Guillaume Kasbarian, ministre de la Fonction publique veut s’attaquer aux jours de carences dans la fonction publique et passer de un à trois, source selon lui d’inévitables économies, là où la logique commanderait d’aligner tout le monde sur les fonctionnaires. Ce gouvernement cherche des milliards un peu partout et là, il tient un sujet sérieux, c’est du moins ce qu’il prétend. Voilà une idée merveilleuse, et qui devrait permettre de combler rapidement les 3000 milliards dépensés à tort et à travers depuis des années. Les mêmes méthodes, les mêmes recettes encore et toujours, mais l’important n’est pas d’être efficace, mais de marquer les esprits, créer le bourdonnement médiatique qui donnera l’impression que l’on s’intéresse aux vrais problèmes.
économie et finance - Page 15
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Le fonctionnaire éternel bouc émissaire
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Les Français doivent soutenir leurs agriculteurs jusqu’au bout - Pierre-Yves Rougeyron
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Volkswagen, l’effondrement d’un géant sacrifié par l’électrification décidée à Bruxelles
Bénéfice net : -64 %
Bénéfice opérationnel : -42 %
Liquidité nette : -160,6 milliards d’euros
Ventes de véhicules : -8,3 %
Ventes en Chine : -12 % (sur les 9 premiers mois).
10 000 licenciements attendus.
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« 7 milliards de factures impayées de la part du ministère des Armées ». L’édito de Charles SANNAT
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
C’est un article du magazine Challenges (source ici) qui revient sur les 6,8 milliards d’euros de factures impayées, “la ruse comptable du ministère des Armées pour préserver son budget” comme dit le magazine très poliment.
En ce qui me concerne c’est de la carabistouille comptable et même de la cavalerie.
De quoi s’agit-il ?
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L’UDR veut supprimer 500 millions de subventions aux associations pro-migrants
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[SANTE ET POLITIQUE] Certains médicaments déremboursés, sur quels critères ?
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Nous sommes dans l’ère de la dépopulation… et cela change la croissance économique fondamentalement.
C’est l’article le Grand Entretien de l’Express (source ici) qui attire l’attention de tous sur l’effondrement démographique.
“Cette révolution démographique qui s’annonce : “Aucun auteur de science-fiction n’aurait imaginé ce qui nous attend”
Grand entretien. Selon l’économiste Nicholas Eberstadt, nous sommes entrés dans “l’ère de la dépopulation”. Les décideurs n’ont pas pris la mesure des bouleversements à venir. Mais il n’est pas trop tard. Fascinant.”
“Aux Etats-Unis et ailleurs, les penseurs et les décideurs politiques ne sont pas prêts pour ce nouvel ordre démographique”, prévient l’économiste Nicholas Eberstadt. -
Les médias russes réclament à Google une somme comportant 36 zéros
Selon un quotidien russe, Google doit 2,6 sextillions de roubles à 17 chaînes russes suite au blocage de leur contenu sur YouTube. Le Tribunal de Moscou a ordonné à Google de rétablir l’accès, avec une amende de 100 000 roubles (950 euros) par jour en cas de non-conformité. Les premiers blocages des médias russes par Google ont eu lieu en 2020.
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Les arrêts maladies en chiffres.
Voici les chiffres de l’absentéisme (source JT de 20 heures France 2 ici) comparés entre le public et le privé. Au global, c’est 14.5 jours dans le public contre seulement 11.7 jour dans le privé. On pourrait donc tirer une conclusion dure si l’on s’arrête à ce simple constat. Pourtant comme souvent, les choses sont plus nuancées quand on les regarde avec plus de finesse. Par exemple l’absentéisme dans la fonction publique d’Etat est plus faible que dans le privé ! A l’hôpital en revanche, c’est 18 jours en moyenne par an et par agent. En cause ? Le fait qu’il y a beaucoup de femmes, et de … maman avec aussi des jours pour enfant malade par exemple. Chaque couple est économiquement rationnel. Une jeune infirmière gagnant 1 500 euros nets par mois, si le conjoint gagne 2 000 euros par mois ce n’est pas lui qui prendra son jour d’enfant malade par exemple, surtout s’il travaille dans le privé avec des jours de carence non pris en charge par sa complémentaire santé.
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Assistanat contre travail : la crise qui couve…
De Christophe Machard dans Les 4 Vérités :
Tout le monde se souvient de la révolte des Gilets jaunes, un mouvement qui a embrasé la France en 2018, cristallisé autour de l’augmentation brutale des prix du carburant. J’ai moi-même pris part à ce mouvement, d’abord sur les ronds-points de Segré, puis à Paris, et j’y ai rencontré des gens travaillant dur, des ouvriers, des employés, des artisans. Ces manifestations ont montré l’ampleur du malaise: des travailleurs incapables de boucler leurs fins de mois, malgré leurs efforts. L’augmentation du coût de l’essence n’a été que l’étincelle, car la colère couvait déjà depuis longtemps, exacerbée par un système d’assistanat qui privilégie ceux qui ne travaillent pas au détriment de ceux qui triment.