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divers - Page 462

  • Le « P’tit Libé » : version moderne du catéchisme médiatique

    Laissez venir à moi les petits enfants. En perte de vitesse depuis des années, Libération a lancé un supplément digital pour les enfants, le « P’tit Libé » dont le premier numéro est consacré aux migrants. L’occasion de faire passer la doxa pro-migrationniste du journal et de présenter le sujet sous un angle partiel et partial sous couvert d’expliquer avec des mots simples l’actualité compliquée.

     

    Très graphique, le supplément – évidemment gratuit et sans publicité, donc drapé dans la toge de l’innocence – commence par jouer sur l’identification de ses lecteurs avec un migrant. Une migrante en l’occurrence, et même une fillette issue d’une famille aisée du nord de la Syrie. Une approche plutôt tronquée de la réalité – la plupart des migrants qui déferlent sur l’Europe sont des hommes en provenance principalement des Balkans ou de l’Érythrée, soit de l’Afrique subsaharienne et enfin d’Irak, d’Afghanistan et du Pakistan. Les Syriens ne représentent qu’une infime minorité des demandeurs d’asile, la plupart des réfugiés issus de ce pays étant restés aux abords, à l’est de la Turquie, au Liban ou en Jordanie, espérant que la guerre vienne à s’achever et qu’ils puissent rentrer chez eux. En revanche, nombre de migrants venus pour des raisons économiques se font passer pour des Syriens réfugiés de guerre – un tiers selon les autorités allemandes elles-mêmes. Mais ce choix rédactionnel n’est pas anodin : les Syriens, en tant que réfugiés de guerre, sont mieux vus par la population majoritairement hostile à l’accueil des migrants, surtout s’ils sont des Chrétiens d’orient.

    Le sujet est ensuite divisé en courts chapitres avec beaucoup de dessins : la définition du migrant, ses pays d’origine – trois seulement sont donnés à savoir la Syrie, l’Érythrée et l’Afghanistan. Ceux qui sont le plus présents dans le champ médiatique. Puis leurs destinations, les raisons des blocages aux frontières et la situation à Calais. Un petit quiz en quatre questions achève le tout.

    Les sujets qui fâchent sont systématiquement évités. Ainsi, à Calais, « les migrants n’ont pas le droit d’aller en Angleterre, alors ils essayent de le faire en secret. Ils tentent de monter dans les camions qui vont en Angleterre sans qu’on les voie, mais se font souvent attraper. En attendant de réussir, ils vivent dans des tentes, dans des conditions difficiles. » Rien sur les réseaux mafieux qui les concentrent et dont les passeurs armés se baladent librement dans les rues, rien sur l’agressivité de plus en plus grande dont font preuve les migrants : ces jours-ci en plus de prendre d’assaut les camions comme d’habitude, ils ont attaqué l’un des bénévoles qui les aidait, le site d’Eurotunnel ou encore une ambulance qui portait secours à une migrante renversée par une voiture. Et la jungle fait tache d’huile dans toute la région, jusque sur les aires d’autoroute picardes ou les trains sur l’axe Amiens-Boulogne. [....]

    La suite sur l’Observatoire des journalistes et de l’information médiatique

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-P-tit-Libe-version-moderne-du

  • L’importance de l’institution de la famille et du mariage

    Discours du Pape en conclusion du synode :

    "Alors que je suivais les travaux du Synode, je me suis demandé:que signifiera pour l’Église de conclure ce Synode consacré à la famille?

    Il ne signifie certainement pas avoir achevé tous les thèmes inhérents à la famille, mais avoir cherché à les éclairer par la lumière de l’Évangile, de la tradition et de l’histoire bimillénaire de l’Église, infusant en eux la joie de l’espérance sans tomber dans la facile répétition de ce qui est indiscutable ou le déjà dit.

    Il ne signifie sûrement pas avoir trouvé des solutions exhaustives à toutes les difficultés et aux doutes qui défient et menacent la famille, mais avoir mis ces difficultés et ces doutes sous la lumière de la Foi, les avoir examinés attentivement, les avoir affrontés sans peur et sans se cacher la tête dans le sable.

    Il signifie avoir incité tout le monde à comprendre l’importance de l’institution de la famille et du mariage entre un homme et une femme, fondée sur l’unité et sur l’indissolubilité et à l’apprécier comme base fondamentale de la société et de la vie humaine.

    Il signifie avoir écouté et fait écouter les voix des familles et des pasteurs de l’Église qui sont venus à Rome en portant sur leurs épaules les poids et les espérances, les richesses et les défis des familles de toutes les parties du monde.

    Il signifie avoir donné la preuve de la vivacité de l’Eglise catholique qui n’a pas peur de secouer les consciences anesthésiées ou de se salir les mains en discutant de la famille d’une façon animée et franche.

    Il signifie avoir cherché à regarder et à lire la réalité, ou plutôt les réalités, d’aujourd’hui avec les yeux de Dieu, pour allumer et pour éclairer avec la flamme de la foi les cœurs des hommes, en un moment historique de découragement et de crise sociale, économique, morale et de négativité dominante.

    Il signifie avoir témoigné à tous que l’Évangile demeure pour l’Église la source vive d’éternelle nouveauté, contre qui veut «l’endoctriner» en pierres mortes à lancer contre les autres.

    Il signifie encore avoir mis à nu les cœurs fermés qui souvent se cachent jusque derrière les enseignements de l’Église ou derrière les bonnes intentions pour s’asseoir sur la cathèdre de Moïse et juger, quelquefois avec supériorité et superficialité, les cas difficiles et les familles blessées.

    Il signifie avoir affirmé que l’Église est Église des pauvres en esprit et des pécheurs en recherche du pardon et pas seulement des justes et des saints, ou plutôt des justes et des saints quand ils se sentent pauvres et pécheurs.

    Il signifie avoir cherché à ouvrir les horizons pour dépasser toute herméneutique de conspiration ou fermeture de perspective pour défendre et pour répandre la liberté des enfants de Dieu, pour transmettre la beauté de la Nouveauté chrétienne, quelquefois recouverte par la rouille d’un langage archaïque ou simplement incompréhensible.

    Sur le chemin de ce Synode les diverses opinions qui se sont exprimées librement – et malheureusement parfois avec des méthodes pas du tout bienveillantes – ont certainement enrichi et animé le dialogue, offrant une image vivante d’une Eglise qui n’utilise pas ‘des formulaires préparés d’avance’, mais qui puise à la source inépuisable de sa foi une eau vive pour désaltérer les cœurs desséchés.

    Et – au-delà des questions dogmatiques bien définies par le Magistère de l’Église – nous avons vu aussi que ce qui semble normal pour un évêque d’un continent, peut se révéler étrange, presque comme un scandale, pour l’évêque d’un autre continent; ce qui est considéré violation d’un droit dans une société, peut être requis évident et intangible dans une autre; ce qui pour certains est liberté de conscience, pour d’autres peut être seulement confusion. En réalité, les cultures sont très diverses entre elles et chaque principe général a besoin d’être inculturé, s’il veut être observé et appliqué. Le Synode de 1985, qui célébrait le vingtième anniversaire de la conclusion du Concile Vatican II, a parlé de l’inculturation comme de l’« intime transformation des authentiques valeurs culturelles par leur intégration dans le christianisme, et l’enracinement du christianisme dans les diverses cultures humaines»3. L’inculturationn’affaiblit par les vraies valeurs mais démontre leur véritable force et leur authenticité, puisqu’elles s’adaptent sans se transformer, mais au contraire elles transforment pacifiquement et graduellement les différentes cultures.

    Nous avons vu, également à travers la richesse de notre diversité, que le défi que nous avons devant nous est toujours le même: annoncer l’Évangile à l’homme d’aujourd’hui, en défendant la famille de toutes les attaques idéologiques et individualistes.

    Et sans jamais tomber dans le danger du relativisme ou du fait dediaboliser les autres, nous avons cherché à embrasser pleinement et courageusement la bonté et la miséricorde de Dieu qui surpasse nos calculs humains et qui ne désire rien d’autre que «tous les hommes soient sauvés» (1 Tm 2, 4), pour insérer et pour vivre ce Synode dans le contexte de l’Année extraordinaire de la Miséricorde que l’Église est appelée à vivre.

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    Michel Janva

  • Zemmour, Onfray et les autres, ces suppôts du réel : La « réaction » est en marche

    Eric Guéguen dans Causeur : une réflexion pertinente et fine sur la gauche, la droite, la réaction, les politiques et les médias. Une réflexion politique et métapolitique dont nous conseillons la lecture ...     

    egueguen.jpg« La gauche est une route rectiligne, dédaignant le paysage. La réaction est un chemin qui serpente entre les collines. » Dans cette phrase de Nicolás Gómez Dávila, la « gauche » est à entendre comme le « progrès », et ce dernier comme inconditionnel. Quant à la « réaction », l’auteur s’y référait constamment en lieu et place du mot « droite », déprécié par les réflexes marchands qui peu à peu s’y sont rattachés. Hostiles aussi bien au socialisme qu’au capitalisme ou à la démocratie d’opinion, les aphorismes de Gómez Dávila feraient aujourd’hui bondir le landerneau du prêt-à-penser. Néanmoins, sa formule lapidaire mise en exergue nous instruit parfaitement de ce qui, d’un point de vue idéologique, est en train de se passer aujourd’hui en France : un retour de bâton.

    À entendre Léa Salamé, les réactionnaires sont partout, on n’entend qu’eux, il n’y en a que pour eux. Elle en veut pour preuve les couvertures d’hebdomadaires sur lesquelles on peut voir régulièrement Finkielkraut, Zemmour, Onfray. Mais également Onfray, Zemmour et Finkielkraut. Ainsi que Zemmour, Finkielkraut et même Onfray. C’est dire ! Franchement Léa, la « réaction », combien de divisions ? De plus en plus chez les petites gens, très certainement, et il faudra vite expliquer pourquoi. Mais combien de généraux ? Et surtout, Léa, combien en face ? Combien d’universitaires, d’auteurs, d’éditeurs ? Combien de journalistes et de présentateurs télé ? Combien de chanteurs et de bateleurs en tous genres ? Combien d’acteurs, de producteurs, de scénaristes ? Combien de professeurs et d’instituteurs ? Combien d’entre eux sont dévoués corps et âme et ouvertement à l’idée du Bien qu’on impose aux Français depuis un demi-siècle ? Et dans la classe politique, combien de « réacs » ? On nous assure maintenant que Nadine Morano en est. Est-ce bien sérieux ? Parlons de son cas une minute puisque c’est un lièvre que Mademoiselle Salamé et son nouveau complice Yann Moix ont eux-mêmes levé.

    Nadine Morano est une habituée des plateaux nocturnes de Laurent Ruquier. Du moins l’était-elle encore récemment. Bien qu’elle n’ait pas inventé le jeu de quilles, peut-on sincèrement imaginer une seule seconde que ses derniers propos tenus dans On n’est pas couché aient consisté à affirmer que la France avait vocation à demeurer un pays de race blanche ? Les yeux dans les yeux, et sans croiser les doigts sous la table, est-ce seulement envisageable ? Non, sauf à penser qu’elle ait voulu, ce soir-là, se suicider médiatiquement, précisément parce que l’anti-progressisme ne fait pas la pluie et le beau temps dans les médias. Car il est évident que les « commissaires aux idées propres » (Taguieff) appointés par Monsieur Ruquier ne pouvaient laisser passer un tel « dérapage »… qu’ils ont par ailleurs pour tâche de provoquer. Au moins est-ce pratique pour le patron : il n’a pas à leur jeter d’os à ronger, ils se servent directement sur la bête. Quand on a des idées en vent contraire et que l’on n’est pas préparé à aller au combat pour les défendre, on ne va surtout pas chez Ruquier, même pour un livre à vendre. À moins, bien sûr, que le fiasco induit fasse partie de la stratégie de l’éditeur : faire le buzz coûte que coûte.

    Le cas Morano est révélateur de la standardisation des propos dans les médias de grande écoute. Il ne s’agit nullement d’une offensive « réactionnaire » encouragée voire orchestrée en sous-main par un méchant de service. Il s’agit au contraire d’une chape de plomb sémantique qui ne parvient plus à contenir tout le réel. Celui-ci dégouline, et c’est parce qu’il dégouline que des gens regardent encore les émissions de Laurent Ruquier le samedi soir – que l’intéressé en soit informé. C’est parce que l’on peut encore y glaner quelques vérités pas bonnes à dire que son talk-show attire le chaland. De la même manière, c’est parce que les susmentionnés Zemmour, Onfray et Finkielkraut font vendre du papier à nos pucelles effarouchées qu’une bonne partie de la presse politique survit. Certains ont beau jeu, après cela, de déplorer que le seul romancier français connu et reconnu à l’étranger – Michel Houellebecq – soit lui-même un pisse-froid réactionnaire ; ils seront toujours les premiers à le promouvoir.

    C’est là que le bât blesse. Chez Taddeï l’autre jour, Eugénie Bastié informait l’oracle Attali du grand retour du Réel, de son débordement disais-je plus haut. C’est inéluctable, et ils seront nombreux ceux qui, bientôt, ne pourront plus parader, gesticuler pour ne rien dire et ergoter sur l’emploi de mots que le bon peuple est ou n’est pas en mesure de comprendre. Il leur faudra alors lâcher d’une main ce à quoi ils tiennent le moins pour s’agripper à ce qu’ils revendiquent le plus. Il leur faudra choisir entre un vieux corpus féérique et doctrinaire, et l’appât du gain relativement à la demande. Ils devront accepter que leurs chimères ne puissent plus abuser qui que ce soit et qu’elles basculent dans le folklore le plus insignifiant. Ou alors ils devront retourner leur veste afin de donner au peuple ce qu’il demande et, à nouveau, retrouver sa confiance. Et ses deniers. Autrement dit faire non seulement avec Zemmour, mais avec tous les Zemmour en puissance, c’est-à-dire tous les citoyens français qui, de gauche ou de droite, de bonne ou de mauvaise foi, de propos réfléchis, nuancés ou rentre-dedans décryptent le monde chaque jour sur le web pendant que des intellectuels organiques se servent mutuellement la soupe dans les médias aseptisés.

    Alors oui, le vent tourne et la parole se délie à la base. Et comme dans ce pays tout fonctionne à la majorité, le haut du panier tremble à l’idée que la pensée « nauséabonde », rompue aux techniques putassières du progrès de commande, enrôle à son tour des majorités. Le progrès n’a plus la cote et il l’a bien cherché. À trop prendre les gens pour des demeurés, ses sectateurs ont ménagé une autoroute à la « réaction ». C’est elle qui vient désormais, tout le monde l’a compris. Et la partie se jouera entre réactionnaires, opposant d’inévitables extrémistes aux modérés d’entre eux. Sans oublier, bien sûr, de farouches « partisans du réel » qui s’ignorent. En effet, qu’elle assume ou non le qualificatif, toute personne se reconnaissant dans les propos liminaires de Gómez Dávila est, de fait, « réactionnaire ». Bienvenue au club.  

    Eric Guéguen

    auteur du Miroir des Peuples (Perspectives libres, 2015).

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Marine Le Pen refuse la tyrannie médiatique, un précédent historique

    Enfin une personnalité politique d’envergure a refusé la tyrannie des médias et de leurs donneurs d'ordres de "gauche" et de "droite".

    Retour sur les faits. Marine Le Pen avait été invitée par David Pujadas pour participer à l’émission « Des Paroles et Des Actes » du jeudi 22 octobre 2015, et débattre avec trois Français, Jean-Christophe Lagarde et Stéphane Le Foll. Peu après, Xavier Bertrand et Pierre de Saintignon, adversaires de la présidente du Front national pour la présidence de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, ont protesté, estimant cette invitation inéquitable, et ont réclamé à leur tour d’être tous deux invités. Le mercredi 21 octobre, l’alliance entre les sociétalistes et « Les Républicains » contre les patriotes sincères s’est matérialisée par une alliance étrange entre Jean-Christophe Cambadélis et Nicolas Sarkozy, lesquels ont chacun écrit une lettre au Conseil supérieur de l’audiovisuel.

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  • Discussions sur la politique française et la liberté d’expression avec Maître Bonneau et Yvan Benedetti


    Discussions sur la politique française et la… par LaPravdaCH

    Joseph Navratil s’est entretenu pour LaPravda.ch avec Maître Pierre-Marie Bonneau et Yvan Benedetti lors de leur passage à Genève au sujet notamment des « interdits internet », la loi Fabius-Gayssot, la persécution des mouvements nationalistes et l’affaire dite « du détail » de JMLP.

    http://www.altermedia.info/france-belgique/

  • [Bordeaux] L’AF Bordeaux entame avec succès une nouvelle année de formation

    L’AF Bordeaux entame avec succès une nouvelle année de formation. Les premiers cercles d’étude ont abordé des sujets aussi divers que l’histoire de l’antifascisme, les non-conformistes de l’entre-deux-guerres et hier soir les racines antiques de la monarchie française.

    Toi aussi, viens te former auprès de tes camarades pour préparer le combat de demain !

    "Des opinions vraies doivent se trouver en l’homme, opinions qui, une fois réveillées par une interrogation, deviennent des connaissances." Platon. Ménon.

    "La politique a pour fin non pas la connaissance mais l’action." Aristote, Ethique à Nicomaque.

     
  • Devenez bénévoles pour la Marche pour la Vie du 24 janvier 2016

    La Marche pour la Vie recrute toutes les bonnes volontés. Cécile Edelcommunique :

    "Le 28 septembre, madame Touraine annonçait cette journée comme journée mondiale du droit à l'avortement.

    Nous avons immédiatement réagi et continuons de répondre à cette attaque en organisant une grande campagne de sensibilisation au Droit à la Vie

    Notre seconde réponse au gouvernement sera de marcher nombreux le 24 janvier 2016 dans les rues de Paris et faire de cette journée, la journée de l'enfant à naître.

    Pour faire de la Marche pour la Vie une réussite, nous recrutons toutes les bonnes volontés."

    Pour savoir comment aider, c'est ici.

    Deviens_benevole

    Philippe Carhon

  • Marine refuse la mascarade de France 2

     (Présent 8468)

    Nicolas Sarkozy et Jean-Christophe Cambadélis ont donc obtenu ce qu’ils exigeaient : que Marine Le Pen fût empêchée de s’exprimer jeudi soir dans l’émission « Des paroles et des actes », ce qui n’a pu réussir que grâce à la servilité de France 2 à leur égard.
    Que la chaîne publique et ses journalistes ne viennent plus nous parler de leur indépendance, eux qui cèdent à la pression de deux partis sur le déclin à la première sommation !
    8468 Present

    L’émission était préparée depuis plusieurs semaines, la présidente du Front national était d’accord sur ses interlocuteurs et laissait à Pujadas le choix des thèmes et voilà que, deux jours avant, Cambadélis et Sarkozy se réveillent ! Sous prétexte que nous sommes à quelques jours de l’ouverture de la campagne officielle des Régionales, ils réclament que les adversaires de Marine Le Pen dans le Nord, puissent être présents (pas tous, les leurs seulement, Bertrand et Saintignon !).
    Pujadas hésite un instant puis se couche lamentablement.
    Dans la nuit de mercredi à jeudi, il informe Marine Le Pen qu’il a ajouté un débat supplémentaire avec ses rivaux nordistes – dans un souci d’« apaisement » (sic). Elle est priée de se soumettre. Cette muflerie est sans précédent, jamais aucun autre invité politique n’a été traité avec tant de désinvolture et d’arrogance.

    Marine Le Pen a donc refusé de participer à ce qu’elle appelle justement une « mascarade ».
    Cambadélis qui voulait l’interdire de parole a maintenant le culot de prétendre qu’elle « refuse le débat » ! Ce débat devait avoir lieu avec des seconds couteaux.
    Pour la droite, Jean-Christophe Lagarde, pour la gauche, Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement ; chacun sait que, lorsque les « ténors » ne veulent pas y aller, on envoie les porte-parole au feu.

    Auparavant, France 2 avait sollicité des personnalités appartenant aux Républicains : ils se sont tous récusés, sous des prétextes divers ! Nathalie Kosciusko-Morizet, auteur de Le Front antinational, répond qu’elle se consacre aux questions économiques, le vice-président de LR, Laurent Wauquiez a une réunion électorale ce soir-là, tout comme François Baroin, Christian Estrosi n’est pas disponible non plus, il doit ferrailler avec la nièce, explique-t-il, Hortefeux, voudrait bien, mais ce n’est pas de chance, il sera à Madrid, etc.
    Qui donc se défile ?

    Comme symbole vivant de l’UMP-PS il y avait la photo de François Hollande et Nicolas Sarkozy posant ensemble à la « une » de Paris Match, en campagne pour le oui à la Constitution européenne.
    Il faudra désormais y ajouter la démarche commune du même Sarkozy et de Cambadélis pour bâillonner Marine Le Pen. Le premier a expliqué qu’il s’agissait là d’un « acte de solidarité entre partis républicains ». Rappelons que lors des attentats de janvier le même Sarkozy avait refusé de prendre au téléphone le premier secrétaire du PS sous prétexte que « ce n’était pas de son niveau ». Nous étions à l’heure de « l’union nationale » contre le terrorisme, l’ex-président ne la conçoit donc que contre Marine Le Pen. On voit qu’il peut toujours se surpasser dans la médiocrité satisfaite.

    Guy Rouvrais

    http://fr.novopress.info/

  • Le Déclin français et les années 1970

    Le rapport Gallois le relève dès ses premières pages : le début du déclin français date des années 1970. Pour autant il ne cherche pas à tirer quelque enseignement que ce soit de cette constatation : il s'abstient de toute allusion directe à la période extraordinairement brillante qui précédait ces années 70; et pas davantage il n'aborde les événements et décisions politiques de l'époque qui pourraient être responsables de ce déclin. (1)

    Or en dépit de leur ancienneté, ces années méritent grande attention. P.M.

    Des Trente Glorieuses à aujourd’hui

    Quelques chiffres permettront de situer la brillante période 1950-1970 et l'exceptionnelle prospérité que connut alors la France et qu'on ne peut attribuer à la reconstruction de l'après guerre. Certes celle-ci avait stimulé l'activité mais son influence ne pouvait être que passagère : en 1949 l'économie française avait retrouvé son niveau de 1938 et l'élan de la reconstruction ne pouvait plus expliquer la persistance de l'expansion.

    Or de 1949 à 1969, le taux moyen de croissance annuelle évolua entre 5 et 5,5% et le chômage resta extrêmement faible : 1,2% de la population active jusqu'en 1958, même s'il augmenta ensuite quelque peu (2,2% dans les années 1960). Dans les dernières années de cette période, la France était même en mesure, grâce à ses résultats en commerce extérieur, d'exiger le remboursement en or de ses avoirs en dollars. (2)

    Or à partir des années 1970 tout a changé. Notre situation économique a entamé une détérioration dont rien, et pas même les hauts et les bas circonstanciels, ne peut masquer l'implacable continuité :  ici 

    http://archives.polemia.com/article.php?id=5448                          

    Les changements des années

    Sauf cécité volontaire, il est impossible de ne pas se demander quelle est l'origine de ce renversement de tendance.

    1) L'orthodoxie contemporaine fournit une réponse « politiquement correcte » qui a l'avantage de situer la cause du malheur dans un événement extérieur, dans une sorte de cas de force majeure exonérant l'idéologie du moment de toute responsabilité : est accusé en l'espèce le choc pétrolier de 1972, c'est à dire la décision des pays producteurs de pétrole de brusquement et fortement augmenter le prix du baril

    On ne saurait évidemment nier l'effet nocif de cette décision. Mais il n'est pas possible de lui attribuer la responsabilité des quarante années, ni même des dix années suivantes : en effet le choc pétrolier a été absorbé en quelques années grâce aux efforts entrepris pour économiser l'énergie et développer l'utilisation des sources de substitution. C'est ainsi que la part de la consommation d'énergie dans le PIB après avoir évolué entre 5 et 6% dans les années 1950-1970 et avoir presque doublé à partir de 1974 était revenue autour de 7% dès 1980 avant de retrouver le niveau des années de prospérité (d'ailleurs le contre-choc pétrolier des années 1980 favorisa ces efforts).

    En vérité il s'est produit dans ces années 1970 un bouleversement d'ensemble qui a particulièrement affecté la France. En quelques années nombre des traits qui caractérisaient le modèle français ont été effacés l'un après l'autre

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