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divers - Page 443

  • Regard sur l’actu #23: Derniers méfaits des nuisibles

    Certains lecteurs l’auront reconnu, avec l’emploi du terme « nuisibles » je fais un petit clin d’œil à Serge de Beketch, disparu depuis 8 ans déjà, et à son Catalogue des nuisibles. Vous constaterez que cette chronique s’emploie à en dénoncer des sacrés de ces nuisibles ! Au programme : le CRIF, le PCF, l’Union Européenne, les Banksters, Mélanchon, le tandem Valls-Hollande et l’inénarrable Tarantino.

    Le CRIF fait une nouvelle crise d’hystérie !

    On ne rend pas toujours compte à quel point les gens sont sensibles. Les gens du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) le sont énormément et se déclarent « choqués » à tout va. Dernièrement, c’est l'exposition In Between wars, organisée à Paris par Médecins sans frontières, qui a encore transformé en persécuteurs ceux qui se plaignent à longueur de temps d’être des victimes… Pensez… L’exposition se veut "une immersion au cœur du quotidien des Palestiniens en territoire occupé". Insupportable pour Roger Cuckierman, le président du CRIF, qui y voit "une incitation à la haine et une apologie du terrorisme" ! Original comme toujours, Roro a posté sur Twitter le message suivant : "Nous pleurons encore 130 morts, mais pour @MSF les terroristes sont des martyrs. Choquant". En voilà un amalgame ! Selon lui, cette exposition « ne peut qu'attiser la violence antisémite et augmenter la menace terroriste à Paris". En bon rapporteur, il a d’ailleurs demandé au maire de Paris, Anne Hildago, de faire annuler l’exposition (visible jusqu’au 17 janvier). L’exposition insoutenable poussera-t-elle d’autres juifs à quitter la France ? On est en droit de le craindre car, selon l’agence juive d’Israël :

    « 7 900 juifs français sont venus vivre en Israël cette année, soit une augmentation de 10% par rapport à l’année dernière. Chacun a ses raisons : la crise économique, le sentiment d’insécurité, les attentats terroristes ou un sentiment d’antisémitisme. »

    Le Grand Rabbin de Bruxelles, Albert Guigui, sonne lui aussi l’alerte ! Avec les récents attentats en France et les répercussions en Belgique, les juifs belges n’oseraient même plus sortir de chez eux pour aller à la synagogue à cause du «climat de peur dans les rues » ! Ils seraient nombreux à vouloir faire leur aliyah (terme hébreu qui désigne l’acte d’immigrer en Israël) car, nous explique Albert Guigui : « les gens comprennent qu’il n’y a pas d’avenir pour les Juifs en Europe. » Le Grand Rabbin avait pourtant un autre discours en 2012 : "Je ne vois pas dans la pluralité un danger, j'y vois une richesse"… Cette « richesse » ferait-elle fuir les juifs d’Europe ? « Les Juifs ne devraient pas faire leur aliyah par peur (…), mais par amour pour Israël » conclut Al.

    Cocos et libéraux, unis pour le profit !

    Le communisme a toujours fonctionné à deux vitesses et les camarades français ne font pas exception. Maurice Thorez se rendait ainsi à ses meetings dans une limousine avec chauffeur… Ses descendants n’ont pas changé et, à Saint-Denis (l’une des villes les plus malhonnêtes de France pour reprendre le bon mot de Lucien Rebatet à propos de Marseille), on a su se faire plaisir pour Noël ! Le maire et deux adjoints se sont offert des hausses de salaire staliniennes :

    « Florence Haye, 1re adjointe PC, passe de 1957€ à 4 477 € bruts par mois soit une hausse de 128 %, Bally Bagayoko, adjoint PC au sport, augmente son plafond de 1 577 € à 3 183 € bruts par mois, soit une hausse de 102 % et Didier Paillard, le maire PC de la commune, lui, se contente d’une hausse de 16 % passant de 4 574 € à 5 295 € bruts par mois. L’opposition est montée au créneau en évoquant une faute morale. Les intéressés, eux, assurent être dans un cadre parfaitement légal. »

    Le père Noël n’a pas été généreux qu’avec le PCF… il l’a été avec les 55.000 fonctionnaires travaillant pour l’Union Européenne ! On le lit dans Le Point :

    « Grâce à la générosité de Jean-Claude Juncker, le nouveau président de la Commission, tous se sont vu attribuer une augmentation de salaire de 2,4 %, largement au-dessus de l'inflation. Et cerise sur le gâteau, rétroactive sur les six derniers mois. De plus au 1er janvier 2016, une nouvelle augmentation de salaire de 2,4 % viendra se rajouter à la hausse obtenue en décembre. Cela représente un budget supplémentaire de plus de 100 millions d'euros pour les finances européennes. Donc pour les contributions des 27 pays membres. »

    On apprend dans le même article que la presse britannique s’est offusquée du fait que:

    « 10 000 fonctionnaires européens gagnaient plus d'argent que leur Premier ministre David Cameron. Et qu'au moment où, dans tous les pays membres, on cherche à réduire le nombre des fonctionnaires, la bureaucratie européenne avait augmenté ses effectifs de 60 % en dix ans. Rien que cette année, le nombre de juges européens, rétribués 18 600 euros par mois, a pratiquement doublé. »

    Ajoutez à cela un régime fiscal des plus avantageux et vous aurez une petite armée de bureaucrates bien tenus et contents de leur sort. Inutile de dire qu’iceux ne se sentent guère concernés par les crises successives, la quasi-faillite de la Grèce et la marée migratoire qui engloutit les millions comme fond neige au soleil.

    Nouvelle offensive bancaire

    A propos de leur Europe justement, saviez-vous que depuis le 1er janvier était entrée en vigueur une discrète directive européenne permettant aux banques en faillite de ponctionner les comptes de leurs clients comme ç’avait été le cas à Chypre en 2013 ? La directive relative au redressement des banques et à la résolution de leurs défaillances (BRRD) ne concerne que les comptes supérieurs à 100.000 euros. Pour l’instant car je doute qu’ils s’arrêtent là… « Jusqu'ici, les établissements bancaires en faillite se tournaient vers les actionnaires puis les créanciers. Désormais, ils auront une troisième possibilité: les déposants, sollicités en troisième recours » nous explique Le Figaro... avant de nous assurer, par la voix d’un « expert », qu’il ne faudrait surtout pas s’inquiéter :

    «Il n'y a pas trop de craintes à avoir. Les banques sont plus solides, le système de garantie des dépôts plus opérationnel, et il vaut mieux, en cas de faillite, perdre 10-15% de ses dépôts que la totalité, comme avant.»

    Les banques veillent sur votre argent… Mais commencez déjà par payez vos frais de tenue de compte qui viennent très probablement d’augmenter et après seulement vous pourrez vous inquiéter du spectre d’un nouveau krach… Qui n’est pas à prendre à la légère, surtout après ce qu’il s’est passé avec les bourses chinoises le 4 janvier…

    Le système contre la Corse

    Suite à la légitime colère populaire que l’on a pu constater à Ajaccio, le système s’est empressé de salir les Corses et de promettre les pires tourments à tous ceux qui oseraient imiter la manifestation musclée qui a fait trembler la cité des Jardins de l’Empereur le 26 décembre. Mélenchon s’est encore distingué par un billet titré « Le premier pogrom en France aura donc eu lieu en Corse. » Voici ce qu’il y écrit, les Corses apprécieront :

    "Ce quartier terrorisé, ce kebab saccagé, ce lieu de culte incendié, viennent après des centaines d’inscriptions injurieuses et racistes aussi impunies que la plupart des autres délits sur l’île. Sur ce territoire déjà, on peut assassiner dans la nuit un préfet désarmé en lui tirant dans le dos et passer pour un héros pour ce genre d’exploit. On peut aussi tuer, au milieu de soixante personnes qui affirment n’avoir rien vu, un apprenti pâtissier qui voulait témoigner en justice à propos d’un autre crime, et ainsi de suite. Tel est le fruit pourri d’une situation où l’État a de longue main laissé tout se dégrader par démagogie et complaisance."

    Valls, quant à lui, nie la volonté populaire qu’il détourne afin de parfaire une dictature qui ne dit pas son nom. Martial, il a déclaré que «l’Etat prendra toutes ses responsabilités en combattant tous les appels à la haine et à la violence». Ne faisant pas d’amalgames, il a estimé qu’il fallait «proscrire définitivement les groupes identitaires». Manuel Ier réfute, en bon jacobin, toute idée de «nation corse». «Il n’y a qu’une seule nation, la nation française. Il est hors de question de revenir là-dessus.»

    Hollande, comme à son habitude, s’est voulu compréhensif avec tous les « Français », ignorant consciemment ce qui avait mis le feu aux poudres. En rupture totale avec les Français qui, majoritairement, ne condamnent pas les manifestations qui ont suivies l’agression des pompiers, il a sorti son habituelle ritournelle :

    "Ces gestes-là ne resteront jamais impunis, qu'ils concernent une mosquée, une synagogue, un temple ou une église. Il y va de l'honneur de la France. Je n'accepterai jamais que l'on puisse opposer les Français entre eux" car "nous diviser, c'est ce que cherchent les extrémistes. Je n'accepterai pas davantage que l'on puisse s'en prendre, dans notre République laïque, à l'un de nos concitoyens pour la pratique de sa religion" ou "que des lieux de culte puissent être profanés, comme une salle de prière ces derniers jours en Corse".

    Parlez, parlez… La Corse n’est pas prête à capituler.

    Tarantino ferme-là !

    Finissons sur un personnage du milieu du spectacle donc forcément conformiste et cosmopolite. Il aurait été possible de prendre bien du monde mais mon choix s’est arrêté cette fois sur Quentin Tarantino, réalisateur américain à la tronche de dégénéré que tout le monde connaît. S’il n’a jamais été un génie, il a tout de même fait en début de carrière de très bons films (Reservoir Dogs et Pulp Fiction) et a été à l’origine de scénarios parfois excellents (True Romance notamment). C’était il y a 20 ans… Obsédé par les « minorités » et la discrimination positive, antiraciste acharné, il a tourné ces dernières années certains des films les plus anti-blancs qui soient : Django Unchained (ma chronique ici) et Inglorious Basterds. Médiocres tous les deux en plus... Le second m’avait particulièrement dégoûté par son antinazisme risible et sa violence légitimée envers des Allemands massacrés complaisamment par une équipe de juifs sanguinaires. Ne craignez rien, son prochain film, The Hateful Eight, s’annonce du même genre… Parfois, Quentin estime qu’il a à ouvrir sa gueule, comme récemment lors des débats qui ont entouré la question du drapeau confédéré aux Etats-Unis. Le pseudo-rebelle a ainsi déclaré qu’il avait toujours considéré ce drapeau comme une sorte de «swastika américaine »… Le tournage d’Inglorious Basterds lui a apparemment bien fait tourner la tête et la raison nous commande de fuir les prochaines productions de ce sombre imbécile qui doit certainement bien regretter de ne pas être né noir. On pourrait simplement en rire… mais considérant l’influence du cinéma en général et du cinéma hollywoodien en particulier sur des esprits de plus en plus faibles et malléables, je trouve que Tarantino a tous les défauts nécessaires pour mériter lui aussi le qualificatif nuisible.

    Rüdiger / C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/

  • Regard sur l’actu #23: Derniers méfaits des nuisibles

    Certains lecteurs l’auront reconnu, avec l’emploi du terme « nuisibles » je fais un petit clin d’œil à Serge de Beketch, disparu depuis 8 ans déjà, et à son Catalogue des nuisibles. Vous constaterez que cette chronique s’emploie à en dénoncer des sacrés de ces nuisibles ! Au programme : le CRIF, le PCF, l’Union Européenne, les Banksters, Mélanchon, le tandem Valls-Hollande et l’inénarrable Tarantino.

    Le CRIF fait une nouvelle crise d’hystérie !

    On ne rend pas toujours compte à quel point les gens sont sensibles. Les gens du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) le sont énormément et se déclarent « choqués » à tout va. Dernièrement, c’est l'exposition In Between wars, organisée à Paris par Médecins sans frontières, qui a encore transformé en persécuteurs ceux qui se plaignent à longueur de temps d’être des victimes… Pensez… L’exposition se veut "une immersion au cœur du quotidien des Palestiniens en territoire occupé". Insupportable pour Roger Cuckierman, le président du CRIF, qui y voit "une incitation à la haine et une apologie du terrorisme" ! Original comme toujours, Roro a posté sur Twitter le message suivant : "Nous pleurons encore 130 morts, mais pour @MSF les terroristes sont des martyrs. Choquant". En voilà un amalgame ! Selon lui, cette exposition « ne peut qu'attiser la violence antisémite et augmenter la menace terroriste à Paris". En bon rapporteur, il a d’ailleurs demandé au maire de Paris, Anne Hildago, de faire annuler l’exposition (visible jusqu’au 17 janvier). L’exposition insoutenable poussera-t-elle d’autres juifs à quitter la France ? On est en droit de le craindre car, selon l’agence juive d’Israël :

    « 7 900 juifs français sont venus vivre en Israël cette année, soit une augmentation de 10% par rapport à l’année dernière. Chacun a ses raisons : la crise économique, le sentiment d’insécurité, les attentats terroristes ou un sentiment d’antisémitisme. »

    Le Grand Rabbin de Bruxelles, Albert Guigui, sonne lui aussi l’alerte ! Avec les récents attentats en France et les répercussions en Belgique, les juifs belges n’oseraient même plus sortir de chez eux pour aller à la synagogue à cause du «climat de peur dans les rues » ! Ils seraient nombreux à vouloir faire leur aliyah (terme hébreu qui désigne l’acte d’immigrer en Israël) car, nous explique Albert Guigui : « les gens comprennent qu’il n’y a pas d’avenir pour les Juifs en Europe. » Le Grand Rabbin avait pourtant un autre discours en 2012 : "Je ne vois pas dans la pluralité un danger, j'y vois une richesse"… Cette « richesse » ferait-elle fuir les juifs d’Europe ? « Les Juifs ne devraient pas faire leur aliyah par peur (…), mais par amour pour Israël » conclut Al.

    Cocos et libéraux, unis pour le profit !

    Le communisme a toujours fonctionné à deux vitesses et les camarades français ne font pas exception. Maurice Thorez se rendait ainsi à ses meetings dans une limousine avec chauffeur… Ses descendants n’ont pas changé et, à Saint-Denis (l’une des villes les plus malhonnêtes de France pour reprendre le bon mot de Lucien Rebatet à propos de Marseille), on a su se faire plaisir pour Noël ! Le maire et deux adjoints se sont offert des hausses de salaire staliniennes :

    « Florence Haye, 1re adjointe PC, passe de 1957€ à 4 477 € bruts par mois soit une hausse de 128 %, Bally Bagayoko, adjoint PC au sport, augmente son plafond de 1 577 € à 3 183 € bruts par mois, soit une hausse de 102 % et Didier Paillard, le maire PC de la commune, lui, se contente d’une hausse de 16 % passant de 4 574 € à 5 295 € bruts par mois. L’opposition est montée au créneau en évoquant une faute morale. Les intéressés, eux, assurent être dans un cadre parfaitement légal. »

    Le père Noël n’a pas été généreux qu’avec le PCF… il l’a été avec les 55.000 fonctionnaires travaillant pour l’Union Européenne ! On le lit dans Le Point :

    « Grâce à la générosité de Jean-Claude Juncker, le nouveau président de la Commission, tous se sont vu attribuer une augmentation de salaire de 2,4 %, largement au-dessus de l'inflation. Et cerise sur le gâteau, rétroactive sur les six derniers mois. De plus au 1er janvier 2016, une nouvelle augmentation de salaire de 2,4 % viendra se rajouter à la hausse obtenue en décembre. Cela représente un budget supplémentaire de plus de 100 millions d'euros pour les finances européennes. Donc pour les contributions des 27 pays membres. »

    On apprend dans le même article que la presse britannique s’est offusquée du fait que:

    « 10 000 fonctionnaires européens gagnaient plus d'argent que leur Premier ministre David Cameron. Et qu'au moment où, dans tous les pays membres, on cherche à réduire le nombre des fonctionnaires, la bureaucratie européenne avait augmenté ses effectifs de 60 % en dix ans. Rien que cette année, le nombre de juges européens, rétribués 18 600 euros par mois, a pratiquement doublé. »

    Ajoutez à cela un régime fiscal des plus avantageux et vous aurez une petite armée de bureaucrates bien tenus et contents de leur sort. Inutile de dire qu’iceux ne se sentent guère concernés par les crises successives, la quasi-faillite de la Grèce et la marée migratoire qui engloutit les millions comme fond neige au soleil.

    Nouvelle offensive bancaire

    A propos de leur Europe justement, saviez-vous que depuis le 1er janvier était entrée en vigueur une discrète directive européenne permettant aux banques en faillite de ponctionner les comptes de leurs clients comme ç’avait été le cas à Chypre en 2013 ? La directive relative au redressement des banques et à la résolution de leurs défaillances (BRRD) ne concerne que les comptes supérieurs à 100.000 euros. Pour l’instant car je doute qu’ils s’arrêtent là… « Jusqu'ici, les établissements bancaires en faillite se tournaient vers les actionnaires puis les créanciers. Désormais, ils auront une troisième possibilité: les déposants, sollicités en troisième recours » nous explique Le Figaro... avant de nous assurer, par la voix d’un « expert », qu’il ne faudrait surtout pas s’inquiéter :

    «Il n'y a pas trop de craintes à avoir. Les banques sont plus solides, le système de garantie des dépôts plus opérationnel, et il vaut mieux, en cas de faillite, perdre 10-15% de ses dépôts que la totalité, comme avant.»

    Les banques veillent sur votre argent… Mais commencez déjà par payez vos frais de tenue de compte qui viennent très probablement d’augmenter et après seulement vous pourrez vous inquiéter du spectre d’un nouveau krach… Qui n’est pas à prendre à la légère, surtout après ce qu’il s’est passé avec les bourses chinoises le 4 janvier…

    Le système contre la Corse

    Suite à la légitime colère populaire que l’on a pu constater à Ajaccio, le système s’est empressé de salir les Corses et de promettre les pires tourments à tous ceux qui oseraient imiter la manifestation musclée qui a fait trembler la cité des Jardins de l’Empereur le 26 décembre. Mélenchon s’est encore distingué par un billet titré « Le premier pogrom en France aura donc eu lieu en Corse. » Voici ce qu’il y écrit, les Corses apprécieront :

    "Ce quartier terrorisé, ce kebab saccagé, ce lieu de culte incendié, viennent après des centaines d’inscriptions injurieuses et racistes aussi impunies que la plupart des autres délits sur l’île. Sur ce territoire déjà, on peut assassiner dans la nuit un préfet désarmé en lui tirant dans le dos et passer pour un héros pour ce genre d’exploit. On peut aussi tuer, au milieu de soixante personnes qui affirment n’avoir rien vu, un apprenti pâtissier qui voulait témoigner en justice à propos d’un autre crime, et ainsi de suite. Tel est le fruit pourri d’une situation où l’État a de longue main laissé tout se dégrader par démagogie et complaisance."

    Valls, quant à lui, nie la volonté populaire qu’il détourne afin de parfaire une dictature qui ne dit pas son nom. Martial, il a déclaré que «l’Etat prendra toutes ses responsabilités en combattant tous les appels à la haine et à la violence». Ne faisant pas d’amalgames, il a estimé qu’il fallait «proscrire définitivement les groupes identitaires». Manuel Ier réfute, en bon jacobin, toute idée de «nation corse». «Il n’y a qu’une seule nation, la nation française. Il est hors de question de revenir là-dessus.»

    Hollande, comme à son habitude, s’est voulu compréhensif avec tous les « Français », ignorant consciemment ce qui avait mis le feu aux poudres. En rupture totale avec les Français qui, majoritairement, ne condamnent pas les manifestations qui ont suivies l’agression des pompiers, il a sorti son habituelle ritournelle :

    "Ces gestes-là ne resteront jamais impunis, qu'ils concernent une mosquée, une synagogue, un temple ou une église. Il y va de l'honneur de la France. Je n'accepterai jamais que l'on puisse opposer les Français entre eux" car "nous diviser, c'est ce que cherchent les extrémistes. Je n'accepterai pas davantage que l'on puisse s'en prendre, dans notre République laïque, à l'un de nos concitoyens pour la pratique de sa religion" ou "que des lieux de culte puissent être profanés, comme une salle de prière ces derniers jours en Corse".

    Parlez, parlez… La Corse n’est pas prête à capituler.

    Tarantino ferme-là !

    Finissons sur un personnage du milieu du spectacle donc forcément conformiste et cosmopolite. Il aurait été possible de prendre bien du monde mais mon choix s’est arrêté cette fois sur Quentin Tarantino, réalisateur américain à la tronche de dégénéré que tout le monde connaît. S’il n’a jamais été un génie, il a tout de même fait en début de carrière de très bons films (Reservoir Dogs et Pulp Fiction) et a été à l’origine de scénarios parfois excellents (True Romance notamment). C’était il y a 20 ans… Obsédé par les « minorités » et la discrimination positive, antiraciste acharné, il a tourné ces dernières années certains des films les plus anti-blancs qui soient : Django Unchained (ma chronique ici) et Inglorious Basterds. Médiocres tous les deux en plus... Le second m’avait particulièrement dégoûté par son antinazisme risible et sa violence légitimée envers des Allemands massacrés complaisamment par une équipe de juifs sanguinaires. Ne craignez rien, son prochain film, The Hateful Eight, s’annonce du même genre… Parfois, Quentin estime qu’il a à ouvrir sa gueule, comme récemment lors des débats qui ont entouré la question du drapeau confédéré aux Etats-Unis. Le pseudo-rebelle a ainsi déclaré qu’il avait toujours considéré ce drapeau comme une sorte de «swastika américaine »… Le tournage d’Inglorious Basterds lui a apparemment bien fait tourner la tête et la raison nous commande de fuir les prochaines productions de ce sombre imbécile qui doit certainement bien regretter de ne pas être né noir. On pourrait simplement en rire… mais considérant l’influence du cinéma en général et du cinéma hollywoodien en particulier sur des esprits de plus en plus faibles et malléables, je trouve que Tarantino a tous les défauts nécessaires pour mériter lui aussi le qualificatif nuisible.

    Rüdiger / C.N.C.

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  • On a les (anti-)héros que l’on mérite !

    Dr Bernard Plouvier

    Que des Français aient vénéré la mémoire d’un Napoléon Bonaparte, voire celle du général De Gaulle de juin 1940 (un Charles De Gaulle doublement « ponctuel », c’est-à-dire limité au 18 de ce mois terrible et arrivé pile au bon moment d’une période historique où il était nécessaire, pour un patriote français, de faire un geste purement symbolique, pour marquer son territoire, comme le font tous les animaux) peut se comprendre, même si chacun de ces deux héros d’épopée fut critiquable à bien des égards.

    En revanche, la Mitterrandomanie actuelle est pitoyable, à la fois dérisoire à l’échelle de l’histoire de France et fausse dans tous ses aspects. Ce Janus bifrons, amoureux du fric et pseudo-socialiste de salons (comme Jaurès, autre imposture historique), homme de la gauche caviar-champagne de grandes marques, pétainiste décoré de l’Ordre de la Francisque (ce qui exigeait que l’on en ait fait personnellement la demande… que les pseudo-historiens du genre « gentil toutou de gauche » se renseignent avant d’écrire n’importe quoi à leur habitude), puis « héros » d’une forme plus que discrète de la Résistance, est d’abord et avant tout celui qui a placé la France dans la mondialisation des vies politique et sous-culturelle et dans la globalisation de l’économie.

    C’est durant le règne mitterrandien qu’ont débuté les « délocalisations » d’entreprises (le mot lui-même était jusqu’alors inconnu ; il fallut l’inventer), ce qui fit doubler le chômage en moins de cinq années ! C’est Mitterrand qui fit voter, dès 1984 (les financiers US ne l’ont obtenue des Congressmen qu’en 1999) la Loi de désintermédiation, qui supprima la distinction entre banques de dépôts et banques d’investissements, ce qui permit aux banquiers de jouer avec l’argent de leurs clientèle : ce fut réellement une loi pousse-au-crime de surendettement.

    Certes, ses prédécesseurs, les Machiavels à la petite semaine Giscard et Chirac avaient voulu relancer une consommation intérieure défaillante par leur immonde décret 76-383 du 29 avril 1976 (paru au JO du 2 mai suivant) autorisant le regroupement familial pour les travailleurs immigrés, dont l’application fut ensuite étendue aux familles de chômeurs !

    C’est durant les quatorze années du règne Mitterrandien que la France a été envahie par une immigration africaine (maghrébine puis noire), que se sont constituées des cités de non-droit autogérées par des mafias de trafiquants et d’imams, qu’ont explosé délinquance et criminalité (assassinats et viols à forte connotation raciste anti-Blancs), tandis que l’État gaspillait des centaines de milliards d’unités de compte, prélevés sur les contribuables, en subventions diverses et constructions aussitôt saccagées par les sauvages inutilement importés. De nos jours, les slogans à caractère raciste anti-Blancs fleurissent partout, salués comme autant d’exploits picturaux ou poétiques par un résidu de l’époque Mitterrandienne, son ex-ministre (fort ambigu) de la pseudo-culture.

    C’est du règne désastreux de Mitterrand que date l’installation de l’islam conquérant sur notre sol national et les émeutes raciales, demeurées d’origine « mystérieuse » pour les seuls enquêteurs officiels, car dès 1990 paraissaient des études d’origine universitaire (donc composées par des gens fort prudents), rattachant l’explosion de violence urbaine à la montée en puissance de l’islam en France. C’est durant son règne qu’a débuté, en France, le racisme anti-Européen le plus abject.

    Attila n’avait ravagé les Gaules que de façon brève et partielle. Mitterrand et ses nervis l’ont saccagée, souillée, meurtrie de fond en comble et de façon durable.

    François Mitterrand ne fut toute sa vie qu’un bourgeois avide d’argent et de gloriole, un beau parleur égotiste et menteur (notamment sur son état de santé). Devenu chef de l’État, il se prosterna devant les intérêts de la finance cosmopolite et des entreprises multinationales. C’est sous son règne et par sa volonté que la Nation française fut jetée dans le monde féerique de la globalisation économique, de la mondialisation de la vie politique et sous-culturelle, du brassage des peuples et des races.

    C’est très logiquement que son très pâle et lointain successeur essaie de le singer.

     
  • Conversion d’une ancienne FEMEN

    C’est un retournement total ! Sara Giromin, fondatrice des FEMEN au Brésil, dénonce le féminisme et l’avortement, et s’excuse auprès des chrétiens.
    Elle avait lancé le mouvement féministe en 2012. Elle menait des opérations « seins nus » pour protester contre l’exploitation des femmes. En octobre dernier, elle a publiquement renié son engagement…

    Elle a dénoncé les abus dont elle a fait l’objet de la part du mouvement féministe
    Comme bien d’autres FEMEN, Sara Giromin a quitté le mouvement rapidement après l’avoir intégré, en 2013, dénonçant le « business » qui en était à la base. Elle a alors créé un autre mouvement.
    Elle espérait trouver dans ce milieu une aide après être entrée dans la prostitution à l’adolescence. S’en étant ouverte à une universitaire féministe, celle-ci l’avait félicitée pour cette activité… C’est une femme plus âgée, réputée « conservatrice », qui l’a aidée à en sortir.

    Elle critique violemment l’idéologie féministe et rejette l’idéologie du genre, « obligatoire » au sein du mouvement
    Aujourd’hui, elle dénonce le féminisme comme une « secte » qui utilise les femmes comme des objets, fait la promotion du lesbianisme et « promeut la destruction de la famille traditionnelle et de toutes les valeurs morales de la société ».
    Elle écrit encore : « dans le mouvement féministe, les femmes n’ont aucune importance, mais ne servent que de carburant pour alimenter la haine que la secte féministe ne peut pas se permettre de laisser mourir ».

    Elle s’est aussi excusée auprès des chrétiens…
    … pour avoir échangé un baiser lesbien sur fond de crucifix et d’église, photo devenue un emblème de l’activisme homosexuel et antichrétien au Brésil.
    Elle a aussi dit son regret d’avoir avorté jadis, et mis en garde les femmes qui hésitent à avorter.
    Ce qui a provoqué ce revirement, c’est la naissance de son enfant, qui lui a fait prendre conscience de la signification de la vie.
    L’ancienne FEMEN donne aujourd’hui des conférences pour dénoncer le féminisme, l’idéologie du genre et le marxisme culturel !
    En France, ce mouvement sévit toujours…

    http://fr.novopress.info/196713/conversion-dune-ancienne-femen/

  • Quelques conseils pour survivre à la tempête qui vient !

    Si quelqu’un s’était endormi à Paris, Londres ou Berlin en 1790, et réveillé en 1820, le monde politique ou diplomatique lui serait apparu comme parfaitement bizarre, tant les cartes avaient été rebattues.

    Si une autre personne s’était endormie en 1890 et réveillée en 1920, le choc aurait été encore plus profond, avec la disparition de la Russie et de l’Autriche-Hongrie, le retour de la Pologne, l’émergence de l’URSS, l’effondrement de la Chine, l’inexorable montée des États-Unis comme puissance dominante, tout cela et bien d’autres choses encore étant bien sûr la conséquence de l’inimaginable guerre civile européenne qui avait fait des millions de morts de 1914 à 1918.

    Imaginons pour finir qu’un troisième individu se soit endormi vers 1990.

    Déjà, l’Union Soviétique a disparu tandis que la Chine éternelle ré-émerge pour tenter de redevenir la première puissance économique mondiale. Parallèlement, l’ordre artificiel établi au Moyen-Orient en 1920 est en voie de destruction et le monde moderne voit surgir à son immense stupéfaction une nouvelle guerre des religions, voire des civilisations, comme l’avait très bien vu Huntington. Et tout un chacun de se poser des questions sur un futur qui tout à coup apparaît comme bien incertain.

    De ces trois exemples, j’avais tiré, il y a déjà plusieurs années, la conclusion que la plupart des institutions humaines avaient une durée de vie d’environ 70 ans et qu’après cette période, celles qui n’avaient plus de raisons d’être avaient tendance à disparaître.
    Et donc l’histoire semblait passer de 70 ans de stabilité à 30 ans de troubles, suivis de 70 ans de stabilité et ainsi de suite depuis le début de l’ère industrielle.

    Si cette hypothèse est la bonne, nous serions en plein milieu d’une époque de troubles qui aurait commencé vers 1990…

    Malheureusement, ces effondrements institutionnels se passent rarement dans le calme et la sérénité. Qui plus est, les vraies ruptures se produisent souvent très brutalement car, comme le disait Lénine, « il y a des semaines où il se passe plus de choses que pendant toutes les années qui les ont précédées ».

    Et donc, nous nous trouverions dans le paradoxe logique d’Asimov quand des institutions que chacun croit stables se voient confrontées aux tempêtes du changement : « Que se passe-t-il, demandait Asimov, quand des forces infinies s’attaquent à un objet inamovible ?»

    A cette question, pour moi, la réponse est toujours la même : l’inamovibilité, cela ne peut exister conceptuellement, car le non mouvement c’est la mort, et la deuxième partie de la question est donc fausse. Car le mouvement l’emportera toujours sur la stabilité, comme nous l’avons fort bien vu avec l’exemple de l’Union soviétique. Et plus l’objet apparaît comme inamovible et plus sa disparition entraînera de désordres.

    A l’évidence, nous sommes dans une telle situation aujourd’hui et chacun doit donc prendre en compte cette réalité, à son niveau.

    Et c’est pourquoi j’ai intitulé mon précédent article « Le Mur de Berlin va-t-il tomber à nouveau ?», tant le Mur de Berlin apparaissait comme un objet inamovible.

    Voila qui paraît inquiétant, mais ce n’est pas la bonne réaction. Car la première chose dont il faut se persuader est bien sûr que ne sont pas en jeu que des forces destructrices.

    Prenons quelques exemples.

    90% des enfants seront scolarisés d’ici peu dans le monde. Pour la première fois dans l’histoire la quasi totalité de la population mondiale saura lire et écrire d’ici 10 ans.

    L’espérance de vie ne cesse d’augmenter et de nombreuses maladies sont en voie d’éradication complète ou partielle (poliomyélite, malaria, sida etc.)

    La mortalité infantile est en baisse partout.

    La communication et la conservation des connaissances a fait un bond en avant gigantesque quand nous sommes passés du livre à l’ordinateur.

    Il existe donc de nombreuses avancées extrêmement positives, et le fait que les universités ou les écoles en ligne vont plomber les systèmes officiels est certes une mauvaise nouvelle pour les mandarins de l’éducation nationale, mais pas du tout pour les enfants ou ceux qui veulent apprendre. Et déjà, les pousses vertes des nouveaux systèmes d’éducation sont en train de sortir de terre un peu partout et cela est une bonne, une très bonne nouvelle.

    Le problème est bien sûr que ces forces bienveillantes - ou non - vont déstabiliser des objets qui se considéraient « de jure » comme inamovibles, et que beaucoup de rentes de situation (par exemple les dockers du port de Marseille) vont disparaître. Et donc, ces rentiers vont faire appel aux États qui sont censés les protéger et disposent du monopole de la violence légitime pour essayer d’empêcher la marée de monter (voir les taxis et Uber).

    La question pour le lecteur est donc : comment se préparer au niveau individuel, surtout quand le corps politique semble incapable de se réformer et de réformer un système devenu immobile tandis que le vent se lève ?

    La première réponse est d’identifier les perdants, et cela est facile.

    Comme le disait fort justement Marx, « l’infrastructure économique détermine la superstructure politique ».

    De 1800 à 1980, l’infrastructure économique était « pyramidale », un peu comme les armées napoléoniennes, et donc les grandes institutions étaient pyramidales.

    Or, les structures économiques sont en train de « s’aplatir » à toute allure (voir Google, Microsoft, le commerce sur le Net etc.), et certains États ont déjà commencé à s’adapter tels la Suède, la Suisse ou le Royaume-Uni.

    En revanche, ailleurs, des efforts gigantesques sont faits pour «monter» d’un cran et remplacer de « petits États » « par un seul grand État » et donc retarder l’inévitable échéance, en créant quelque chose de « too big to fail».

    De fait, une partie des forces politiques essaie de créer un objet étatique encore plus inamovible plutôt que de réformer. Il n’est pas besoin d’être grand clerc pour savoir qui va échouer et qui va réussir.

    Mon premier conseil est donc « méfiez vous de la taille». Dans le monde dans lequel nous vivons, la taille va devenir un handicap énorme.

    Que le lecteur pense aux dinosaures quand une comète a frappé la terre. Ils ont disparu en masse, alors même que les mammifères, qui existaient déjà et qui étaient très petits, se sont débrouillés pour survivre.

    Et donc mon conseil principal reste le même.

    Comme nous sommes certains que le mouvement va l’emporter, alors il est prudent pour chacun de rester aussi mobile que possible et d’essayer de limiter ses demandes personnelles sur les objets « inamovibles» dans la mesure du possible. Un paysan en Ukraine aujourd’hui est sans doute moins à plaindre qu’un fonctionnaire dans ce malheureux pays. Et il est sage pour chacun d’analyser avec soin ses relations avec son système soi- disant inamovible et de prendre les mesures en conséquence. Dans cet esprit, le mouvement «sortir de la Sécu» est sans doute sur une bonne voie.

    Cela vaut bien sûr aussi pour les placements.

    Avoir une partie importante de son patrimoine dépendant de systèmes inamovibles pourrait être une lourde erreur. En d’autres termes, et je me répète, les actions (parts de propriété) sont sans doute beaucoup moins dangereuses que les obligations, qui ne sont que des contrats qui ne valent que ce que le système juridique dominant permettra. Certes, mes actions pourraient être nationalisées, mais cela sera plus difficile que de déclarer que mon obligation d’État ne sera remboursée qu’à un tiers de sa valeur.

    Les temps troublés ont commencé et bien commencé, à mon avis du moins, et prendre des exemples historiques d’individus qui ont traversé ce genre de tempêtes et survécu serait peut-être utile.

    L’un d’entre eux m’a toujours beaucoup amusé : Sieyès, le Constituant, à qui on demandait ce qu’il avait fait pendant la Révolution française avait répondu :
    « J’ai survécu.»

    Rien à ajouter…

    Charles Gave

    http://francelibre.tumblr.com/

  • Moteurs de recherche : les alternatives à Google

    Google est de loin le moteur de recherche dominant en France (plus de 90 % de parts de marché), mais nombre d’internautes cherchent aujourd’hui des alternatives. Voici donc une sélection de 6 moteurs de recherche alternatifs que vous pourrez tester.

    Grâce à ses algorithmes à la qualité incontestable et à une ergonomie longtemps inégalée, Google s’est imposé presque partout dans le monde comme le moteur de recherche incontournable, que les internautes utilisent aussi bien par choix que par réflexe. Mais la puissance de l’entreprise américaine et sa main-mise sur les données personnelles des internautes peut faire peur.

    D’un point de vue plus sociétal, le fait que tous les internautes arrivent peu ou prou aux mêmes résultats pour les mêmes questions peut aussi avoir des effets que l’on mesure encore mal, en terme de diversité des connaissances et des opinions. La puissance de Google est autant économique et technologique que culturelle.

    Que ce soit pour mieux protéger sa vie privée ou par militantisme contre l’hégémonie d’un acteur accusé d’abuser de sa position dominante, il y a beaucoup de raisons différentes de chercher à se rendre indépendant de Google. Si vous recherchez une alternative à Google, voici donc une sélection de moteurs de recherche alternatifs qui pourront vous rendre service.

    numerama-qwant

    Qwant est le concurrent « made in France » de Google. Lancé en 2013 après deux ans de développement, le moteur de recherche a connu sa première véritable mue au printemps dernier puis a lancé des déclinaisons spécialisées de son outil : l’une d’entre elles présente un habillage très minimaliste (Qwant Lite), tandis qu’une autre est pensée pour être utilisée par les enfants, avec un filtrage des résultats (Qwant Junior).

    Si Qwant mise en France sur le fait d’être un service français pour essayer de séduire les internautes, d’autres arguments plus fondamentaux sont à mettre en avant. Outre la refonte générale du site il y a un peu moins d’un an, justifiée par des considérations de lisibilité, d’esthétique et d’efficacité, la société met en avant son respect scrupuleux de la vie privée des internautes avec une collecte de données personnelles aussi minime que possible.

    Doté depuis 2015 d’un design adaptatif (« responsive design »), c’est-à-dire dont l’interface s’adapte aux dimensions de l’écran, Qwant arbore une page d’accueil fournie, avec une barre latérale incluant les options de tri d’une recherche (web, photos, vidéos, etc) et une mosaïque centrale indiquant les tendances du jour (il s’agit de l’actualité ou des nouvelles de Qwant lui-même).

    Des suggestions sont proposées lors de la recherche, à mesure que la requête est tapée au clavier. Outre les rubriques habituelles, un onglet particulier, baptisé « carnets », est dédié à des contenus organisés par thème. Il ne s’agit pas à proprement parler d’une recherche mais plutôt d’une exploration d’un sujet, qui peut aller de Tolkien à l’économie, en passant par le support, le respect de la vie privée et la musique.

    Contrairement aux autres moteurs, Qwant affiche ses résultats sur plusieurs colonnes côte à côte. La première regroupe les résultats issus du web, la deuxième est un encadré synthétique issu de Wikipédia présentant le profil de ce qui est recherché, la troisième liste les liens en rapport avec l’actualité et la quatrième montre l’intérêt des internautes sur ce sujet en mettant en lumière l’activité sur les réseaux sociaux.

    DUCKDUCKGO

    numerama-duckduckgo

    DuckDuckGo est un moteur de recherche qui connaît une notoriété croissante depuis deux ans, grâce aux révélations d’Edward Snowden sur la surveillance électronique. Se plaçant sur le terrain de la protection des données privées, DuckDuckGo indique ne faire aucun pistage de ses utilisateurs (DontTrack.Us) et ajoute qu’il ne les enferme pas dans une « bulle » de résultats (DontBubble.Us). C’est-à-dire qu’il ne cherche pas à afficher les résultats qui confortent l’utilisateur dans ses opinions ou ses centres d’intérêt, ce qui peut avoir des effets pervers.

    Bénéficiant d’une interface revue et corrigée au cours du printemps 2014, DuckDuckGo assure être rentable sans avoir besoin de suivre les internautes à la trace. C’est aussi en 2014 que ce moteur est apparu dans Firefox comme alternative à Google, avant d’être ajouté dans iOS 8 et OS X Yosemite. Toutefois, la pertinence des résultats sur DuckDuckGo n’est pas toujours au rendez-vous, surtout sur les recherches francophones.

    En ce qui concerne l’interface, DuckDuckGo affiche un look minimaliste à la Google. Le logo, la barre de recherche et un bref rappel de la tâche que s’est assigné le site : s’interdire d’espionner ses utilisateurs. En cherchant un peu, on peut toutefois faire surgir un menu en haut à droite afin de modifier le thème de la page, accéder aux paramètres avancés ou voir des informations sur DuckDuckGo.

    Pour la recherche, des propositions sont proposées à mesure que l’utilisateur renseigne sa requête. Les options de tri ne sont pas proposées sur la page d’accueil : il faut valider sa recherche pour les voir (recherche par image, par vidéo ou par produit ; géolocalisation ou non). Un cadre horizontal d’information peut apparaître en haut de l’écran pour délivrer des indications supplémentaires, comme le Knowledge Graph de Google.

    Sur les résultats, DuckDuckGo fait dans la sobriété. Tout est écrit en noir. Les résultats sont placés dans une colonne étroite placée à gauche et fonctionnent selon le principe du défilement infini : plus vous descendez, plus vous verrez de nouveaux résultats à consulter. DuckDuckGo n’organise donc pas ses résultats dans des pages. Enfin, on trouve aussi de la publicité juste sous la recherche.

    Gros avantage à signaler, qui fait la force de DuckDuckGo : les bangs et les hacks. DuckDuckGo ouvre sa plateforme aux développeurs, qui peuvent développer de mini applications pour répondre aux requêtes. Les bangs permettent d’effectuer une recherche sur un site visé (par exemple commencer la recherche par « !amz » pour rechercher Amazon), tandis que les hacks complètent le Knowledge Graph. Le site a ainsi plus de 650 types de requêtes auxquelles il sait répondre directement.

    BING

    numerama-bing

    Bing est sans aucun doute le principal adversaire de Google. Édité par Microsoft à la fin des années 2000 et désormais très intégré à Windows 10, il propose des fonctionnalités très proches de celles fournies par Google. C’est aussi Bing qui gère le moteur de recherche de Yahoo (ce qui lui permet au passage d’ajouter la part de marché de Yahoo à la sienne dans les classements).

    Mais Bing a aussi les mêmes travers que Google, en particulier pour le suivi publicitaire similaire à Google, qui lui enlève tout intérêt pour celui qui met en haut de ses priorités la protection de sa vie privée.

    Du côté de l’interface, Bing tranche avec Google avec un design plus chargé. Pas de fond blanc : à la place, une nouvelle image est proposée chaque jour en fond d’écran (qu’il est possible de télécharger sur son PC), ce qui permet du même coup à Microsoft de faire découvrir un sujet aux visiteurs. Par exemple dans l’illustration ci-dessus, il s’agit d’une carouge à épaulettes, aperçue à Minneapolis, dans le Minnesota.

    En terme de recherche, Bing propose des suggestions lors de la saisie mais les options avancées ne sont pas accessibles sur la page d’accueil. Il faut d’abord valider une requête pour pouvoir ensuite filtrer selon le contenu (web, images, vidéos, cartes, actualités), la date, la langue et le pays. Sur le côté, quand la requête s’y prête, un cadre similaire au Knowledge Graph de Google fournit des indications additionnelles.

    La page de résultats de Bing est très proche de Google dans sa présentation. Même le code couleur est repris, avec les titres en bleu, les adresses en vert et la description en noir. Les résultats sont rassemblés dans une colonne étroite qui est située à gauche de l’écran. Les publicités (qui sont ciblées, en se basant sur les données personnelles) encadrent les résultats, en haut et à droite de la colonne.

    En somme, Bing est un Google-like pour ceux qui ne veulent pas utiliser le vrai Google.

    FRAMABEE

    numerama-framabee

    Dans sa stratégie de dégoogliser le web, Framasoft propose une liste de logiciels libres qui peuvent remplacer au pied levé les solutions fournies par des entreprises comme Google, Facebook, Twitter, YouTube, Skype ou encore Dropbox. Mais ce n’est pas tout : l’association a aussi mis sur pied un méta-moteur, baptisé Framabee, qui se propose de rechercher à votre place des informations sur d’autres moteurs de recherche.

    C’est en effet un méta-moteur. L’intérêt ? Regrouper dans une interface dédiée les résultats de Google « mais sans conserver d’informations sur les utilisateurs ». « Framabee ne vous trace pas, ne partage aucune donnée avec un tiers et ne peut pas être utilisé pour vous compromettre », poursuit le site. Framabee joue ainsi un rôle d’écran protecteur entre vous et les moteurs de recherche consultés.

    Framabee présente une page d’accueil très fournie. Le moteur de recherche est intégré dans le site de l’association, et reprend donc son interface. Outre un header et un footer, des encadrés sont affichés pour expliquer le rôle de Framabee, son fonctionnement et la manière de le développer. Les options de recherche (par fichier, par image, etc) sont proposées dès la page d’accueil, tout comme les préférences.

    Aucune suggestion de recherche n’est proposée au fil de la frappe. Les résultats ne sont pas fournis directement par Framabee. Le site se contente d’interroger d’autres sites (de Google à Bing, en passant par Wikipédia et Yahoo), en affichant pour chaque résultat une indication de sa provenance. Les sites peuvent être atteints en cliquant dessus. À aucun moment, l’utilisateur n’est redirigé sur un autre moteur.

    Contrairement à beaucoup d’autres moteurs de recherche, les résultats sont centrés. Il est possible de filtrer la recherche par rubrique (photo, vidéo, etc) et des encadrés situés sur le côté droit permettent d’avoir un résumé de votre recherche (cela va des suggestions de recherche aux informations tirées de Wikipédia, en passant par des outils permettant de garder en favori la page ou de la télécharger dans un format particulier).

    WOLFRAM ALPHA

    numerama-wolframalpha

    Wolfram|Alpha n’est pas tout à fait un moteur de recherche. Son fonctionnement atypique le rapproche plutôt d’un moteur de réponse. S’il n’est pas adapté à une requête classique (comme la recherche d’une adresse web par exemple), il s’avère performant pour obtenir des informations sur un personnage historique, donner des définitions diverses, effectuer des calculs et répondre à des questions.

    La qualité du travail fourni par Wolfram|Alpha n’est d’ailleurs pas passé inaperçu chez la concurrence, visiblement convaincue par la pertinence des résultats. Des accords ont été passés avec Bing et DuckDuckGo pour pouvoir fournir des réponses aux questions des internautes. Des partenariats du même genre ont aussi été tissés avec Apple (pour Siri) et BlackBerry afin de traiter des requêtes prononcées oralement.

    Hélas, l’interface proposée par Wolfram|Alpha n’est qu’en anglais. Il est certes possible de passer des requêtes en français, mais les résultats seront donnés avec des indications dans la langue de Shakespeare. Si vous avez un petit bagage linguistique, vous ne devriez pas être trop perdus. Par contre, pas de souci du côté des calculs, les symboles des opérations en math étant universellement compris.

    La page d’accueil liste 30 domaines différents dans lesquels Wolfram|Alpha est capable de donner des résultats. Cela va des mathématiques aux transports, en passant par l’art, la musique, la chimie, la météo ou encore la culture. Et pour chaque rubrique, des exemples sont donnés. En math, on peut par exemple faire des calculs, résoudre une équation, faire de la logique, établir une fonction ou encore demander une définition.

    Concernant les résultats et la recherche, il est délicat de jauger Wolfram|Alpha puisqu’il ne travaille pas comme un moteur classique. Cela dit, la précision de ses réponses dépend bien sûr de la qualité des requêtes qui lui sont transmises (comme tout moteur, en fait). Le choix des mots-clés est donc important, même si sur une recherche d’un personnalité, le site a tendance à délivrer tout ce qu’il sait.

    STARTPAGE

    startpage-numerama

    Né en 2009, StartPage mise sur la confidentialité de son service pour se faire une place parmi la concurrence. Le service a pris la succession de Ixquick, qui avait reçu l’année précédente une distinction, le label pour la protection des informations personnelles, des mains du contrôleur de la protection des données pour l’Europe, prouvant ainsi ses efforts en la matière.

    Concrètement, lors d’une recherche, StartPage assure qu’il n’enregistre ni l’adresse IP ni les informations personnelles des visiteurs. Aucun cookie n’est laissé sur le PC de l’usager et les recherches sont protégées des indiscrétions avec le chiffrement du trafic (HTTPS). On note toutefois au cours d’une requête que de la publicité fournie par Google est susceptible d’apparaître dans les pages de résultat.

    StartPage arbore une interface très épurée. Contrairement à d’autres moteurs, il ne propose aucune suggestion pendant la frappe d’une requête. Des paramètres de recherche sont en revanche proposés directement sur la page d’accueil (recherche sur le web, d’images, de vidéos, réglages avancés) ainsi que des options permettant de faire de StartPage son moteur de recherche par défaut ou de l’installer dans son navigateur.

    Une colonne resserrée, des liens commerciaux en haut d’une recherche et code couleur qui n’est pas sans rappeler celui utilisé par Google. StartPage ne déstabilisera les adeptes de la firme de Mountain View. Des recherches associées et des filtres par date pour ne garder que les résultats récents sont également proposés.

    Côté résultat, StartPage s’appuie sur les ressources de Google mais en agissant comme un filtre pour préserver vos données personnelles. « Lorsque vous effectuez une recherche avec StartPage, nous supprimons tous les renseignements d’identification provenant de votre requête et l’envoyons nous-mêmes anonymement à Google. Nous obtenons les résultats et nous vous les transmettons en toute confidentialité »

    YACY

    numerama-yacy

    Dans cette sélection, YaCy fait figure d’OVNI. En effet, il s’agit d’un moteur de recherche décentralisé reposant sur le principe du peer-to-peer (P2P), une technologie décentralisée que l’on connaît plutôt chez les amateurs de logiciels de partage de fichiers comme eMule ou BitTorrent. Plutôt que de passer par des serveurs centraux, YaCy fait de chaque participant un robot d’indexation en puissance, qui peut parcourir le web et partager ses trouvailles via une banque de données qui indexe ce qu’on lui envoie.

    Dès lors, ce sont les utilisateurs qui construisent l’index de YaCy, à travers un programme à installer sur l’ordinateur. L’avantage, c’est qu’une approche de ce type minimise clairement une censure des résultats, aucun nœud du réseau n’ayant plus de poids qu’un autre. Mais le souci, c’est que YaCy doit compter sur ses utilisateurs pour parcourir le web et donc être pertinent. Or, c’est un moteur encore très confidentiel.

    Une fois le logiciel adéquat installé, YaCy s’insère dans la barre des tâches et ouvre un onglet dans le navigateur (ou une nouvelle fenêtre). L’interface est sobre, avec quelques réglages accessibles dès la page d’accueil, comme la recherche par texte ou par image. Des paramètres plus pointus sont aussi de la partie.

    En terme de recherche, un temps d’attente peut être constaté au moment de l’envoi de la requête, le temps de se connecter aux autres membres du réseau YaCy. Des suggestions de recherche peuvent être proposées au moment de taper la requête et des options de tri sont disponibles dans une colonne placée à gauche. Un mode « furtif » est aussi proposé, afin de ne compter que sur son propre index de sites et pas sur ceux des autres.

    La page de résultat se décompose en deux grandes parties. À gauche figurent les différents outils de tri pour affiner sa recherche (par provenance, type de fichier, langue, auteur). À droite se trouve l’encadré affichant les résultats. Du fait de sa relative confidentialité, YaCy ne propose pas des millions de propositions à chaque recherche. Les résultats se comptent plutôt en dizaines ou en centaines, rarement plus.

    source: http://www.numerama.com/magazine/22300-moteurs-de-recherche-5-alternatives-a-google.html

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/moteurs-de-recherche-les-alternatives-a-google_150600.html#more-150600