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écologie et environnement - Page 141

  • Intervention de Philippe Murer sur les énergies du 21ème siècle.

  • Table ronde sur l'agriculture et l'environnement.

  • Écologie et énergie de demain : discours de Marine Le Pen

  • Philippe Pascot - Le gaz de schiste, enjeux et conséquences

  • Les origines de Monsanto

    Ayant mesuré le taux de nuisance de Monsanto, monstre sans visage, nous avons tenté de remonter le temps afin d'identifier les êtres qui l'avaient créés. Et c'est à vrai dire sans grande surprise que nous avons découvert comment ils s'étaient enrichis - au détriment d'autrui ; par l'asservissement, par les chaînes, dans un déni total d'humanité.

    En 1757, Isaac (Rodrigues) Monsanto, juif sépharade né aux Pays-Bas, arrivait à la Nouvelle-Orléans en provenance de Curaçao [Antilles néerlandaises, sur la côte du Venezuela]. Il s'établit comme négociant et entreprit de transporter des cargaisons d'esclaves noirs des Caraïbes au Golfe de Mexico. Dix ans plus tard, il faisait l'acquisition d'une plantation du nom de Trianon, aux abords de la Nouvelle- Orléans. En 1769, alors que le deuxième gouverneur espagnol venait de prendre ses fonctions et expulsait les juifs de la Louisiane, Isaac Monsanto était devenu l’un des plus riches marchants de cet Etat. Cependant, ses biens confisqués, Monsanto dut quitter le territoire et s'installer dans la ville de Manchac, près du lac Pontchartrain, sous contrôle britannique où le rejoignirent ses frères Manuel, Jacob et Benjamin, tandis que ses deux sœurs, Gracia et Eleonora, s'installaient à Pensacola, dans l'ouest de la Floride, elle aussi administrée par les Britanniques.

    Après la mort d'Isaac en 1778, les trois frères Monsanto continuèrent à gérer leur "entreprise", mêlant la vente de tissus à des produits de toutes sortes, tenant le rôle d'agent immobilier et de recouvrements - le tout lié au trafic d'esclaves.

    Des documents l'attestent, mentionnant par exemple, l'achat par Benjamin Monsanto, de 80 Noirs en 1768 ; de 13 en 1785 contre de l'indigo, d'une valeur de 3 000 livres ; en 1787, ce fut le sort de 31 autres qu'il négocia. D'autres archives, datant de 1794, font état d'une femme noire "Babet" vendue par Benjamin à un certain Franco Cardel ; de deux Guinéens, « Polidor et Lucy » à James Saunders pour la somme de 850 dollars en argent. Et quelques noms « Quetelle, Valentin, Baptiste, Prince, Princesse, Caesar, Dolly, Jen, Fanchonet, Rosetta, Nat, Louis, Eugène, Adélaïde », appartenant aux frères Monsanto.

    En l'an 1790, Benjamin Monsanto et son épouse avaient acquis, sans mal, une plantation de 500 acres à Sainte Catherine's Creek près de Natchez, dans le Mississipi, sur laquelle trimaient onze esclaves. D continua de s'investir dans l'entreprise familiale jusqu'à son passage à trépas, en 1794, tandis que Manuel et Jacob ouvraient un commerce rue de Toulouse, à la Nouvelle-Orléans. Au cours des années, Isaac "hypothéqua", plusieurs fois de suite, quatre de ses esclaves, lorsqu'il fut en difficulté financière ; Benjamin négocia six contrats concernant la vente de six des siens, « pour après sa mort » ; Gracia légua par testament, « neuf Africains », à sa famille ; Jacob, fils d'Isaac, tomba amoureux d'une de ses esclaves, « Mamy William » et de cette union, naîtra Sofia, « une jolie quarteronne », est-il rapporté...

    John Francis Queeny, fondateur de Monsanto, épousa Olga Mendez (Monsanto n'étant pas toujours mentionné), fille d'Emmanuel Mendes Monsanto, dont la date de naissance est estimée « entre 1808 et 1868 », alors que ni date ni lieu de décès ne sont déclarés. En furetant un peu, l'on peut toutefois apprendre qu'Emmanuel Mendes de Monsanto, fut « un riche financier d'une société sucrière de Vieques, Porto Rico, dont le siège était à St Thomas, Indes occidentales danoises ». [Le danois étant réservé à l'administration, il profitait à un Créole français, proche de celui de Sainte-Lucie ainsi qu'à l'anglais et à l'espagnol. De quoi plaire aux cosmopolites]. Les produits de base de sa société étaient (déjà) des additifs alimentaires tels que la saccharine, la caféine et la vanilline de synthèse.

    Le site <www.geni.com> nous renseigne sur le nom de son épouse, Emma Kitson, mais sans plus. C'est autour de leur fille, Olga Mendez, que se cristallise le mystère, telle une pièce de puzzle impossible à caser.

    Certes, le nom que portent père et fille est le même mais le fait que l'orthographe diffère de l'un à l'autre, ne nous semble pas anodin, Mendes et Mendez étant d'origine distincte. En effet, les Mendes, Menendes, de même que les Pereira Mendes et Mendes Seixas, originaires du Portugal, sont généralement mais pas obligatoirement, portés par des juifs sépharades, alors que les Mendez sont originaires d'Espagne, de Galicie notamment, et descendent généralement de « notables de haute lignée » ; que certains assument d'origine allemande - ce qui serait le cas d'Olga - dont une ancienne tribu n'est autre que wisigothe, issue de ces « goths sages » danubiens, submergés par les Arabes sur le sol espagnol mais dont une minorité se réfugia dans les Asturies pour former un royaume, une communauté chrétienne, encore autonome de nos jours.

    Il n'échappe à personne que, depuis le Moyen Age, nombre de noms ont été empruntés, usurpés, achetés ou acquis par mariage ou filiation, particulièrement lorsque les monarques Isabelle et Ferdinand entreprirent de chasser les juifs sépharades de la péninsule ibérique (décret royal de l'Alhambra de Grenade, 31 mars 1492). Leur expulsion aurait débuté le 2 août 1492 et, cinq ans plus tard, en 1497, au Portugal. Une majorité d'entre eux émigra ainsi en Hollande, établissant la Compagnie hollandaise des Indes Occidentales (Dutch West Indies Company). Aujourd'hui hélas, les recherches sont de pins en plus difficiles, sinon impossibles, les biographies étant restreintes et l'accès aux généalogies se retrouvant "privatisé" ; certains liens, d'autre part, semblent valides, mais affichent « page introuvable », dès que l'on y accède.

    Parfois, comme par miracle, survient une information oubliée par la censure, telle cette copie d'un recensement fédéral états-unien de l'an 1900, précisant qu'Olga Mendez naquit en janvier 1872 aux Antilles ; pourtant demeurent inconnus les date et lieu son décès, bien qu'étant tout de même l'épouse d'une personnalité en vue. Le couple aura deux enfants : Edgar Monsanto Queeny (1897-1968) et Olga Queeny.

    Remarquons, là aussi, ce contraste dans les noms, qui nous ramène inévitablement à John Francis Queeny (1859-1933), fondateur de la corporation Monsanto. Américano-Irlandais catholique dont la biographie tient à peine une demi-page sur Wikipédia. L'aîné de cinq enfants, son éducation scolaire à Chicago, fut de courte durée (de 6 à 12 ans), le « grand feu », qui ravagea la ville, « ayant contraint à quitter l'école et chercher du travail ». Tout d'abord coursier à 2,50 dollars la semaine chez Tolman & King, il va « s'installer à Saint-Louis en 1897 » -, date qui correspond aussi à la naissance d'Edgar. Queeny a alors la quarantaine et la chance ne semble pas lui avoir souri. A ce stade, une union avec « la fille Monsanto » apparaît donc peu probable, admettons-le. À Saint-Louis, il devient l'employé d'une grosse société pharmaceutique du nom de Meyer Brothers Drug Company. D'après Wikipédia (en anglais), « il aurait, deux ans plus tard, mis toutes ses économies dans l'achat d'une raffinerie de sulfure qui brûla le lendemain de l'ouverture ».

    Si l'on suit bien cet étrange parcours, Queeny aurait fondé Monsanto Chemical Work en 1901 - société sise à Saint-Louis dans le Missouri - avec un apport de 5 000 dollars, sans pour autant quitter Meyer Brothers. Il se serait lancé dans la production de saccharine - grâce au raffinage de la betterave à sucre (1900) - qu'il revendait à Meyer et dont il commença à tirer profit en 1905. (Bientôt suivraient les substituts du beurre ainsi que le glutamate monosodique (GMS), si nocif à la santé). Il aurait quitté Meyer l'année suivante pour rejoindre Monsanto à temps plein. Aurait-il, du même coup, adopté Edgar que rien ne présupposait à être son fils biologique ?

    Le peu que l'on sache sur Edgar prête à croire qu'il fut un homme brillant, qu'une fois PDG de la corporation, il allait contribuer à « une nouvelle ère d'expansion pour Monsanto, avec le lancement de la manufacture de plastiques pétrochimiques et du phosphore » [découvert cependant en 1669 par l'alchimiste allemand Hennig Brand, lors de ses recherches sur la « Pierre du philosophe »]. Sa renommée ne sera pas compromise par le krach de 1929, Monsanto affichant au contraire, des profits.

    Elu membre de Missouri Historical Society et président de Lafayette-South Side Bank Trust Company, Queeny sera élevé au titre de Chevalier de l'Ordre de Malte - révélation di Comte - après avoir été « initié au sein de le forteresse des Jésuites dans laquelle réside le Pape Noir de l'Université de Saint-Louis depuis 1818».

    Il s'avéra que « ce comte » n'était autre que « le Comte Saint-Germain, un homme enveloppé de mystère, de naissance et patrimoine inconnus ; teint olivâtre, cheveux noirs, d'apparence juive (sic). Se disant âgé mais détenteur de secrets séculaires, dont celui d'immortalité, il n'apparaissait pas plus vieux que 50 ans, en toutes occasions ; élégant, portant les bijoux les plus purs ; parlant plusieurs langues, écrivant des deux mains... Arrêté à Londres car soupçonné d'espionnage, durant la rébellion jacobite de 1745, il sera libéré sans inculpation. Supposé mort le 27 février 1784, il aurait été aperçu par plusieurs témoins... ». Curieux personnage en effet.

    Parmi d'autres initiés, signalons J.P. Morgan junior, de l'ordre des Saints Maurice et Lazare, qui fonda, en 1918, la US. Steel Corporation et fit du Chevalier de Malte, John A. Farrell, son président.

    Monsanto a aussi des liens avec la société Walt Disney, financée par Bank of America, sous la gouverne du frère de Walt Disney, Roy, lui aussi promu Chevalier de Saint Grégoire en compagnie du propriétaire de Fox News, Rupert Murdoch.

    Monsanto est aujourd'hui présidé par Hugh Grant qui, afin de ne pas déroger à la réputation de ses prédécesseurs, porte bien son épithète d'homme « sans scrupules ». Mais avec une rémunération annuelle aussi indécente : une trentaine de millions de dollars, gageons qu'il n'en a cure.

    Michelle FAVARD-JIRARD. Rivarol du 24 novembre 2016

  • COP 22 : le mot tabou qu'ils ne prononçaient pas : TRUMP !

    Ils avaient annoncé la couleur, cette COP 22 ne se réunissait pas pour rien au Maroc : l’Afrique était au centre de toutes les préoccupations. Le démarrage de l'Afrique, l'émergence de l'Afrique sur la scène mondiale, le déferlement biologique de l'Afrique sur tous les continents, et particulièrement sur l'Amérique du Nord et sur l'Europe, le rattrapage technique et économique de l'Afrique grâce aux centaines de milliards d'aide que « les pays riches » s'engageaient à lui fournir. En sus des dizaines de millions de crève la faim qu'il leur faudrait absorber, déséquilibrant justement les programmes d'économie d'énergie qu'ils s'engageaient à réduire plus encore grâce à la limitation génocidaire de leur natalité.

    En fait la 22e édition de cette COP aura bien été à l'image de toutes les autres : une farce. Et pouvait-elle autre chose quand elle est surtout une gigantesque opération de communication. 20 000 congressistes venus par avion du monde entier, se pressant dans des hôtels de luxe aux frais des imbéciles persuadés par ces charlatans que s'ils ne ferment pas leur robinet lorsqu'ils se brossent les dents dans quarante ans la terre sera une géhenne.

    Pour s'assurer qu'aucun contestataire ne perturbe leur cohésion, ils ont damé dans les esprits le mot consensus qu'on peut traduire par : tous ceux qui ne sont pas d'accord sont des crétins et des criminels contre l'humanité. Lors de chacune des COP ne sont intervenus que des thuriféraires des gaz à effet de serre anthropiques. Quiconque émettrait une opinion frondeuse serait sur le champ expulsé par la police onusienne extrêmement présente sur les lieux et qui ne semble déranger aucun représentant des Droits Humains et de la liberté d'expression qui cependant pullulent dans ces assemblées sectaires.

    La conférence de Marrakech devait affirmer ce qui avait été défini à Paris l'an passé et contresigné en octobre par la plupart des pays contrôlés par l'ONU. Avant que ne soient mises en place les prochaines étapes devant déboucher sur la COP24 finale, du 5 au 16 novembre 2018 en un lieu non encore défini « dont vous aurez connaissance lorsque nous le jugerons approprié ». En somme la gravure sur marbre des injonctions devant mener à l'unification administrative du monde telle qu'elle avait été projetée dans l'Agenda 21 lors du Sommet de la Terre de Rio de 1992. Deux points seraient imposés aux peuples soumis. La réduction de leur développement par les pays "riches" afin de restreindre la production de gaz à effet de serre anthropiques « bien en-deçà de 2° de la moyenne prévalant avant l'ère industrielle ». Voire même, réclament les pays non développés qui n'y sont pas assujettis, de 1,5°. Et l'assurance que d'ici 2020, ces riches « responsables de la pollution du monde », paieront 100 milliards de dollars par an aux autres. Ils appellent cela « la Justice Climatique », éternel tribut payé au colonialisme. Et faisant abstraction de la surpopulation africaine : 4,2 milliards, en 2100, prévisions les plus modérées, et 6 milliards selon l'ONU.

    Ce n'est donc ni le C02, ni l'industrie et la pollution des régions industrielles occidentales, ni la consommation d'énergies fossiles par les Blancs qui sont responsables des catastrophes climatiques annoncées en Afrique. Mais la destruction par les hommes et leurs troupeaux des zones tropicales surpeuplées dont, semble-t-il, nul ne se soucie de l'explosion démographique.

    À Marrakech les gros média sont restés muet sur cette question.

    C'est néanmoins sur une note très pessimiste - largement due à l'élection de Donald Trump - que s'est achevée cette COP -. Certes, chacun s'efforça de garder bonne mesure et d'asséner à la façon du désopilant François Hollande que : « l'Accord de Paris est irréversible ». Ou bien, selon la grande prêtresse du Réchauffement Climatique anthropique, Laurence Toubiana : « On sonne la fin de la récréation en 2018, avec en plus un premier bilan des actions ». Si d'ici là l'horrible Trump n'a pas secoué leur cocotier. Pour l'heure le moins tonitruant n'est pas le chef des pays africains dans la discussion, le Malien Seyni Nafo, qui a besoin des armées de bwana pour réduire ses propres djihadistes. « La feuille de route est assez claire, braille-t-il, pour les deux prochaines années... Il faut transformer les contributions des États en politiques publiques, en plans d'investissement ». Aboulez la monnaie !

    Trump, un gros grain de sable

    Des centaines d'ONG d'ultra-gauche pullulent dans ces conférences, financées par les États ou par l'ONU, en quête de subvention et de médiatisation. Prenez Mme Lucile Dufour qui se répand dans tous les organes de presse d'ultra-gauche au nom de la section française du Réseau Action Climat, dont le siège est au Liban. « La plupart des pays développés sont arrivés à Marrakech les mains vides, sans annonces concrètes ni financements », éructe-t-elle. Ce RAC est un réseau de 1000 ONG, déjà présentes sur le terrain, comme GreenPeace, Les Amis de la Terre, Oxfam, Sortir du Nucléaire ou le Comité de Liaison des Energies Renouvelables. Sa mission ? « Inciter les gouvernements et les citoyens à prendre des mesures pour limiter l'impact des activités humaines sur le climat ». Pourtant il ne faut pas trop gratter pour découvrir sous la poussière tout autre chose. Le RAC-us (qui se décline USCAN) par exemple regroupe plus de 150 ONG radicales d'ultra-gauche, mobilisées depuis des mois par Soros et Sanders dans le combat contre Trump. La profession de foi de ce machin est d'une impeccable hypocrisie : « L'USCAN est un réseau dynamique, en pleine croissance, réunissant des organisations activement militantes sur le changement climatique ». Ah, oui ?

    Exemples. L'American Jewish World Service additionne l'influence de ses dons aux avocats des Droits Humains dans les pays en développement à la pression exercée sur le gouvernement des Etats-Unis afin qu'il « adopte des lois et des politiques favorables aux peuples de ces pays ». Quel rapport entre l'un et l'autre ?

    Care : Servir les communautés les plus pauvres du monde. Tirer notre force de la Diversité globale. Limiter la fertilité des populations pauvres ne résoudra pas la crise climatique.

    Centre pour une démocratie populaire : Pour un agenda innovant de justice raciale et économique, pro-travailleur, pro-immigrant.

    NAACP. Première organisation raciale noire aux États-Unis : « Notre mission est d'assurer l'égalité politique, éducative, sociale et économique de toutes les personnes et d'éliminer la discrimination basée sur la race ».

    Bref, on pourrait dresser une liste de plusieurs dizaines d'associations dont le aimât est le cadet des soucis mais qui savent se servir des innombrables manifestations dont il est le prétexte pour faire avancer leur programme d'agit'prop.

    Ce qui retiendra plus particulièrement l'attention sera l'intervention de John Kerry qui représentait Obama. « Personne, déclara-t-il le doigt menaçant, n'aie droit de prendre des décisions qui affecteront des milliards d'individus en se fondant sur une idéologie ou sans réelle justification ». C'est le monde à l'envers quand on sait que l'entreprise climatique n'est qu'une manipulation idéologique et qu'à ce jour toutes les données scientifiques avancées, comme l'a démontré notamment le Climategate de novembre 2009, sont fallacieuses ou erronées. Mais il s'agit par tous les moyens de la mener à son terme et Trump apparaît comme un grain de sable de belle taille.

    S'étonnera-t-on que le doyen des journaux scientifiques américains, The Scientific American qui, en 170 années d'existence, ne s'était jamais mêlé de commenter la politique présidentielle, ait au cours des Primaires, attaqué le candidat Trump pour de prétendues positions et rhétoriques "anti-scientifiques" ? Il vient d'en remettre une couche à propos de son climato-scepticisme. « Il existe, peut-on lire le 15 novembre, un mot tabou à Marrakech : Trump. Le président élu est omniprésent. Vous pouvez le sentir rôder derrière chaque discours sur les économies décarbonnées et dans chaque fracture née des pertes et dommages provoquées par le climat. On ne le cite jamais directement mais il est toujours quelque part dans la salle. Avec un climato-sceptique (Myron Ebell) faisant la transition avec l'EPA (l'Agence de Protection de l'Environnement) et Donald Trump à la Maison-Blanche pour quatre ou huit ans, c'est une intense peur de l'échec qui enfle.

    Et elle est justifiée ».

    Sans avoir demandé la moindre signature au Congrès, agissant par décrets, le binôme Obama/Kerry vient au cours des derniers mois d'engager les États-Unis dans une folle course à la décarbonisation de l'économie. 89 % en moins d'ici 2050. Entre 26 et 28 % d'ici 2025. Tous les domaines de l'économie seront frappés et celle-ci dynamisée, prétendent-ils, par les énergies renouvelables et les emplois induits, alors qu'après vingt ans d'expérience non seulement elles sont un fiasco misérable mais elles sont loin d'avoir remplacé les emplois qu'elles ont détruits. Trump, répètent-ils, ne pourra pas revenir sur la COP parisienne, sauf que dans son entourage on soutient calmement que ce qu'un paraphe au bout d'un papier a institué un autre paraphe au bout d'un autre papier peut le supprimer. Lui maintient qu'il entend créer 20 millions d'emplois et récupérer 100 milliards de dollars par le recours aux carburants fossiles : il a consulté suffisamment de scientifiques climato-sceptiques - ceux qui sont interdits de média - pour savoir que les gaz à effets de serre et le carbone n'ont rien à voir avec quelque changement climatique, qu'il n'y a depuis 18 ans aucune augmentation des températures terrestres, aucune montée des océans et depuis dix ans, contrairement à ce que promet le GŒC, aucune augmentation du nombre et de la violence des ouragans.

    On a vu à Marrakech, prenant appui sur les falsifications pseudo-scientifiques du Climat, se mettre en place contre l'Amérique de Trump, une formidable guérilla planétaire - à l'intérieur et à l'extérieur - soutenue par Wall Street et par la finance internationale, très présents lors de la COP 22, que l'on accuse néanmoins de s'être acoquinée avec le président élu, alors qu'ils ne lui pardonnent pas de s'être substitué à la candidate de la corruption qu'ils avaient à l'avance désignée.

    René BLANC. Rivarol du 24 novembre 2016

  • Agriculture intensive : 10.000 fermes laitières sur 60.000 devraient disparaître en 2017

    Les gouvernements successifs ne cherchent pas à repenser le modèle agricole français. Depuis Maastricht, les politiques français posent des boîtes de pansements sur une jambe de bois à coup de millions d’euros d’aide aux différents secteurs agricoles.
    Les manifestations d’éleveurs se font rares. Pourtant les difficultés graves persistent, au point que la FNPL (Fédération nationale des producteurs de lait) prévoit la disparition de 10.000 éleveurs de vaches laitières en 2017 sur un total de 60.000. C’est énorme.
    Le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, a d’ailleurs annoncé vendredi la signature d’un accord avec le fonds d’assurance Vivéa et Pôle emploi pour « accompagner les chefs d’exploitation dans leur reconversion et transition professionnelles ». Autant dire que de tous côtés on s’attend à une vaste opération de restructuration dans l’élevage. Le numéro un mondial du fromage Lactalis estime que « les volumes de lait ne disparaîtront pas. On va assister à une concentration des élevages. Pas à une chute de production ».

  • Reportage : Convention thématique sur la protection animale (11/10/16)

  • Marrakech au coeur de la capitulation mondiale des peuples

    Une fois encore il faut revenir à ces radios coréennes, ou radios Pravda d'avant la perestroïka, que sont France Culture, France Inter et France Info. Voici que depuis quelques jours elles ont tourné leur attention sur le Réchauffement Climatique Anthropogénique qui a établi son 22e chapiteau guignolesque à Marrakech. Le samedi 5 novembre France Culture consacra une partie de ses émissions du matin à la promotion de ce grand raout pollueur et consommateur de gaz carbonique rameuté à coups de ponts aériens venus du monde entier. Capitale touristique du Maroc, cette ville est largement pourvue en installations hôtelières de luxe afin de pourvoir aux besoins et au confort des 20 000 imbéciles chargés de réfléchir puis de nous expliquer les techniques les mieux appropriées pour faire des économies d'énergie et polluer moins. Ressort de ce "débat" organisé par Mme Ockrent une formule dont on a tout lieu de penser qu'elle en est l'auteur : « La solidarité nécessaire face au péril climatique annonce-t-elle une autre forme de gouvernance mondiale où les États mais aussi les opinions publiques, les ON.G. et le secteur privé, à commencer par les multinationales, participent à une autre définition de la souveraineté ? ». N'est-ce pas ce qu'affirmait l'extrême droite depuis trois quarts de siècle et qui lui aura valu tant d'accusations de conspirationnisme ? C’était ce qu'écrivaient dans les années 1950 et 1960 Henry Coston et Jacques Bordiot et Yann Moncomble dans les années 1980. Aujourd'hui nos maîtres se sentent si sûrs d'eux qu'ils peuvent, par l'intermédiaire de leurs porte-parole - comme Mme Ockrent - l'exposer avec brutalité afin que tous soient informés de ce vers quoi nous allons : la dictature globale instrumentée par VONU dont le Réchauffement Climatique est le principal instrument de la progression planétaire. Nos contemporains ont-ils vraiment compris que, sous couvert de lutter contre un renversement global du climat qui est une pure construction intellectuelle, se met en place une bureaucratie planétaire visant à l'uniformisation de tous les peuples selon un processus dictatorial partout en développement ?

    A Marrakech on va beaucoup parler de la répartition des 100 milliards de dollars qu'annuellement les pays "blancs" se sont engagés à verser à ceux du "Sud" et singulièrement à l'Afrique. Au prétexte que ces derniers seraient les victimes les plus exposées de phénomènes climatiques dont le Nord serait le responsable. Cela fait vingt ans que ce monument d'imposture est patiemment élevé de forum en congrès et de conférence en convention-cadre. Il faut bien comprendre en effet que l'on a désormais dépassé les phases préliminaires. Depuis 18 ans il n'y a eu aucune augmentation de la température sur terre, depuis plusieurs années, à l'échelle de la planète, les hivers sont plus froids, les océans n'ont pas cru d'un centimètre, en dépit des affirmations des média tenus en laisse par les faiseurs d'opinions - les "multinationales" ne craint pas de préciser Mme Ockrent qui en a reçu l'autorisation. L'acidité des eaux, provoquée, nous dit-on, par le gaz carbonique serait responsable de la disparition des barrières coralliennes tropicales. Or c'est une pure invention, aucune d'importance n'ayant disparu si ce n'est sous l'action du tourisme de masse ou de pollutions urbaines qui sont la conséquence non des gaz à effet de serre mais de l'inconséquence des populations riveraines victimes de leur démographie débridée. Dont cependant les protestations déclamatoires imputent aux Européens, rongés de contrition, les ravages dont ils sont les seuls responsables. Nous avons si souvent donné en exemple Malé, la capitale des Maldives avec ses plus de 100 000 habitants entassés sur moins de 2 km2 (densité de près de 18 000 h/km2) alors que l'altitude de l'île ne dépasse pas 2 mètres. Néanmoins les hommes politiques de cet Etat bidon n'en finissent pas de parcourir le monde occidental en exigeant de ses habitants qu'ils leur viennent en aide, limitent leurs activités, réduisent leur consommation et transforment radicalement leur façon de vivre.

    La stupidité écolo

    Depuis dix ans toute l'idéologie du Réchauffement Climatique anthropogénique qui définit et domine la gouvernance mondialiste repose sur le rapport Stern, l'étude probablement la plus contestée sur le sujet. Non seulement la plupart de ses prévisions se sont déjà révélées fausses et contredites par la réalité climatique dans le monde - la canicule de 2003, événement exceptionnel, n'a pas eu de suites et ne saurait être prise comme un modèle des temps futurs. La banquise antarctique dont la fonte devrait faire monter le niveau des mers de 1,5 m, n'a cessé de s'étendre à l'est et la désintégration progressive de l'ouest de cette banquise - côté sud-américain - est un processus naturel qui dure depuis la nuit des temps et se poursuivra sans pour autant entraîner la submersion des côtes et des îles. Depuis dix ans l'absence de cyclones de forte intensité est une des caractéristiques climatiques de l'Atlantique tropical. Enfin il devient de plus en plus évident pour un grand nombre de scientifiques qui ne sont pas soumis aux programmes d'État, que le climat de la planète est surtout influencé par les rayonnements solaires, la nébulosité, les vents et les alternances El Nino/SENSO et El Nina qui, à eux seuls, remettent en cause toutes les belles théories du changement climatique. Renvoyant la perception des phénomènes météorologiques aux cycles naturels qui de temps immémoriaux ont provoqué ou non les catastrophes naturelles dont la mémoire des peuples conserve les traces sans que leur activité industrielle ait quoi que ce soit à y voir. Mais Sir Nicholas Stem demeure le gourou incontournable dont le rapport vétusté, dépassé et archaïque, sert de bible à toutes les académies sponsorisées par les États, les multinationales, les ONG et les « opinions publiques » façonnées par les Journaux de 20 heures qui « participent à une autre définition de la souveraineté », comme le clame Mme Ockrent. Pour en "débattre", ce matin-là, elle avait invité trois scientifiques.

    Nicolas Imbert, ingénieur, est directeur exécutif de la branche française de Green Cross International. Etroitement liée au Système mondialiste mis en place lors du Sommet de la Terre de Rio en 1992, cette ONG a été créée par Mikhaïl Gorbatchev comme une sorte de contre-point écologique à la Croix Rouge. Parmi les éminentes personnalités qui la patronnent ou la dirigent, on trouve donc Gorbatchev, le socialiste portugais

    Mario Soares, Ernst von Weizacker, co-président du Club de Rome, Ted Turner (CNN), Robert Redford, Pat Mitchell du Council of Foreign Relations, ancienne directrice de PBS et de CNN Productions, Javier Perez de Cueliar, ancien secrétaire général de l'ONU, etc. Green Cross France, présidé par Jean-Michel Cousteau, s'est donné comme mission l'éradication de la pauvreté dans le monde et de la dégradation environnementale. D'où l'intérêt qu'il porte au soi-disant Réchauffement Climatique qui fut au demeurant la pierre angulaire de Rio traduite par la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC). C'est donc bien également son fonds de commerce. Activiste déterminé de la lutte contre le Réchauffement Climatique de la planète par le biais de la bureaucratisation forcée (Agenda 21), Imbert se cantonne dans la bonne tradition de stupidité écolo : « (Il s'agit d'être) collectivement à la hauteur et de montrer l'exemple... En supprimant très rapidement les sacs plastiques jetables, en sortant les mégots de la rue, en économisant l’eau de voirie et l’éclairage public, en réduisant drastiquement le gaspillage alimentaire sur le territoire...».

    Christian de Perthuis, professeur d'Économie associé à l'Université Paris-Dauphine, fondateur et directeur scientifique de la Chaire Economie du Climat et co-directeur du Master Energie, Finance, Carbone, est l'auteur d'un ouvrage, Le climat à quel prix ? dans lequel il s'en prend furieusement aux climato-sceptiques, ces gens que l'on peut d'autant mieux attaquer qu'ils sont écartés de tous les débats. Comme de celui de Mme Ockrent.

    Intervient également Pascal Canfin, insubmersible écologiste qui fut ministre délégué au Dé-veloppement (principalement africain) dans un gouvernement Ayrault, il est réapparu en janvier 2016 à la tête du WWF, un des principaux fronts de la lutte contre le Changement Climatique. On ajoutera aux invités de cette émission la très médiatisée juriste Mme Mireille Delmas-Marty, professeur honoraire au Collège de France. C'est une des égéries de la mondialisation par le dérèglement climatique. Elle le dit et le répète sur tous les tons : « Les problèmes de la planète sont de plus en plus pressants... Tout cela appellerait une gouvernance mondiale. Peut-être que notre chance c'est que grâce au dérèglement climatique cette gouvernance va se mettre en place. Toute une méthodologie qui va se définir, se développer. Voilà pourquoi je pense que cet accord (COP 21) pourrait servir de modèle pour les futures gouvernances mondiales... Le climat c'est le domaine dans lequel la communauté mondiale est en train de se constituer ». On a là un parfait exemple de cette pensée unique qui écrase de son totalitarisme toute liberté d'expression : quatre intervenants, tous convaincus du changement climatique au nom d'idéologies qui n'ont rien à voir avec des catastrophes naturelles qui ont toujours existé. Nul ne saurait s'exprimer sur un tel forum s'il n'appartient à la cabale. D'ailleurs tous parlent à longueur de temps de consensus. Hors leur discours il n'en est point d'autres. Tous ceux qui s'en écartent sont mis au bûcher. Et ça n'est pas que des mots. Aux Etats-Unis on a déjà réclamé l'ouverture de camps pour les climato-sceptiques, la peine de mort, l'enfermement dans des asiles psychiatriques, l'exécution par des hommes de main. En France c'est la mort sociale et professionnelle qui a été institutionnalisée. On se souvient de ce qu'il advint de Claude Allègre, du présentateur météo Philippe Verdier ou du géo-chimiste Vincent Courtillot. On parle moins des sommités internationales qui dans tous les domaines de la climatologie ont depuis longtemps, dans l'indifférence des petits marquis de la presse aux ordres qui continuent à ânonner leur bréviaire catastrophiste, claqué la porte du Giec. Se privant ainsi de tous moyens d'expression publique, des financements étatiques qui assurent les prébendes des autres et des notoriétés académiques qui les laissent sur le bord du chemin.

    René BLANC. rivarol du 10 novembre 2016

  • Le Réchauffement Climatique, cheval de bataille de la Phynance

    Dans la foulée de l'émission de Mme Ockrent, ce samedi 5 novembre, France Culture en remit une louche avec celle de Mr Dominique Rousset, l'Economie en Question, également consacrée à la Conférence de Marrakech. Cette fois-ci on nous enfonce dans le cerveau, la thématique officielle vue sous l'angle de l'économie. Trois "experts" ont été conviés qui sont des militants anti-Réchauffement et appartiennent à des organisations jouant un rôle de premier plan dans cette stratégie. Alain Grandjean est un économiste, fondateur (et associé avec l'omniprésent et omniscient Jean Marc Jancovici ) de Carbone 4 dont ses promoteurs définissent la mission en ces termes : « Faire évoluer la stratégie et le management des organisations pour créer des activités sobres en carbone, résilientes et créatrices de valeur ». Dans l'esprit de ce Monsieur Grandjean la quête des 100 milliards de dollars ne pose pas de problème. Ce qui en pose en revanche c'est la répartition de cet argent dans la décarbonation de l'économie mondiale. Les sommes avec lesquelles il jongle ne semblent d'ailleurs pas l'affecter. Etant entendu, dit-il, « qu'il s'agit de remettre en cause très fortement l’ensemble des dispositifs de régulation économique ». Ainsi explique-t-il sans façon, « une étude de Nicolas Stern sur la nouvelle économie climatique indique que c'est 6 000 milliards de dollars par an qu'il faut investir dans les quinze prochaines années en espérant que c'est plutôt en investissement vert sans carbone que des investissements qui continuent à émettre des gaz à effets de serre... Ces 6 trillions de dollars sont bien prélevés chaque année, sauf qu'ils ne vont pas au bon endroit ! ». Ceux qui votent et paient doivent le savoir, eux qui croient qu'il est question de sécheresse et de canicule. Il s'agit donc d'effectuer de sérieuses corrections dans le sens d'une économie "décarbonée" puisque pour eux le carbone c'est le mal.

    Si ce n'est d'abord le diable par lequel on effraie les masses afin de les conduire dans la nasse de la société mondialisée. Puis ils exigent que tous les investissements dans le monde, peu à peu, ne se fassent qu'à condition d'être "climato-compatibles" et décarbonés. Ayant réussi à terroriser les peuples caucasiens on leur a fait accepter que des centaines de milliards soient ponctionnés dans leur poche et transférés aux sociétés à démographie galopante. Laquelle étant la véritable cause de leur situation désastreuse et non pas le carbone ou l'effet de serre. La phase actuelle consiste à contraindre les peuples occidentaux à adopter un schéma de pénurie décarbonée peinte en vert. Avec à la clé une déculturation radicale de leurs identités, de leurs mœurs et de leurs traditions. Afin de les transformer en zombies. Le second intervenant, Aurélien Saussay, est également économiste. Auprès de l'OFCE, l'Observatoire Français des Conjectures Economiques, qui se prétend indépendant bien qu'il relève de la Fondation Nationale des Sciences Politiques et que ses quatre présidents successifs en disent long sur cette indépendance : Jean-Marcel Jeanneney, Jean-Paul Fitoussi, Philippe Weil et Xavier Ragot. Weil, né de parents juristes renommés, passé par Yale et Harvard, a eu comme professeurs James Tobin et comme condisciple Jeffreys Sachs, un des gourous du Réchauffement Climatique. Il est professeur à Sciences Po Paris. Bref, un pedigree impeccable. Enfin lui a succédé à la tête de l'OFCE Xavier Ragot, polytechnicien et professeur à la Paris School of Economies qui fut conseiller économique d'Arnaud Montebourg. Décidemment, l'OFCE n'est nullement une organisation indépendante.

    Une petite camarilla mondiale

    Le troisième intervenant enfin est Baptiste Perrissin-Faber, normalien, ingénieur des Ponts et Chaussées, économiste à France Stratégie. À la tête de cette dernière, autrement appelée commissariat général à la Stratégie et à la prospective dépendant directement du Premier Ministre, on trouve Jean Pisani-Ferry, le fils du dinosaure gaulliste qui fit beaucoup parler de lui en Nouvelle-Calédonie. Cet ancien conseiller économique de DSK a appartenu à une bonne vingtaine d'importantes institutions et on le voit mal contester le système dominant. Il a beaucoup écrit sur le Réchauffement Climatique et sur la financiarisation du carbone, étant convaincu de la nécessité de mener de front le combat contre le premier et la transformation de la société mondiale. Son jeune collaborateur ne saurait, on s'en doute, agir différemment. Quand il insiste sur le fait que « la finance a toujours été au cœur des négociation climatiques », il répond à une autre affirmation de Grandjean selon laquelle : « Quand on parle de financement de la transition, on parle de l’économie centrale. On s'intéresse à l'ensemble du Système bancaire et financier international, au, fonds de pension, aux banques de développement aux assureurs, aux banques privées, à l’ensemble du système financier ». Il n'y a guère encore les climato-sceptiques étaient dénoncés comme les suppôts des puissances d'argent, des pétrolier et des multinationales de la chimie et des armes Ils ne se cachent plus aujourd'hui pour revendiquer avec cynisme que ce sont eux qui possèdent l'argent parce que tout le Système financier est au service de la transition énergétique et climatique. Tous s'accordent à penser que la signature de l'Accord de Paris est une excellente chose mais qu'il faut aller plus loin si l'on veut abaisser la température mondiale en deçà des 2 degrés qui assureraient, disent-ils, la survie de la planète. Aucun ne soufflera mot du problème essentiel auquel celle-ci doit faire face. Une population oscillant entre 10 et 11 milliards d'individus qui rêvent tous d'être Américains ou Européens. La quadrature du siècle en somme au-delà de laquelle tout le reste n'est que gesticulations et bavardages. Appartenant à un réseau mondial qui embrasse tous Clubs de pensée économiques et politiques, tous les organes de pilotages mondiaux comme la Trilatérale, le Bilderberg, Davos, les U Machins etc., ces "experts" présents dans cette émission, qui se tutoient et s'appellent par leur prénom, participent aux mêmes travaux effectués dans le cadre de la croissance verte et des soi-disant risques climatiques. Ils se retrouvent avec Canfin, Stiglitz, Stern, Sachs dans les mêmes cercles pour effectuer les mêmes rapports.

    R.B. Rivarol du 10 novembre 2016