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économie et finance - Page 291

  • Grand reportage : il y a un an était imposé le 80 km/h… un fiasco et une facture salée !

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    Pour ses lecteurs, Boulevard Voltaire initie une série de reportages approfondis sur les grands sujets d’actualité.

    Le 1er juillet 2018, les premiers panneaux de limitation à 80 commençaient à fleurir sur le bord des routes. Un an plus tard, opération nulle, rétropédalage, retour à la case départ : nombre d’entre eux ont été déboulonnés, remisés et oubliés… Retour sur un fiasco politique, social et financier !

    https://www.bvoltaire.fr/grand-reportage-il-y-a-un-an-etait-impose-le-80-km-h-un-fiasco-et-une-facture-salee/

  • Fuite en avant des banques centrales jusqu’à la catastrophe !

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    Marc Rousset 

    Les boursiers en redemandaient pour les cours des actions et des obligations, les gouvernements aussi, parce que sinon la banqueroute est inéluctable, alors le bon pasteur Draghi de la BCE a décidé de leur en redonner lors d’un séminaire à Sintra, le lundi 17 juin. La BCE va continuer à baisser les taux d’intérêt déjà anormalement bas et relancer le programme de rachat d’obligations dans les mois qui viennent.

    Le message de la Fed, le mercredi 19 juin, a été identique, et confirmé, le jeudi 18 juin, par la Banque du Japon. Les trois grandes banques centrales sont donc désormais à l’unisson. Il en est résulté des taux d’intérêt de T-bond américain à 10 ans jusqu’à 1,99 %, pour la première fois depuis octobre 2016, un Bund allemand à 10 ans à -0,32 %, une obligation assimilable du Trésor (OAT) française à 10 ans tombée en terrain négatif à -0,002 % pour la première fois de son histoire et un rendement à 10 ans au Japon à -0,18 %.

    Les banques commerciales qui déposent des liquidités à la BCE sont « démunérées » à -0,40 %, c’est-à-dire qu’elles payent pour placer leurs excédents de trésorerie. En août 2018, la BCE avait publié une note de recherche dans laquelle elle admettait que les taux négatifs sont susceptibles de générer une crise financière car ils sont mauvais pour les banques. Selon l’agence Bloomberg, 11.700 milliards de dollars d’obligations ont été émises dans le monde avec des taux d’intérêt négatifs ; nous sommes à un record historique. Les entreprises françaises (175 % du PIB) et les entreprises américaines (73 % du PIB) ne se sont jamais autant endettées. Sanofi a émis, en mars 2019, des obligations sur 3 ans à -0,05 % et le taux moyen des émissions de titres à court terme en 2018 de l’Oréal a été de -0,45 %

    La vie à taux zéro est un paradis très artificiel. Gare au réveil, même si certains poussent des cris d’orfraie en dénonçant le caractère absurde de la situation. Il y a une chance sur deux, selon les économistes de JPMorgan Chase, pour que les États-Unis entrent en récession en 2020. La relance budgétaire entreprise par Trump en 2017 a épuisé ses munitions. L’économie américaine en est à son 120e mois de reprise depuis sa sortie de récession en juin 2009, ce qui en fait le plus long cycle d’expansion de son histoire depuis 1854.

    L’économie américaine est très sensible aux retournements, tandis que 70 % des Américains ont moins de 400 dollars de trésorerie devant eux. C’est dire leur vulnérabilité, selon Jean-Pierre Robin, du Figaro. Durant les vingt dernières années, chaque récession fut la conséquence du dégonflage des bulles créées par la Fed. Il n’en ira pas autrement cette fois.

    Les titres bancaires européens sont à nouveau dans la tourmente. Depuis mai 2007, l’indice STOXX 600 des banques en Europe a plongé de 75 %, soit son niveau d’octobre 1995. Courant 2015, la crise bancaire italienne a refait surface et, depuis 2018, Deutsche Bank et d’autres banques européennes recommencent leur descente aux enfers. Les banques italiennes en faillite ont été renflouées par l’État ou des confrères, ces dernières années, et seuls des prêts « LTRO » de la BCE, d’ici quelques mois, pourront encore prolonger leur agonie d’un an ou deux.

    Le 3 juin, le titre Deutsche Bank a atteint son plus bas historique à 5,80 euros, soit une chute de l’action de 95 % depuis son pic de 2007, 36 % depuis un an. Sa capitalisation boursière n’est plus que de 12,5 milliards d’euros. Sa faillite entraînerait celle de toute l’économie allemande. Elle ne pourra être sauvée que par l’État allemand. La première banque allemande va donc devoir se délester de 50 milliards d’euros d’actifs toxiques (produits dérivés) dans une structure de défaisance – un super Crédit lyonnais, un super Lehman Brothers en perspective. Deutsche Bank se recentrera alors sur les services et la gestion de fortune en abandonnant les activités liées aux marchés financiers, après avoir payé 14,5 milliards d’amendes pour des pratiques condamnables, des accusations étant toujours pendantes pour blanchiment d’argent.

    Tout cela n’est pas sans nous rappeler L’Étrange Défaite de Marc Bloch. Le jour de l’écroulement du Système, les Occidentaux, tout comme les Français en juin 1940, trahis par les naïfs, ne l’auront pas volé ! L’or vient de franchir pour la première fois la barre des 1.400 dollars l’once, au plus haut depuis 2013.

    Lire Boulevard Voltaire cliquez ici

  • Les agapes somptueuses de François de Rugy

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    Par la faute de Mediapart, nous voilà avec un François de Rugy sur les bras, bien embarrassé pour justifier ces dîners fastueux qu’il donnait du temps où il était président de l’Assemblée nationale. Le ministre tente la technique du « J’assume ». Un grand classique macronien. Comprenons-le, il s’agissait de « dîners informels liés à l’exercice de ses fonctions avec des personnalités issues de la société civile ». Sur ce point, tout le monde est d’accord : à moins de 500 euros la bouteille, les personnalités issues de la société civile ne se déplacent pas. Les divers responsables censés avoir pris part aux festivités seraient partis face à un plat de homards trop petits. Quant à des crevettes, n’en parlons pas : il y aurait eu outrage. Vexation générale s’il avait été avéré que le festin n’était pas aux frais du contribuable.

    Léger retard à l’assumage dans le couple de Rugy. Tandis que monsieur affirme qu’il n’y avait là que peu d’amis, de son côté, madame déclare à Mediapart que les invités appartenaient dans leur majorité au cercle amical. L’enquête pourrait déterminer que François de Rugy parlait des homards. Et il est vrai qu’il ne les connaissait pas.

    Très conscient du caractère exceptionnel de ces agapes, François de Rugy posait assis à la table pour une photo-souvenir. Seul, avant l’arrivée des convives si exigeants. Madame à côté d’une bouteille de pommard, les homards, la table somptueusement décorée étaient également immortalisés. Il fallait garder une trace de cette débauche de luxe. Montrer le chef-d’œuvre aux enfants, aux collègues et surtout aux amis qui n’avaient pas pu venir. Comme une manière de les inciter à ne pas rater la prochaine ripaille. En aucune manière, le ministre ne semblait trouver matière à scandale dans cet étalage de mets et de breuvages dispendieux mis sur l’ardoise des finances publiques. Un petit plaisir dans la dure vie d’un agent de l’État.

    L’un des arguments de François de Rugy pour expliquer cette dizaine de soirées de gala vaut le détour : « On reproche souvent aux hommes et aux femmes politiques d’être coupés, j’ai toujours souhaité que l’Assemblée nationale soit ouverte. » Le retour au réel n’est pas pour demain. Ne pas se couper du quotidien des Français à coups de petites cuillères en or et de homards XXL est une curiosité. De l’ésotérisme parlementaire. Faisaient-ils tourner les tables pour entrer en contact avec les esprits des smicards ? « Gilet jaune, es-tu là ? » La table se soulevait, les sauces étaient renversées… L’Assemblée nationale s’ouvrait enfin au petit peuple. Frais de détachant non compris.

    Après examen sérieux de la photographie des crustacés, il apparaît, sauf erreur de ma part, qu’il s’agit non pas de homards mais de langoustes. Un site connaisseur de la question informe qu’elles sont encore plus chères que le homard. Ah zut… Edwy Plenel va tomber sous le coup de la loi anti-« fake news ». Accusé de haine envers les fruits de mer. De discrimination, d’amalgame, de racisme anti-langouste… Ce rebondissement de l’affaire fera l’objet d’un dîner avec des représentants de la société civile. Frites à volonté.

    Jany Leroy

    https://www.bvoltaire.fr/les-agapes-somptueuses-de-francois-de-rugy/

  • Politique-Eco n° 218 – Gave et Chouard : la Disputatio

     

    Ce soir, Olivier Pichon et Pierre Bergerault vous donnent rendez-vous pour un numéro spécial de « Politique-Eco ». Ils reçoivent l’économiste Charles Gave et le professeur Etienne Chouard qui confrontent leurs idées pour la première fois. Un entretien exclusif à ne pas rater sur TV Libertés !

    https://www.tvlibertes.com/politique-eco-gave-et-chouard-la-disputatio

  • «L’Italie et sa monnaie alternative, le premier pas vers la sortie de l’euro!» L’édito de Charles SANNAT

    Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
    « Avec son projet de « monnaie alternative », l’Italie fait un nouveau pied de nez à Bruxelles »
    Je suis innocent mes amis.
    Ce titre alarmiste, « fin-du-mondiste », que dis-je « pessimiste » et carrément « complotiste » est du… Figaro !!
    « Rome se tient prête à contre-attaquer face à l’Union européenne. Le parlement italien a voté une motion permettant d’envisager sérieusement l’émission d’une monnaie «parallèle» à l’euro.
    Cette nouvelle devise, déjà évoquée l’année dernière par le gouvernement, se traduirait par l’introduction de bons du Trésor à court terme italiens, appelés «mini-BOTS».
    Comme le soulignent Les Échos , cette « monnaie » serait donc une sorte de reconnaissance de dettes émises par l’État afin de solder des arriérés à ses fournisseurs et créanciers.
    D’après les informations de Reuters, le Trésor pourrait ainsi imprimer l’équivalent de plusieurs milliards d’euros de titres négociables que les usagers pourraient utiliser pour payer leurs impôts et acheter des services ou des biens fournis par l’État.
    Le président de la commission du Budget, Claudio Borghi, critique de longue date de l’euro, a déclaré que le plan d’émission de cette monnaie alternative était inscrit dans le « contrat » solennel de la coalition et serait activé pour accompagner le train de réformes fiscales.
    Cette idée n’est pas sans rappeler celle de l’ancien ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, qui avait lui aussi envisagé un système de paiement parallèle.
    Les partisans de ce plan estiment qu’il finira par résoudre le problème insoluble des dettes qui pèsent sur l’économie italienne depuis des années. »
    Rien que cela! Et … ce n’est pas rien !!

    Augmentation des taux d’intérêts italiens

    Il faut dire que ces derniers jours, sous « l’amicale » pression de Bruxelles, les taux italiens montent, or, des taux qui montent pour un Etat qui est surendetté, c’est évidemment le plus court chemin pour la faillite !
    Les choses sont finalement assez simples en économie.
    Certes, il est toujours de bon ton de dire que c’est « complexe », « compliqué ».
    C’est assez faux.
    Bien évidemment, il y a de nombreux paramètres, mais la réalité, c’est la décision.
    La décision politique.
    Vous décidez du cadre général dans lequel vous laissez votre système économique se développer.
    Ce cadre est essentiellement le fruit d’une décision politique.
    La mondialisation est un cadre politique.
    Ce cadre politique est remis en cause par Trump et les Américains parce qu’ils ne sont plus les vainqueurs de la mondialisation.
    Dans ce cadre… ils perdent, alors, oui, en pleine partie ils changent les règles du jeux, ils ont 15 porte-avions et ils vous emmerdent que cela vous plaise ou non…
    « Le vice-premier ministre italien, Matteo Salvini, avait ironisé dès mardi sur « la petite lettre de Bruxelles » et avait annoncé qu’il ne gouvernerait pas un pays « à genoux » ».
    Voilà qui est clair.
    Dans le cadre européen, un pays comme l’Italie n’a aucun espoir de s’en sortir comme la Grèce qui n’en termine plus de mourir et de s’effondrer économiquement, envoyant dans la misère sa population.
    Salvini sera obligé de décider de changer le cadre européen !
    Salvini est auréolé de sa victoire aux dernières élections européennes où son parti est devenu le premier de la Péninsule.
    Pour ne pas être à genoux, mais un dirigeant debout, il n’y a pas de secret.
    Il faut décider de retrouver sa souveraineté et ses leviers d’actions.
    L’Italie va devoir reconquérir son indépendance notamment monétaire et c’est ce qu’elle s’apprête à faire avec cette monnaie alternative.
    L’euro est intenable.
    L’Union Européenne est intenable.
    L’euro peut exploser à n’importe quel moment, la crise économique peut se réveiller à chaque instant. Si l’Italie va au bout de la logique de la monnaie alternative, les banques européennes et particulièrement françaises, très implantées en Italie, vont vaciller. Et tout peut recommencer comme en 2008.
    Cette décision italienne aura des conséquences en chaîne en Europe, notamment en Allemagne, au moment-même où se jouent les négociations pour les postes clefs que sont la présidence de la Commission Européenne et… la direction de la BCE.
    Méfiez-vous de l’illusion de la stabilité. La vie est par nature instable.
    Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
    Charles SANNAT
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/06/litalie-et-sa-monnaie-alternative-le.html#more
  • Menteur, lâche et ridicule

    hypocrites.jpgLes échéances électorales passées, vient le temps des mauvais nouvelles qui avaient été dissimulées par le gouvernement aux Français, histoire de ne pas provoquer des réflexes de colère dans les urnes. Ainsi, à la hausse générale du prix du carburant, s’ajoute la plus forte flambée depuis vingt ans des tarifs de l’électricité au 1er juin. Une petite manip assumée par Emmanuelle Wargon, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire,  qui a avoué que “cette hausse aurait pu s’appliquer dès février (…) ça a été décalé jusqu’en juin, mais nous ne pouvons pas le stopper plus…” Allant toujours plus loin dans le mensonge et les fausses nouvelles, la très relâchée porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, livrait elle  mercredi son explication au sujet des  1000 suppressions d’emplois sur le site de General Electric (GE) de Belfort. Rappelons  au passage que le nouveau directeur de GE, nommé en avril, Hugh Bailey, était le conseiller pour les affaires industrielles d’Emmanuel Macron lorsque ce dernier était ministre de l’Économie et avait chapeauté cette véritables trahison des intérêts français que fut la vente de la branche énergie d’Alstom à GE.

    Dans MarianneEmmanuel Lévy souligne que les explication de Mme Ndiaye pour justifier cette liquidation de 1000 emplois à Belfort – “la conjoncture tournée vers la transition écologique” – est une arnaque. En effet,  “le gaz comme source de production d’électricité est loin d’être mort et enterré : la filière gazière connaît un bas de cycle temporaire dans le marché des turbines à gaz, avant une reprise dans 3 à 5 ans pour devenir la 1ère source d’énergie en termes de capacités installées à partir de 2025 et un doublement des capacités actuelles d’ici 2040, d’après l’agence internationale de l’énergie et le livre blanc de GE, avance la CFE-CGC. A long terme, la conjoncture invoquée par la porte-parole du gouvernement ne semble donc pas si défavorable.

    Certes, poursuit-il,  “personne (…) ne conteste les difficultés actuelles de GE sur le secteur. L’Américain a communiqué sur la méga-dépréciation d’actifs de 23 milliards de dollars qu’il attribue un peu rapidement au gaz et à sa fusion avec Alstom, quand une grande partie provient en fait des errements de sa filiale GE financial Services, qu’il traîne comme un boulet depuis la crise des subprimes. Mais Sibeth Ndiaye fait surtout l’impasse sur un élément qu’elle ne peut ignorer, tout comme Emmanuel Macron : la fusion entre Alstom et GE portait en elle-même les germes du plan social qu’ils feignent de découvrir aujourd’hui. Ce qui n’empêche pas Sibeth Ndiaye d’estimer qu’il s’agissait d’une bonne chose à l’époque, et de promettre de ne pas laisser les salariés dans la panade“.

    Mais peut-on encore les croire? Dans un autre domaine - quoique -  La France de Macron et les instances bruxelloises qui se veulent plus que jamais championnes des droits de l’homme et de l’asile,  se sont couchées de manière honteuse devant l’Oncle Sam qui voulait la peau du lanceur d’alerte et créateur de Wikileaks, l’Australien Julian Assange,  accusé de “piratage informatique.” Depuis son arrestation sur demande de Washington le 11 avril dans l’ambassade d’Equateur à Londres  où il vivait en reclus depuis 2012, M. Assange est détenu en Grande-Bretagne.  La justice américaine a annoncé il y a quelques jours dix-sept nouveaux chefs d’inculpation contre Julian Assange, principalement au nom des lois anti-espionnage. De son côté la justice suédoise, qui avait abandonné les poursuites en mai 2017, se prononce aujourd’hui sur l’abracadabrantesque accusation de viol dont il est l’objet depuis 2010. Bref, comme l’indique sobrement l’Afp, “la relance un feuilleton judiciaire qui dure depuis près d’une décennie pendant laquelle Julian Assange et ses soutiens n’auront eu de cesse de dénoncer une manœuvre destinée à faire extrader l’Australien vers les Etats-Unis pour y répondre des fuites de documents secrets américains par WikiLeaks.”

    Un acharnement qui intervient, répétons-le, dans le silence assourdissant des progressistes, au moment ou un expert indépendant de l’ONU et professeur de droit international, Nils Melzer, rapporteur de l’ONU sur la torture, a affirmé vendredi dans son rapport que Julian Assange présente, après un “examen médical approfondi” des experts médicaux, “tous les symptômes (de) torture psychologique.” “La persécution collective de Julian Assange doit finir maintenant ! (…). La santé de M. Assange a été gravement affectée par l’environnement hostile auquel il a été exposé pendant plusieurs années.” “En plus de maux physiques, M. Assange présente tous les symptômes typiques d’une exposition prolongée à la torture psychologique, une anxiété chronique et des traumatismes psychologiques intenses.”

    “Il y a eu une campagne implacable et sans retenue d’intimidation et de diffamation contre M. Assange, non seulement aux Etats-Unis, mais aussi au Royaume-Uni, en Suède et, plus récemment, en Equateur” affirme encore M. Melzer. Nous noterons  de notre côté que le silence des belles âmes atlanto-bruxelloises sur le cas Assange, au sujet duquel Bruno Gollnisch a interpellé à de nombreuses reprises le Parlement européen, est à comparer avec les propos tenus  au cours de la campagne par des membres de LREM et de LR, accusant le Rassemblement National  d’être le “parti de l’étranger”. Et ce, dernièrement, au motif que des conseillers du RN ont rencontré Steve Bannon à l’occasion de son passage à Paris en mai. Or, comme l’a bien vu Michel Drac, le fait que des membres  du RN “rencontrent une personne qui est un cadre important d’un mouvement politique étranger ne constitue absolument pas une trahison! “

    ” Mais de toute façon, poursuit-il,  on a envie de dire aux détracteurs du RN: on a appris qu’Emmnanuel Macron a été conseillé sur le Brexit par l’ex Premier ministre travailliste britannique Tony Blair , mais ça, ce n’est pas un problème? Et si on parlait de la récente rencontre entre  Pierre Moscovici, commissaire européen aux affaires économiques, Tony Blair et George Soros au sujet d’un second referendum concernant le BrexitQuel jeu exactement joue M. Moscovici là dedans ? Et pourquoi George Soros a-t-il participé à cette rencontre? Pourquoi la Commission européenne a-t-elle refusé de diffuser le compte-rendu de cette rencontre? Et puisque désormais c’est paraît-il une trahison de discuter avec des gens qui sont à l’étranger et qui partagent vos idées politiques cela veut-il dire qu’il faut mettre au trou tous les participants au forum de Davos ou au Bilderberg? Ceux qui ont accusé le RN de trahison au motif d’avoir rencontré M Bannon se rendent donc t-il compte du ridicule de leur accusation?” Oui, ils doivent certainement s’en rendre compte mais ils ne sont plus à ça près…

    https://gollnisch.com/2019/06/03/menteur-lache-et-ridicule/

  • Brexit : Donald Trump prêt à négocier avec le Royaume-Uni l’accord de libre-échange le plus rapide de l’Histoire

    Brexit : Donald Trump prêt à négocier avec le Royaume-Uni l’accord de libre-échange le plus rapide de l’Histoire

    A force de tergiverser, à force de voir les élites du Royaume-Uni et de l’UE empêcher la volonté du peuple britannique de se réaliser, ce sont les Etats-Unis qui vont profiter du Brexit. Sans doute au détriment de la France et des autres pays de l’UE. Et après nos ministres et commissaires européens viendront pleurer et nous dire que le Royaume-Uni et les USA sont très méchants avec nos pécheurs, nos agriculteurs et nos industries alors qu’ils auraient négocier au lieu de vouloir punir le Royaume-Uni :

    Pour le dirigeant américain, pourfendeur de l’UE, le futur successeur de Theresa May à la tête du gouvernement britannique devrait tout simplement arrêter de discuter et claquer la porte du club européen sans payer la facture du divorce convenue dans l’accord conclu avec Bruxelles en novembre.

    “Si vous n’obtenez pas l’accord que vous voulez, je quitterais” la table des négociations, a dit Donald Trump dans un entretien avec le Sunday Times. “Si j’étais eux, je ne paierais pas 50 milliards de dollars“, a-t-il ajouté en référence au règlement des engagements pris par le Royaume-Uni dans le cadre du budget pluriannuel européen en cours (2014-2020), dont le montant est estimé entre 40 et 45 milliards d’euros par Londres (…)

    La relation commerciale avec les États-Unis sera cruciale pour le Royaume-Uni post-Brexit et occupera sans doute une grande partie des discussions entre Theresa May et Donald Trump à Downing Street, même si certains au Royaume-Uni craignent qu’elle ne tourne à leur désavantage.

    Nous avons le potentiel d’être un partenaire commercial incroyable pour le Royaume-Uni. On fait peu par rapport à ce que l’on pourrait faire avec le Royaume-Uni… Je pense bien plus qu’avec l’Union européenne”, a promis Donald Trump dimanche, affirmant être prêt à négocier un accord de libre-échange rapidement.

    L’ambassadeur américain au Royaume-Uni Woody Johnson a lui affirmé sur la BBC que Washington préparait déjà un accord et qu’il serait “plus rapide qu’aucun autre accord que nous n’ayons jamais eu”. Il a dit s’attendre à voir Londres ouvrir ses portes aux produits agricoles américains et affirmé que “tout ce qui est commercialisable serait sur la table” des négociations, en réponse à une question sur les vues des entreprises américaines sur le système de santé public britannique.”

    https://www.lesalonbeige.fr/brexit-donald-trump-pret-a-negocier-avec-le-royaume-uni-laccord-de-libre-echange-le-plus-rapide-de-lhistoire/

  • Hausse de 5,9% du prix de l’électricité à partir d’aujourd’hui, depuis 2007, les tarifs ont augmenté de 50 %

    Le 1er juin, les tarifs d’électricité vont augmenter de 5,9 %, la 10e hausse en 10 ans. Une étude de l’Insee montre que depuis 1960, l’électricité a pris une part de plus en plus importante dans le budget des ménages.

    Le tarif réglementé d’électricité, appliqué par EDF à environ 25 millions de foyers, augmente de 5,9 % à partir du 1er juin 2019. Le gouvernement a récemment manifesté son intention de modifier le mode de calcul des tarifs l’an prochain. Mercredi, le ministre de la Transition Écologique François de Rugy a estimé que la hausse des tarifs de l’électricité prévue ce samedi était notamment due à la dérive des coûts de production d’EDF ces dernières années.

    […]

    Cette dépense a représenté 2,3 % du budget de la consommation des ménages, soit 960 € en moyenne par ménage et par an. Depuis 1960, la dépense des ménages en électricité a progressé en valeur de 9,0 % en moyenne par an, contre 7,3 % pour l’ensemble de leur consommation.

    […]

    Depuis 2008, le prix de l’électricité augmente plus rapidement que l’inflation : + 4,3 % par an en moyenne contre + 0,5 %. L’Insee explique cette hausse par une forte augmentation des taxes et prélèvements sur cette période, avec notamment le quintuplement de la Contribution au service public de l’électricité (CSPE).

    […]

    Ouest France

    http://www.fdesouche.com/1216133-hausse-de-59-du-prix-de-lelectricite-a-partir-daujourdhui-depuis-2007-les-tarifs-ont-augmente-de-50%e2%80%89

  • Impôts : plus de la moitié du gouvernement a eu un redressement fiscal l'an dernier

    fi1sc_maxnewsworldthree488791.jpgAu total, en 2018, la Haute autorité pour la transparence de la vie publique a transmis 30 dossiers de responsables publics à la justice, indique son rapport pour 2018.
    Mauvais effet de com' pour le gouvernement.
    À l'heure où les Français doivent boucler leur déclaration d'impôts pour l'année 2018, la Haute autorité pour la transparence de la vie publique note dans son rapport concernant l'année écoulée que "21 dossiers" de déclaration d'impôts de membres du gouvernement sur 35 "ont donné lieu à des rectifications". Soit 60% du gouvernement, souligne Le Canard Enchaîné à paraître ce mercredi, qui a repéré l'information.
    Ces cas concernent "des membres du gouvernement nommés en 2017 et durant le premier semestre de 2018", précise la Haute autorité, qui "a pour mission de superviser la vérification fiscale des membres du Gouvernement, menée par la Direction généraledes finances publiques (DGFiP) dès leur nomination" afin "d'assurer un contrôle impartial et indépendant".  
    [...]
    En savoir plus sur lexpress.fr

  • Pol & Eco n°217 Economie mondiale : la croissance par la dette prépare un cataclysme avec Olivier Delamarche

    Olivier Pichon et Pierre Bergerault reçoivent l’économiste Olivier Delamarche.

    1) Un modèle économique basé sur la dette

    – La socialisation des dettes, un processus sans fin depuis 2008
    – La reprise des facilités monétaires, la FED comme la BCE, depuis octobre 78
    – Obama, destructeur de la classe moyenne américaine
    – Les Chinois n’achètent plus les bons du trésor américains
    – Stopper à tout prix la hausse des taux
    – Faut-il se moquer de la dette ?
    – La dette est partout jusque dans vos retraites, vos livrets A, vos produits d’épargne
    – Séparer banques de dépôts et banques d’affaires ?
    – L’imposture des stress-tests, non les banques ne vont pas bien
    – Après avoir fait payer les contribuables (2008), au tour des épargnants

    2) Planche à billets à vie !

    – Risque de faillites de banques en chaîne
    – Nous sommes en récession, un risque de 30% du PIB
    – L’examen de la croissance américaine, un chiffre sujet à caution
    – Pour produire 1 $ de PIB, il faut 7 $ dollars de dette
    – Pourquoi n’y a-t-il pas de croissance hors dette ?
    – Les banques centrales vers 100% du PIB rachètent le capital des entreprises, ce n’est pas leur job
    – La France attractive pour les capitaux ?
    – Inflation probable, monnaie de singe en vue
    – Pourquoi met-on en prison les faux monnayeurs et pas M. Draghi qui fait la même chose ?
    – Le Cave se rebiffe : élections européennes
    – L’euro : une chimère ?
    – L’espace euro : une course de handicap, les mules courent avec les purs sangs
    – La richesse du sud siphonnée par le nord
    – Les pertes de pouvoir d’achat de la France et de l’Italie, Gilets Jaunes et votes italiens

    3) Le jour où l’Italie partira

    – Un récit édité chez Feltrinelli
    – France, Italie, Espagne, victimes annoncées de l’euro
    – L’Italie ne fera pas comme la Grèce, Salvini n’est pas Tsipras
    – L’Italie prépare son coup. Faire porter la responsabilité de son départ à la Commission européenne
    – La vérité nous oblige à dire que la sortie de l’euro ne sera pas un long fleuve tranquille
    – La France devrait suivre ?
    – Retour en France, la cinquième économie du monde et sept mois de révoltes populaires
    – Un président autiste
    – Crise de la dette, plus récession, un mélange explosif !
    – La baisse des impôts selon Darmanin, un enfumage, la dette et l’Europe l’empêchent
    – Les GAFA, la vraie question : pourquoi des firmes multinationales payent 5 à 6 % d’impôt sur les sociétés quand les PME en France en sont à 33% ?
    – Les paradis fiscaux sont partout
    – Ultime réflexion sur l’aveuglement de nos supposées élites

    https://www.tvlibertes.com/la-croissance-par-la-dette-prepare-un-cataclysme-avec-olivier-delamarche