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JT du Mercredi 28 Octobre 2015
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Anthropologie politique. Une société anti-humaine. La famille
Depuis une dizaine d'années, plus de la moitié des enfants en France nait d'unions naturelles, c'est-à-dire de parents sans liens matrimoniaux officiels. Ce phénomène est européen et est le dernier en date des changements massifs qui ont signalé l'avènement d'une société anti-humaine.
Nous entendons par société l'organisation des relations humaines sur le plan matériel, culturel, spirituel, individuel et collectif dans le cadre d'institutions reliées entre elles par des règles conventionnelles ou informelles et des moyens de communication, dans lesquels sont inclus les outils de transport et d'échange.
Pour préciser notre approche de l'être humain, rappelons tout de suite ces évidences ; tout homme étant né d'un père et d'une mère est le produit d'une famille, avec son héritage culturel, génétique et patrimonial, il est le fruit d'une lignée donc. Cette donnée réaliste vaut autant pour les enfants dont la situation est habituelle que pour les orphelins. En outre, né en un lieu, grandissant en ce lieu, ou un autre, l'homme a un enracinement géographique, territorial, qui contribue, comme sa famille, à le façonner. Cet enracinement peut aussi bien être une campagne bucolique qu'un centre urbain bétonné et hyper actif. Dans les deux cas, il y a enracinement. Tout homme a des relations sociales qui s'expriment dans le monde du travail, celui des échanges économiques, nécessaires à sa vie. On peut dire que ces trois besoins sont des besoins naturels, en ce sens qu'ils sont les conditions nécessaires de la vie même de l'homme, donc de son inscription dans la nature.
Nous n'avons pas tenu compte du caractère spirituel de l'homme car, à la différence des trois autres besoins énoncés, il n'est pas une part, il est le tout. En effet, l'acte d'intelligence qui rend possible l'union volontaire des hommes en vue de l'engendrement, qui détermine leur installation en un lieu à un moment de leur existence, ou qui préside à leurs relations humaines, cet acte d'intelligence est ce qui caractérise leur nature humaine par rapport aux animaux mus uniquement par l'instinct. L'intelligence est par essence spirituelle et c'est elle qui fait que l'homme est homme. Cet esprit anime tout l'être de manière raisonnable, c'est notre âme spirituelle, différente de la partie sensitive de notre âme. D'après la philosophie antique et médiévale et d'après la théologie chrétienne, c'est cette âme spirituelle qui survit à la mort.
Une réflexion sociale sur l'homme ne doit pas méconnaître ce tout, mais il s'intéresse d'abord aux parties.
L'homme étant caractérisé par ces trois apports naturels, il convient de voir si la société leur correspond et donc si elle est un cadre cohérent pour l'homme.
Il apparaît, tout au contraire, que l'homme, et plus spécialement l'homme occidental, a façonné, ces derniers siècles, un cadre social qui ne lui correspond pas.
En effet, la famille, dans son expression sociale, s'est désagrégée. Non pas qu'il n'y ait plus de famille, y compris solides, mais pour un nombre croissant d'hommes, la stabilité du cadre familial a disparu. On pourrait mentionner ici les enfants nés par PMA dans les couples féminins, où la part masculine de la filiation et donc la moitié du patrimoine et des racines de l'enfant sont occultées. On pourrait aussi parler des enfants nés de GPA, dans quelque couple que ce soit, où l'enfant est l'objet d'une nouvelle traite négrière indicible, et coupé d'une partie de sa famille, mais aussi souvent de sa terre. Cependant, ces deux cas, pour ignobles qu'ils soient, sont marginaux en proportion des maux devenus courants dans la société comme les unions naturelles ou les divorces. Ces unions naturelles sont majoritaires en Occident. Ce sont, par nature, faute de cadre légal, des unions instables et volatiles. Même lorsqu'un couple dure vingt ans, ou toute la vie, en réalité, sa structure est extrêmement fragile, puisqu'elle n'est tenue par aucune institution. Les membres du couple ne se sont engagés dans aucune démarche de légitimation de leur union, car ils n'en voyaient pas le besoin, pour différents motifs. Il en ressort que l'enfant naît dans une famille fragilisée. Les divorces et séparations sont là pour le montrer, puisque désormais, en France, un couple sur deux divorce ou se sépare. Il y a ici une très grande inégalité sociale. Si les familles les plus aisées pécuniairement et les plus préservées culturellement, demeurent plus stables, les familles pauvres sont victimes de séparations et divorces massifs, à répétition. Ce sont donc les enfants des milieux les plus fragiles socialement qui souffrent le plus de cet effritement du couple humain. La reconnaissance des droits patrimoniaux du concubin en cas de décès, la légitimation des unions naturelles, la création du PACS, l'instauration du divorce pour faute, puis par consentement mutuel, enfin les projets actuels de simplification des procédures de divorce ont accru cette fragilisation de la famille en reconnaissant comme valables tous les modèles extérieurs au cadre le plus sécurisant pour l'union.
Ce mal a été rendu nécessaire par un autre, plus profond ; l'éducation sentimentale des hommes accroît l'instabilité des couples :
- par la pratique de relations sexuelles précoces et insensées, c'est-à-dire détournées de l'essence de cet acte créateur d'humanité, qui augmente l'insatisfaction d'êtres humains toujours frustrés tournant leur déception contre leur conjoint, faute d'identifier que le mal est dans le détournement du sens de l'acte ;
- par la promotion du romantisme qui érige la passion, en fait le règne du sentiment, en absolu ; quand la passion ne peut donner ses plus beaux fruits, jusqu'au don de sa vie, que sous les guides de la raison humaine qui cherche le plus grand bien ;
- par le vice inverse, désormais largement disparu, qui consistait à faire primer en tout la raison au détriment de la passion, comprimant les cœurs et les désirs ;
- par le détournement de tout homme de la recherche de son bien souverain, qui est le bonheur parfaitement satisfaisant ; or, nous savons que notre personne étant finie par les bornes de la naissance et de la mort et celles de notre corps, alors que notre intelligence semble ne connaître aucune limite dans la multiplication de ses raisonnements qui se heurtent à ces barrières, il n'y a de bonheur satisfaisant que dans la recherche de ce qui nous dépasse et ne finit pas. Les biens intermédiaires doivent donc être ordonnés vers la recherche du bien toujours supérieur.
La déviance dans ces quatre points et d'autres plus mineurs a fragilisé les rapports humains et rendu nécessaire l'éclatement du cadre familial légitime afin que les hommes n'y meurent point par étouffement.
La conséquence de cet éclatement est la création de générations entières d'hommes fragilisés moralement, parce que nés dans le conflit inter-personnel, l'instabilité des relations familiales et sentimentales, voire dans la rupture et le rejet d'une moitié, voire la totalité de leur ascendance. C'est le premier élément foncièrement anti-naturel de nos sociétés actuelles. Il engendre l'affaissement du lien inter-générationnel, la solitude, non pas seulement des personnes âgées mais aussi des hommes et femmes actifs. Il engendre l'incapacité des personnes, trop préoccupées de leur survie morale et sentimentale, à accueillir l'enfant à naître. Enfin, il rend les hommes plus vulnérables à l'oppression en affaiblissant leur premier réseau naturel de solidarités. En somme, cette société fragilisée se coupe de ses vieux, facilite la mort de ses enfants et isole ses êtres mûrs, dans une espèce de suicide généralisé.
Ces déviances ont toujours existé, et il y a toujours eu des hommes aveuglés ou de petite moralité pour les créer dans leur couple, par le mauvais usage de leur puissance charnelle, ou par l'exacerbation de leurs passions au détriment de la raison, ou l'inverse, alors que passion et raison doivent avancer de concert. En somme, il y a toujours eu des hommes pour se focaliser sur les biens intermédiaires au détriment des biens supérieurs.
La grande innovation de notre temps est l'érection en modèle social valide de ces déviances destructrices dont sont issus largement nos divorces, nos unions naturelles volatiles, nos unions homosexuelles, nos PMA, nos GPA et sans doute la plupart des autres maux à venir dans le domaine familial.
A cet affaiblissement de la famille s'est ajouté le déracinement humain.
A suivre...
Gabriel Privat
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La propagande communautariste d'Alain Juppé à Bordeaux
La mairie de Bordeaux dirigée par Alain Juppé organise la 2ème édition de la très controversée « Quinzaine de l’égalité, de la diversité et de la citoyenneté » ! Celle-ci est en réalité la promotion d’associations activistes communautaires, souvent proches de la gauche. Plusieurs conférences parsèmeront cette quinzaine, parmi lesquelles celle d'Arnaud Alessandrin, grand promoteur de la « transexualité », Issam Boukadida, responsable des jeunes musulmans de la Gironde (proches des frères musulmans), ainsi que Clothilde Chapuis, la très médiatique présidente de la LICRA (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme). Tarik Abou Nour viendra présenter les bienfaits de la finance islamique.
La table ronde du mercredi 18 novembre est intitulée :
« La bénédiction des couples de même sexe : une réponse à l’égalité des droits »
Un avant-goût de la politique culturelle d’Alain Juppé à la tête de l’Etat ?
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Conférence Dextra vendredi 30 Octobre « Ingénierie sociale et mondalisation », par Lucien Cerise
Ce vendredi 30 octobre, nous aurons la joie et l’honneur de recevoir Lucien Cerise, auteur de « Gouverner par le chaos », qui nous parlera de l’ingénierie sociale et la mondialisation. Nous vous attendons nombreux et nombreuses pour cette nouvelle conférence !
Son ouvrage est accessible dans toutes les grandes librairies et sur Amazon.
Pour vous inscrire, cliquez ici
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Le royalisme est-il crédible aujourd'hui ? Partie 2 : Mouvements et journaux royalistes, quelle crédibilité intellectuelle ?
Depuis la Révolution française existent plusieurs formes de royalisme qui ne cohabitent pas toujours harmonieusement : entre les monarchiens de 1789 favorables à une monarchie constitutionnelle et les « ultras » de la Restauration, entre les chouans et les notables évoqués par Daniel Halévy, entre l'Action Française et les « maorassiens » des années 1970, etc., que de différences, de contrastes, voire d'hostilité et de violentes querelles ! L'un des premiers duels de Maurras, en 1904, fut avec Eugène Godefroy, l'un des fondateurs de la Jeunesse Royaliste des années 1890, et le ressentiment entre Léon Daudet et Arthur Meyer, directeur du quotidien Le Gaulois et monarchiste convaincu, ne fut jamais dépassée par leur fidélité commune au duc d'Orléans... Le royalisme est aussi divers et divisé, somme toute, que le républicanisme qu'il est censé combattre ! Il suffit de faire un bref état des lieux des mouvements et journaux monarchistes de 2105 pour s'en convaincre, comme l'a encore fait récemment la revue Les Entretiens, publiée par la Conférence Monarchiste Internationale cet été.
Est-ce un élément de discrédit que cette dispersion des forces royalistes lorsque les monarchistes insistent a contrario sur le fait que « la Monarchie c'est l'unité » ? Pas vraiment, bien au contraire, car, au regard de l'histoire capétienne, l'unité n'est pas l'uniformité, et cela montre la diversité qui est nécessaire à toute vie politique saine et libre. Mais cela peut l'être quand les associations ou journaux monarchistes se cherchent (et se trouvent...) violente et irréductible querelle sur des sujets qui peuvent sembler bien loin de la question monarchique elle-même et des moyens pour parvenir à la Monarchie, ou quand les conceptions de celle-ci semblent trop éloignées les unes des autres selon les partisans des différents engagements monarchistes, mais surtout quand ceux qui font profession de royalisme oublient la mesure (celle que privilégiaient les capétiens quand ils disaient « savoir raison garder ») et l'intérêt commun de leur propre vocation politique.
Le paysage royaliste est complexe et bigarré : la Nouvelle Action Royaliste représente la tradition démocratique du royalisme conjuguée à une exigence gaullo-capétienne autant sociale que diplomatique, tandis que l'Action Française revendique l'héritage maurrassien et un « nationalisme intelligent » autant qu'« insurrectionnel » ; l'Alliance Royale, qui ne se prononce pas sur la question dynastique, représente un royalisme électoral plutôt « souverainiste de droite » quand le Groupe d'Action Royaliste (auquel j'appartiens...) incarne surtout la défense environnementale et les luttes sociales, dans la ligne du royalisme de La Tour du Pin et du catholicisme social ; sans oublier des associations spécifiquement liées à l'attachement à l'un des prétendants au trône, ou des bulletins, des sites sur la toile, des cercles d'études, etc., qui eux aussi participent à cette diversité monarchiste.
Certes, cela peut nuire à la « compréhension immédiate » du projet monarchique dans le sens où celui-ci ne revêt pas les mêmes formes et formules selon l'un ou l'autre des mouvements ou groupes, et que chacun le comprend et le défend selon des idées qui sont d'abord les siennes, alors que le curieux va surtout s'intéresser aux arguments pour la Monarchie plus qu'aux différences de sensibilité...
Néanmoins, il me semble important qu'il y ait plusieurs « chapelles » dans la Maison du Roi, et celles-ci, d'ailleurs, ont toutes leurs originalités qui permettent d'être entendus de publics différents et de mener ceux-ci, autant que faire se peut, vers la Monarchie. Cela en fait-il des « partis crédibles », pour reprendre l'expression de départ de cette brève réflexion ? Leurs échecs électoraux, leur petite taille politique, leur faible visibilité publique ne sont-ils pas les preuves de leur incrédibilité au regard de l'opinion publique, moins exigeante sur les idées que sur les suffrages exprimés ?
En fait, la crédibilité ne peut se mesurer uniquement aux chiffres électoraux, et c'est un argument qu'il faut rappeler et marteler : l'histoire, y compris récente et proche, nous montre à l'envi que, si l'on voulait reprendre la formule moqueuse de Pierre Juhel, les grands nombres sont aussi ceux qui comptent le plus de zéros...
En revanche, si l'on ouvre les revues royalistes, que cela soit La Nouvelle Revue Universelle, L'Action française, Libertés (jadis ASC) ou Royaliste, on est parfois surpris par la qualité de certains articles ou entretiens, et leur apport intéressant aux débats en cours, même si l'on peut être plus critique sur le positionnement de chacune de ces publications selon ses propres références ou préférences idéologiques. Mais chacun peut y trouver son compte, et le lecteur de Gérard Leclerc ou d'Hilaire de Crémiers est souvent bienheureux de sa lecture. De plus, la véritable crédibilité intellectuelle, c'est de participer, en tant que royaliste, aux débats intellectuels du temps, et de ce point de vue, les revues royalistes apparaissent honorablement crédibles, même si elles pèchent parfois par leur certitude d'avoir raison quand il faudrait, aussi, le prouver aux autres... et si certains domaines ont été longtemps négligés (comme les questions sociales, agricoles ou environnementales).
La crédibilité intellectuelle des publications royalistes est confirmée par les personnalités, parfois fort éloignées de l'engagement monarchiste, qui acceptent de répondre aux sollicitations de cette presse royaliste : sur ce point, c'est sans nul doute Royaliste (et ses « Mercredis », conférences hebdomadaires souvent de grande qualité) qui apparaît le plus en pointe, avec des invités qui, sur une quarantaine d'années, forment un véritable bottin du monde des idées et des débats, de Maurice Clavel à Jacques Julliard, de Pierre-André Taguieff à Jacques Sapir, de Régis Debray à Edgar Morin, etc. Mais L'Action française elle-même, à travers quelques colloques ou cercles récents, a aussi montré qu'elle pouvait attirer à elle quelques « belles plumes », souvent polémistes, comme Eric Zemmour ou Philippe de Villiers, quand l'Alliance Royale, elle, peut être citée avec empathie par Denis Tillinac dans ses articles de Valeurs Actuelles.
Cela étant, cette double crédibilité intellectuelle est-elle suffisante ? Apparemment non, car, s'ils y participent, les royalistes ne semblent guère peser par eux-mêmes sur les débats d'idées du moment. Si Maurras est régulièrement cité dans la presse et sous la plume des éditorialistes, principalement de gauche, c'est comme repoussoir et non comme référence sympathique : qui veut étrangler son adversaire le traite de maurrassien, sans plus d'explications, le qualificatif suffisant, apparemment, pour faire cesser tout débat... D'autre part, on ne peut, et c'est d'ailleurs heureux, limiter le royalisme à Maurras, ni à Bernanos d'ailleurs, ce dernier étant désormais devenu une référence obligée du courant des Veilleurs et de la Décroissance malgré son irréductible royalisme. Alors ? Y a-t-il de nouveaux penseurs royalistes issus de mouvements se revendiquant tels ou indépendants de toute structure partisane, qui pourraient regagner une place pour le royalisme sur la scène intellectuelle et politique ? Et si oui, comment leur donner visibilité et, donc, une efficace crédibilité aux yeux des intellectuels contemporains et du public pensant ? Des questions qui méritent, me semble-t-il, d'être posées...
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RÉINFO DU 26 OCTOBRE 2015
• La Marmite va exploser. La prise en otage des usagers suite aux émeutes de Moirans et à la fermeture de la gare de Castres n’est pas sans rappeler le barrage de l’autoroute A1 en août dernier. Qu’à cela ne tienne, il y a le gouvernement Vals. Il y a de l’ordre et de la méthode, à Castres comme à Calais où pour réguler la pression migratoire, on dépense sans compter, l’argent des Français.
• COP21. Ce sommet prévu en décembre à Paris est le nouveau dada de François Hollande. La nouvelle religion du réchauffement climatique est passée en tête des priorités présidentielles. Et gare à ceux qui émettent des doutes sur son dogme, comme le journaliste © qui vient d’être remercié par sa chaîne, suite à la publication de son livre sur le sujet. La France n’est sans doute pas encore assez mûre pour la liberté d’expression.
• RSA. La faillite des départements officiellement annoncée. Les difficultés graves que vont rencontrer certains départements pour verser le revenu de solidarité active, ne font que confirmer qu’il faut en finir avec l’assistanat mondialisé et qu’il est urgent de mettre en place la préférence nationale.
• Le modèle suédois n’est plus un modèle. Les prévisions d’accueil de réfugiés annoncées par la Suède annoncent non seulement son suicide identitaire mais aussi son suicide économique. Ce pays, qui met en avant sa référence de morale sociale, se trouve confronter non seulement au problème de l’intégration irréalisable, mais également au coût exorbitant de cette politique.
• et, pour finir, nous détaillerons l’actualité du Parti de la France, avec notamment la tenue du IIIe Congrès national du PDF le 7 mai 2016, et, plus près de nous, un rassemblement à Pouilly-en-Auxois, le 7 novembre, contre l’immigration-invasion.
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Renouveau Français formations à Paris
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Quelle philosophie politique de l'écologie?
Attention! Cet article a été rédigé en 1990, il y a un quart de siècle!Les bons scores des Verts français à la suite des dernières campagnes électorales dans l'Hexagone, la persistance des Grünen ouest-allemands et les sondages favorables aux listes écologistes en Belgique pour les prochaines élections (12% à Bruxelles!) obligent tous les militants politiques, de quelque horizon qu'ils soient, à développer un discours écologique cohérent. En effet, pour la décennie qui vient, pour les premières décennies du XXIième siècle, se dessine une nouvelle bipolarité entre, d'une part, les nationaux-identitaires, animés par une forte conscience historique, et, d'autre part, les Verts, soucieux de préserver le plus harmonieusement possible le cadre de vie de nos peuples. Cette bipolarisation est appelée à refouler graduellement dans la marginalité les anciennes polarisations entre partisans du laissez-faire libéral et partisans de l'Etat-Providence. C'est en tout cas ce qu'observe un professeur américain, Peter Drucker (1), dont la voix exprime des positions quasi officielles. Toutes les formes de libéralisme, malgré le sursaut tapageur des années Reagan, sont appelées à disparaître en ne laissant que les traces de leurs ravages moraux et sociaux; en effet, les impératifs de l'heure sont des impératifs globaux de préservation: préserver une conscience historique et préserver un cadre de vie concret contre les fantasmes de la «table rase» et contre le messianisme qui promet, avec un sourire vulgairement commercial, des lendemains qui chantent. Ces impératifs exigent des mobilisations collectives; dès lors, beaucoup de réflexes ne seront plus de mise, notamment l'engouement dissolvant pour l'individualisme méthodologique, propre du libéralisme, avec sa sainte horreur des obligations collectives structurantes qui, elles, parient sur le très long terme et ne veulent pas se laisser distraire par les séductions de l'instant (le «présentisme» des sociologues).Le libéralisme politique et économique a engendré la mentalité marchande. C'est un fait. Même si d'aucuns, dans des clubs agités par une hayekite aigüe, croient pouvoir prouver que les choses auraient pu tourner autrement. On connaît le bon mot: avec des "si", on met Paris en bouteille. L'histoire est là qui montre l'involution lente mais sûre du libéralisme théorique d'Adam Smith à la déliquescence sociale totale que l'on observe chez les hooligans de Manchester ou de Liverpool, chez les consommateurs de crack du Bronx ou dans la déchéance ensoleillée et sidaïque de San Francisco. Le fantasme libéral de la perfectibilité infinie (2), qu'on lira à l'état pur chez un Condorcet, a induit les peuples à foncer bille en tête vers les promesses les plus fumeuses, dans une quête forcenée de plaisirs éphémères, de petits paradis d'inaction et de démobilisation. La jouissance hédoniste de l'instant est ainsi devenue letelos (le but) des masses, tandis que les gagneurs, plus puritains, tablaient sur la rentabilité immédiate de leurs investissements. Jouissance et rentabilité immédiates impliquent deux victimes: l'histoire (le temps), qui est oubliée et refoulée, et l'environnement (l'espace), qui est négligé et saccagé, alors que ce sont deux catégories incontournables dans toute société solidement assise, deux catégories qui résistent pied à pied aux fantasmes du «tout est possible - tout est permis» et qu'il sera toujours impossible de faire disparaître totalement.Ce résultat navrant du libéralisme pratique, de cette vision du monde mécanique (qui a le simplisme extrême des mécaniques) et de ces suppléments d'âme moralisants (participant d'une morale auto-justificatrice, d'une morale-masque qui cache l'envie intempérante de tout avoir et tout maîtriser), nous force à adopter1) une philosophie qui tienne compte du long terme, tout en préservanta) les ressources de la mémoire historique, laquelle est un réceptacle de réponses acquises et concrètes aux défis du monde, etb) les potentialités de l'environnement, portion d'espace à maintenir en bon état de fonctionnement pour les générations futures;2) une pratique politique qui exclut les discours moralisants et manipulateurs, discours gratuits et a fortiori désincarnés, blabla phatique qui distrait et endort les énergies vitales.Enfin, l'état du monde actuel et la bipolarisation en train de s'installer nous obligent à déployer une stratégie précise qui empêchera 1) les rescapés du bourgeoisisme libéral d'investir le camp des «identitaires historicisés» et 2) les rescapés de l'égalitarisme caricatural des vieilles gauches, vectrices de ressentiments, d'investir le camp des «identitaires éco-conscients». Cette stratégie peut paraître présomptueuse: comment, concrètement, réaliser un double travail de ce type et, surtout, comment affermir une stratégie en apparence aussi détachée des combats quotidiens, aussi régalienne parce que non partisane et non manichéenne, aussi réconciliatrice de contraires apparemment irréconciliables? Les traditions gramsciennes et la métapolitique nous ont enseigné une chose: ne pas craindre les théories (surtout celles qui visent la coincidentia oppositorum), être attentif aux mouvements d'idées, même les plus anodins, être patient et garder à l'esprit qu'une idée nouvelle peut mettre dix, vingt, trente ans ou plus pour trouver une traduction dans la vie quotidienne. Organiser une phalange inflexible d'individus hyper-conscients, c'est la seule recette pour pouvoir offrir à son peuple, pour le long terme, un corpus cohérent qui servira de base à un droit nouveau et une constitution nouvelle, débarrassée des scories d'un passé récent (250 ans), où se sont multipliés fantasmes et anomalies.Une société de pensée a pour mission d'explorer minutieusement bibliothèques et corpus doctrinaux, œuvres des philosophes et des sociologues, enquêtes des historiens, pour forger, en bout de course, une idéologie cohérente, souple, prête à être comprise par de larges strates de la population et à s'inscrire dans la pratique politique quotidienne. Les idéologies qui nous ont dominés et nous dominent encore dérivent toutes d'une matrice idéologique mécaniciste, idéaliste, moralisante. Le libéralisme dérive des philosophies mécanicistes du XVIIIième siècle et de l'idéalisme moralisant et hédoniste des utilitaristes anglais. Ce bricolage idéologique libéral ne laissait aucune place à l'exploration féconde du passé: dans sa méthodologie, aucune place n'était laissée au comparatisme historicisant, soit à la volonté de se référer à la geste passée de son peuple pour apprendre à faire face aux défis du présent, à la mémoire en tant que ciment des communautés (où, dans une synergie holiste, éléments économiques, psychologiques et historiques s'imbriquent étroitement), si bien qu'un Jacques Bude (3) a pu démontrer que le libéralisme était un obscurantisme, hostile à toute investigation sociologique, à toute investigation des agrégats sociaux (considérés comme des préjugés sans valeur).Par ailleurs, la philosophie linéaire de l'histoire que s'est annexée le libéralisme dans sa volonté de parfaire infiniment l'homme et la société, a conduit à une exploitation illimitée et irréfléchie des ressources de la planète. Pratique qui nous a conduit au seuil des catastrophes que l'on énumerera facilement: pollution de la Sibérie et de la Mer du Nord, désertification croissante des régions méditerranéennes, ravage de la forêt amazonienne, développement anarchique des grandes villes, non recyclage des déchets industriels, etc.Le marxisme a été un socialisme non enraciné, fondé sur les méthodes de calcul d'une école libérale, l'école anglaise des Malthus et Ricardo. Il n'a pas davantage que le libéralisme exploré les réflexes hérités des peuples ni mis des limites à l'exploitation quantitative des ressources du globe. En bout de course, c'est la faillite des pratiques mécanicistes de gauche et de droite que l'on constate aujourd'hui, avec, pour plus bel exemple, les catastrophes écologiques des pays naguère soumis à la rude férule du «socialisme réel». A ce mécanicisme global, qui n'est plus philosophiquement défendable depuis près d'un siècle, se substituera progressivement un organicisme global. Les pratiques politico-juridiques, l'idéologie dominante des établissements, notamment en France et en Belgique, sont demeurées ancrées solidement dans le terreau mécaniciste. L'alternative suggérée par le mouvement flamand, appuyée par les sociologues de la Politieke Akademie créée par Victor Leemans à Louvain dans les années 30 (4), a été soit éradiquée par l'épuration de 1944-51 soit récupérée et anémiée par la démocratie-chrétienne soit refoulée par une inquisition têtue qui ne désarme toujours pas. Or cette alternative, et toute autre alternative viable, doit se déployer au départ d'une conscience solidissime de ses assises. Ces assises, quelles sont-elles? Question qu'il est légitime de poser si l'on veut prendre conscience de la généalogie de nos positions actuelles, tout comme les néo-libéraux avaient exhumé Adam Smith, Mandeville, Condorcet, Paine, Constant, etc. (5), au moment où ils se plaçaient sous les feux de la rampe, avec la complaisance béotienne de la médiacratie de droite. L'archéologie de notre pensée, qui conjugue conscience historique et conscience écologique, a ses propres chantiers:1) Les textes de la fin du XVIIIième siècle, où on lit pour la première fois des réticences à l'endroit de la mécanicisation/détemporalisation du monde, portée par des Etats absolutistes/modernistes, conçus comme des machines entretenues par des horlogers (6). L'idéologie révolutionnaire reprendra à son compte le mécanicisme philosophico-politique des absolutismes. L'hystérie des massacres révolutionnaires, perçue comme résultat négatif du mécanicisme idéologique, induit les philosophes à re-temporaliser et re-vitaliser leur vision du politique et de l'Etat. Dans sa Critique de la faculté de juger (1790), Kant, auparavant exposant des Lumières, opère une volte-face radicale: les communautés politiques ne sont pas des systèmes d'engrenages plus ou moins complexes, mais des Naturprodukte (des produits de nature) animés et mus par une force intérieure, difficilement cernable par la raison. Le poète Schiller prendra le relais du Philosophe de Königsberg, popularisant cette nouvelle attention pour les faits de monde organiques. Dans ce Kant tardif, l'organicisme que nous défendons prend son envol. Intellectuellement, certains libéraux, cosmopolites et universalistes qui battent l'estrade du petit monde parisien depuis quelques années, se revendiquent d'un Kant d'avant 1790; le philosophe de Königsberg s'était pourtant bien rendu compte de l'impasse du mécanicisme désincarné... Remarquons, par ailleurs, qu'un Konrad Lorenz a puisé énormément de ses intuitions dans l'œuvre de Kant; or, ne l'oublions pas, il pourfend simultanément deux maux de notre temps, a) l'égalitarisme, stérilisateur des virtualités innombrables et «différenciantes» des hommes, et b) le quantitativisme, destructeur de l'écosystème. Notre axe philosophique part de la volte-face de Kant pour aboutir aux critiques organicistes très actuelles et pionnières de Konrad Lorenz et, depuis son décès, de l'épistémologie biologique de ses successeurs (Rupert Riedl, Franz Wuketits). De cette façon, nous formulons une double réponse aux défis de notre fin de siècle: 1) la nécessité de replonger dans l'histoire concrète et charnelle de nos peuples, pour ré-orienter les masses distraites par l'hédonisme et le narcissisme de la société de consommation, et 2) la nécessité de prendre les mesures qui s'imposent pour sauvegarder l'environnement, soit la Terre, la Matrice tellurique des romantiques et des écolos...2) La révolution épistémologique du romantisme constitue, pour nous, la carrière immense et féconde, où nous puisons les innombrables facettes de nos démarches, tant dans la perspective identitaire/nationale que dans la perspective éco-consciente. C'est un ancien professeur à la faculté des Lettres de Strasbourg, Georges Gusdorf (7), qui, dans son œuvre colossale, a dévoilé au public francophone les virtualités multiples du romantisme scientifique. Pour lui, le romantisme, dans sa version allemande, est mobilisateur des énergies populaires, tandis que le romantisme français est démobilisateur, individuo-subjectif et narcissique, comme l'avaient remarqué Maurras, Lasserre et Carl Schmitt. En Allemagne, le romantisme dégage une vision de l'homme, où celui-ci est nécessairement incarné dans un peuple et dans une terre, vision qu'il baptise, à la suite de Carus (8), anthropocosmomorphisme. Gusdorf souligne l'importance capitale du Totalorganizismus de Steffens, Carus, Ritter et Oken. L'homme y est imbriqué dans le cosmos et il s'agit de restaurer sa sensibilité cosmique, oblitérée par l'intellectualisme stérile du XVIIIième. Nos corps sont des membres de la Terre. Ils sont indissociables de celle-ci. Or, comme il y a priorité ontologique du tout sur les parties, la Terre, en tant que socle et matrice, doit recevoir notre respect. Philosophie et biosophie (le mot est du philosophe suisse Troxler) se confondent. Le retour de la pensée à cet anthropocosmomorphisme, à ce nouveau plongeon dans un essentiel concret et tellurique, doit s'accompagner d'une révolution métapolitique et d'une offensive politique qui épurera le droit et les pratiques juridiques, politiques et administratives de toutes les scories stérilisantes qu'ont laissées derrière elles les idéologies schématiques du mécanicisme du XVIIIième.3) Dans le sillage de la révolution conservatrice, le frère d'Ernst Jünger, Friedrich Georg Jünger (1898-1977), publie Die Perfektion der Technik (1939-1946), une sévère critique des mécanicismes de la philosophie occidentale depuis Descartes. En 1970, il fonde avec Max Himmelheber la revue Scheidewege qui paraîtra jusqu'en 1982. Cette œuvre constitue, elle aussi, un arsenal considérable pour critiquer le fantasme occidental du progrès infini et linéaire et dénoncer ses retombées concrètes, de plus en plus perceptibles en cette fin de siècle.4) Enfin, dans les philosophies post-modernes, critiques à l'égard des «grands récits» de la modernité idéologique, le fantasme d'un monde meilleur au bout de l'histoire ou d'une perfectibilité infinie est définitivement rayé de l'ordre du jour (9).Dans la sphère métapolitique, qui n'est pas «sur orbite» mais constitue l'anti-chambre de la politique, la tâche qui attend cette phalange inflexible des militants hyper-conscients, dont je viens de parler, est d'explorer systématiquement les quatre corpus énumérés ci-dessus, afin de glâner des arguments contre toutes les positions passéistes qui risqueraient de s'infiltrer dans les deux nouveaux camps politiques en formation. Traquer les reliquats de libéralisme et les schématisations d'un intégrisme religieux stupidement agressif —qui relève davantage de la psychiatrie que de la politique— traquer les idéologèmes désincarnants qui affaiblissent en ultime instance le mouvement écologique, traquer l'infiltration des réflexes dérivés de la vulgate jusqu'ici dominante: voilà les tâches à parfaire, voilà des tâches qui exigent une attention et une mobilisation constantes. Mais elles ne pourront être parfaites, que si l'on a réellement intériorisé une autre vision du monde, si l'on est intellectuellement armé pour être les premiers de demain.Robert Steuckers, Bruxelles, 15 août 1990. -
Régionales: les socialistes agacés par l'éventuel "front républicain" contre le FN
La question du second tour des régionales et d'un éventuel "front républicain" pour empêcher le Front national d'emporter une région, relancée par les résultats d'un récent sondage, met sous pression les socialistes, qui ne cachent plus pour certains leur irritation.
La Une du Monde de dimanche-lundi titrée: "Régionales: le dilemme du PS, aider la droite ou favoriser le FN" a suscité un tweet virulent samedi du premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, selon lequel le quotidien a "décidé de faire la peau au @partisocialiste pour installer une France FN/Républicains sans gauche".
Niant une telle "intention", le directeur du quotidien Jérôme Fenoglio, sollicité par l'AFP, a répliqué qu'il s'agissait de "rendre compte d'un dilemme" évoqué par plusieurs élus socialistes.
A quelques semaines des élections régionales (6-13 décembre), Daniel Keller, le grand maître du Grand Orient de France, s'est alarmé pour sa part dans le Journal du Dimanche du "tapis rouge" qu'on "déroule" au FN et a exhorté au "désistement républicain" en cas de triangulaire, persuadé que "la République est en danger".
Il y a près d'un mois, le Premier ministre Manuel Valls avait déclaré que "tout sera fait" pour empêcher la victoire du FN dans certaines régions notamment en Nord-Pas-de-Calais/Picardie, appelant la gauche à l'unité et la droite à "ne pas courir derrière le FN".
Il n'avait pas voulu s'exprimer sur un désistement de la gauche en cas de danger de victoire de l'extrême droite, alors que le premier secrétaire du PS avait pris mi-septembre ses distances avec le "front républicain".
Si une disparition de la gauche des assemblées régionales semble difficile à envisager pour certains socialistes, qui déplorent parallèlement une droitisation accrue de certains élus LR, la maire PS de Paris a défendu en septembre cette option, "là où il y aura un risque majeur" de présidence FN.
"Avant de se tordre trop le cerveau, il faut essayer de faire en sorte que cette situation ne se réalise pas", selon certains poids lourds socialistes.
- "Scénario du grand frisson" -
Convaincu qu'"une élection n'a jamais été faite par les sondages" ni par la presse mais aussi que le climat était moins à "la rancune" envers la gauche qu'avant les municipales, le chef de file PS pour les régionales en Ile-de-France Claude Bartolone en a dimanche appelé aux électeurs de gauche tentés par une abstention pouvant donner les "clés du pouvoir à l'extrême droite ou à la droite".
Vice-président du conseil régional d'Ile-de-France, Julien Dray a regretté lui un "scénario du grand frisson du Front national", notamment dans les médias, n'excluant pas, comme d'autres, que la gauche puisse ne conserver plus que trois des treize nouvelles régions.
Pas question de prendre position sur un choix d'entre-deux-tours susceptible de décourager des électeurs, alors que la bataille des régionales "commence à peine", que la "cristallisation" se fera dans la dernière ligne droite et que le total des voix de gauche au soir du premier tour n'est pas connu, estiment certains élus.
Mais "quand il a fallu prendre ses responsabilités, le PS l'a fait", a glissé M. Dray.
Du côté de la droite, le chef de file de la droite et du centre dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie Xavier Bertrand (Les Républicains) a exclu dimanche une fusion éventuelle avec la liste du socialiste Pierre de Saintignon en vue du second tour pour contrer une victoire Marine Le Pen, ce qui relèverait de "manoeuvres IVe République".
Quant au député Les Républicains et ancien secrétaire d'État Frédéric Lefebvre, il a estimé samedi, dans Le Figaro, que l'action "de concert" du patron du PS et de celui de son parti, Nicolas Sarkozy, face à l'invitation de Marine Le Pen à l'émission de France 2, "Des paroles et des actes", constituait "une forme de +front républicain+ par anticipation" risquant de ne "pas être compris par l'immense majorité des électeurs".
source : Afp via le Point :: lien
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JT du Lundi 26 Octobre 2015