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économie et finance - Page 501

  • La panique des professionnels de la subvention

    Sus au Front national ! Les patrons s’y mettent, donc ! Après les journalistes et les artistes… Enfin ! Pierre Gattaz, « le » patron sensé parler au nom de tous les autres dirigeants et « les » « artistes » tout aussi sensés parler au nom de « tous les autres » saltimbanques ! Ça en fait des guillemets, lourds de signification sur le poids réel de ces auto-proclamés porte-paroles de leurs « business » bien particuliers, davantage que de leurs professions respectables, bien évidemment, mais tellement dévoyées par ces vautours.

    Pourquoi tant de hargne, brusquement, à l’idée qu’une (ou plusieurs) régions soient dirigées par un exécutif nouveau ? Que les élus socialistes ou républicains actuels s’affolent à l’idée de perdre leur « job » – ainsi que Nicolas Sarkozy lui-même qualifiait sa fonction sitôt élu à la Présidence de la République – on peut le comprendre : que savent faire d’autre la plupart d’entre eux ? Rien ou pas grand chose et souvent moins encore… Mais que risquent de perdre ces patrons, journalistes et artistes, eux qui ne cessent de gémir à longueur de temps sur les difficultés des affaires, tout autant que de la culture ? Marine le Pen et ses colistiers envisagent-ils une économie collectiviste, avec les brillants résultats obtenus durant les beaux jours du communisme triomphant, en ex-URSSS, en Chine maoïste ou encore avec Fidel Castro à Cuba ? Envisagent-ils tout autant l’interdiction de spectacles comme le sont, par exemple, ceux de l’humoriste Dieudonné ? Pas que l’on sache… et le pourraient-ils d’ailleurs, s’ils le voulaient ?

    Ne serait-ce pas simplement, médiocrement et honteusement une simple affaire de gros sous ?

    Le Front national, en mettant le nez dans les comptes passés des Conseils régionaux qu’il pourrait conquérir, risquerait-il de jeter en pâture sur la place publique les noms de ceux qui auraient grassement profité des largesses de ceux-ci (entre autres institutions) ?

    On comprend mieux, dans ce cas, le vent de panique qui souffle à quelques jours du scrutin dans les basses-cours de ces professionnels de la subvention qui, brusquement, craignent pour leurs juteux fromages.

    Un professionnel du spectacle me le confiait déjà en 2013 et je reprends ici ses propos, publiés alors sur le site Boulevard voltaire : « À spectacle unique, subvention minime, mais si on “organise” un festival sur plusieurs jours, la subvention est en rapport avec l’importance de l’événement ! Alors, depuis quelques temps, des centaines (oui, des centaines !) de festival en tous genres sont organisés partout en France… On se fout des recettes, la rentabilité est occultée, les subventions sont là ! Alors, on programme les copains, le fils de la concierge qui a un groupe de rock, on remplit sans se soucier de la qualité des spectacles, ni des retombées, puisque, encore une fois, y a les généreuses subventions ! »

    Et la conclusion était : « Pour certains, cela dure… ce que dure toute une carrière ! La leur, somme toute ! »

    Les saltimbanques, à l’évidence, ne sont donc pas les seuls profiteurs d’un système à l’évidence menacé… Les journalistes apeurés de La Voix du Nord tout autant que les représentants du Grand patronat – qu’est donc d’autre monsieur Gattaz ? – montent aux créneaux à leur tour pour empêcher l’ennemi frontiste de faire le ménage (éventuellement) !

    Leur panique à tous est finalement un spectacle réjouissant qui en vaut bien d’autres ! Et c’est gratuit ! Au moins pour le temps de cette élection…

    La chronique barbare de Philippe Randa

    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuuAEkAApuPkGwEwVj.shtml

  • La Région Ile-de-France verse 12M€ pour les idéologues du gender

    CVUm7YRWUAAW2kiEn septembre 2011, Le Salon Beige alertait déjà sur le financement des idéologues du gender par la Région Ile de France : l'Institut Emilie du Châtelet, qui promeut l'idéologie du gender et qui avait lancé une offensive pro-gender sur les programmes scolaires, avait reçu 900 000 € de la Région Ile-de-France.

    Aujourd'hui, Vigi-Gender révèle que la même association a touché près de... 8M€ en 2014. Après 1,2 M€ en 2012 et 2,1 M€ en 2013, ça fat beaucoup.

    Michel Janva

  • Les socialistes de la région Lorraine ont voté 600 000 € pour la formation au maniement des armes de l'Arabie Saoudite

     

    Lahire

  • Pascal Gannat (FN) veut lui aussi supprimer les subventions au Planning familial

    Contrairement à Wallerand de Saint-Just qui s'est défaussé à propos des subventions au Planning familial, reniant ainsi lâchement des années d'engagement pro-vie, contrairement à Pascal Gannat, tête de liste FN pour les Pays de Loire, qui a lui courageusement défendu leur suppression, confirmant ainsi que cela ne fait pas "seulement débat dans la tête de Marion Maréchal Le Pen" :

    Comme_Marion_Maréchal_Le_Pen_Pascal_Gannat-v"Tête de liste FN aux régionales pour les Pays de la Loire, Pascal Gannat (photo) a annoncé ce samedi à Nantes que s’il était élu à la tête de la région,il supprimerait les subventions au Planning familial. Une proposition qui, si elle rejoint celle faite par Marion Maréchal Le Pen pour la région PACA, va à l’encontre de la position de Marine Le Pen, pour qui cette volonté n’est « pas dans les projets du Front national » (...)

    Opposé à subventionner le Planning familial, il est partisan d’aider les associations qui viennent en aide aux femmes et aux jeunes filles en difficulté. En guise de « scud » à l’égard de Bruno Retailleau, il rappelle enfin que sur les 250 textes LGBT qui ont été adoptés par le Parlement européen, 37% d’entre eux ont été votés par 90% des députés français du PPE – dont les Républicains font partie…"

    Dans cet important débat, vous pouvez soutenir Marion Maréchal le Pen en lui écrivant ici et Pascal Gannat ici.

    Philippe Carhon

  • UN FONDS DE 10MDS € POUR LES CLANDESTINS

    Lors de son déplacement à Berlin, le ministre français de l’Economie, Emmanuel Macron a annoncé que la France et l’Allemagne se proposaient de créer un fonds de dix milliards d’euros pour faire face à l’afflux de clandestins, le ministre a invité les autres pays européens à mettre également la main au pot.

    http://www.national-hebdo.net/UN-FONDS-DE-10MDS-EUR-POUR-LES-CLANDESTINS

  • Politique & Eco N°66 - Des trente glorieuses aux trente calamiteuses : l’Urgence de la nation

  • Le capitalisme financier : un jeu de poker menteur ?

    Le scandale de la Société générale et de son trader Jérôme Kerviel a tenu l’actualité durant les deux premiers mois de cette année, à la suite de l’annonce de la perte par la banque de 4,9 milliards d’euros, due, selon cette dernière, aux « imprudences » de son collaborateur. Cette triste aventure bancaire montre les limites d’une économie qui se veut ultra-libérale et qui, sans un encadrement politique rigoureux et cohérent, dérive sur un « laisser faire » non contrôlé par un « Etat de droit » et donc préjuciable à l’ensemble des citoyens, et sur une permissivité abusive érodant la responsabilité individuelle.

    Le premier réflexe de la Société générale a été d’essayer de se dégager de toute responsabilité pour la reporter exclusivement sur son trader qu’elle qualifia de « fou » et même de « terroriste ». Le 22 avril, une dépêche de l’agence Reuters tombait, apportant un témoignage accablant pour la Société générale : Michel Zollweg, directeur du Trading surveillance office, le « gendarme » officiel d’Eurex, marché de la Bourse allemande, accusait la Société générale de ne pas avoir tenu compte des alertes qui lui avaient été lancées, en vain selon lui, en 2007.

    Or, trois semaines avant cette dépêche, dès le 27 mars, sortait en librairie un livre, « Le Joueur / Jérôme Kerviel seul contre tous », sous la signature de Paul-Eric Blanrue, historien, spécialisé dans l'étude des mystifications de l'histoire, et de Chris Laffaille, journaliste à « Paris-Match », qui, très rapidement, s’étaient interrogés sur les mécanismes bancaires qui avaient pu aboutir à une telle déconfiture. A l’issue de leur propre enquête, ils parvenaient à des conclusions différentes de celles avancées par la Société générale. Polémia a rencontré Pau-Eric Blanrue.
    Polémia 

    - Polémia - Paul-Éric Blanrue, vous sortez un nouveau livre, écrit avec Chris Laffaille, journaliste à « Paris-Match », consacré cette fois à Jérôme Kerviel et au scandale de la Société générale : « Le Joueur, Jérôme Kerviel seul contre tous » (Scali, 2008). Qu’est-ce que ce livre nous apprend de nouveau sur cette affaire ?

    - Paul-Eric Blanrue - C’est la première enquête de l’intérieur sur cette incroyable gabegie. Les grands médias ne sont pas parvenus à interviewer certaines personnes dont nous avons réussi à obtenir le témoignage : des traders, d’anciens agents de la Socgen (aujourd’hui, c’est le black-out total au siège social de La Défense…), des camarades de fac de Kerviel, l’ex petite amie du trader, etc. Par manque de temps, d’envie ou de budget, les journaux traitent l’information de plus en plus vite, presque par-dessus la jambe. Notre « Joueur » veut prendre date et participer au débat dès aujourd’hui en apportant sa pierre à l’édifice, grâce à des témoignages et des aperçus nouveaux. Mais nous avons aussi cherché à lever le voile sur le capitalisme financier, le marché des produits dérivés et l’activité des traders, que nous tentons d’expliquer en termes simples, afin que tout le monde puisse comprendre ces activités obscures qui régissent la vie de nos sociétés. Car c’est souvent sous les termes complexes que se cachent les impostures les plus énormes…

    Pol. - Que peut apporter le témoignage d’une ex-petite copine à la compréhension d’une affaire financière aussi nébuleuse ?

    P.E.B. - Notre ouvrage présente une alternative à la thèse officielle, qui fait de Kerviel un « fou », un « terroriste » (ce sont les mots employés par la hiérarchie de la banque) voire un « pirate informatique », ce qu’il n’est en aucun cas. L’ancienne fiancée de Kerviel s’est ouverte à nous parce qu’elle savait que nous ne tomberions pas dans le piège médiatique, qui consiste à ressasser les données fournies par les trois agences de communication engagées par la Socgen pour gérer le dossier. Du coup, elle nous a aidés à livrer une image de Kerviel différente de celle qui était véhiculée. Loin d’être un golden boy à la Tom Cruise dans « La Firme » ou un joueur de poker invétéré, Kerviel est un type simple, issu de la moyenne bourgeoisie bretonne (son père était forgeron à Pont-Labbé, sa mère y est coiffeuse), qui allait au boulot en métro et s’habillait sobrement… C’est quelqu’un de sérieux et de discret, qui ne partait pas en vacances, ne sortait pas beaucoup. Ce portrait psychologique nous a été confirmé par les autres témoignages que nous avons réunis, ce qui nous permet d’éclairer les motivations de Kerviel sous un angle absolument nouveau. Kerviel n’est pas celui qu’on a décrit. Nous n’en faisons pas un saint ni un héros, mais il n’est pas non plus le diable !

    Pol. - Pour vous, Kerviel est coupable ou innocent ?

    P.E.B. - Même s’il a fait environ un mois de prison, tant qu’il n’a pas été jugé Kerviel doit être considéré comme innocent. Question de principe. Le juge van Ruymbecke n’a pas retenu contre lui le chef d’escroquerie : on sait déjà qu’il n’y a pas eu d’enrichissement personnel de la part du trader. C’est fondamental, puisque cela accrédite les dires de Kerviel, à savoir qu’il a travaillé pour sa banque, et pas pour son profit. Le même juge a tenu à ce que Kerviel soit remis en liberté, ce qui n’a guère fait plaisir au Parquet, qui s’est entêté à vouloir le jeter au cachot. De notre côté, nous ne disons pas que Kerviel n’a pas commis de faute. Il a produit de faux e-mails, par exemple, il a explosé son plafond, il a créé un compte parallèle pour pouvoir parier de grosses sommes. Le tout est de savoir si le fait d’exploser ses limites d’engagement est un problème légal ou juste une faute professionnelle, car tel est le fond du dossier. L’instruction le dira. Il conviendrait aussi de savoir si ses managers savaient ce que faisait cet agent et s’ils l’ont laissé faire plus ou moins consciemment. Pour son supérieur direct, Eric Cordelle, par exemple, Kerviel était un « bon trader » : il l’a dit et répété au juge… N’oublions pas que Kerviel a reconnu formellement ses petits arrangements avec le protocole devant ses supérieurs, le juge et la brigade financière, ce qui plaide au moins pour sa bonne foi. J’ajoute qu’il n’a jamais été en fuite après la découverte de sa fraude, contrairement à ce que certains médias ont laissé entendre… On a vraiment dit tout et son contraire sur ce personnage, vraiment !

    Pol. - Tout de même, il a fait perdre près de 5 milliards à la Socgen, soit plus du double de ce qu’ont coûté à la banque la crise des subprimes…

    P.E.B. - Sans jouer sur les mots, ce n’est pas lui qui a perdu ces milliards directement mais la Socgen qui, une fois informée qu’il avait engagé pour 50 milliard d’euros - soit plus que les fonds propres de la banque - a débouclé ses positions au plus mauvais moment, en pleine crise des subprimes. Ce que peu de gens disent, en revanche, c’est qu’au 31 décembre 2007 Kerviel avait fait gagner 1,4 milliard d’euros à la Socgen et qu’il n’a pas été pris parce qu’il avait perdu mais parce qu’il cherchait à cacher des gains illicites ! Dans notre livre, nous expliquons étape par étape comment on en est arrivé là…

    Pol. - Mais la banque était contrainte de déboucler, sinon elle risquait la faillite…

    P.E.B. - Pourquoi n’a-t-elle pas stoppé Kerviel avant janvier 2008 ? Tout est là. Pour nous, la banque est co-responsable de ce qui est arrivé. Dès 2005, la Socgen sait qu’il arrive à cet employé de miser des sommes dépassant les limites autorisées. Mais la seule sanction que Kerviel ait encourue, c’est de n’avoir pas vu ces gains intégrés dans ses bonus de fin d’année. C’est un peu juste, non ? Mais il y a pire : tout au long de l’année 2007, il y a eu 93 alertes concernant ce trader et aucun des contrôles n’a réagi. Nous expliquons dans « Le Joueur » qu’il y a un très grave problème de contrôle au sein de la banque. Ces contrôles qui sont prétendument une spécialité de la Socgen ! Savez-vous que les contrôleurs ont des qualifications inférieures à celles des traders, qui les méprisent en retour ? Savez-vous que les mots de passe ne sont quasiment jamais changés pour des raisons banales de pratique ?

    Pol. - Tout système n’a-t-il pas ses failles ?

    P.E.B. - Encore ne faut-il pas que ce système encourage ses agents à dépasser les bornes. Si on donne des Ferrari à des fans d’automobile en leur faisant comprendre qu’il n’y aura pas de gendarmes ni de radars sur les routes, vous pouvez dès à présent prévoir qu’il y aura des dépassements de la vitesse légale et même des accidents graves ! Or savez-vous que les opérations des traders ne sont vérifiées régulièrement que sur les soldes qu’ils présentent et non sur le détail de ces soldes ? Si les traders veulent inventer de faux comptes avec de fausses contreparties et de faux deals, ils le peuvent ! Comment s’étonner ensuite qu’il leur arrive de mettre leur banque en danger ? Qui dit également qu’il suffit aux contrôleurs d’un vulgaire mail de confirmation pour s’assurer qu’une contrepartie dispose des fonds suffisants pour une transaction ? et que les filières internes de la banque échappent par principe à ce type de vérification pourtant élémentaire ? Quand on pense à ce que les banques font subir à leurs clients qui dépassent les limites de leur compte courant, il y a de quoi se poser de sérieuses questions.

    Pol. - Pour vous, Kerviel n’est-il qu’un élément isolé qui a déraillé ou a-t-il une signification plus générale ?

    P.E.B. - Kerviel est le résultat de la logique perverse du capitalisme financier et de l’hyperspéculation, qui représente 80% des transactions mondiales. Aujourd’hui, la richesse vient des paris en Bourse. Le système veut des joueurs, il en a : ce sont les traders, ses bras armés. Il n’est pas étonnant que certains d’entre eux se prennent… au jeu et prennent des risques énormes pour réussir à faire gagner beaucoup d’argent à leur banque, même si celle-ci ne le leur demande pas directement. Le jeu est une drogue, et on n’est rarement drogué qu’à moitié. Kerviel est, d’une certaine façon, l’annonciateur du dérèglement fatal d’un système devenu fou, qui, selon de nombreux experts, va imploser tôt ou tard, nous conduisant à une nouvelle crise de 1929. Il serait temps d’inverser cette logique démente.

    Propos recueillis par R.S., 25/04/08

    Paul-Eric Blanrue et Chris Laffaille, « Le Joueur / Jérôme Kerviel seul contre tous », éditions Scali, mars 2008, 150 p., 14,25 €

    Paul-Eric Blanrue

    http://archives.polemia.com/article.php?id=1665

  • [Ile de France] L’Action Française dénonce le financement de l’islamisme par nos impôts [Vidéo]

    Dimanche matin, 50 étudiants de l’Action Française ont fermé symboliquement un centre des impôts afin de dénoncer le financement indirect de Daesh et de l’islamisme par les puissances occidentales. Puisque nos impôts financent le terrorisme, fermons les centres des Finances Publiques !