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économie et finance - Page 290

  • La récession, annonciatrice du déluge, à nos portes

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    Le lingot d’or a coté 44.049 euros à Londres, ce vendredi 23 août, tandis que les Bourses continuent de chuter. L’énarque politiquement correct Alain Minc avoue que « [ses] certitudes sur l’économie s’effondrent » et ne trouve rien de mieux, dans Le Figaro du samedi 24 août, que d’implorer un nouveau Keynes ou Friedman pour nous sortir miraculeusement d’affaire alors que nous l’avons déjà trouvé depuis longtemps avec le courageux, humble et génial Maurice Allais, qui a été rejeté et même moqué par les médias. Alain Minc n’hésite même pas à manger publiquement son chapeau en recommandant l’immobilier, l’or et l’art comme placement !

    Pas besoin du nouveau pape médiatique d’une nouvelle théorie monétaire moderne « bidon » pour aggraver la situation, ni d’un ridicule « aggiornamento complet de la pensée économique », comme le demande naïvement Alain Minc, mais tout simplement, comme en matière d’immigration, du besoin impérieux de retour au bon sens, à la règle de trois et aux réalités ! Les peuples vont tout simplement payer la note effroyable, suite au manque de courage et à l’irresponsabilité des élites technocratiques qui ont pratiqué la fuite en avant du comblement du déficit public par la « planche à billets » (QE), ce que reconnaît enfin Alain Minc, ces mêmes élites qui n’ont pas maîtrisé les dépenses publiques, tandis que les États et les entreprises continuent à s’endetter d’une façon irresponsable en raison de la baisse artificielle des taux par les banques centrales et des taux d’intérêt négatifs.

    Suite aux pressions de Trump, il est probable que la Fed baissera encore de 0,25 ou 0,5 % son taux d’intérêt, le 18 septembre. La guerre commerciale de Trump avec Pékin semble maintenant irréversible avec sa décision de frapper de taxes douanières élevées (30 % et 15 %, selon la catégorie de produits), à partir des 1er septembre et 1er octobre, la totalité des 550 milliards de produits chinois importés aux États-Unis. La Chine avait, en effet, manifesté son intention d’imposer de nouveaux droits de douane, en représailles, aux 75 milliards d’importations américaines. Trump a 100 % raison vis-à-vis de la Chine, mais il risque d’échouer car il devrait, en fait, taxer tous les pays émergents pour obliger les industriels américains à relocaliser aux États-Unis plutôt qu’au Vietnam.

    Pour la troisième fois en huit jours, la courbe des taux d’intérêt sur les bons du Trésor américain à 10 ans et 2 ans s’est inversée avec un écart irrationnel de -0,5 %, signe qui a toujours préfiguré une crise économique dans les douze mois. Les marchés financiers sont déboussolés puisque « l’indice VIX de la peur », qui mesure la volatilité, s’est envolé brusquement de 12 à 25. Même l’Allemagne, qui espérait obtenir deux milliards d’euros sur des obligations à 30 ans et à coupon zéro, n’a finalement récolté qu’un peu plus de 800 millions d’euros.

    Aux États-Unis, l’indice Markit d’activité manufacturière est passé en territoire négatif pour la première fois depuis la récession de 2009. Trump envisage déjà des baisses d’impôt face au spectre de la récession.Et l’Allemagne, selon la Bundesbank, pourrait entrer en récession, dès le 1er octobre, si la prévision de recul, pour le troisième trimestre, du PIB se confirme. Au premier semestre, les commandes allemandes de machines-outils ont chuté de 9 %. Les cours mondiaux des métaux industriels (cuivre, cobalt, lithium), signes de récession, sont en train de plonger (15 % pour le cuivre).

    De plus, les entreprises gèlent leurs investissements partout dans le monde et seraient assises, selon Standard & Poor’s, sur une trésorerie gelée de 6.000 milliards de dollars, alors que 16.000 milliards de dollars d’obligations à rendement négatif ont déjà été émises. Dans les 8.000 milliards de dollars d’obligations émises par les entreprises américaines, il y a aujourd’hui 3.000 milliards de dollars de la catégorie à haut risque BBB et 1.000 milliards de dollars d’obligations pourries, soit plus que le double de 2007. Dans les bilans des banques centrales, il y a pour 14.000 milliards de dollars d’obligations, suite au « QE » non conventionnel, et ces dernières n’ont plus rien sous le pied pour relancer le crédit et baisser les taux d’intérêt lorsque la récession viendra.

    Quant aux dépenses du gouvernement américain, elles ont augmenté de 30 % en un an avec un déficit supplémentaire, chaque année, de 1.000 milliards de dollars. Malgré des taux d’intérêt ridicules, le coût de la dette américaine va bientôt éclipser le budget militaire américain, le plus élevé du monde (soit la moitié des dépenses militaires dans le monde). La récession est à nos portes et il ne manque plus qu’une étincelle italienne, iranienne, bancaire ou boursière pour déclencher le déluge !

  • Une ministre épinglée pour une fake en disant que la croissance française «est l’une des plus élevées d’Europe»

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    La secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie Agnès Pannier-Runacher a commis une erreur en affirmant que le niveau de la croissance française était l’un des plus élevés de l’Union européenne, rapporte Franceinfo. D’après les statistiques, ce sont près de 15 pays qui devancent l’Hexagone.

    Dans une interview sur Sud Radio, jeudi 29 août, la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie Agnès Pannier-Runacher a affirmé que, pour l’instant, «le niveau de la croissance de la France est l’un des plus élevés d’Europe».
    Pourtant, après avoir effectué une analyse, en vérifiant les tendances les plus récentes ou des chiffres plus anciens, sur une année complète, on a constaté qu’au moins 15 pays font mieux que l’Hexagone, rapporte France Info.
    D’après les données de l’Insee, depuis début 2019, la croissance de l’Hexagone s’établit à 0,3% au premier trimestre et 0,3% au deuxième trimestre. Cependant, les statistiques d’Eurostat montrent que 15 pays sur 28 ont enregistré une croissance supérieure à la France.
    Ainsi, la Pologne et la Roumanie sont dynamiques avec déjà plus de 2% de croissance en six mois
    [...]
    En savoir plus sur sputniknews.com
  • Retraites monopolistes : la quadrature du cercle

    6a00d8341c715453ef0240a4ca453f200b-320wi.jpgAyant travaillé pendant plusieurs années sur la question des retraites, votre serviteur avoue ne pas croire possible d'envisager leur réforme d'ensemble sur les différents schémas, tous monopolistes sur lesquels s'exprime notre classe politico-médiatique.

    Sans trop s'attarder à la genèse historique de la situation actuelle, rappelons quand même qu'en France, la retraite des vieux travailleurs figurait au nombre des promesses du Front populaire de 1936. Le gouvernement [sublime] présidé par Léon Blum après la victoire de cette coalition, se révéla incapable de la mettre en œuvre. Mais les technocrates qui l'entouraient alors étaient demeurés dans les allées de la haute administration et s'employèrent à la réaliser dans les circonstances dramatiques de 1941. Pour cela, compte tenu d'un environnement économique bien particulier, ils siphonnèrent les réserves des compagnies d'assurances de droit privé qui pratiquaient la capitalisation et instituèrent la répartition.

    Dans l'après-guerre cette situation fut prolongée, de non-réforme en non-réforme, et l'État, c'est-à-dire aujourd'hui ce que l'on appelle "Bercy", a renforcé son monopole sur le pilotage de ce qu'on appelle les "régimes" de pensions.

    À cet égard, après une timide tentative du gouvernement Balladur en 1993-1994, ce fut bien le plan Juppé de 1995-1997 qui alla le plus loin dans l'étatisation et la tutelle du ministère des Finances. Or, depuis cette date, la plupart des soi-disant experts et gestionnaires des caisses, des régimes, des conseils d'orientation, et jusqu'au chef de l'État lui-même, parlent et administrent des institutions d'assurance vieillesse dont ils ne supportent pas les cotisations, pas plus qu'ils ne s'apprêtent à en recevoir un jour les prestations.

    Demandez donc à vos interlocuteurs à quel "régime" ils appartiennent. Ce n'est pas un outrage puisqu'ils pratiquent selon une expression qu'ils affectionnent, une "pédagogie". D'où parles-tu citoyen ?

    Or, il existe en France, non pas 42 "régimes", ce mot ne veut rien dire, mais quatre (4) classes bien distinctes, "d'assujettis", c'est le mot que la république emploie très officiellement. Ces citoyens sont affilés de force à des caisses monopolistes, des taux de cotisations et des espérances de pensions de type très différents, mais entre lesquels personne en France n'a le droit de choisir.

    La principale catégorie est composée des salariés du secteur privé. C'est au nom de ceux-ci que sont supposés parler les syndicats. Certes, ils représentent moins de 10 % des salariés. Mais, divisés en 7 ou 8 organisations rivales, ils ne semblent très majoritairement, pas disposés à remettre en cause la Répartition, désirant surtout le maintien du "droit" à un âge de départ le plus bas possible, en contradiction avec les données démographiques.

    À noter qu'aujourd'hui parmi eux les organisations, jugées représentatives des cadres, après avoir si longtemps cru aux retraites dites complémentaires du système, se sont alignées sur les autres.

    Seconde catégorie : celle des fonctionnaires, certes répartis eux-mêmes selon différents statuts, mais que l’on a agglomérées depuis le passage du communiste Anicet Le Pors dans le gouvernement Mauroy. On entend beaucoup de critiques sur leurs avantages mais, outre le fait qu'ils servent l'État dans des conditions qu'ils considèrent comme contractuelles, ils se sentent encore en mesure de le paralyser. Or, on doit bien mesurer que cet employeur s'est engagé sur les pensions que le Trésor public leur versera[1], après leur cessation d'activité, mais que cela n'est pas comptabilisé dans les dettes de la France au sens des accords de Maastricht. Toute transformation projetée mérite d'être évaluée à cette aune.

    Troisième catégorie : celle dite des régimes spéciaux, avantages corporatifs principalement des éléctriciens-gaziers et des cheminots encore sous statut. Solder leurs privilèges coûterait sans doute moins cher que l'on croit mais a fait reculer très longtemps les pouvoirs publics, car ils ont affaire à la CGT.

    Quatrième catégorie enfin, celle des indépendants, de tous statuts. Tout le monde s'en moque sauf quand les politiciens et les journalistes découvrent qu'il existe encore en France des exploitants agricoles, dont ils dressent un éloge purement métaphorique, etc.

    Or la réforme des systèmes de cotisations/et pensions de ces quatre catégories, elles-mêmes subdivisées en sous-ensembles distincts, n'obéit à aucune logique commune.

    La seule "réforme" d'ensemble possible consisterait à ouvrir un maximum de libre choix, à encourager l'épargne et à respecter les droits de propriété.

    Sauf erreur, dont l'auteur de ces lignes se féliciterait volontiers, personne n'intervient dans ce sens au sein des structures du prétendu débat actuel. Nos technocrates prétendent résoudre de façon contraignante le problème de la quadrature du cercle. Ils n'y parviendront pas.

    JG Malliarakis

    https://www.insolent.fr/

  • Les Gilets jaunes préparent leur rentrée

    29/08/2019 – FRANCE (NOVOpress)
    Priscillia Ludosky, Gilet jaune, a commenté pour RT France la rentrée des Gilets jaunes, qui appellent déjà à manifester, après l’été et 9 mois après le début du mouvement.

    Un appel à une grande manifestation prévue pour le 21 septembre prochain circule sur les réseaux sociaux.

    https://fr.novopress.info/

  • BFMTV chute de 20% après son éviction des Freebox

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    La chaîne d’information a subi une baisse de 20 % de son audience au lendemain de la coupure du signal.

    Simple trou d’air ou véritable signal d’alarme? Mardi BFMTV a enregistré une chute de son audience de 20 %, passée de 2,4 à 1,9 million, selon Médiamétrie. Les performances de cette journée étaient attendues par tous les acteurs de l’audiovisuel et des télécoms. Et pour cause. Elle était marquée par l’arrêt de la diffusion des chaînes du groupe Altice (BFMTV, RMC Story et RMC Découverte) sur les box du groupe Free.

    https://www.fdesouche.com/1253085-bfmtv-chute-apres-son-eviction-des-freebox

  • Emmanuel Macron : l’enfant du miracle… pour les plus riches

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    Le mandat présidentiel en cours dans notre pays est une mystification, une tromperie sur la marchandise électorale vendue en 2017. La publicité annonçait le dépassement de l’affrontement idéologique stérile entre la gauche et la droite au profit d’un rassemblement des compétences et des bonnes volontés pour redresser le pays et l’adapter au monde actuel, à la modernité économique et politique. Pour conduire la France vers ce « nouveau monde », le guide était jeune et brillant. On laissait dans l’ombre son ascension dans les coulisses du Parti socialiste pour ne voir que le « Mozart de la finance » jonglant avec les milliards des fusions d’entreprises chez Rothschild et le ministre de l’Économie tentant de réformer le pays de manière dynamique à l’ombre du Président Hollande : quasiment l’enfant du miracle, ou la fleur poussée sur un tas de fumier. L’engouement des médias était perceptible.

    Sous cette apparence qui a attiré nombre de Français, et trompe notamment une bonne partie de l’électorat sociologiquement « de droite », se cache une réalité tout autre. Macron, s’il est technocrate par sa formation, n’est pas un technicien. C’est un idéologue, et c’est son idéologie qui emporte l’adhésion du microcosme médiatique plus que ses qualités intellectuelles.

    Derrière le mot « progressisme », c’est la pensée de la caste mondialiste qui s’affirme, celle qui réconcilie Alain Minc et Daniel Cohn-Bendit, le rossignol du mondialisme et la pastèque, rouge en 1968, verte écolo aujourd’hui, réconciliés dans l’idée que le capitalisme était décidément plus destructeur que la révolution politique qui, souvent, produit en réaction des régimes conservateurs. Le marché mondial sans frontières pour les marchandises et pour les gens qui ne sont, dans le fond, que des marchandises sur le marché du travail permet le développement et la prospérité pour le premier, la fin des familles, des nations et de toutes les barrières morales traditionnelles qui freinent les désirs pour le second.

    Évidemment, cette vision mirifique n’est juste que pour une petite minorité, celle dont Emmanuel Macron porte l’idéologie et qui lui vaut le succès que l’on sait dans le microcosme médiatique parisien. Ce n’est pas par hasard que le sujet de l’inégalité annoncé comme essentiel pour le G7 de Biarritz est passé à la trappe dans les conclusions.

    L’un des symptômes de l’idéologie macronienne est le mélange de fascination et de détestation pour l’Amérique que l’on perçoit dans les relations ambivalentes de Macron avec Trump.

    Pour Macron, l’Amérique est l’altérité porteuse, celle de la Californie à San Francisco ou Los Angeles, celle de New York, la ville de Trump et de son éclatante réussite, mais où il n’est pas élu, parce que c’est l’autre Amérique, populiste et conservatrice, qui en a fait un président. Une France, comme un État dans les États-Unis d’Europe, et une économie en mouvement perpétuel, dans laquelle s’inscrit une culture de la diversité, favorisée par l’immigration, tels sont les fantasmes idéologiques du Président français.

    Un couple transgressif et branché qui aime le luxe mais est obligé de camoufler la tendance de fond sous des dehors bourgeois, entre Le Touquet et Brégançon, qui réserve son intérêt aux premiers de cordée, aux puissants, mais avec la compassion tweetée toujours prête à jaillir pour les autres, ceux dont l’altérité n’est pas vulgaire ; une fiscalité attrayante pour les très riches et une redistribution au profit des « plus pauvres », en oubliant les classes moyennes ; une haine quasi pathologique pour les conservateurs de France et d’ailleurs, qui fait passer les politiques familiale ou sécuritaire au second plan, sauf, bien sûr, quand il s’agit de réprimer les manifestations populistes qui ne viennent pas des quartiers sensibles.

    L’arrivée conjointe de la réforme des retraites et de la PMA pour les lesbiennes dévoile cependant la supercherie. La retraite par points avec un chômage important dans un pays qui perd son industrie est un piège pour les salariés.

    Il restera de l’épisode Macron, comme de l’épisode Hollande, une « avancée » sociétale qui est un recul anthropologique et qui ne concerne qu’une infime minorité : après le mariage, la PMA pour tous…

  • Priorité au Grand Négoce : de Roosevelt à Trump

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    Bernard Plouvier

    Vers 1980-90 a débuté la nouvelle ère – qui n’est plus l’ère chrétienne et n’est fort heureusement pas (du moins jusqu’à présent) l’ère de la régression mahométane.

    Nous sommes entrés dans l’ère du gouvernement planétaire (presque) unique et de l’économie globale. Et c’est là que tous les « complotistes » se trompent : l’on n’assiste pas au triomphe des Financiers, mais à celui des Négociants internationaux.

    Le grand projet rooseveltien était d’américaniser la production agricole et industrielle et de faire de la planète un grand marché – l’URSS étant exclue, qui devait servir de repoussoir, de contre-exemple, au moins pour les premiers temps de l’ère du One World – One Government. Qu’il ait ou non développé le projet d’une fusion des races et des peuples en une « moyenne humaine », on ne le saura jamais, car Roosevelt ne s’est guère exprimé sur ce point.

    Les « complotistes » ont, là aussi, complètement erré. FDR n’était pas au service « des trusts » (et pas plus celui des Rockefeller que d’autres) ; il n’était pas au service « des Juifs ». FDR s’est servi de tous ceux et de toutes celles qui pouvaient faire démarrer puis avancer son projet, qui, pour d’évidentes raisons historiques, n’a pu commencer que 40 années après sa mort, une fois disparue l’hydre communiste qui avait dominé bien plus d’États qu’il ne l’avait prévu dans son plan machiavélique.

    Il fallait, dans la pensée du nouveau Prométhée, appauvrir et apeurer l’Europe occidentale pour la délester de ses colonies, de ses capacités productives et commerciales. « Staline »-Dougashvili et son Armée Rouge étaient des moyens idéaux pour remplir ce rôle d’épouvantail et de leurre.

    En 1980 sq. après l’implosion des ridicules économies marxistes, les USA se retrouvent en position dominante, ayant vassalisé l’Occident, les pays d’islam et l’Asie non maoïste. Les gouvernants chinois viennent chambouler la donne par leur suprême intelligence : ils multiplient l’efficacité de l’économie occidentale par la discipline d’un régime dictatorial et poursuivent la politique d’imitation des produits issus du génie européen et nord-américain, ainsi que l’irrespect des conventions internationales sur les brevets de fabrication.

    Qu’elle soit l’effet d’un capitalisme ultra-libéral ou d’un capitalisme hautement surveillé par l’État, l’économie actuelle n’est pas dominée par les financiers, mais par l’entente des grandes entreprises de négoce et des décideurs politiques.

    De ce fait, les banques centrales ont reçu l’ordre d’anéantir (ou presque) l’intérêt de l’argent – c’est le reniement de 3 à 4 milliers d’années d’agiotage -, au profit de la consommation massive, générant de superbénéfices inégalement répartis entre producteurs - à qui on ne laisse que la petite part des profits – et négociants, gros et petits – qui sont les grands gagnants.

    Donald Trump poursuit la grande politique rêvée par FDR. Il le fait avec le punch et l’absence d’hypocrisie qui le caractérisent : en parfait Yankee, il dicte sa loi, parce qu’il dispose de la plus grande armée, du plus gros complexe militaro-industriel et des entreprises multinationales les plus puissantes et les plus innovantes.

    La minorité agissante de l’humanité actuelle est placée devant une alternative fort simple.

    Ou bien, l’on accepte un monde dominé par l’American way of life, ce qui implique à terme l’éclosion d’une humanité métissée, d’un Homo Consumans standard.

    Ou bien, l’on organise, continent par continent, des empires ou des fédérations populistes.

    Pour l’heure, les nations d’Amérique latine tentent des expériences non coordonnées. En l’Europe, l’Axe Berlin – Moscou pourrait servir de point de départ à un Empire fédératif, à l’unique condition que l’Allemagne réexpédie dans leurs pays d’origine les millions d’Extra-Européens qui sont venus la squatter. Ce sera la condition sine qua non pour inclure dans cet Empire les peuples d’Europe occidentale et scandinave.

    L’Europe aux Européens est un slogan tellement évident et naturel que les princes du négoce en font un corpus delicti : énoncer cette banalité mène droit en correctionnelle et, bientôt, non plus au lynchage médiatique, mais à l’égorgement rituel. 

    Le monde dominé par le négoce ne peut être que cosmopolite. Un monde populiste ne peut se faire qu’en fédérant des nations homogènes.    

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/08/28/priorite-au-grand-negoce%C2%A0-de-roosevelt-a-trump-6172443.html

  • Mercosur : la forêt en flammes qui cache Macron

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    Personne n’aime, autant que moi, la nature sans pesticides, les paysages sans éoliennes, l’agriculture familiale de terroirs, les identités régionales et nationales qui garantissent nos traditions humaines. Je suis néanmoins suspicieux à l’égard des monomaniaques, ultra-minoritaires, de la manif sociétale lorsqu’ils personnalisent sélectivement le débat : les gentils contre les vilains. Et je suis carrément agacé quand n’importe quel politicien démagogue se saisit de vrais problèmes pour essayer de recoller son image déchirée et quand les médias en font du bla-bla à vendre.

    L’« affaire du Mercosur » est symbolique de cet abaissement du débat public. Pourtant, nous aurions pu être vaccinés : les têtes de Turc favorites depuis des mois, voire des années, sont Poutine, Trump, Orbán, désormais, aussi, Salvini et Bolsonaro. C’est Guignol. Parfois Erdoğan, quand il n’est pas assez anti-el Assad. Étrangement, Xi, Maduro, Hossein Salami bénéficient d’une relative neutralité. Malgré leurs échecs, les politiciens, tentant de plaire, tarabiscotent leurs positions politiques en recherchant la communication débridée plus que le fond et deviennent illisibles. Ce qui s’est passé à Biarritz illustre parfaitement ce risque de prise d’options politiques inconsistantes. L’essentiel est de s’agiter et de bien montrer à quel point on s’agite bien au jeu de « Étonnez la galerie ». Quelles seront les retombées de la venue surprise du premier des diplomates perses ? Sans doute aucune si ce n’est qu’il y a désormais unanimité des démocraties pour constater que l’accord Obama sur le nucléaire iranien est insuffisant pour garantir que la bombe islamique ne verra pas le jour. Alors qu’il y a quelques semaines, il fallait le sauver à tout prix.

    Et il y a l’affaire du Mercosur. Les hommes politiques pensent qu’ils pensent mais ils sont presque toujours ignares, n’ayant pas fait de recherche universitaire, tout en étant très catégoriques sur le bien-fondé de leurs options. Pour plaire à leurs sponsors des grandes entreprises, ils chantent les mérites du mondialisme, du multilatéralisme, du commercialisme mondial, de la monnaie unique, de la finance. Et condamnent en chœur le fameux « repli frileux ». Les spécialistes universitaires, économistes et juristes qui ont étudié ces phénomènes sont écartés des médias. On préfère répéter ensemble ses mantras : le CETA (adopté par le troupeau LREM en juillet) sera bon pour notre économie. On s’alarme du protectionnisme qui mènera à la récession. Et Valeurs actuelles titre anonymement : « Accord UE Mercorsur : la France va-t-elle s’isoler ? » Le Mercosur, c’est le Marché commun de l’Amérique du Sud (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay et Venezuela). L’idée (évidemment fausse) que le commerce totalement libre ferait le bonheur de l’humanité est vieille de 200 ans et vient de David Ricardo (1817), du temps de la marine à voile et de l’esclavage. Ricardo, qui tint des propos immondes sur la classe ouvrière, était intellectuellement au centre d’un conflit d’intérêts puisqu’il se disait philosophe et économiste tout en étant aussi agent de change, politicien, et spéculateur en marchandises. Mais si Emmanuel Macron dit refuser l’accord UE-Mercosur, c’est parce qu’il accuse le président brésilien Bolsonaro d’avoir menti sur ses engagements climatiques. Personne pour faire remarquer que plus on échange, plus les avions, les porte-conteneurs polluent et plus on accroît la taille des mégafirmes pour ruiner les petites exploitations. Norvège, Espagne, Grande-Bretagne, Allemagne prennent leurs distances avec cette position : « L’accord UE-Mercosur pourrait être une pomme de discorde entre les pays européens ? » Gageons qu’après avoir fait des pantomimes sociétales, tout rentrera dans l’ordre du meilleur des mondes mondialisés. Après les bordées d’insultes Brasilia-Paris, le G7 s’entend pour « aider au plus vite les pays frappés » par les incendies. C’est ce qu’a annoncé Emmanuel Macron à la presse, évoquant des « contacts en cours » pour prendre en compte « des engagements très concrets ».

    Henri Temple

    https://www.bvoltaire.fr/mercosur-la-foret-en-flammes-qui-cache-macron/

  • Ce que la réforme des retraites va changer

    retraites.jpgEmmanuel Macron a indiqué ce lundi ses préférences pour la réforme des retraites à venir. Entre passage au système par points et individualisation de l'âge d'équilibre, voici ce cette réforme pourrait changer.

    https://www.peupledefrance.com/2019/08/ce-que-la-reforme-des-retraites-va-changer.html#more

  • Macron un cheval de Troie américain à l’Élysée par Wayne Madsen – les 7 du quebec

    Même Dieu vous avait prévenu!

    Bon c’est le dessinateur, Sébastien Dieu, qui officie souvent chez P. Jovanovic, et dont je me suis servie pour illustrer ce billet qui traite de la liste des licenciements mondiaux, mais quand même… Parce qu’ici on sait depuis le début de qui Macronest le N.O.M. Dès le 31/01/2016 on avait lu ceci ; En pleine polémique, Clara Gaymard quitte General Electric – La patronne du groupe américain en France officialise son départ quelques jours après avoir été convoquée à l’Élysée pour s’expliquer sur les suppressions de postes chez Alstom. Mission accomplie pour Clara Gaymard. Trois mois à peine après avoir bouclé l’acquisition de la branche énergie d’Alstom, la patronne française de General Electric a annoncé à notre confrère « Challenges » qu’elle s’apprêtait à quitter le groupe américain, confirmant des informations de « L’Obs ». L’annonce doit en être officialisée demain par un communiqué interne. Mercredi, Clara Gaymard a dû se rendre à l’Élysée pour s’en expliquer auprès de François Hollande et d’Emmanuel Macron, en compagnie de Jeffrey Immelt le patron américain de General Electric. Lire l’intégralité de l’article, source NouvelObs ► Copains Comme Cochons !

    Politique française sous influence : Macron seconde taupe yankee à l’Élysée

    Et çà continue, Sarko était déjà une taupe de la CIA au sommet de l’État français, Hollande un sbire des roitelets du Golfe, le gugusse Macron « Young Leader » de chez Rothschild va parachever le marasme au profit de ses payeurs de l’empire sis à la City de Londres…

    ~ Résistance 71 ~

     Macron un cheval de Troie américain à l’Elysée

    Wayne Madsen | 17 mai 2017 | URL de l’article en français ► http://lesakerfrancophone.fr/macron-un-cheval-de-troie-americain-au-palais-de-lelysee

    URL de l’article source en anglais ► http://www.strategic-culture.org/news/2017/05/17/macron-american-trojan-horse-elysee-palace.html

    URL de l’article R71 ► https://resistance71.wordpress.com/2017/05/24/politique-francaise-sous-influence-macron-seconde-taupe-yankee-a-lelysee/

    Le nouveau président français, Emmanuel Macron, qui a été poussé dans la course présidentielle française en tant que contrepoids pro-Union européenne pour empêcher l’élection de la leader du Front national Marine Le Pen, semble avoir plus qu’une relation décontractée avec les États-Unis. Alors qu’il travaillait au sein du ministère de l’Économie, successivement comme inspecteur spécial et comme ministre, Macron a supervisé le vol virtuel des industries françaises stratégiques, par des entreprises américaines ayant des liens solides avec la communauté américaine du renseignement.

    Le piratage des ordinateurs du mouvement de campagne En Marche ! de Macron par des hackers inconnus a fourni un matériel intéressant. Les défenseurs de Macron affirment que les fichiers informatiques publiés sont soit faux, soit des informations externes. Cependant, un ensemble de fichiers portant sur le vol virtuel du géant de la technologie de l’information en France, par des personnes connectées à la CIA, est exactement le type de fichiers que l’on s’attend à trouver lors de la campagne de Macron. Le premier travail de Macron dans le gouvernement français était de protéger les intérêts des entreprises françaises de la concurrence et surtout des acquisitions étrangères.

    Le travail des services de renseignement américains pour acquérir le leader de la technologie des cartes à puce français Gemplus International a débuté en 2001 et l’opération était en grande partie terminée en 2004, l’année où Macron est devenu inspecteur des finances au ministère de l’Économie française. L’industrie française a longtemps été une cible pour la surveillance et / ou l’acquisition par des entreprises américaines. La CIA a joué un rôle important dans ces opérations de guerre économique. Par exemple, la société française d’électronique Thomson-CSF était une cible majeure pour l’Agence de sécurité nationale des États-Unis (NSA) et la surveillance de la CIA.

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