coupe de son essence. Il y a donc une fin de l'art pour Hegel.
    Hegel rejette à la différence d'Aristote le principe d'imitation de la nature : « L'art doit se proposer une autre fin que l'imitation purement formelle de la nature ; dans tous les cas, l'imitation ne peut produire que des chefs d'œuvre de la technique, jamais des œuvres d'art ». (Esthétique)
    Dans l'art, il faut l'unité de la forme sensible et de l'idée universelle.
    La religion
    La religion exprime le génie et l'esprit d'un peuple. Hegel distingue religion subjective et religion objective. La religion subjective est celle du cœur et elle agit sur l'homme. La religion objective prend la forme d'un système.
    Pour Hegel, le christianisme est une religion privée et non une religion d'un peuple ou de la cité. Cette religion privée conduit à l'individualisme. Le philosophe critique le sentiment du péché. « La vie n'exige pas de s'occuper de soi-même et de ses péchés, mais de l'universel et des tâches qu'il réclame ». (Histoire de la philosophie)
    Le péché originel n'est que le stade de l'animalité que l'homme doit dépasser. Hegel a quand même une haute idée du christianisme : « Le contenu de la religion chrétienne en tant que le plus haut stade de développement de la religion en général coïncide parfaitement avec le contenu de la vraie philosophie ».
    La religion et la philosophie ont le même objet : l'absolu. Si la religion se sert d'une forme sensible, la philosophie conceptualise.
    La phénoménologie de l'esprit
    Cette œuvre publiée en 1807 décrit dans un processus historique les différentes étapes de la conscience depuis la conscience sensible jusqu'au savoir absolu. Hegel a commencé à créer un système philosophique qui a l'ambition de couvrir toute la connaissance. En plus d'un processus historique, la dialectique servira à penser les contradictions. On sort donc de la logique classique et de son principe de non-contradiction.
    La conscience se trouve entre la certitude sensible et les catégories qui donnent sens au monde.
    Hegel part de la conscience de soi et de la conscience de l'autre. Dans la conscience de l'autre s'opère une lutte à mort pour la reconnaissance. On a dans ce livre la fameuse dialectique du maître et de l'esclave.
    Une des étapes dans le processus de la connaissance est la religion qui n'est pas un stade suprême. La dernière étape sera le savoir absolu. On arrive à la réconciliation de l'être-en-soi et de l'être-pour-soi.
    Le prolongement politique de l'hégélianisme
    Il y a une interprétation politique de Hegel qui a eu toute une réflexion sur l'Histoire, le droit, la société ...
    Il a existé ce qu'on a appelé les hégéliens de droite et de gauche. L'hégélien de gauche le plus célèbre fut Karl Marx qui a repris la dialectique hégélienne pour expliquer l'Histoire, l'économie et les contradictions de la société capitaliste.
    Pour Hegel, l'Histoire s'est faite de l'Orient à l'Occident en passant par les Grecs, les Romains et les peuples de l'Europe occidentale. Marx a surtout analysé les modes de production : le mode de production asiatique, puis antique, féodal, capitaliste, communiste... la fin de l'Histoire chez Marx correspondant à l'effondrement du capitalisme.
    Les hégéliens de droite appartiennent surtout à la droite conservatrice même s'il peut aussi exister une lecture fasciste de Hegel. À l'époque de Marx et Engels, Hegel passait pour réactionnaire. « Hegel lui-même, malgré les éclats de colère révolutionnaire assez fréquents dans son œuvre, paraissait somme toute pencher davantage du côté conservateur ». « Système de Hegel élevé en quelque sorte au rang de philosophie officielle de la royauté prussienne » (Ludwig Feuerbach, Engels).
    Il existe tous les possibles politiques à partir d'une lecture de Hegel.
    Patrice GROS-SUAUDEAU

  • La Seconde Guerre mondiale était décidée avant l’invasion de la Pologne

    Sotheby’s mettra aux enchères, dans quelques semaines, un brouillon du discours lu par le roi George VI pour annoncer l’entrée du Royaume-Uni dans la Seconde Guerre mondiale.

    Le document est daté du 25 août 1939, soit une semaine avant que le IIIe Reich n’envahisse la Pologne.

    Il apparaît donc que, contrairement à la version officielle, le Royaume-Uni n’est pas entré en guerre en raison de l’invasion de la Pologne, qui n’a fourni qu’un prétexte, mais pour d’autres motifs.

    http://www.voltairenet.org/article181398.html