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économie et finance - Page 429

  • Une crise pire que la précédente se profile

    Mylène Troszczynski, Député européen du groupe ENL, met en garde :

    "[...] Le Journal du dimanche, le 30 avril, avertissait : « Avis de gros temps social : une série de restructurations devrait marquer, cette fois encore, le début du quinquennat du futur Président. Textile, restauration, énergie, distribution : de nombreux secteurs sont concernés […] 610.000 salariés dont les entreprises ont recouru à un administrateur en 2016 pour éviter la cessation de paiement. » 

    Il appartient à M. Macron de continuer à masquer cette chute en distribuant des allocations à crédit et des jeux du cirque. « Il est beau, jeune et diplômé » ne suffira pas.

    D’autant que se profile une crise pire que la précédente. Je veux parler de La Folie des banques centrales bien décrite par l’économiste Patrick Artus : « Les banquiers centraux […] mènent des politiques hyper-expansionnistes, dominées par la nécessité de voir les taux d’intérêts rester bas afin de sauver les emprunteurs, les investisseurs et les banques et par la nécessité de ne pas prendre le risque de voir baisser le prix des actifs. »

    Le chef économiste de Natixis poursuit : « Ils ont ainsi fini par créer une structure mondiale du prix des actifs totalement artificiels, des prix qui n’incitent qu’à faire de mauvais investissements et sont en passe de ruiner la planète. »

    « Une telle distorsion entre création monétaire et création de richesses, entre les marchés et l’économie réelle, ne pourra durer éternellement […] il faut s’attendre à une nouvelle crise, pire encore que la précédente. »

    Après tout, c’est une bonne chose, qu’un banquier soit à la tête de l’État, le jour où la fausse économie créée par la sphère bancaire s’effondrera. Il sera doublement responsable : en tant que banquier et politicien. Et on ne pourra accuser les patriotes d’avoir la moindre part de responsabilité dans cet effondrement."

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/05/une-crise-pire-que-la-pr%C3%A9c%C3%A9dente-se-profile.html

  • Emmanuel Macron et les retraites

    Comme Philippe Carhon l'avait souligné, le directeur du programme d'Emmanuel Macron avait reconnu que les retraités seraient les grands perdants.

    Il semble toutefois qu'un futur jeune retraité ait réussi à tirer son épingle du jeu. Celui qui a lutté contre le cumul des mandats, profitera du cumul des indemnités... François Hollande bénéficiera :

    "d'une pension mensuelle équivalente à 15.000 euros net. Un total obtenu grâce au cumul de quatre indemnités différentes: celle d'ancien président de la République (5184 euros net), d'ex-député de Corrèze (6208 net), d'ancien conseiller de la Cour des comptes (3473 euros net) et finalement d'ancien président du conseil général de Corrèze (235 euros)."

    Reste à savoir s'il siègera au Conseil Constitutionnel, ce qui lui permettrait de profiter d'une indemnité de 14 000 € brut mensuels...

    Cela viendra s'ajouter aux 10 millions d'euros que nous coûtent, chaque année, nos anciens présidents.

    Carole d'Hombelois

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Débat de l’entre-deux tours: Jacques Sapir décrypte les mensonges économiques d’Emmanuel Macron concernant l’euro

    Jacques Sapir est l’un des rares économistes de renom qui bénéficie encore d’une certaine aura dans le paysage euro-dictatoriale dans lequel la France est plongée. M. Sapir conclue sa démonstration par une remise en cause de la probité d’Emmanuel Macron, qui s’apprête à prendre la tête de la France: « Emmanuel Macron a ainsi pensé en comptable et non en macro-économiste. On peut aussi penser qu’il connaissait en réalité l’envers des chiffres (pour avoir été le conseiller économique de François Hollande) et ce qu’ils signifiaient, mais qu’il s’est bien gardé de la dire. Dans un cas comme dans l’autre on pourra sur ce point juger de sa probité. »

    Lors du débat de mercredi 3 mai au soir, M. Emmanuel Macron a affirmé que « le chômage avait baissé avec l’introduction de l’Euro ». Cette affirmation reprend une autre affirmation sur le surplus de croissance qu’aurait dû nous apporter la monnaie unique. L’histoire de cette affirmation, et des mensonges qui l’entourent, a été traitée dans mon ouvrage L’Euro contre la France, L’Euro contre l’Europe publié aux éditions du Cerf en octobre 2016. Je n’y reviens pas. Par contre, cette affirmation de M. Emmanuel Macron mérite que l’on s’y attarde.

    Regardons d’abord les courbes du chômage. Sur ces courbes on a reporté les catégories A+B+C de « Pôle Emploi » (la DARES) car ce sont les seules pour lesquelles on ait des données remontant jusqu’en 1991 puis, à partir de 1995 les catégories A + B + D. Ces trois catégories sont bien plus représentatives du chômage.

    Graphique 1

    Source : DARES

    http://www.medias-presse.info/debat-de-lentre-deux-tours-jacques-sapir-decrypte-les-mensonges-economiques-demmanuel-macron-concernant-leuro/73620/

  • L’illusion protectionniste européenne de Macron

    Marc Rousset Boulevard Voltaire cliquez ici

    Sur les tas de fumier naissent parfois de belles fleurs ! L’illusion protectionniste européenne de Macron en est une !

    Macron jure ses grands dieux qu’il ne soutient pas le libre-échange mondialiste. Dans son programme pour se faire élire, il demande en effet que l’accès aux marchés publics européens soit réservé aux entreprises qui localisent au moins la moitié de leur production en Europe. Mais étant élu, soutenu et financé par les multinationales et le capitalisme financier, son combat apparent est l’arbre qui cache la forêt de la soumission effective à la « mondialisation naïve », cause de la montée du chômage et de la disparition des classes moyennes dans les pays industrialisés.

    Le « Buy European Act », équivalent européen de ce qu’appliquent les États-Unis avec le « Buy American Act » depuis 1933, se heurte déjà, alors qu’il n’est même pas à l’Élysée, à une levée de boucliers en Allemagne, en Europe du Nord et à la Commission de Bruxelles, l’Angleterre n’étant plus là pour ajouter sa voix au concert des jeunes vierges libre-échangistes effarouchées.

    La Commission Juncker vient, en effet, de publier ses « Réflexions sur une reprise en main de la mondialisation ». Elle s’oppose au protectionnisme européen et à ce que les frontières soient fermées car, dit-elle d’une façon hypocrite et inacceptable pour la France, « les autres pays feront de même et tout le monde se retrouvera perdant ». Mais c’est justement là que le bât blesse puisque les autres pays le font déjà, l’Amérique le fait déjà, la Chine le fait déjà d’une façon officielle et légale.

    Or, un Macron ou même les Républicains n’arriveront pas à faire plier Bruxelles et l’Allemagne ; seul un parti comme le FN pourrait le faire ! Le malheur est que le FN a mis à sa tête un chef incapable de discuter ces problèmes d’une façon intelligente et qu’il préconise un protectionnisme seulement au niveau hexagonal, ce qui n’est pas viable économiquement. Au XXIe siècle, pour survivre, il faut disposer de marchés d’au moins 150-200 millions d’habitants.

    Car il ne faut pas se faire d’illusions : défendre les intérêts français face à une Allemagne libre-échangiste et particulièrement dure pour les négociations économiques ne sera pas facile. L’Allemagne veut le beurre et l’argent du beurre. Les mots ne suffiront pas. Seuls la détermination, le rapport de force avec la France et le risque d’explosion de l’Europe pourront faire plier l’Allemagne et Bruxelles !

    C’est tout le drame français d’une France décadente, faible, mal dirigée, hédoniste qui perd sur tous les tableaux, à l’antipode de la France qui gagnait avec de Gaulle et l’Europe des Six, car elle avait la force politique et la volonté de faire respecter ses intérêts en imposant la préférence communautaire et agricole ! De Gaulle n’hésita pas à pratiquer la politique de la chaise vide. La France doit demander, comme l’a préconisé Maurice Allais, le retour au protectionnisme européen du traité de Rome. La France est d’autant plus fondée à faire cette demande que le monde, avec le libre-échangisme mondialiste, est beaucoup plus dangereux un demi-siècle plus tard. La France a besoin, effectivement, de la détermination d’une Marine Le Pen, mais européenne, plus instruite et capable.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • T. de La Tocnaye : « Bien comprendre le fameux protectionnisme intelligent de Marine Le Pen ! » #13

  • Gilbert Collard: « Pour nous, la question de l’euro, c’est terminé »

    Le député Front national ne veut plus entendre parler de la question de l’euro dans le programme du parti, jugeant que le « peuple a fait son référendum dimanche dernier ». Une façon d’égratigner le défenseur de la sortie de la monnaie commune et vice-président du parti, Florian Philippot, pointé du doigt par de nombreux cadres depuis la défaite au second tour de l’élection présidentielle.

    (…) BFM TV

    http://www.fdesouche.com/852099-gilbert-collard-pour-nous-la-question-de-leuro-cest-termine

  • Moscovici, grand gourou de l’UE, rappelle à Macron qu’il a été élu pour que les Français crachent au bassinet

    Pendant que Macron détournait l’attention des Français avec le fascisme, les commissaires de Bruxelles se frottaient les mains puisque la France a dû payer aux banques et aux fonds d’investissement plus de 44 milliards d’euros d’intérêts en 2016. En élisant l’héritier de Hollande les électeurs qui votent en France ont donné carte blanche au représentant de l’oligarchie pour qu’il traie la vache à lait jusqu’à épuisement. Quel meilleur symbole pour Macron que la pyramide du Louvre mitterrandesque pour rendre hommage au veau d’or son maître à qui il doit son élection…?

    Le sujet a soigneusement été évité pendant l’entre-deux-tours, mais il n’a pas fallu 24 heures après l’élection d’Emmanuel Macron pour que les dirigeants européens, plutôt silencieux sur le sujet jusque-là, ne se fassent entendre et rappellent les contribuables français à leurs obligations contractuelles. Non élu, mais désigné collégialement par les chefs d’Etat et de gouvernement, le commissaire européen à l’Economie, Pierre Moscovici, a rappelé à Emmanuel Macron que la France était sous le coup d’une procédure pour déficit excessif (PDE) et devait ramener durablement le déficit budgétaire sous la barre des 3% du produit intérieur brut (PIB). (…) Le commissaire européen et ex-ministre des Finances français socialiste s’est par ailleurs dit confiant qu’Emmanuel Macron tiendrait «ses engagements de campagne» et respecterait les critères européens. (Source RT)

    Ils étaient tout miel, les commissaires européens, ou en tout cas très discrets… Pourtant ils ne chômaient pas. Leur « élu » caracolait sur un chemin parsemé des roses semées par les médias et l’ensemble de l’État profond, dénonçant selon un refrain qui semble inscrit dans le marbre de la République, le fascisme, tandis que les vrais tyrans du sommet des banques et de la Banque centrale européenne amassaient les milliards à pleine brassées… Les électeurs soumis à des réflexes émotifs se sont fait tondre en bêlant comme des moutons ou en roucoulant comme des pigeons, c’est au choix…

    La loi des intérêts de la dette 

    En voulant rendre le pouvoir à la Banque de France de frapper monnaie, Marine Le Pen voulait abroger la loi Pompidou-Rothschild-Giscard de 1973 qui a transféré de la Banque de France aux banques privées l’exclusivité de prêter à l’État. Ce qui jusque-là était sans intérêt est tout-à-coup devenu payant d’où la dette abyssale de la France quarante ans plus tard. Sans intérêts, la France n’aurait actuellement aucune dette ou très peu. Cette loi a été inscrite sur la table des lois de l’Union européenne. C’est l’inscription dans le marbre du racket légal des Français… Et ils en ont redemandé!..

    La dette, détenue par la haute finance est ainsi passée de 239 milliards d’euros en 1979, à 2 170 milliards en 2016, soit 98,4% du produit intérieur brut français. Depuis 1973, la France a ainsi versé 1 400 milliards d’euros d’intérêts à ses créanciers privés et institutionnels (Banques privées et BCE). Soit l’équivalent des deux tiers du captal de la dette de la France. Il est facile de comprendre que dans ces conditions les marchés financiers aient pris les grands moyens pour influencer le choix des électeurs: qui va du retour de la bête immonde à la prétendue ruine des petits épargnants. Les Français ont-il une mémoire autonome ? La question doit sérieusement se poser!

    A peine leur marionnette élue, les euroligarques ont laissé tomber le masque: Jean-Claude Junker,  président de la Commission européenne, estimait dés dimanche:

    « les Français dépensent trop d’argent et ils dépensent au mauvais endroit», a-t-il déclaré le 8 mai face à la presse à Berlin, au lendemain de l’élection de Macron. «Les Français consacrent entre 53% et 57% de leur produit intérieur brut à leurs budgets publics, compte tenu du niveau relativement élevé de la dette, cela ne peut pas fonctionner dans la durée», «Il appartient aux Français de faire un geste en direction des autres, en faisant les réformes nécessaires», a-t-il menacé.

    Le grand projet de Macron: les États-unis d’Europe

    Maintenant que leur homme est aux commandes, finie la mansuétude qui a prévalue à la demande de Hollande pour endormir la méfiance des électeurs, le temps des règlements de compte est arrivé! Le président élu a prévu dans son programme, une réduction des dépenses publiques de 60 milliards d’euros en cinq ans, passant entre autres par la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires et par une aggravation de la loi Travail qu’il va imposer par ordonnances avant même l’élection du nouveau Parlement. Mais il a dans le même temps appelé l’Europe à se réformer.

    Se réformer comment ? En se fédéralisant derrière un pouvoir fédéré, comme aux USA, le modèle maçonnique absolu, ce qui rendra aux pays membres la sortie de l’UE encore plus difficile qu’elle ne l’est à présent. Sauf révolution ce sera même impossible.

    Pourtant un peu de jugeote aurait permis aux électeurs de voir scintiller devant leurs yeux les signes avant-coureurs de leur malheur: dés le résultat du premier tour lorsque le « Napoléon  » de la Vème République -selon certains journalistes- est arrivé en tête, ça a été l’euphorie des bourses mondiales… En plus de la suppression de 120 000 fonctionnaires, Macron prévoit dans son programme l’augmentation de la CSG, qui tout en permettant à l’État de dépenser moins, rassure les opérateurs financiers quant aux risques d’une crise de la dette souveraine. «C’est comme si les investisseurs savaient depuis longtemps comment ça allait se terminer», a reconnu un investisseur cité par l’AFP. Et pour cause, tout a été calculé et mis en place depuis deux ans pour assurer au Système sa poursuite effrénée: de la complicité des commissaires européens sur le silence de la dette, jusqu’aux « achats » des médias par Macron ministre de l’Économie et la démission de Hollande pour couper court à la détestation qu’il inspire.

    Aussi, sur le marché dit obligataire – celui où les entreprises comme les États émettent des titres de dette – le taux d’emprunt français à 10 ans a-t-il terminé en séance le 8 mai à Wall Street à l’équilibre, à 0,845%, tandis que l’écart de taux de la dette allemande, considérée plus sûre par les marché à même échéance, continuait à se réduire, un mouvement amorcé depuis le premier tour. Alors que cet écart, spread en jargon financier, commençait à croître dangereusement avant le premier tour, il s’est resserré à l’ouverture des marchés ce 9 mai, atteignant un plus bas depuis la mi-décembre 2016.

    Les investisseurs peuvent donc dormir tranquille, il semble que l’on touchera d’abord aux dépenses de l’État avant de remettre en cause le paiement des intérêts de la dette. C’est dans ce but que le déficit doit être contenu sous la limite des 3%, afin que les Français restent solvables. La France devra trouver quelque 200 milliards d’euros sur les marchés financiers rien que pour 2017. A la fois pour combler le déficit budgétaire annuel de l’État, mais aussi faire «rouler» la partie de la dette existante arrivant à échéance. (Source RT)

    emiliedefresne@medias-presse.info

    http://www.medias-presse.info/moscovici-grand-gourou-de-lue-rappelle-a-macron-quil-a-ete-elu-pour-que-les-francais-crachent-au-bassinet/73842/

  • PIERRE JOVANOVIC : AVEC MACRON LA FRANCE SERA DÉTRUITE

  • Politique et éco n° 131 : la tribune des économistes - Le budget, la dette & le social

  • « Marine Le Pen engagera une grande vague de simplification administrative pour les TPE/PME » #11