culture et histoire - Page 587
-
Bientôt en kiosque : le prochain numéro (n°67) de Réfléchir et agir
-
Les nations ne meurent pas
Jean-François Colosimo, le directeur des éditions du Cerf est un véritable spécialiste des rapports entre religion et politique. Il s'est attardé récemment sur plusieurs cas d'école en la matière : l'Iran, les États-Unis et la Russie. Le voilà qui s'attaque à la France, avec un objectif fracassant : la « religion française ».
L’ampleur du volume La religion française (presque 400 pages) peut inquiéter le lecteur. Cette ampleur est à la mesure d'une culture jamais prise en défaut, qui promène son lecteur parfaitement mis à l'aise, à travers « 1000 ans de laïcité ». Car la religion française, ne nous y trompons pas, c'est la laïcité telle qu'elle ressort non pas de la loi de 1905, pas non plus d'épisodes terrifiques de notre histoire comme la Révolution française ou, deux siècles auparavant, les guerres de religion. Jean-François Colosimo prolonge cette généalogie de la laïcité. Il ne va pas jusqu'au baptême de Clovis à la Noël 496 et s'arrête au sacre de Hugues Capet en 987. La laïcité est une invention des capétiens, que Louis XIV va encore exalter lorsqu'il parle de son droit divin : celui de l'État, car l'État, c'est lui. Autant comprendre tout de suite que la religion française n'est pas la religion de la France à tel ou tel moment, mais une manière française de penser l'homme qui a évolué, mais qui repose sur des constantes que l'on peut aller chercher à l'aurore de l'an 1000. Les Français ont, paraît-il, la mémoire courte. Mais pour Colosimo, l'être français est un être de longue mémoire !
Lien permanent Catégories : actualité, culture et histoire, plus ou moins philo, tradition 0 commentaire -
Hommage à Pierre SIDOS, 29ème entretien rivarolien, septembre 2020
Lien permanent Catégories : actualité, culture et histoire, divers, entretiens et videos 0 commentaire -
Louis-Ferdinand Céline - Voyage au bout de la nuit
-
Jean de Viguerie, l'historien de la déchristianisation
« Dans les années 1960 […], le courant a été coupé. Le savoir essentiel, le savoir indispensable à la vie n'a plus été transmis. De cet accident gravissime, le corps social n'est pas près de se remettre [...] La patrie se trouve de ce fait exposée au péril le mort. Car toute patrie est fragile. Seules les méditations des sages peuvent l'aider à survivre ». Voilà ce que déclarait Jean de Viguerie dans le numéro 85 de la Nouvelle Revue d'Histoire, résumant sa perception l'historien sur la crise que nous traversons.
-
La Mine de Giuseppe
-
Jean-Marie Le Pen crée son institut
L’Institut Jean-Marie Le Pen a été créé cet été, comme l’atteste le Journal officiel du 29 août, avec pour mission
« la conservation pérenne, l’exploitation et la valorisation du fonds d’archive politique et historique propriété de Monsieur Jean-Marie Le Pen, afin d’en permettre l’accès au grand public. »
Un an après la publication du second et dernier tome de ses mémoires, Jean-Marie Le Pen entend désormais « transmettre » :
-
Amiens, un vertige si français
1220-2020 : la cathédrale d'Amiens fête cette année ses 800 ans. Retour sur cette fascinante « Bible de pierre », destination incontournable pour les inconsolables amoureux de Notre-Dame de Paris.
Une à une, elles s'illuminent. À quelques heures du concert organisé le 8 décembre, les bénévoles s'activent pour allumer quelques-unes des cinq mille bougies disposées dans la cathédrale d'Amiens. La nef, le chœur ainsi que les chapelles latérales se parent de leur douce lumière. Ce soir, l'édifice accueille les Londoniens du Tenebrae Choir, connus pour leur magistrale interprétation du Miserere d'Allegri. Dans l'obscurité, les veilleuses surgissent comme des crépitements au fond de l’âtre. L'intérieur prend des couleurs chaleureuses, intimes. D'ordinaire, on ne voit qu'une lumière franche, et du blanc, étincelant, altier, tutoyant les cimes en s'élevant jusqu'aux voûtes. Jadis, Notre-Dame d'Amiens était pourtant colorée, comme ses sœurs Chartres et Paris, ou les colonnes d'Athènes ou d'Agrigente. Il est bientôt 20 heures, et plus de deux mille personnes s'apprêtent à pénétrer dans la nef majestueuse. Notre-Dame d'Amiens célébrera, en 2020, ses 800 ans.
-
Report du « Rendez-vous Bleu Blanc Rouge » de Synthèse nationale : Roland Hélie, son directeur, s’explique sur le site EuroLibertés…
Propos recueillis par Fabrice Dutilleul cliquez là
À la surprise générale dans les milieux non-conformistes, vous venez d’annoncer, il y a quelques jours, le report du Rendez-vous Bleu Blanc Rouge organisé par Synthèse nationale les 10 et 11 octobre prochains à Rungis (94). Quelles en sont les raisons ?
Hélas, « la surprise » était, si je puis dire, prévisible. Il ne vous a pas échappé que la crise sanitaire que nous traversons depuis le début de l’année a des répercussions multiples et diverses sur la vie quotidienne de nos compatriotes, et pas seulement eux, puisque cette crise est mondiale.
La psychose entretenue autour d’un rebondissement, avéré ou non, de l‘épidémie amène les autorités, au nom du sacro-saint « principe de précautions », à imposer des mesures drastiques en particulier lors des rassemblements de toute nature, qu’il s’agisse des spectacles, des rencontres sportives ou des réunions politiques. Le Rendez-vous BBR d’octobre entrait dans cette dernière catégorie.
-
La face cachée de la loi de 1905
La pensée dominante fait aujourd’hui une lecture anachronique de la séparation de l’Eglise et de l’Etat. En son temps, la loi de 1905, rupture unilatérale du Concordat de 1801, ne fut jamais négociée avec la hiérarchie catholique. Solennellement condamnée par le pape Pie X, la loi de Séparation parachevait vingt-cinq années de mesures laïcistes imposées à la France par des gouvernements anticléricaux.
« La République française s’est construite autour de la laïcité » , affirmait, en 2003, la première phrase du rapport Stasi : il serait plus juste de dire que la République française s’est construite autour de l’anticléricalisme. Un tel aveu, cependant, ne peut être attendu d’instances officielles qui ont tout intérêt à masquer que, pour les hommes qui prirent le pouvoir à la fin des années 1870, la laïcité était une philosophie de combat contre le catholicisme.