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divers - Page 286

  • Fantôme Déconnecté & Daniel Conversano : compositeur de musique de jeux vidéo (VIVE L'EUROPE)

  • Réinfo, le magazine du Parti de la France de cette semaine

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  • DÈS MAINTENANT, UNE DATE À RETENIR : CELLE DE LA 12e JOURNÉE DE SYNTHÈSE NATIONALE

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  • Au-delà des midinettes en pâmoison

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    Georges Feltin-Tracol

    Hier, samedi 19 mai 2018, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord a célébré les noces du prince Henry Charles Albert David, fils cadet du prince de Galles Charles, et de l’actrice Rachel Meghan Markle. Ces prénoms ne sont pas anodins. Ils rappellent un tropisme davidique sous-jacent puisque, selon certains cénacles occultistes, les souverains d’Angleterre seraient les héritiers des rois d’Israël de l’Ancien Testament.

    Par-delà l’aspect sentimental qui fait tressaillir les midinettes lectrices de Point de Vue – Images du Monde, ce mariage n’est nullement anecdotique, surtout quand il concerne la monarchie britannique. Celle-ci n’hésite jamais à passer des compromis avec les oligarchies cosmopolites afin de conserver ses acquis matériels et moraux.

    En avril dernier, malgré l’opposition véhémente du travailliste républicain Jeremy Corbyn, les 53 chefs d’État et de gouvernement décidaient par consensus de désigner le prince de Galles comme prochain Chef du Commonwealth. Vestige anachronique de l’Empire colonial britannique, le Commonwealthdilue lentement les identités autochtones brittoniques dans un mondialisme anglo-saxon. C’est dans cette perspective que la cérémonie de demain satisfera une nouvelle fois la « super-classe » planétaire.

    En accueillant une mulâtre, les Windsor montrent aux bien-pensants qu’ils entérinent l’actuelle submersion migratoire des Îles Britanniques et encouragent l’avènement dans les prochaines décennies d’une Babel métissée. Dès à présent pourchassées par les juges, les idées euro-identitaires passeront bientôt pour des actes de « terrorisme intérieur »; leurs promoteurs sont déjà en détention ou expulsés.

    D’origine étatsunienne, Rachel Meghan Markle renforce de facto les liens transatlantiques entre Londres et Washington, surtout si la parenthèse Donald Trump se referme rapidement pour cause de démission ou de destitution. De trois ans plus âgée que son époux, Meghan Markle, divorcée, ravit les franges les plus rances du féminisme. Celles-ci se scandalisent quand un homme fréquente une femme bien plus jeune que lui. Elles applaudissent en revanche le phénomène contraire médiatisé par les « cougars » du show biz et de Hollywood.

    La dynastie anglaise a l’habitude de se plier aux injonctions conformistes. En attendant que le palais de Buckingham soit le théâtre d’un mariage de même sexe ou d’une GPA, la City, ce repaire de la haute-canaille financière internationale, demeure plus que jamais le plus solide pilier sur lequel repose une monarchie usurpatrice, otage consentant du parlementarisme, de la ploutocratie et du règne absolu des partis politiques.

    Dans cette famille dont le cœur penche à gauche et qui s’adonne aux attitudes fantasques les plus mièvres, le membre le plus digne reste encore, pour paraphraser Georges Dumézil quand il parlait des Orléans, la reine Élisabeth II d’Angleterre.

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°79, diffusée sur Radio-Libertés, le 18 mai 2018.

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  • Mai 68 • Les acteurs de la contestation

    Par Rémi Hugues 

    Dans le cadre de la sortie de son ouvrage Mai 68 contre lui-même, Rémi Hugues a rédigé pour Lafautearousseau une série dʼarticles qui seront publiés tout au long du mois de mai.

    Dire à la fois que les mouvements radicaux d’extrême-gauche étaient dirigés par des Juifs et que ce sont ces mouvements qui sont à la source de la révolte étudiante qui déclencha la crise de mai-juin 1968 revient à considérer que le rôle joué par ces jeunes Juifs a été déterminant. Sans eux, il est légitime de se poser la question, Mai 68 aurait-il eu lieu ? 

    Yaël Auron insiste sur leur rôle majeur dans l’irruption des événements quand il écrit que « Mai 68 revêt des spécificités juives indéniables, authentiques et profondes. Ce sont dans une large mesure des motivations juives qui ont propulsé toute une génération de jeunes juifs dans la lutte révolutionnaire universelle. Elles trouvent leurs fondements dans les événements du passé le plus proche, la Seconde Guerre mondiale et la Shoah »[1]. Pour lui, leur faible nombre était compensé par la position éminente qu’ils occupaient dans les mouvements gauchistes. Ils se trouvaient aux places les plus stratégiques, de direction. En quelque sorte ils en étaient les pivots : « les juifs n’étaient qu’une infime minorité, bien que fortement représentés au sein des instances dirigeantes des groupes contestataires étudiants. »[2]

    Outre la J.C.R. de Krivine, Yaël Auron souligne qu’« [i]l en était de même au sein de la direction des autres organisations trotskistes où les juifs représentaient une majorité non négligeable si ce n’est la grande majorité des militants. […] Le mouvement maoïste, la Gauche prolétarienne, avait à sa tête deux juifs, Alain Geismar et Pierre Victor (Benny Lévy). »[3] Sans oublier le plus informel Mouvement-du-22-mars et son leader emblématique Daniel Cohn-Bendit, le plus célèbre des soixante-huitards.

    Dans un livre autobiographique ce dernier raconte une expérience qui l’a grandement marquée : « à quinze ans, je suis allé en Israël. J’ai travaillé dans un kibboutz. C’était très joli, tout le monde vivait en communauté, les gens s’entraidaient, solidarité, égalité, etc. Intuitivement, je devais avoir une position sioniste de gauche. […] J’étais à Nanterre lorsque éclata la guerre des Six-Jours. […] Nous n’avions pas conscience réellement du problème d’Israël : nous étions encore sous l’influence de l’idéologie sioniste que nous avions acceptée pendant des années »[4].

    Plus loin il développe le raisonnement suivant : « L’extrême-gauche, comme la gauche, a toujours répugné à se poser le problème de l’identité individuelle. Pour définir quelqu’un, on se réfère toujours à son appartenance de classe. Mais notre identité est le fruit de multiples expériences, parmi lesquelles le cadre de vie de notre enfance joue un rôle important. […] Cette société m’impose d’être viril – je suis un garçon, plus tard un homme – juif allemand, rouquin, plus ou moins beau »[5]

    Les auteurs de Génération. Les années de rêve, Hervé Hamon et Patrick Rotman, ont dressé une longue liste des protagonistes de Mai 68. Nous reprenons ce qu’ils disent du milieu familial et social de chaque acteur. 

    Alain Krivine 

    Commençons par Alain Krivine : « Son père, médecin stomatologue, n’a rien d’un ʽʽencartéʼʼ. Il lit Le Figaro, se proclame antiraciste, vote régulièrement à gauche mais avec la certitude, quand son suffrage se porte sur les communistes, que ces derniers ne prendront jamais le pouvoir. Il est né en France de Juifs russes immigrés, qui ont fui les pogroms avant 1917, et la femme qu’il a rencontrée était de même souche. […] La mère d’Alain, au fond, n’éprouve ni passion politique ni passion religieuse. Elle jeûne à Kippour parce que, dit-elle, face aux antisémites, il est bon de montrer une fois l’an qu’on est juif. »[6] 

    André Sénik 

    André Sénik « est né de parents juifs polonais, petits commerçants établis à Paris dans le quartier du Sentier vers 1930, à l’époque où la communauté juive en France – cent cinquante mille âmes – double de volume sous l’afflux des réfugiés de l’Est, dont la moitié provient de Pologne. La culture familiale est teintée de marxisme mais tout autant de sionisme. La première organisation que fréquente le jeune Sénik, le M.A.P.A.M. (le Parti unifié des travailleurs, à la fois sioniste et socialiste), est ainsi orientée : à gauche, et cependant en quête dʼEretz Israël. »[7] 

    Tiennot Grumbach 

    Quant à Tiennot Grumbach : « Sa mère est la sœur de Pierre Mendès France et dirige le commerce de vêtements, devenu petite maison de couture, qu’a fondé le grand-père Mendès. [Son] père, il est ʽʽdans les affairesʼʼ, au Brésil, où laCasa Grumbach connaît des hauts et des bas. »[8] 

    Jean-Paul Ribes 

    Jean-Paul « Ribes, lui, n’est pas juif pour deux sous. Un Français, vrai de vrai, issu d’une classique famille petite-bourgeoise – le père ingénieur à l’E.D.F., la mère qui ʽʽne travaille pasʼʼ. »[9]    (Dossier à suivre)   

    [1]  Yaël Auron, Les juifs d’extrême gauche en mai 68, Paris, Albin Michel, 1998, p. 39.

    [2]  Ibid., p. 23.

    [3]  Idem.

    [4]  Daniel Cohn-Bendit, Le grand bazar, Paris, Belfond, 1975, p. 10-11.

    [5]  Idem.

    [6]  Hervé Hamon, Patrick Rotman, Génération. Les années de rêve, Paris, Seuil, 1987, p. 15-16.

    [7]  Ibid., p. 20.

    [8]  Ibid., p. 21-22.

    [9]  Ibid., p. 22.  

    L'ouvrage de l'auteur ...

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    Dossier spécial Mai 68

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  • ANTOINE GRIEZMANN, UN FOOTBALLEUR COMME AUTREFOIS. ET LES FRANÇAIS AIMENT ÇA !

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    Antoine Griezmann, c’est un peu le footballeur idéal pour nous autres autochtones. Il ne fait parler de lui que sur le terrain, il aime son pays, respecte les règles et, cerise sur le gâteau, c’est un catholique décomplexé qui s’est d’ailleurs fait tatouer un Christ rédempteur et une Sainte Vierge sur le corps.

    Si, « dans le cadre d’une étude réalisée par l’Observatoire du football PMU en partenariat avec le Parisien » (Le Parisien), les Français le plébiscitent, ce n’est pas seulement pour son excellent jeu, qu’il a développé une fois de plus en finale de la Coupe de la Ligue Europa, mercredi soir dernier, grâce à un doublé pour son club – l’Atlético de Madrid – contre l’Olympique de Marseille, dont les supporters, avec leur morgue habituelle, promettaient une victoire sans appel.

    Cet attachement des Français à ce joueur originaire de Mâcon (Saône-et-Loire) – désormais sélectionné dans l’équipe de France qui partira disputer la Coupe du monde de football à Moscou, en juin prochain – réside peut-être aussi dans sa candeur d’enfant, qui n’en revient pas de sa chance, et son enthousiasme communicatif.

    Karim Benzema est, par exemple, très bon sur le plan technique, mais son mépris affiché de la France n’en fera jamais un chouchou des Français de conscience, et l’on se félicite que Didier Deschamps n’ait pas sélectionné un joueur qui déclarait, en 2015, que « l’Algérie, c’est mon pays, la France, c’est juste pour le côté sportif », ou fustigeait plus récemment « La Marseillaise ».

    Griezmann vient de publier une autobiographie, Derrière le sourire, dans laquelle, entre autres anecdotes que rapporte Le Parisien – comme sa rencontre avec Zinédine Zidane, qui lui a offert son short alors qu’il était ramasseur de balles ; prémonitoire passage de témoin, qui sait, sachant qu’on le surnomme Grizou ! –, on découvre son respect des particularités religieuses de ses coéquipiers musulmans, dont on apprécierait sincèrement la réciprocité dans le football français en général.

    Pourtant, il aurait pu entretenir quelque rancœur à l’égard d’une religion dont certains représentants meurtriers ont bien failli tuer sa sœur Maud, qui assistait, le 13 novembre 2015, au concert des Eagles of Death Metal, au Bataclan. Elle s’en est sortie indemne, mais avec quelles séquelles psychologiques ! « Je remercie Celui qui est en haut », ponctue pudiquement le joueur.

    Loin de l’arrogance de certaines stars du ballon rond, Griezmann s’excuse de la défaite des Bleus en finale de l’Euro face au Portugal, en 2016. « Je suis vraiment désolé de ne pas avoir marqué. Mais j’ai tout donné », dit-il au sélectionneur, qui lui répond : « Tu n’as pas à être désolé, tu as fait une grande compétition. » C’est dur de perdre à domicile, mais il a tout de même été sacré meilleur joueur de la compétition. Il avait, effectivement, tout donné.

    Faisons un rêve et espérons que ce caractère soit contagieux, car il pourrait bien offrir une seconde étoile au maillot de l’équipe de France.

    http://www.bvoltaire.fr/antoine-griezmann-footballeur-autrefois-francais-aiment-ca/