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économie et finance - Page 289

  • Qui finance l’islam en France et en Europe ?

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     FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Cette question, les deux journalistes Christian Chesnot et Georges Malbrunot se la sont posée dans leur livre « Qatar Papers », précisément sous-titré « Comment l’émirat finance l’islam de France et d’Europe », sorti hier aux éditions Michel Lafon, au terme d’une enquête dans six pays européens et une douzaine de villes de l’Hexagone. Chesnot et Malbrunot ont bénéficié d’une fuite de documents issus de la Qatar Foundation, une ONG financée par la famille régnante qatari. Cette fuite révèle le rôle du Qatar dans le financement des réseaux liés aux Frères musulmans.

    Selon Georges Malbrunot, la mouvance frériste « est la seule à avoir table ouverte auprès des autorités, des maires, en France notamment, et à disposer d’une telle capacité d’influence et de projection ». Sur ce point, on regrettera que les « Qatar papers » ne se réfèrent pas aux ouvrages de Joachim Véliocas, pourtant référence majeure en la matière. Ce dernier, directeur de l’Observatoire de l’islamisation, et par ailleurs votre invité régulier sur notre antenne, dans le Libre Journal de l’Identité, a en autre clairement montré la capillarité, pour le moins, entre islam et islamisme.

    Les « Qatar papers » détaillent les revenus et le salaire de Tariq Ramadan. Le médiatique islamologue suisse, proche des Frères musulmans, touche 35.000 euros par mois comme « consultant » de la Qatar Foundation…

    https://fr.novopress.info/

  • La guerre contre le diesel fait perdre 130 milliards à la France

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    Par Michel Negynas.
    Les effets d’annonce politiques et médiatiques sur le Diesel font partie du monde fantasmé de l’écologie émotionnelle, mais on voit qu’ils ont bien des effets sur l’économie réelle.Il serait responsable de 40 000, voire 60 000 morts par an en France, surtout dans les grandes villes.
    Tous les professionnels de santé, les environnementalistes et les épidémiologistes sérieux savent que ces chiffres sont pour le moins douteux : les études à la base du calcul sont problématiques, les chiffres sont obtenus par règle de trois sans que l’on sache si c’est scientifiquement fondé, il n’y a pas que le diesel qui pollue en particules fines, le chauffage aussi ; enfin, l’air des grandes villes n’a jamais été aussi pur.
    De plus, les moteurs diesel récents, en particulier équipés d’injection d’urée, ne polluent pas plusque les nouveaux moteurs à essence hyper-dopés pour diminuer les émissions de CO2. 
    En fait, l’administration française et européenne combattent non pas les constructeurs automobiles, mais le principe de Carnot : pour diminuer la consommation, il faut augmenter la température de fonctionnement des moteurs, ce qui produit physiquement davantage de particules et d’oxyde d’azote. 
    Les objectifs sont a priori incompatibles. 
    C’est d’ailleurs en forçant les constructeurs à progresser trop vite compte tenu des contraintes technico-économiques que l’on a abouti au dieselgate.
    Pour l’instant, seuls les vieux diesel sont déjà touchés réglementairement, mais les annonces d’interdiction totale éventuelles à 2024 ou 2025 font des ravages.
    La réaction du monde réel
    Les ventes de véhicules neufs s’effondrent : de 60 % des ventes, elles sont passées à 30 %. 
    Les prix sur l’occasion chutent, évidemment : les « vieilles » voitures de plus de 6 ans sont quasiment invendables, et tout laisse à penser que cela va s’accélérer. 
    Le prix moyen a baissé instantanément de 15 %, au dire des vendeurs, et cela va s’accentuer rapidement si l’avenir reste flou.
    Essayons-nous à un petit calcul, à base d’hypothèses plausibles :
    Le parc de véhicules français est de 50 millions ; 60 % sont du diesel ; l’âge moyen toutes catégories confondues est de 9 ans, probablement moins pour le diesel qui s’était développé durant les dernières années sous l’effet de l’amélioration considérable des moteurs…
    Hypothèse de prix de vente, avant l’hystérie antidiesel, pour une occasion diesel : quasi neuve 20 000 euros, âgée 3 000 euros, moyenne 11 000 euros.
    Ce qui fait une estimation de la valeur totale du parc de 330 milliards d’euros (avant annonces et réglementation).
    Depuis l’attaque sur le diesel :
    Estimation à terme de la dépréciation sur la base des ventes déjà constatées : 100 % pour les voitures anciennes, 30 % pour les neuves de haut de gamme, 40 % en moyenne, à terme.
    Ce qui fait une perte instantanée de valeur pour la France de 130 milliards sans compter les stocks de voitures neuves, de moteurs et de pièces déjà fabriquées, car les constructeurs automobiles ont été complètement pris de court par les annonces.
    Cette perte se reportera sur les particuliers, mais aussi sur certaines sociétés ayant un parc important : transport, loueurs… 
    C’est une véritable perte de richesse pour les Français, même si elle est peu visible. 
    Comme toujours, ce sont les classes les moins aisées qui perdent proportionnellement le plus : leur voiture est souvent leur seul patrimoine.
    Évidemment ce n’est pas tout : il faut reconvertir des usines, et la France étant un champion du diesel fournissant toute l’Europe, les transferts ne se feront pas sans pertes d’emplois français. 
    Certains estiment que 15 000 emplois sont menacés, avec les coûts de dédommagement nécessaires et les pertes pour les entreprises concernées, mais aussi pour l’État en rentrées fiscales.
    Tout ça pour rien ?
    Le parc moyen étant de 9 ans, on peut considérer qu’après mise en action des dernières normes alignant les mêmes contraintes sur le diesel et l’essence, le parc moyen serait aux normes actuelles en 2028. 
    Le « problème », si problème il y a, n’existerait quasiment plus.
    Ce qui va se passer effectivement reste flou. 
    Les effets d’annonce politiques et médiatiques sur le diesel font partie du monde fantasmé de l’écologie émotionnelle, mais on voit qu’ils ont bien des effets sur l’économie réelle : perte sur la balance commerciale, pertes d’emploi, en un an perte de valeur d’actifs français de plus de 100 milliards…
    En réalité, c’est la plus grande opération d’obsolescence programmée de tous les temps. 
    source

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/04/la-guerre-contre-le-diesel-fait-perdre.html#more

  • Le coût du grand débat estimé à 12 millions d'euros

    Si la durée du grand débat traîne en longueur, son coût reste quant à lui dans les clous. Du moins, c’est ce qu’affirme le gouvernement. 
    Lors d’une audition ce jeudi 4 avril devant le Sénat, le ministre en charge de cette consultation nationale inédite, Sébastien Lecornu, a révélé pour la première fois le montant déboursé par l’Etat pour garantir son financement.
    “Nous avions estimé le coût global entre 10 et 15 millions d’euros. On va être globalement aux alentours de 12 millions d’euros”, a annoncé le ministre chargé des Collectivités territoriales, qui copilote ce chantier titanesque avec sa collègue Emmanuelle Wargon.
    La moitié de cette somme a été avancée par le ministère de la Transition écologique et solidaire, 3,1 millions d’euros par Matignon (et notamment le Service d’information du gouvernement, SIG), et 1,7 million a été imputé à Bercy.
    10.452 réunions d’initiative locale (RIL) ont été organisées sur le territoire entre la mi-janvier et la mi-mars. 
    Devant l’Assemblée, Sébastien Lecornu avait également vanté les “1.932.881 contributions” recueillies sur la plateforme en ligne “pour 475.439 contributeurs en direct sur la plateforme”.

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  • Les Ehpad : ce « business » que l’État a laissé prospérer

    482441631.jpgLa chronique de Philippe Randa

    La réalité des Ehpad es dénoncée par un de ses anciens directeurs, Jean Arcelin, qui a dirigé, trois ans durant, l’un d’eux. Il livre un témoignage à charge dans « Tu verras maman, tu seras bien » (Éd. XO).

    Dans un entretien accordé au site atlantico.fr, il explique qu’« il y a une logique de rentabilité et d’économie qui est faite sur le dos des résidents. On ne peut pas dire le contraire. »

    Lui-même devait ainsi dégager 600 000 € net de résultat avant impôt, soit un ratio de 15 % de résultat net sur chiffre d’affaire ; pas question, donc d’engager des aides-soignantes pourtant indispensables, mais qui l’aurait fait sortir de ce ratio.

    Au fil des pages, des exemples aussi concrets qu’insupportables se succèdent, comme le changement d’une « bonne baguette de boulanger, pour une baguette industrielle infecte, qui posait même des problèmes de déglutition » pour en faire baisser le coût.

    Car la rentabilité est l’obsession de nombreuses maisons de retraite : « Dans le centre de Cannes, vous pouvez payer 5 000 € par mois et l’on vous donne 3,70 € en coût des repas journaliers. C’est scandaleux. Surtout quand on sait que cela constitue l’un des derniers plaisirs de ces personnes isolées… »

    Avec cette précision que Jean Arcelin tient, tout de même, à apporter : « Il y a des groupes d’Ehpad qui ont un positionnement de qualité, qui sont différents. Je souhaite dénoncer un système. Je ne souhaite même pas dénoncer les dirigeants, car ce sont les actionnaires qui fixent le cadre. »

    Quand le Danemark dépense 5 % de son PIB pour la prise en charge des personnes âgées dépendantes, la France est à 0,4 % avec un taux d’encadrement deux fois inférieur par rapport à l’Allemagne.

    Jean Arcelin dénonce un « business » que l’État a laissé prospérer : « Les Ehpad n’ont pas de problème de concurrence, donc ils se permettent de surfacturer des prestations médiocres. Voilà ce que j’ai vu. »

    Tout le monde connaît des passionnés de films d’horreur, mais parfois la réalité est bien pire que la fiction. Et sans effets spéciaux, évidemment trop chers pour le résultat net sur chiffre d’affaire des Ehpad !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Ils vont installer des radars encore plus puissants et plus répressifs : non, vous ne rêvez pas !

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    Les radars resteront comme l’un des grands symboles de la révolte des gilets jaunes : l’exaspération qu’ils ont suscitée, avec l’imposition du 80 km/h, a littéralement mis le feu aux pays – et aux radars. Le conducteur d’avril 2019 peut constater, tous les jours, ces symboles de sa victoire dans ces radars bâchés, brûlés, vandalisés. Le ministre Castaner rappelait, le 1er mars, l’ampleur de la défaite de l’État : 75 % des 2.000 radars installés en France ont été « soit détruits, soit détériorés, soit attaqués, soit neutralisés ». Pour une fois, ses chiffres étaient justes. On ne triche pas sur les prises de guerre.

    Eh bien, la jacquerie n’est pas encore terminée que l’État n’a rien trouvé de mieux que l’installation, sur tout le territoire, de nouveaux radars, « plus puissants », plus efficaces, plus indestructibles que les autres.

    En pleine sortie du grand débat, alors qu’Édouard Philippe annonçait, hier, des « mesures puissantes » et que l’exécutif prétend, une nouvelle fois, avoir « entendu », on ne sait s’il faut rire ou pleurer. Erreur de communication et de tempo ? Volonté explicite de mettre au pas la France rebelle et exaspérée ? Le symbole est inouï, de maladresse ou d’arrogance.

    Ces super-radars, baptisés « radars tourelles », du nom de code « Mesta fusion 2 » (on imagine que les versions 3 et 4 sont déjà en préparation), permettront un contrôle multifonction : la vitesse, bien sûr, mais en fonction du type de véhicule, mais aussi le respect des feux rouges ou des distances de sécurité, le franchissement d’une ligne continue, la conduite avec un téléphone, le port de la ceinture de sécurité. Il ne manque plus que le captage de propos injurieux à l’égard du Président. Et, après le radar-tourelle, le radar-mirador afin de remettre les automobilistes au pas, dans tous les sens du terme.

    En outre, ces radars seront plus difficiles à attaquer : perchés sur des mâts à 4 m de haut, ils seront aussi plus robustes. Ils pourront scanner plus de 100 véhicules sur 5 voies dans les 2 sens sur une portée de 100 m de chaque côté. Actuellement en phase d’expérimentation, leur déploiement a commencé dans l’Hexagone : à terme, ils seront 2.000, auxquels il faudra ajouter 4.000 cabines leurres. Certains préfets ont d’ores et déjà annoncé que leur département serait rapidement doté d’une centaine d’engins. C’est le cas de l’Oise et de la Haute-Loire. Comme par hasard, des départements de cette France très « gilets jaunes ». Si cela ne ressemble pas à une expédition punitive du pouvoir central contre la France périphérique qui a osé s’insurger… Décidément, ce pouvoir a une main de fer et ne s’embarrasse pas du gant de velours.

    On est stupéfait de voir que l’une des premières réponses du pouvoir à la sortie du grand débat est on ne peut plus rétorsive. Face à la révolte historique des gilets jaunes, Emmanuel Macron n’a rien trouvé de mieux que de continuer dans la voie de la répression encore plus systématique de l’automobiliste. Avec ces radars perchés, on se demande vraiment comment finira ce quinquennat d’un Président lui-même… perché.

    Frédéric Sirgant

    https://www.bvoltaire.fr/ils-vont-installer-des-radars-encore-plus-puissants-et-plus-repressifs-non-vous-ne-revez-pas/

  • « Désormais, avec les gilets jaunes, la France ne sera plus jamais comme avant! »

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    Boulevard Voltaire s’est rendu à l’Assemblée nationale pour l’ouverture du grand débat des députés. Des gilets jaunes dits « constituants » s’en sont fait déloger alors qu’ils tentaient d’interpeller leurs députés. Explications en image.

    On est en train de se diriger à l’entrée du métro, à quelques pas de l’Assemblée nationale d’où vous avez été délogés. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ?

    Nous, gilets jaunes constituants, nous nous sommes dirigés vers l’Assemblée nationale parce que nous voulions interpeller quelques députés pour leur demander de manière légitime quelle production il y a eu par rapport à trois mois de débat national intense. Va-t-on, enfin, déboucher sur une réelle solution ?
    Vous savez très bien, comme moi, que la France ne sera plus jamais comme avant depuis l’arrivée des gilets jaunes.
    Depuis peu de temps, on a découvert que, chaque année, des subventions étaient allouées aux médias, et notamment à la presse écrite. Le problème n’est pas là, il faut, bien sûr, financer la presse. Le problème, c’est que ces subventions sont de l’ordre de six millions d’euros, versés à des journaux comme LibérationLe Figaro ou Dassault. Ces journaux appartiennent à des oligarques et à des vendeurs d’armes. Ce sont des gens qui traînent des casseroles.
    Monsieur Drahi est responsable du groupe Altice et propriétaire du journal Libération. Il ne paye pas ses impôts en France et est fiscalisé en Suisse. Tout cela pose, évidemment, problème.
    Vers qui va-t-on se tourner ? Nous allons nous tourner vers nos élus et nos députés. Malheureusement, ils ne sont pas en circonscription, c’est pourquoi nous nous sommes rendus à l’Assemblée nationale.

    Quelle réforme principale demandez-vous ?

    La réforme principale que nous demandons est l’abolition de la République et l’instauration d’une démocratie première. On va arrêter avec le pouvoir vertical, mais essayer de construire quelque chose au niveau horizontal. On veut une Constituante, c’est-à-dire une nouvelle Constitution pour notre pays et les Français. Ainsi que l’instauration d’un gouvernement de transition, c’est-à-dire, au préalable, la destitution du président de la République par l’article 68. Si on a tout cela, on peut réécrire avec tous les citoyens volontaires notre Constitution. Les Français décideront de leur avenir.
    Que veut-on comme système politique ? Nous proposons la démocratie première.

    Pensez-vous que promouvoir ce genre d’idées, c’est faire un pas vers de grands troubles et inciter à la violence ?

    Nous sommes pacifiques et bienveillants. La violence est un problème. Je n’ai jamais vu, dans l’histoire de l’humanité, un changement sans troubles et sans violences. On va essayer de faire en sorte que tout se passe au mieux. Le but, c’est qu’il n’y ait pas de violence et qu’il y ait le moins de troubles possible. Il faut être prêts et que les citoyens comprennent que si on veut changer, cela va demander des sacrifices. Par exemple, arrêter de consommer, arrêter de jouer à la PlayStation à l’âge de 45 ans, arrêter de faire du shopping inutilement. La surconsommation n’est plus possible. Si on veut un éveil citoyen, il faut un éveil politique. C’est-à-dire demander aux citoyens de lire, de s’intéresser et de travailler pour l’avenir du pays.
    Dans notre projet, tous les citoyens sont appelés à faire réfléchir leurs neurones, à aller de l’avant, à s’élever et à arrêter d’attendre un leader prophétique qui va tout changer. On va responsabiliser les gens ! Les gens ont des droits, mais aussi des devoirs.

    Pensez-vous que les gens soient prêts à adopter ce que vous proposez ?

    Actuellement, je ne pense pas. Beaucoup d’ignorance et de fausses informations circulent. La propagande médiatique bat son plein. On sait que c’est un combat à long terme, mais pour l’instant, on patiente. Le mouvement des gilets jaunes est parti pour quelques années. Il ne faut pas se leurrer, nous ne sommes pas sur deux mois.
    Je pense que de plus en plus de gens commencent à prendre conscience et à comprendre d’où vient le problème. Pour nous, le problème, c’est le pouvoir profond. C’est l’oligarchie qui nous dirige.
    Sur un de nos ronds-points, dans l’Essonne, Georges, qui a travaillé toute sa vie et maintenant à la retraite, doit attendre six mois pour faire traiter son diabète. Cette violence-là, on n’en parle pas.
    On ne parle pas des mères de famille qui, le 15 du mois, pètent des câbles et n’arrivent même plus à mettre du gazole dans leur voiture avec deux enfants à charge.
    On ne parle pas, non plus, de tous ces suicides et de toute cette misère.
    En revanche, les vitrines assurées par les assurances, ça, on en parle. C’est visuel et ça fait vendre.
    La violence sociale existe. La précarisation des handicapés, la précarisation de nos plus anciens. Ils ont travaillé toute leur vie et sont au minimum vieillesse. Ce n’est pas de la violence, cela ?

    https://www.bvoltaire.fr/desormais-avec-les-gilets-jaunes-la-france-ne-sera-plus-jamais-comme-avant/

  • Une solution pour compenser la suppression de la redevance : supprimer le service audiovisuel public !

    Une solution pour compenser la suppression de la redevance : supprimer le service audiovisuel public !

    Beaucoup de Français en ont assez de payer une redevance audiovisuelle soit pour des programmes TV ou radio sans aucun intérêt, soit pour financer la propagande politique de l’Etat. Chacun est libre de se divertir et de s’informer où il veut.

    La proposition de Gérald Darmanin va donc dans le bon sens sauf s’il envisage de compenser cette perte par un nouvel impôt ou une augmentation ailleurs :

    Encore un ballon d’essai lancé par un membre du gouvernement pour alléger la fiscalité à la suite de la crise des « gilets jaunes » : le ministre des comptes publics, Gérald Darmanin, a proposé, vendredi 29 mars, de supprimer la contribution à l’audiovisuel public (CAP), plus connue sous le nom de redevance (…)

    Contrairement aux impôts ou taxes, dont le montant est utilisé librement par l’Etat ou les collectivités, la contribution à l’audiovisuel public est affectée pour un seul usage : le financement de la radio, depuis 1933, puis de la télévision depuis 1949. C’est la source principale de revenus de France Télévisions (88 %) et de Radio France (près de 100 %), mais aussi indirectement des producteurs audiovisuels qui travaillent pour les chaînes publiques et d’une partie du cinéma français (…)

    Si la redevance était supprimée, Gérald Darmanin n’a pas précisé par quel biais ces montants seraient compensés, ce qui inquiète vivement les syndicats et organisations professionnelles du secteur. Le ministre de la culture, Franck Riester, a d’ailleurs rappelé dimanche sur France 3 que l’audiovisuel public était un enjeu important et qu’il fallait « un financement qui soit à la hauteur des besoins, qui soit pérenne et qui garantisse l’indépendance de l’audiovisuel public vis-à-vis du pouvoir politique » (…)

    Alors, si le financement ne se fait pas par la publicité,  pourquoi ne pas se passer du service audiovisuel public ? Éléments de réponse avec Francis Balle (Atlantico) :

    Un système dans lequel on utiliserait l’argent public non plus pour financer des chaînes de télévisions publiques mais plutôt des programmes pourrait être intéressant (…) Nous allons donc de plus en plus devoir nous interroger sur la possibilité de réserver l’argent public à des programmes qui répondent véritablement à des missions de service public. C’est-à-dire que nous allons devoir définir exactement le périmètre et le contenu de programmes qui répondent à une logique qui n’est pas celle du marché, à une logique où les annonceurs ne sont pas les commanditaires (…)

    L’idée de construire une BBC à la française n’est pas nouvelle et est incontestablement heureuse puisqu’elle répond à la mise-en-commun de certains moyens qui sont ceux du secteur public afin de proposer des programmes qui correspondent mieux aux exigences et aux attentes du public.

    Voici également un exemple d’argumentation pour privatiser l’audiovisuelle public, davantage axé sur la gabegie actuelle. c’est d’ailleurs amusant de constater que les autoroutes ont été privatisée, qu’Aéroport De Paris va sans doute l’être mais que personne ne pense à se débarrasser de cette audiovisuelle si coûteuse :

    “(…) la gestion de France Télévisions a été relativement inefficace dans les années récentes, puisque les charges de personnel représentaient 34,12% du chiffre d’affaires en 2014, contre 18,76% pour M6, 21,1% pour TF1 et 24,17% pour la BBC.

    Avec des pertes d’exploitation d’environ 30 M€ sur 2015, malgré un résultat net positif d’environ 200 K€, France Télévisions, dont le statut est celui d’une société d’anonyme au conseil d’administration public, ainsi que les contribuables français, pourraient amplement bénéficier d’une privatisation de la propriété et de la gestion. Il s’agit d’un groupe médiatique.

    À l’heure de la concurrence des chaînes, de la multiplication des offres médiatiques concurrentielles, la gestion et la propriété publique d’un groupe de télévision n’a plus de sens.

    Selon le rapport de la Cour des comptes cité plus haut, l’EBE du secteur de l’audiovisuel public a d’ailleurs chuté de 25% entre 2010 et 2015, tandis que les résultats combinés des entreprises sont négatifs dans leur globalité depuis 2013.

    Il est urgent de prendre en compte la réalité de la transformation des habitudes de consommation des Français et d’accepter le passage d’une société fondée sur l’existence de chaînes de télévision publiques et nationalisées à une société où existe une pluralité d’offre de chaînes concurrentes.

    https://www.lesalonbeige.fr/une-solution-pour-compenser-la-suppression-de-la-redevance-supprimer-le-service-audiovisuel-public/

  • Fuite en avant des banques centrales pour retarder l’explosion du Système

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    Marc Rousset

    Lors d’une conférence à Paris, le jeudi 28 mars 2019, le vice-président de la Fed, Richard Clarida, a pu déclarer : « Si nous avons un choc défavorable, la première réponse serait d’employer les outils monétaires habituels. Si cela ne suffit pas, il y a d’autres instruments dans la boîte à outils qui ont déjà été employés et il est certain qu’on les emploierait à nouveau si nécessaire. » Autrement dit, baisse à venir des taux d’intérêt déjà pas très élevés et reprise probable, en 2019 ou en 2020, de la création monétaire non conventionnelle par achat d’obligations, le fameux « QE ». Mais c’est aussi reconnaître l’échec de la politique laxiste pratiquée jusqu’à présent par les banques centrales.

    En fait, la Fed a jeté l’éponge le 20 mars dernier avec une volte-face historique puisque, trois mois auparavant, elle affirmait que la taille de son bilan serait réduite, en 2019, de 50 milliards de dollars par mois et que les taux continueraient de grimper. En septembre 2019, la Fed aura toujours, dans son portefeuille, plus de 3.500 milliards d’obligations, soit 17 % du PIB, alors que ce chiffre s’élevait à seulement 6 % en 2006. L’économie est droguée avec des taux bas, une liquidité record, une dette record, trop d’entreprises zombies, une croissance insuffisante et une bulle des actifs. La Fed ne peut plus faire marche arrière, seulement aller de l’avant tout droit dans le mur, tout comme la BCE en Europe !

    La Fed a capitulé face aux pressions politiques de Trump et des « banksters » de Wall Street. Le conseiller économique de Donald Trump, Larry Kudlow, a appelé, vendredi dernier, la Fed à baisser ses taux immédiatement d’un demi-point pour les ramener entre 1,75 % et 2 %, au lieu de 2,25 % et 2,50 %. Trump vient de nommer Stephen Moore, un économiste soumis, au Conseil de la Fed en précisant qu’il n’avait pas l’intention de limoger le président de la Fed, Jerome Powell, soi-disant indépendant. L’outil « Fed Watch » du marché de Chicago CME montrait, vendredi dernier, une très forte probabilité que les taux soient rabaissés.

    Le comble, c’est que cette politique est présentée sous le nom de « théorie monétaire moderne » ! En fait, la TMM n’est ni moderne ni une théorie, mais de la démagogie pure et simple pour justifier les bas taux d’intérêt et le laxisme de la création monétaire. Le Système veut nous faire croire, par ce subterfuge, que les taux d’intérêt pourraient un jour remonter, alors qu’il en sera incapable. Selon le site Bloombergmondialement connu, « la TMM est une blague qui n’est pas drôle ». Les empereurs romains et les rois de France pratiquaient déjà la création monétaire laxiste avec de moins en moins d’or et d’argent dans chaque pièce de monnaie. On peut illusionner en créant de la monnaie à volonté, mais on ne peut pas créer de la richesse économique à volonté sans capital, sans technologie et sans travail compétitif.

    Le taux des obligations américaines à long terme sur dix ans est passé en dessous du taux des bons du Trésor à trois mois pour la première fois depuis 2007. Au cours des sept dernières fois où la courbe de rendement s’est inversée, l’économie américaine est entrée, en moyenne, en récession après onze mois. Selon le modèle de récession de la Fed de New York, la probabilité de 29 % est aujourd’hui plus élevée que celle observée avant cinq des sept dernières récessions. Le fait qu’en Europe, le taux négatif du Bund allemand à 10 ans de -0,008 5 % soit inférieur à celui du taux japonais de -0,008 3 % – une première depuis 2016 – est aussi annonciateur de cataclysme.

    Le retour en grâce des métaux physiques précieux en or et en argent est aussi très préoccupant puisque, de 2009 à 2018, les achats d’or de 16.200 tonnes ont été multipliés par 4 par rapport à 1999-2008, tandis que les achats d’argent de 57.800 tonnes étaient multipliés par 3,8.

    Les banques centrales, en créant de la monnaie non conventionnelle et en baissant les taux d’intérêt, empêchent les banques, les États hyper-endettés et les Bourses de s’écrouler dans l’immédiat, mais elles ne pourront pas empêcher l’inéluctable récession à venir et c’est alors que le Système explosera d’une façon encore plus violente, avec un effondrement monétaire en lieu et place d’un simple krach économique, financier et boursier, style 1929 !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/04/02/fuite-en-avant-des-banques-centrales-pour-retarder-l-explosi-6141010.html

  • C Politique : F. Lenglet développe tranquillement des analyses économico-politiques « incorrectes » mais novatrices

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    Cette heure et quart de débats doit être écoutée. Non pas pour ce qu'y disent les différents intervenants qui ne font que ressasser en toute matière des formules convenues archiconnues mais pour ce qu'y déclare François Lenglet de réfléchi, d'original et de juste. 

    Sur chacun des sujets - le Brexit, l'Europe, le libre-échange, la crise économique en vue à court terme, l'évolution des systèmes politico-économiques du monde, etc. - Lenglet développe des analyses libérées de l'idéologie qui ouvrent sur des perspectives économiquement et politiquement incorrectes. Notamment lorsqu'il constate tranquillement la fin du cycle libéral des 50 dernières années et l'ouverture d'un nouveau cycle protectionniste, qui voit le retour des nations, des peuples et des États, des pouvoirs autoritaires et du politique en général. Inutile d'en dire davantage. Bonne écoute !  LFAR 

     1h16'

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/04/02/fuite-en-avant-des-banques-centrales-pour-retarder-l-explosi-6141010.html

  • Sécurité routière : d'abord faire payer les Français

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    Jean-François Touzé

    Délégué national du Parti de la France aux Études et Argumentaire

    Emmanuel Macron et pour son Premier ministre Édouard Philippe, l’orientation à la hausse de la mortalité routière constatée ces dernières semaines (+17,1 % en février avec 253 personnes tuées après une augmentation de 3,9 % en janvier) a été provoquée par les nombreuses destructions de radars, enregistrées depuis l'été dernier.

    En réalité, ne voulant pas reconnaître l'inutilité punitive et l'inefficacité totale de la mesure des 80 km/heure sur le nombre d'accidents de la route, le pouvoir cherche donc un bouc émissaire commode. Il est jaune et porte un gilet. Il doit être désigné comme responsable et coupable.

    La réalité des causes des accidents et surtout de la mortalité routière est pourtant connue : la fatigue et la somnolence, la prise d’alcool ou de drogue (25 % des cas), l'inattention et les manœuvres dangereuses (26 %), le non-respect des distances de sécurité, l'implication de poids lourds (14 % des cas) et le mauvais état des routes. La fable des radars brisés sert donc bien trois buts : culpabiliser les automobilistes, designer les Gilets jaunes à la vindicte populaire et tenter une diversion face à l'incapacité gouvernementale à prendre de vraies mesures pour réduire l’insécurité routière et enrayer la spirale de la hausse des accidents.

    Mais, ce qui préoccupe au premier chef le gouvernement, bien au-delà de l’impact humain, dans cette très hasardeuse et totalement hypothétique mise en avant de la responsabilité de la destruction des radars, ce sont les conséquences budgétaires de ces supposés actes de vandalisme.

    Selon les derniers chiffres de Bercy, relayés par Les Échos, les dégradations de radars qui se seraient amplifiées à la faveur de la crise des gilets jaunes, laisseraient sur les seules années 2018 et 2019 un trou de plus de 660 millions d'euros dans les comptes publics.

    Ces chiffres restent à démontrer. Mais leur publication et leur mise en avant par les pouvoirs publics montrent, s'il en était besoin, où sont les vraies priorités du pouvoir en matière de « prévention » routière : emm… r les Français, comme le notait déjà Georges Pompidou, alors Premier ministre, et surtout faire des automobilistes les vaches à lait de la République.

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