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divers - Page 251

  • 17 novembre réussi. Et maintenant ?

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    Jean-François Touzé

    Délégué national du Parti de la France

    Malgré les pitoyables mesurettes cosmétiques annoncées par le Premier ministre, malgré les tentatives d'intimidation de l’exécutif ou le matraquage déstabilisateur de la propagande médiatique, malgré l’inorganisation d'un mouvement resté spontané, puissant dans sa révolte mais sans structure, sans porte parole, sans coordination, sans encadrement ni planification, en dépit du caractère hétéroclite des soutiens aux analyses antagonistes et au comportement suiviste, la mobilisation des Gilets jaunes ce 17 novembre aura été forte et considérable.

    Mis à part des incidents regrettables et parfois dramatiques dans lesquels la responsabilité des manifestants ne saurait être mise en cause, la journée d'action fut une incontestable réussite tant par le nombre des manifestants très évidemment sous-estimé par le ministère de l’Intérieur, que par l’étendue territoriale des actions.

    Rien pourtant qui ne soit, pour le moment, en mesure d'ébranler les murs du pouvoir. Rien qui ne puisse faire trembler le Système sur ses bases.

    Les réseaux sociaux montrent ainsi leurs limites qui permettent l'expression d’une révolte et de réussir une action ponctuelle mais ne peuvent agir sur la durée : vecteurs d'initiatives et caisses de résonance utiles ils ne sauraient se substituer aux mouvements organisés dés lors qu'il s’agit de sortir du virtuel et de la simple démonstration de défoulement pour venir durablement sur le terrain avec des objectifs définis et une stratégie établie.

    Le gouvernement aurait cependant grand tort de se rassurer et de croire le danger écarté : les causes de la colère des Français - colère qui ne tient pas seulement, loin de là, à la hausse des taxes sur le carburant – subsistent et le mécontentement ne peut aller qu'en s’accroissant. Il trouvera tôt ou tard une traduction décisive et organisée à ce « ras le bol » en voie de généralisation. 

    Le combat continue donc.

    Le Parti de la France qui soutenait pleinement et sans arrière pensée l'appel à la mobilisation et dont un très grand nombre de militants formés et disciplinés ont participé aux actions dans toute la France, continuera d’appuyer et d'encourager le spontanéisme de la colère qui devra nécessairement prendre d’autres formes, une persistance des blocages au-delà du raisonnable n’ayant aucun sens

    Il invite néanmoins tous ceux qui veulent inscrire leur légitime révolte dans une vraie démarche politique et globale à prendre contact avec lui pour que s'initie enfin le grand mouvement de libération fiscale, de changement réel, de rétablissement des droits du peuple, de restauration sécuritaire, de reconquête identitaire et de relèvement national dont le Pays a besoin.

    Et bientôt, les Gilets Bleu Blanc Rouge !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Gilets jaunes : quand la macronie frôle la mythomanie

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    Llorenç Perrié Albanell

    Président du mouvement régionaliste catalan Resistència

    C’est en rentrant du terrain après une journée de mobilisation que nous avons découvert les chiffres annoncés sans vergogne par le Gouvernement. La première question qui me vient à l’esprit est la suivante : foutage de gueule ou mythomanie ? La réponse est : les deux à la fois. Cela s’appelle de la manipulation, où comment le manipulateur à force de répétition se met à croire sa propre version des faits avec un aplomb d’une arrogance sans borne à l’égard des « jacques en gilets jaunes » du 17 novembre 2018.

    Seulement nous autres, les jacques, nous n’avons pas seulement un gilet jaune, nous avons également un cerveau et celui-ci nous donne heureusement la faculté d’analyse. Pas besoin de savants calculs, une démonstration simple permet de démonter le recensement foireux du ministère de l’Intérieur. Pour cela nous vous invitons à lire le communiqué publié par Policiers en colère au titre évocateur :

    Explications pour les nuls :

     + de 2000 points de rassemblements regroupant en moyenne 250 gilets jaunes (à minima).

     Sachant qu’en moyenne un gilet jaune reste 4 heures au maximum sur un point de contestation avant d’être remplacé par un autre gilet jaune, prenant à son tour « son service » pour le relayer, chaque point aura regroupé en moyenne, un minimum de 500 citoyens.

     Le calcul est rapide. 500 manifestants X 2000 points = 1.000.000 (1 million) de manifestants et non 124.000 comme l’annonce la République en Marche via son porte-parole Christophe Castaner..

     Décidément, le ministère de l’Intérieur a des problèmes avec les chiffres et autres statistiques lorsqu’il s’agit de dire la vérité aux Français..

     Notre syndicat affinera les chiffres de la participation aux alentours de 21h en fonction des remontées du terrain.

     A noter que les nombreux blessés et la gilet jaune tuée, sont victimes de la racaille routière, qui fonce sans état d’âme, sur les manifestants pour forcer le passage.

     L’intention criminelle devra être retenue à l’encontre de ces voyous de la route par les tribunaux.

    Questions :

    - Comment le comptage a-t-il été établi et par qui ? On sait que lorsqu’une manifestation est préalablement déclarée en préfecture et dont le parcours est défini à l’avance, le travail est plus facile pour les forces de l’ordre. Or ici il s’agit d’un mouvement spontané, autogéré et dont le mode d’action diffère.

    - Les véhicules affichant un gilet jaune, mais bloqués dans les embouteillages ont-ils été comptabilisés ?

    - Un sondage indépendant, avec plusieurs cabinets, auprès de la population a-t-il été organisé ?

    - Que pensent les membres des forces de l’ordre présents ce jour-là sur les points de blocages, mais également au sein des postes de commandement ?

    C’est sans surprise donc que l’on peut aisément se rendre compte de la minimisation de cette mobilisation populaire par le Gouvernement. Puisque le Gouvernement entend bien jouer la sourde oreille, l’erreur serait de se démobiliser. La pérennisation de l’action « gilets jaunes » doit se traduire désormais dans les urnes lors des prochaines élections européennes. Puisque le Gouvernement ne veut pas, et ne cédera pas par la pression de la rue, infligeons lui une correction par les urnes. Ce n’est pas de la récupération politique, puisque l’opération « gilets jaunes » est en soit une action hautement politique, mais organisée cette fois par la base.

    Source cliquez ici

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  • Élites nulles

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    Benjamin Griveaux - Marc Bloch - Charles Maurras

    Hier matin, Benjamin Griveaux - tout de même ministre et porte-parole du gouvernement - est sur France Inter pour commenter l'interview d'Emmanuel Macron, sur le Charles de Gaulle, la veille au soir. Donc, la situation politique et les propos du président. 

    Ce dernier ayant reconnu avoir échoué à réconcilier les Français avec leurs dirigeants, Griveaux opine : « Oui, c'est l'opposition classique Pays Réel - Pays légal, pour reprendre l'expression de Marc Bloch ». Sans commentaire.  

    Celui-ci toutefois : ce n'est après tout pas si grave ni si important que l'expression soit de Marc Bloch ou de Maurras. Ce qui compte aurait dit Pierre Boutang « c'est la chose même ». Sauf que la distinction Pays Réel - Pays Légal s'intègre dans une pensée politique déterminée, en l’occurrence dans ce qu'Albert Thibaudet avait appelé les idées de Charles Maurras. Pas dans celles de Marc Bloch ...  

    On a bien ri dans le landernau où l'on est, du reste, aussi ignorant que Griveaux ; on s’est bien moqué. D'autant que ce jeune Griveaux est, paraît-il, un habitué des bourdes de toutes sortes. Il pourrait sembler aux esprits simples ou irréfléchis que ce n'est pas forcément indiqué pour le porte-parole d'un gouvernement. Mais non, lui dit qu'il « s'en fiche ». Élégante désinvolture ... 

    Ce n'est ni si grave, ni si important, en effet. Mais l'inculture ! L'inculture ! Ça oui ! 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/11/15/elites-nulles.html

  • Géopôles n°20 avec Bruno Gollnisch

    Invité de Richard Haddad, Bruno Gollnisch évoque, avec brio, la situation internationale. A peine rentré de Corée du Nord en qualité d’observateur dans le cadre du Parlement européen, il fête, en cette fin d’année, 30 ans de mandats politiques au service de ses idées et de son pays.

    https://www.tvlibertes.com/2018/11/15/26783/geopoles-n20-bruno-gollnisch

  • Le Samedi Politique S02E11 : Le moment populiste avec Alain de Benoist

    Salvini, Poutine, Mélenchon, Le Pen, Trump… la liste des dirigeants que les journalistes ont décidé d’affubler du qualificatif de « populiste » s’allonge à chaque élection… Au point que le mot devient de plus en plus fourre-tout.
    Alors qu’est-ce que le populisme ? Peut-on le réduire à une manière de faire de la politique ? Les populistes sont-ils tous sur la même longueur d’ondes ?
    C’est ce que nous allons voir avec Alain de Benoist, journaliste, essayiste et auteur de nombreux ouvrages dont Le Moment Populiste : droite-gauche, c’est fini ! aux Editions Pierre Guillaume De Roux. 

  • Fake news : Débat avec François-Bernard Huyghe, directeur de recherches à l’IRIS

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    Source : Le Glob, François-Bernard Huyghe

    Impossible de leur échapper, elles sont partout ! Dans les médias, sur les réseaux sociaux où nous en avons très probablement relayé au moins une, au Parlement où elles reviennent cet automne dans un projet de loi. Qui ? Les fake news bien sûr, ces cousines des infox, fausses nouvelles et autres rumeurs. Mais qu’est-ce qu’une fake news au juste ?

    Les médiathèques d’Antony ont choisi de leur consacrer un « Monde en question », le premier de la saison 2018-2019, avec comme invité pour nous éclairer François-Bernard Huyghe, directeur de recherche à l’IRIS et auteur d’une vingtaine d’ouvrages dont deux tout récents sur la désinformation.

    En 2h d’intense réflexion, nous avons parcouru grâce à lui tout l’éventail des mots à la mode – et en anglais – pour désigner les avatars d’une désinformation aussi vieille que l’humanité. Nous nous sommes ensuite penchés sur les moyens de les repérer avant de nous demander : « Pourquoi ça marche si bien ? ». Le tout exemples à l’appui, du plus incroyable et grotesque au plus subtil.

    Retrouvez la conférence et le débat animés par Rencontres et Débats autrement en vidéo :

     http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2018/11/15/fake-news-debat-avec-francois-bernard-huyghe-6105380.html

  • Face à Alliance Vita, le lobby LGBT use de violence. Une femme enceinte frappée

    Face à Alliance Vita, le lobby LGBT use de violence. Une femme enceinte frappée

    Ce jeudi 15 novembre à 13 heures, Alliance VITA a lancé paisiblement sa campagne d’alerte et de mobilisation contre la PMA sans père dans 70 villes. Conformément à la loi, les délégations départementales de l’association avaient déclaré ces rassemblements dans chacune des 70 villes, pour y exercer leur liberté d’expression et leur droit de manifester.

    Or, dans 17 villes, des groupes ont appelé sur les réseaux sociaux à organiser des contre-manifestations à l’endroit même de nos rassemblements, sans déclaration préalable, c’est-à-dire de façon illégale. En certains lieux, malgré une présence policière plus ou moins active (Christophe Castaner veut sévir contre les gilets jaunes, mais il ne protège pas les citoyens qui déclarent leurs manifestations), les contre-manifestants ont exercé des violences sur les biens et les personnes, en tentant de dérober ou de détruire le matériel de campagne et de couvrir par leurs cris les discours, allant jusqu’à insulter voire molester certains participants.

    La justice va être saisie et une plainte devrait être déposée là où une femme enceinte de huit mois a été giflée.

    Tugdual Derville, délégué général de l’association, présent au rassemblement sur l’esplanade de la Défense près de Paris (qui s’est déroulé dans le calme) réagit à ces incidents :

    « Tout d’abord, je veux remercier les volontaires qui ont participé au lancement de cette campagne pour leur engagement paisible. Dans 53 villes, nous avons pu exercer notre droit de manifester dans la paix, avec un excellent accueil des passants. Des groupuscules ont tenté dans 17 villes de nous intimider pour nous réduire au silence, au mépris de la loi. Je veux saluer les participants qui ont enduré des cris, des insultes et même des crachats ou des coups. Cette violence rend compte d’un état d’esprit, dominé par une volonté de toute puissance. C’est justement ce que nous contestons avec cette PMA sans père. Dans plusieurs villes, la police elle-même nous a avoué son impuissance à canaliser la violence de ces groupes. Ce n’est pas un bon signe pour notre démocratie. Nous sommes loin du « débat paisible » promis par le président de la République ! Comment peut-on accepter que ceux qui se conforment à la loi soient bousculés par ceux qui la transgressent ? Notre ténacité paisible reste entière. Céder à des groupes de pression qui veulent interdire le débat n’est de l’intérêt de personne. Nous espérons que tous les démocrates, même ceux qui ne partagent pas nos convictions, auront à cœur de défendre notre droit de les exprimer. Quant à nous, nous ne nous laisserons pas intimider. »

    Face à ces atteintes à la liberté d’expression, Alliance VITA a décidé :

    • de saisir la justice partout où des violences ont été exercées ;
    • d’interpeller les responsables de l’ordre public pour savoir comment garantir son droit de manifester, alors que les déclarations préalables se sont retournées contre des participants ;
    • d’intensifier la campagne Touche pas à mon père !

    https://www.lesalonbeige.fr/face-a-alliance-vita-le-lobby-lgbt-use-de-violence-une-femme-enceinte-frappee/

  • Gilets jaunes – 17 novembre : le cri d’une France qui ne veut pas mourir, par Guillaume de Thieulloy

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    Depuis quelques jours, un appel à multiplier les blocages le 17 novembre se répand sur les réseaux sociaux, pour protester contre la hausse du prix des carburants (liée notamment au racket fiscal du gouvernement).

    J’ignore qui est derrière cet appel qui n’a pas été, à ma connaissance, revendiqué.

    En revanche, je dis tout net que, personnellement, je soutiens cette mobilisation et espère qu’elle aura le plus grand succès possible – et qu’elle ne sera qu’une étape dans l’expression du ras-le-bol multiforme des Français.

    C’est du populisme, me dira-t-on ? Oui, sans doute, et alors ? Bien sûr que je suis, dans cette affaire, du côté du populisme contre l’oligarchie qui piétine le peuple français !

    Ce que je trouve très intéressant dans cette mobilisation réside précisément dans ce qui la fait regarder avec mépris par les « bien-pensants » : son caractère inorganisé et son caractère de réaction épidermique.

    Que ce soit inorganisé est la meilleure chance que le 17 novembre soit l’occasion d’une convergence de toutes les colères.

    En 2014, j’avais soutenu « Jour de colère », cette manifestation qui réunissait des Français extrêmement différents et porteurs de colères variées.

    C’est la même logique de coalition des colères qui se révèle ici. Car, ne nous y trompons pas : ce n’est pas seulement la hausse des carburants et le racket fiscal qui sont en cause. C’est aussi l’impuissance organisée de l’État. C’est l’insécurité. C’est l’immigration massive.

    Peut-être, d’ailleurs, le plus grave réside-t-il dans le décalage entre ce que l’État nous vole et ce qu’il en fait.

    Quand ils apprennent, à quel­ques jours d’intervalle, que le prix moyen d’un litre de diesel est passé entre le 1er janvier et le 26 octobre 2018 de 1,39 à 1,51 euro, soit plus de 8,5 % de hausse en moins d’un an (et même pratiquement 40 % de hausse depuis le début de 2016), et que, dans plus de 300 villes, la nuit d’Halloween (fête d’importation, comme la plupart de ceux qui ont pris part aux « festivités » !) a été le théâtre de scènes d’émeutes et de déprédations telles que la police était dépassée, les Français ont des raisons d’être en colère !

    Ce qui est en cause, c’est aussi l’arrogance des petits marquis qui se croient au-dessus des lois pourrissant nos vies.

    Le peuple français se réveille et c’est une excellente nouvelle.

    Bien sûr, il y a fort à parier que ce mouvement soit caricaturé. Mais l’exaspération est telle que les caricatures, les menaces ou les appels au calme n’ont plus aucun impact. Il est significatif, d’ailleurs, que cet appel aux blocages soit soutenu par des politiciens aussi différents que Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen ou Nicolas Dupont-Aignan.

    Ce mouvement du 17 novembre, c’est le cri de ras-le-bol des Français. Mais c’est aussi le sursaut d’une France qui ne veut pas mourir. D’une France qui refuse le sort que lui réserve cyniquement une oligarchie si manifestement anti-française. D’une France qui n’en peut plus d’assister à l’impuissance politique théorisée. D’une France qui veut reprendre en mains son destin politique confisqué par de prétendus experts et de prétendus représentants.

    On dira sans doute : une coalition de colères ne fait pas un programme de gouvernement. Certes. Mais c’est une raison de plus de travailler à l’alliance des conservateurs et des populistes qui triomphe partout en Europe et que M. Macron a justement désignée comme son ennemie. Car, avec cette alliance, non seulement nous disposerions d’un programme, mais nous disposerions aussi des personnes capables de le mettre en œuvre (et qui manquent cruellement au mouvement populiste).

    Guillaume de Thieulloy

    Tribune reprise de les4verites.com

    https://fr.novopress.info/212596/gilets-jaunes-17-novembre-le-cri-dune-france-qui-ne-veut-pas-mourir-par-guillaume-de-thieulloy/