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Conférence Dextra le vendredi 23 octobre : La jeunesse au pouvoir par Julien Langella
Chers amis, Chers camarades,Nous recevrons vendredi soir, Julien Langella qui viendra nous présenter son livre :"La jeunesse au pouvoir"Ce livre, qui récemment fait beaucoup parler de lui, permet un regard nouveau sur la situation politique française Plus d'infos sur cet ouvrage :http://www.leseditionsdurubicon.com/nos-ouvrages.htmlNous vous attendons nombreux vendredi, n'hésitez pas inviter vos amis ! -
«Je suis Marine» : le FN se mobilise pour sa «liberté d'expression»
La présidente du FN comparaît ce mardi à 14h au TGI de Lyon pour avoir comparé les prières de rues à l'Occupation allemande.
Au lendemain des attentats du 11 janvier, les cadres du FN ne se bousculaient pas pour reprendre le slogan «Je suis Charlie» et défendre la liberté d'expression des journalistes de l'hebdomadaire satirique. Mais en ce mardi 20 octobre, les responsables de la rue des Suisses à Nanterre n'ont pas hésité à reprendre le slogan pour défendre la liberté d'expression de leur présidente Marine Le Pen. Cette dernière doit en effet comparaître en correctionnelle au sujet de sa comparaison entre les prières de rues et l'occupation allemande, des propos tenus il y a 5 ans à Lyon dans une réunion publique.
«Je ne vais pas rater une telle occasion», avait annoncé Marine Le Pen il y a un mois, avide d'exploiter la tribune qui lui est offerte. Son état-major a d'ailleurs préparé le terrain dès lundi soir. «Face au communautarisme, et aux menaces du fondamentalisme islamiste, ils veulent la faire taire!», s'est par exemple alarmé le responsable FNJ Gaëtan Dussausaye. Une rhétorique reprise par le secrétaire général du parti Nicolas Bay, par le trésorier Wallerrand de Saint-Just et par le numéro deux du parti Florian Philippot. Comme relevé par le Lab, ce hashtag fort à propos n'a pas été créé pour l'occasion. Il est régulièrement employé par les responsables du FN pour dénoncer les attaques contre la tête de liste FN aux régionales dans le nord, ou sur le ton de l'ironie par certains adversaires.
«Je suis désolée mais pour ceux qui aiment beaucoup parler de la Seconde Guerre mondiale, s'il s'agit de parler d'Occupation, on pourrait en parler, pour le coup, parce que ça c'est une occupation du territoire», avait déclaré Marine Le Pen en décembre 2010 à Lyon. «C'est une occupation de pans du territoire, des quartiers, dans lesquels la loi religieuse s'applique, c'est une occupation. Certes, il n'y a pas de blindés, pas de soldats, mais c'est une occupation tout de même et elle pèse sur les habitants», avait-elle ajouté. Des propos qui lui valent aujourd'hui une comparution en justice suite à la constitution en partie civile de 4 plaignants: l'Observatoire national contre l'Islamophobie du CFCM, le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF), le Mrap et la Ligue judiciaire de défense des musulmans. La Licra a indiqué lundi qu'elle souhaitait rejoindre les parties civiles.
Cette convocation au tribunal pour «provocation à la discrimination, à la violence ou à la haine envers un groupe de personnes à raison de leur appartenance à une religion» est une première pour Marine Le Pen, contrairement à son père, coutumier du fait. Une habitude qui a même conduit la présidente du FN à exclure le fondateur du parti en août dernier. L'eurodéputée a déjà avancé la ligne de défense qu'elle assumera dès cet après-midi au TGI de Lyon: arguer d'avoir parlé «d'occupation» mais en niant avoir fait référence à la période historique. Marine Le Pen encourt une peine d'un an d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende. En pleine campagne pour les régionales, elle devrait par contre disposer d'une tribune de choix sur un de ses cibles de prédilection: l'islam.
Marc de Boni , AFP, AP, Reuters Agences
source : Le Figaro lien
http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EuuVFFAVkVbRCiozLp.shtml
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Fascisme et Kémalisme
Comme exemples de régimes modernistes, soit l’adaptation au XXe siècle du despotisme éclairé, l’on peut considérer deux systèmes qui eurent leurs décennies de gloire, avant d’être abandonnés, le premier – après une inutile guerre perdue – pour la pratique du capitalisme échevelé, mâtiné d’intense corruption politico-maffieuse, le second lors d’un retour en force de l’islamisme politique.
Le Fascisme
C’est l’exemple-type (« l’archétype ») du mouvement moderniste, né juste après la Grande Guerre, composé et dirigé par des Anciens Combattants, frustrés dans leurs espoirs d’expansion territoriale (l’armée italienne a été lamentable durant la guerre, même si les fascistes prétendent le contraire ; à la Conférence de la Paix, les politiciens italiens n’ont pratiquement rien obtenu de ce qu’on leur avait promis, en 1915, pour qu’ils entrent en guerre : Fiume et la côte dalmate, Albanie, extension coloniale à partir de la Somalie et de l’Érythrée) et dans leurs espérances de justice sociale.
Depuis 1870, l’Italie est une ploutocratie « radicale », c’est-à-dire de type capitaliste et anticatholique, où Juifs et Francs-maçons font la loi, où les salaires sont faibles et la protection sociale minime.
Le régime ploutocratique est menacé dès 1919 par les agitateurs anarchistes et marxistes, à l’italienne… soit dans des combats de rue où l’on s’expose assez peu aux armes de l’adversaire : des coups de matraque et de l’huile de ricin du côté des fascistes, qui sont presque tous des anciens combattants ; des armes à feu mal manipulées par les marxistes, qui ont en général évité l’incorporation durant la guerre (les ouvriers ont été « mobilisés » dans leurs usines.
Il y aurait un livre (politiquement très incorrect, cela va sans dire) à faire sur la véritable injustice sociale de la Grande Guerre, durant laquelle les paysans et employés sont massivement partis au front, tandis que les ouvriers devenaient des « affectés spéciaux » dans les ateliers (étant bien payés, tandis que les familles des combattants devaient subvenir à leurs propres besoins, le « prêt du soldat » étant ridiculement faible ; ce sont les hauts salaires des ouvriers des industries de guerre qui ont fait monter les prix à la consommation… et les ouvriers mâles, planqués et bien payés – ce n’était pas le cas des dames, mal payées -, ont parfois osé se mettre en grève !)… aucun honorable universitaire n’a osé, jusqu’à présent, aborder cette épineuse question. Toute l’histoire du XXe siècle est à réécrire… quand la Loi le permettra !
Benito Mussolini, futur Duce (chef) du mouvement puis parti fasciste, est né dans un foyer misérable (comme « Staline »-Dougashvili, alors que presque tous les autres chefs marxistes sont nés fils de bourgeois ou de gros agriculteurs). Instituteur puis enseignant du secondaire, il devient journaliste, membre en vue du Parti socialiste italien (et jugé marxiste prometteur aussi bien par « Lénine » que par « Trotski »). Francophile et germanophobe, il fait campagne pour l’entrée en guerre de l’Italie aux côtés des Alliés et s’engage dans l’armée.
Comme exemples de régimes modernistes, soit l’adaptation au XXe siècle du despotisme éclairé, l’on peut considérer deux systèmes qui eurent leurs décennies de gloire, avant d’être abandonnés, le premier – après une inutile guerre perdue – pour la pratique du capitalisme échevelé, mâtiné d’intense corruption politico-maffieuse, le second lors d’un retour en force de l’islamisme politique.
Il est trop connu comme politicien pour être envoyé au front ; c’est en manipulant un lance-mines, à l’arrière, qu’il est blessé en 1917 (et tout le petit monde de la politique et de l’état-major général défile devant le lit de souffrances du « politicien-héros », nanti d’une demi-douzaine de médailles).
Le 23 mars 1919, Mussolini fonde à Milan (la capitale économique du royaume d’Italie) les Fasci di combattimento (faisceaux de combat – par analogie aux faisceaux de fusils des unités au repos), pour rétablir l’ordre dans le pays. Il publie le 6 juin le Manifeste du mouvement, qui compte environ un millier d’Aniciens Combattants à l’automne, échouant totalement aux législatives du 15 novembre 1919 (le maestro Toscanini, candidat sur la liste fasciste, n’est pas élu et se fâche avec Mussolini : il deviendra le « symbole de la lutte Antifa » !!!).
Gros succès électoral le 15 mai 1921 (le mouvement compte alors 200 000 membres et Mussolini en est le Duce – soit le chef civil et militaire ; en 1922, le PCI ne comptera que 43 000 membres). En novembre 1921, le mouvement devient Parti National Fasciste. Le 29 octobre 1922, les chefs du parti organisent la Marche sur Rome de quelques milliers de fascistes pour chasser les marxistes qui saccagent la ville et chasser les députés corrompus. Le Duce est désigné par le roi pour diriger un cabinet de coalition, avec le centre gauche. En 1924, le Parti fasciste remporte la majorité absolue aux nouvelles législatives et le Duce se fait octroyer les pleins pouvoirs par la Chambre en janvier 1925 (il les gardera jusqu’en juillet 1943). En 1943, pour un pays de 38 millions d’habitants (non comptées les ex-colonies, alors perdues), le Parti comptera encore 4,77 millions de membres (dont 1,22 million de femmes).
Contrairement à la réputation de férocité qu’a faite au fascisme la propagande du Komintern (l’organisation moscovite d’agitation et de financement des Partis Communistes en dehors de l’URSS), on relève 12 000 arrestations d’antifascistes de 1925 à 1943 et 26 exécutions pour raison politique de 1922 à 1943 (dont 17 durant les années de guerre, 1940-43)… à comparer avec les 12 millions d’hôtes du GOULAG en 1939, le million de morts chez les Cosaques en 1920-21, les 6 à 10 millions de morts de l’Holodomor (l’Holocauste ukrainien de 1930 à 1932), les 2 millions de morts des purges staliniennes de 1936-38 !
L’idéologie fasciste est floue (le Duce est un phraseur, pas un penseur original) : anticapitalisme et lutte contre l’esprit bourgeois ; culte de la jeunesse et des sports ; exaltation de la communauté nationale et refus de la lutte des classes ou de la haine des castes ; modernisme (voire « futurisme artistique », mais dans une optique figurative) ; quête de la grandeur et sens de l’épopée… avec une population de grands causeurs, très peu combatifs ! C’est ce qui fait sourire les observateurs français et allemands ; curieusement, les Britanniques croiront longtemps au danger italien (jusqu’aux piètres prestations de l’armée italienne durant la guerre d’Espagne).
La propagande fasciste exalte les souvenirs de l’Empire romain (le faisceau des licteurs devient emblème national) et on entreprend d’énormes fouilles archéologiques (notamment sur le forum de Rome, alors totalement enfoui) ; la Méditerranée doit redevenir Mare nostrum (notre mer)… conflits prévisibles, croit-on, avec la France et la Grande-Bretagne (la Marine italienne est riche de superbes navires de combat et d’une centaine de sous-marins et très pauvre en hommes de guerre… seuls quelques dizaines de plongeurs de combat sauveront l’honneur, de 1941 à 1944).
L’impérialisme colonial est à l’ordre du jour : pacification de la Tripolitaine et de la Cyrénaïque de 1928 à 1939, réunies sous le nom antique de Libye en 1935 ; conquête de l’Éthiopie (torts partagés par le négus esclavagiste et belliqueux) en 1935-36 ; conquête de l’Albanie (en état permanent de guerre civile et riche en gisements de pétrole) au printemps de 1939 ; conflit larvé avec la Grèce depuis 1925 (les Italiens occupent, dès avant la Grande Guerre, les îles du Dodécanèse et Rhodes) ; le Duce réclame Nice, la Savoie et la Corse… pour obtenir un condominium en Tunisie où sont installés davantage de colons italiens que de colons français.
Le régime lance une politique de grands travaux, dès 1923, qui multiplie les emplois (700 km d’autoroutes construits de 1923 à 1939 et 7 000 km de routes, en plus de 500 ponts ; agrandissement des ports ; extension du réseau ferré ; édification d’aéroports ; défrichements et assèchements de marécages ; logements sociaux). Les récoltes de céréales doublent entre 1920 et 1940. On multiplie les barrages pour produire davantage d’électricité (la production triple entre 1923 et 1934). Le Duce exploite les « réserves de productivité » de fonctionnaires, nombreux et jusque-là peu zélés. On constate un essor remarquable de l’architecture et de l’urbanisme à la périphérie de Rome. Parallèlement, le régime lutte contre la corruption administrative et le gaspillage des fonds publics.
Les salaires sont mieux adaptés au coût de la vie (jusqu’à la crise économique du milieu des années trente). Une Charte du Travail sert de loi cadre au règlement des conflits du travail, pour éviter grève et lock-out.
Surtout, le régime lutte contre l’émigration et favorise la natalité par une politique sociale d’allocations familiales, la traque des avorteurs et avorteuses, et un encadrement médical gratuit des femmes enceintes et des nourrissons. On lance d’énormes campagnes de lutte contre le paludisme (« malaria »), la tuberculose, l’alcoolisme, les maladies vénériennes et la toxicomanie. Dès 1925, le Duce a entamé une guerre impitoyable contre la mafia et la camora (qui seront des alliés de l’envahisseur US en 1943-44).
Le régime entreprend une grande campagne de lutte contre les dialectes et d’alphabétisation : jusqu’en 1925, 80% des adultes du Sud de la botte et des îles (Sicile – Sardaigne) étaient illettrés. En 1925, le droit de vote est accordé aux femmes (1945, pour la France).
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JT du mardi 20 octobre 2015 TVL
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Pauvre Nicolas Sarkozy ! Madeleine le quitte à nouveau...
Quant la communication de Nicolas Sarkozy tourne au ridicule et se retourne contre lui suite à l'affaire Morano :
"Alors que le président des Républicains avait fait de la reconquête de “Madeleine”, une de ses électrices de 2007 déçue par son bilan et passée au FN, qu’il avait rencontrée dans ses bureaux de la rue de Vaugirard, l’un des axes de son programme de reconquête, cette déçue fait partie des mécontents.
« Pour moi, il aurait dû la soutenir parce qu’il a besoin d’elle comme de nous, a-t-elle confié au micro de RTL. S’il commence à marcher comme ça à reculons, c’est catastrophique. S’il avait espoir de rallier à sa cause des gens comme moi […], je pense que cette histoire de Mme Morano ne va pas le servir. […] À l’heure actuelle, je préfère voter Marion Maréchal-Le Pen, […] ça renforce ma conviction. C’est un très mauvais calcul, et je pense qu’il perdra des électeurs à cause de ce genre de choses. Beaucoup plus qu’il ne croit ! »
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Nation et identité ethnique – 1re partie : L’affaire Morano et la « race blanche »
Cet article, en deux parties, est une brève analyse des rapports entre nation. La première partie porte sur le caractère explosif de la notion de « race blanche » appliquée à la France et à l’Europe. La seconde partie, à paraître ensuite, portera sur l’homogénéité ethnique de la France et de l’Europe, qui est au centre des débats avec la « crise des migrants », qui ne fait que commencer.
La transgression du tabou idéologique
Nadine Morano a mis les pieds dans le plat, avec sa verve naïve (ce n’est pas un reproche) de fille du peuple méprisée par l’oligarchie, pour ses propos sur « la France, pays de race blanche », en reprenant une réflexion de De Gaulle citée par Alain Peyrefitte dans C’était de Gaulle, au cours d’une émission On n’est pas couché de Laurent Ruquier en septembre 2015. Cette émission polémique et superficielle de France 2 est connue pour être le temple du politiquement correct, de la propagande officielle ; elle est le symbole de la pseudo-dissidence médiatique camouflée par la création de scandales maîtrisés. Eric Zemmour et Natacha Polony, trop incorrects, en ont été éjectés, remplacés par des perroquets de l’idéologie dominante (Aymeric Caron, Léa Salamé, Yann Moix…). Bref, Nadine Morano a enfreint le grand tabou. Elle a été piégée, certes, par le talentueux Ruquier (qui ne songe qu’à son audience et à ses cachets et qui adapte ses convictions à celles de son employeur) mais il fut l’arroseur arrosé. Il n’a pas ridiculisé Mme Morano, il a été son meilleur impresario politique.
Elle a été punie par son propre parti pour sa transgression de l’interdit idéologique absolu. Néanmoins, elle est gagnante, ainsi d’ailleurs que le Front national, qui peut remercier M. Ruquier. Sarkozy, en effet, est très embêté : ses sanctions contre Nadine Morano lui ont fait perdre immédiatement 6 points auprès des sympathisants des Républicains, selon le baromètre Ipsos–Le Point. Ce qui, au lieu de lui permettre de récupérer des électeurs passés au FN, va encore augmenter l’hémorragie des électeurs LR passant au vote frontiste. Nadine Morano a dit tout haut ce que le peuple de base pense tout bas.
Le politicien Juppé, cheval de retour, qui vise la présidence de la République sur une ligne centriste molle, a déclaré à propos de la polémique suscitée qu’assimiler la France à « la race blanche » le scandalisait : « Ça n’a aucun sens, c’est même intolérable de dire que la France est un pays de race blanche ». Usant de la langue de bois de la vulgate, il a rappelé le catéchisme : le sentiment national est fondé sur le « vivre ensemble » et réaffirmé son objectif oiseux de l’ « identité heureuse » – en réponse à l’essai de Finkielkraut L’Identité malheureuse qui a scandalisé l’intelligentsia bien-pensante.
Le président de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde, a comparé Nadine Morano rien moins qu’à « une porte–parole du Ku Klux Klan. Une telle outrance laisse rêveur. Les deux grandes cocottes politiciennes bourgeoises de l’Ouest parisien, Valérie Pécresse et Nathalie Kosciusko-Morizet, ont été outrées par les propos de la fille de chauffeur routier, la seconde jugeant ses propos « exécrables ». Et Nadine Morano est évidemment éliminée par Sarkozy de l’investiture aux régionales dans la région Est. Elle est coupable d’avoir prononcé le mot tabou, « race », associé à l’épithète « blanche », circonstance aggravante. On est là dans une logique sémantique de nature religieuse, pour ne pas dire magique, très loin de la rationalité politique.
Nicolas Sarkozy, commentant la petite phrase de Nadine Morano, a lâché : « Ses derniers propos ne correspondent ni à la réalité de ce qu’est la France ni aux valeurs défendues par les Républicains ». Il a raison, paradoxalement : après des décennies de laxisme migratoire extra-européen en accélération constante, il est certain que le caractère « blanc » (d’origine ethniquement européenne) de la France est démographiquement en grand recul. A ce phénomène subi et refusé par le peuple s’ajoute la rupture culturelle provoquée par l’islamisation, elle aussi imposée au peuple qui n’a pas son mot à dire dans cette dépossession de son identité et de ses territoires. C’est la « démocratie », n’est-ce pas ? Cette dernière, qui s’oppose au « populisme » honni, signifie maintenant en réalité pouvoir de l’oligarchie, mot français pour Establishment.
Vulgate antiraciste, racisme anti–Blancs et obsession raciale
Ces réactions traduisent la haine ethnique de soi, l’ethnomasochisme des dirigeants et intellectuels français et européens, coupés des populations autochtones et ahuris par cette idéologie « antiraciste » dont les ressorts psychologiques – voire psychanalytiques – relèvent de l’obsession raciale.
Les propos de la directrice de France Télevision sont hallucinants : elle déplorait qu’il y eût parmi son personnel « trop d’hommes blancs de plus de 50 ans ». Si ce n’est pas du racisme anti–Blancs, on se demande ce que c’est… De même, les discours innombrables sur la « diversité » et la « mixité sociale », assortis d’obligations et de sanctions de la loi, sont des euphémismes, des simulacres linguistiques : ils dissimulent une stratégie de mélange forcé ethno-racial (et non pas « social ») dont les conséquences, par ailleurs, seront explosives.
Le racisme anti-Blancs (et antijuif), le seul réel, est une nouveauté sociologique qui n’est pas prise en compte par les élites et dissimulée par les médias. Il provient d’une population fort bien repérée, mais intouchable. Les lois « antiracistes » vont encore être durcies, en ciblant uniquement ceux qui s’en prennent à l’islamisation et à l’immigration invasive. Il s’agit d’intimider et de faire taire des médias comme Valeurs actuelles. Une telle logique mentale fait songer au syndrome collaborationniste des années 1940–1945…
On admet parfaitement et avec sympathie qu’un Africain estime que son continent est par essence de « race noire », ou qu’un Asiatique (Chinois, Japonais, Thaïlandais, Coréen, etc.) estime que son pays est de « race jaune ». En revanche, suggérer que l’Europe est de « race blanche » est criminalisé.
Il est en effet prohibé, incorrect, déplacé, nauséabond, scandaleux et immoral de penser et de prétendre que la France et l’Europe sont des ensembles de « race blanche » et, pis encore, qu’elles doivent le rester. Et personne ne s’offusque de la création du CRAN (Conseil représentatif des associations noires), ouvertement racialiste, qui, sous prétexte de lutter contre une « inégalité » et une « discrimination » fantasmées, vise à promouvoir le favoritisme envers les Noirs. Puisque les « races » n’existent pas, selon le catéchisme pseudo-scientifique de l’idéologie dominante, pourquoi le CRAN est-il subventionné ? Il s’agit bel et bien d’un lobby racial. Se revendiquer de la « race noire » est licite. Se revendiquer de la « race blanche » est illicite. On marche sur la tête.
Imaginons qu’il existe une structure mentionnant des associations blanches : elle serait immédiatement poursuivie et interdite. En réalité, ce n’est pas tant la mention de la « race » qui choque que l’allusion à la « race blanche », qui est seule a être accusée d’être « raciste ». N’est donc raciste que celui qui se réclame de la « race blanche » (supposée ne pas exister…), ce racisme constituant le péché capital le plus grave dans l’échelle du catéchisme de l’idéologie dominante.
L’antiracisme produit l’obsession raciale. Cette dernière est schizophrène, comme toute obsession : d’un côté, on nie le fait racial (pour soi), de l’autre, on le sublime (pour les autres). La notion de « race blanche » provoque un choc sémantique et psychologique dès qu’elle est évoquée. Le puritanisme antiraciste est autant lié à l’obsession raciale que le puritanisme sexuel à l’obsession sexuelle et il représente une forme biaisée de racisme.
Classes populaires et révolte ethnique
Nadine Morano a été autant condamnée pour ses propos dans sa famille politique, la droite, que par la gauche. Ce qui prouve à quel point la droite politique est ligotée par les idées de gauche qui la complexent et la paralysent, depuis bien longtemps. Et pourtant ce que Mme Morano a dit recoupe ce que pense la majorité de la population, surtout dans les classes populaires. Ce qui confirme l’énorme césure entre ces dernières et leurs représentants politiques. Les appareils politiques, de droite et de gauche, comme 90% des élites médiatiques, sont totalement déconnectés des sentiments du peuple. Facteur révolutionnaire à moyen terme.
Ivan Rioufol écrit, en faisant allusion au roman de George Orwell 1984, paru en 1949 :
« L’épisode Morano, né d’une polémique orwellienne sur l’emploi du mot “race”, a montré l’emprise de la pensée fléchée : elle commence par la mise sous surveillance du langage, passe par le détournement de mots vidés de leur sens, finit par la correction de la mémoire afin de l’accorder au présent. Rappeler ce qu’était la nation – blanche, gréco-latine, chrétienne – est devenu un délit pour le Système. En imaginant un “commissariat aux Archives” et un “ministère de la Vérité”, l’auteur de 1984 avait visé juste ; nous y sommes. » (Le Figaro, 16/10/2015).
Oui, nous sommes bel et bien entrés dans un totalitarisme soft.
Relevons l’hypocrisie de cette oligarchie politique, médiatique, intellectuelle qui pratique l’adage : « Faites ce que ce je dis, pas ce que je fais. » Partisans ombrageux de cette « diversité » et de cette « mixité », ces gens la refusent pour eux-mêmes. Jamais ils ne mettraient leurs enfants dans des écoles publiques avec une forte proportion d’élèves d’origine immigrée extra-européenne ; jamais ils n’accepteraient de cohabiter dans des immeubles ou des quartiers avec des familles africaines. Leurs sermons moralisateurs et leurs dogmes idéologiques sont en contradiction flagrante, schizophrénique, avec leur comportement privé.
Pour être clair, dans l’inconscient collectif du peuple français la France est un pays de « race blanche » et doit le rester très majoritairement. Le même sentiment est partagé dans l’opinion populaire de la plupart des pays d’Europe. C’est la conséquence de l’immigration incontrôlée depuis trente ans, dont seule (pour l’instant) la grande bourgeoisie oligarchique ne souffre pas. Une nostalgie de l’ « ancienne nation », ethniquement et culturellement européenne, est en train de se répandre. Elle est complétée par un refus croissant de cohabiter avec les nouvelles populations, dont une partie n’est pas pacifique. Cette configuration débouchera sur une explosion.
BIENTÔT, SECONDE PARTIE DE CETTE ARTICLE : « NATION ET IDENTITÉ ETHNIQUE 2. LES RACINES DE LA FRANCE »
Guillaume Faye, 17/10/2015
Source : J’ai tout compris (blog de Guillaume Faye)
http://www.polemia.com/nation-et-identite-ethnique-1re-partie-laffaire-morano-et-la-race-blanche/
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Discours de Serge Ayoub à la 9ème journée nationaliste et identitaire
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JT du lundi 19 octobre 2015 TVL
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Scandale de l’abattoir d’Alès : ce qu’on ne vous dit pas
Belle performance que celle de l’ensemble des commentateurs et des médias qui ont réussi à ne pas parler ni même évoquer l’abattage halal, principale activité de l’abattoir d’Alès.
C’est bien une des tares de notre époque de miser sur l’émotionnel pour éviter toute analyse de fond. En effet, si l’émotion est légitime devant ces images insoutenables, il me semble bon de réaliser une analyse des causes.
Cette affaire révèle, en effet, un triple scandale :
1°) L’introduction du halal dans un abattoir ne peut que se généraliser à l’ensemble de ses activités pour des raisons de logistique industrielle, banalisant ainsi la souffrance animale et l’inobservance des règles d’hygiène, inhérentes à ce mode opératoire. C’est ce que dénonce sans relâche Vigilance Halal. La pratique quotidienne de l’abattage halal accordé par dérogation, mais devenu la règle, a fatalement des conséquences sur l’état d’esprit des employés des abattoirs, qui prennent de mauvaises habitudes, y compris pour d’autres espèces non concernées par le halal. Ce ne sont pas les plus blâmables.
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Journal de bord de Jean-Marie Le Pen n° 414