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Politique & éco n°115 : Le pouvoir totalitaire des grandes banques avec Pierre Jovanovic
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La Cour des comptes épingle la gestion de Ségolène Royal
Dette importante, recours trop fréquent à l’emprunt, capacité d’autofinancement insuffisante… Un rapport rendu ce jeudi par la Chambre régionale des comptes (CRC) met en avant des faiblesses dans la gestion de la région Poitou-Charentes par l’actuelle ministre de l’Environnement. Cette dernière se dit cependant satisfaite du bilan dressé.La Chambre régionale des comptes (CRC) a remis ce jeudi à la commission des finances de la Nouvelle-Aquitaine un rapport sur la gestion discutable de la région Poitou-Charentes par Ségolène Royal, qui en a été la présidente de 2004 à 2014.Le document confirme les grandes lignes de deux bilans établis cet été par le cabinet d’audit privé Ernst & Young (EY) et dont les conclusions en matière de dette et d’autofinancement, peu flatteuses pour l’élue socialiste, avaient été vivement critiquées par cette dernière.De trop nombreux emprunts ?Ségolène Royal avait en effet répondu le 8 décembre dernier en publiant un communiqué intitulé « Rétablir la vérité : la gestion de la région Poitou-Charentes irréprochable ». Dans le document, l’ancienne présidente du conseil régional se félicite des observations de la CRC, encore confidentielles à ce moment-là.Ces dernières pointent pourtant du doigt plusieurs défaillances de l’administration de l’ancienne candidate à l'élection présidentielle. Cette dernière, par volonté de ne pas augmenter les impôts de ses administrés, aurait eu recours à de trop nombreux emprunts, parfois dans des proportions supérieures à ses besoins réels. Le but aurait alors été d’augmenter la trésorerie, analyse Le Point.Une dette de 457,6 millions d'eurosLe rapport des magistrats met également en avant les emprunts toxiques parfois plébiscités par les dirigeants de la région Poitou-Charentes alors que les deux autres régions qui forment désormais la Nouvelle-Aquitaine n’avaient pas choisi ce type de produits financiers.Conséquence : une dette de 457,6 millions d’euros, dont Ségolène Royal estime le niveau global « inférieur de 25 % à la moyenne nationale et similaire à celui de l'Aquitaine ». La Cour des comptes indique cependant qu’il aurait fallu 18,9 ans à l’ancienne région pour payer sa dette, ce qui place la collectivité au-delà du seuil d’alerte de huit ans et de la limite du surendettement, mais aussi à la dernière place des anciennes régions françaises.Discussions prévues le 19 décembre prochainLe rapport note enfin qu’en 2015, la capacité d’autofinancement du Poitou-Charentes était négative (- 6,9 millions d’euros), quand celles des régions voisines de l’Aquitaine et du Limousin étaient respectivement de +206,6 et +18,7 millions d’euros.Reste que défenseurs et détracteurs de la gestion de Ségolène Royal vont pouvoir prochainement échanger leurs arguments. Le bilan officiel sera en effet discuté par les élus lors de la séance du conseil régional de Nouvelle-Aquitaine du 19 décembre prochain. -
Crise migratoire : des millions de dollars versés en liquide aux migrants par l’ONU
Le Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) a versé un record d’argent liquide en 2016 dans l’aide aux déplacés.
L’aide en argent en liquide constitue un instrument «crucial» dans tous les secteurs, de la santé au logement en passant par la nourriture, a expliqué le HCR. Il avait affirmé récemment vouloir doubler les montants d’ici 2020. Cette année, il faut s’attendre à une somme de 430 millions de dollars au total. (…)
En 2016, environ 1,8 million de personnes ont reçu plus de 350 millions de dollars au Proche-Orient, notamment en lien avec la crise syrienne. En 2017, plus d’une dizaine de pays dans le monde doivent être assistés par le HCR pour étendre le dispositif.
La migration profite à tous. Les migrants sont porteurs de compétences et de cultures nouvelles. #Ensemble#PourLaMigration @UNmigration
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Journal du vendredi 16 décembre 2016 - Politique / Baisse d'impôts électoraliste en janvier
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Journal du mercredi 14 décembre 2016 - Fiscalité / Conseil de Paris : le Noël des associations
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Cette discorde au FN a le grand mérite de clarifier bien des choses
Dans Les 4 Vérités, Guillaume de Thieulloy évoque la discorde au sein du FN. Extrait :
"[...] Toujours est-il que l’opposition entre le FN « canal historique », représenté par Marion Maréchal, et le « néo-FN », représenté par Florian Philippot, est à son comble. Le second veut tout axer sur l’économie (avec un programme, hélas, très à gauche) et la défense de la souveraineté française. Le premier est bien plus attaché aux libertés économiques et veut également défendre l’identité de la France.
Marine Le Pen pourrait parfaitement jouer les deux partitions – « marcher sur les deux jambes de l’identité et de la souveraineté », comme disait joliment un cadre du parti. Au lieu de quoi, refusant depuis des mois, semble-t-il, de débattre avec ses principaux lieutenants de la stratégie de la campagne, elle a laissé s’envenimer une querelle potentiellement mortelle pour le FN.
Sa nièce, se trouvant seule en mesure de résister à la sorte d’OPA de M. Philippot sur l’appareil du parti – et sur les investitures aux législatives –, paraît prendre son autonomie.
En la déclarant « seule et isolée au sein du FN », Florian Philippot a réveillé une « bronca » qui couvait. D’autant que Marion ne faisait que rappeler la doctrine officielle du FN sur l’avortement.
Sa tante a déclaré – avant de tenter, trop tard, de le faire effacer d’internet – qu’elle n’avait défendu cette position que par concession tactique pour prendre le contrôle du parti. Si c’est le cas, ce n’est pas très rassurant sur le crédit que l’on peut apporter à ses promesses actuelles. En tout cas, Marine Le Pen a tout intérêt à parler vite, et en chef. Sans quoi, le FN risque fort d’exploser prochainement. Et elle a tout intérêt à donner davantage de poids à Marion Maréchal qui « colle » beaucoup mieux à l’électorat et à l’évolution de la société française que son rival. Sans quoi le FN risque fort de ne pas être au deuxième tour..."
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Les policiers attaquent le gouvernement au portefeuille
Voilà une grève qui ne peut que réjouir les contribuables :
"Révolté par l'attaque au cocktail Molotov contre quatre policiers dans l'Essonne, début octobre 2016, le puissant syndicat Alliance a appelé ses adhérents à lever le pied sur les verbalisations. "La gravité des faits appelle à une action dans la durée et seul le service minimum constitue le vrai rapport de force". Il s'agit "de ne traiter que les urgences et les cas graves" dans les commissariats et de "faire l'impasse sur un stationnement gênant par exemple", a précisé le syndicat qui laisse à chaque policier "l'opportunité" de ses "moyens d'action".
Si ce n’est pas la première fois qu’un syndicat de policiers les appelle à une "grève du zèle" ou un "service minimum", les effets en sont souvent difficiles à mesurer. Or, d'après des documents du ministère de l'Intérieur que BFM Business s'est procurés, la baisse des verbalisations est vertigineuse, selon des chiffres portant sur la France entière, hors agglomération parisienne. Les contraventions dressées par les policiers sont en chute libre au mois de novembre 2016 par rapport à novembre 2015.
Les statistiques sont à l'avenant: -32% pour la verbalisation des stops "grillés", -33% pour les délits liés l'alcool, -46% pour les excès de vitesse, -52% pour les feux rouges brûlés et -54% pour les infractions liées au téléphone portable... Une autre source syndicale explique que dans le département de Charente-Maritime certains commissariats envisagent "le 0 PV".
"Ce service minimum", espèrent les policiers, devrait conduire le gouvernement à honorer plus rapidement ses engagements humains et matériels: véhicules, gilets pare-balles, armes ou nouveaux ordinateurs..."
Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Le Brexit attire à Londres les entreprises qui fuient la Commission européenne
Non seulement le Brexit n’a pas faire fuir les entreprises, mais il attire celles qui veulent échapper à la Commission européenne ! C’est ce qu’a expliqué ce matin François Lenglet sur RTL, notant d’abord que, dès janvier 2017, dans quelques semaines donc, McDonald’s aura installé « le siège de toutes ses activités non américaines » à Londres. Elles étaient jusque-là au Luxembourg. De même Google va-t-il migrer d’Irlande à Londres, où le Campus Google pourrait accueillir jusqu’à 7000 salariés.
Dans ces deux cas, explique François Lenglet, la question fiscale a été déterminante, car « Bruxelles est de plus en plus sourcilleux » pour contrer les « artifices comptables » qui permettent aux grandes entreprises de « loger » leurs bénéfices en Irlande ou au Luxembourg, avant de les exfiltrer vers les Iles Vierges.
A Londres, le taux de l’impôt sur les sociétés est de 20 %. Theresa May, le Premier ministre, a promis de le ramener à 10 %, et il pourrait même être déjà moins élevé pour les multinationales, qui négocient directement leur fiscalité en dehors du cadre général… Ainsi les banques, qui avaient menacé de partir après le Brexit, ne l’ont-elles pas fait et sont-elles en train de réfléchir – de négocier ? Ainsi Nissan, raconte François Lenglet, avait-il songé à se retirer et « tout s’est arrangé » après un rendez-vous entre son p-dg, Carlos Ghosn, et Theresa May. Nissan fabrique au Royaume-Uni 500 000 Qashqai par an.
Comme le dit Lenglet : « Il faut se préparer à une guerre fiscale avec le Royaume Uni qui veut devenir le Singapour de l’Atlantique. »
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Politique & Eco N° 114 : Les défis de l’économie française
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Ce que la mairie de Paris fait de votre argent
Le Conseil de Paris se réunira du 12 au 15 décembre pour délibérer sur les projets de la Ville. Contribuables Associés dresse les 10 pires subventions qui vont être votées sur les 553 projets de délibération de l’ordre du jour :- 40 500 euros à l’association SAFE en 2 subventions du département de Paris. L’une de 25 000 euros pour installer des distributeurs automatiques de seringues dans Paris, ainsi que des trousses d’inhalation pour des fumeurs de crack. L’autre de 15 500 euros pour une étude sur « les pratiques et sur les prises de risques des usagers injecteurs de drogues ». (source)
- 23 000 euros à l’association « L’impossible » pour deux projets dont « des ateliers artistiques et citoyens en prison qui proposent une résidence d’écriture sonore en détention sur le thème de l’identité autour de la création et la fabrication d’objets sonore. Chaque participant créera un environnement sonore singulier. Un travail de mise en scène et de diffusion de cette création sera faite ensuite au Vent Se Lève [un lieu culturel, NDLR]. La création sonore est ici utilisée comme medium pédagogique : l’objectif est de permettre l’expression, la réflexion et la verbalisation des questions liées à son identité et sa place dans la collectivité (sic). » (source)
- 15 000 euros à l’association « HeSam Université » (Hautes écoles Sorbonne – Arts et Métiers) pour une étude sur « Les Jeux olympiques et paralympiques, accélérateurs du rapprochement entre Paris et la Seine-Saint-Denis» par le Centre Michel Serres. Si Paris organise les JO 2024, l’addition va être très très salée pour les contribuables avec des retombées économiques aléatoires (voir notre article « JO de Paris 2024 : à quel prix? »).
- 4 000 euros à l’association « Lire en Afrique » pour la création d’une bibliothèque dans le centre culturel de Grand Yoff à Dakar (Sénégal). (source)
- 20 000 euros à l’association « Ayyem Zamen le temps de jadis« , pour « une action visant à repérer et localiser des personnes immigrées très âgées et isolées » dans les 18e et 20e arrondissements, « afin de pouvoir les accompagner vers les structures adaptées » (source). Du fichage à caractère électoraliste ? Sur le principe, l’article 8 de la loi du 6 janvier 1978, dite « Loi informatique et libertés » interdit- sauf rares exceptions – de recueillir et d’enregistrer des informations faisant apparaître, directement ou indirectement, les origines « raciales » ou ethniques, ainsi que les appartenances religieuses des personnes.
- 10 000 euros à l’ « Association Française des Communes, Départements et Régions pour la Paix » (AFCDRP) pour 3 activités principales. (source) L’une d’elle consistant en « une activité pédagogique et commémorative autour de la plantation et la culture, dans l’espace public parisien, des graines issues d’arbres ayant survécu au bombardement d’Hiroshima ». Cette association n’est pas installée à Paris mais à Malakoff (Hauts-de-Seine). Le bureau de l’AFCDRP est piloté par 5 élus communistes et un élu du Parti radical de gauche. Son président d’honneur Daniel Fontaine est l’ex-maire communiste d’Aubagne qui a dépensé l’argent de ses administrés pour se rendre à New York à un sommet sur le nucléaire, en 2010. Il a été condamné depuis à rembourser les 4 500 euros de son voyage.
- 15 000 euros à l’association « Syndicat du Logement et de la Consommation » (SLC) qui a pour objectif de défendre les locataires parisiens, essentiellement ceux du parc social de la Ville de Paris. (source) Une belle enveloppe pour faire taire des gêneurs éventuels…
- 6 600 euros à l’association « Transparency International France » pour sensibiliser les citoyens « aux dangers et aux conséquences de la corruption ». (source). On n’est jamais trop prudent à la mairie de Paris : il est bon de s’attirer des soutiens, sait-on jamais… Transparency International est une ONG mondiale, présente dans une centaine de pays. Elle entend lutter contre la corruption sous toutes ses formes mais visiblement pas contre la subvention. En France, l’association est présidée par un pilier du système : Daniel Lebègue, énarque, ex-directeur du Trésor, ex-directeur général de la Caisse des dépôts et consignations.
- 5 500 euros à la « Coordination des Associations pour le Droit à l’Avortement et à la Contraception » (CADAC) pour des rencontres internationales de soutien à la légalisation de l’IVG à l’étranger. (source)
- 1 000 euros à l’association « Espace analytique, association de formation psychanalytique et de recherches freudiennes » pour la formation d’un coordinateur géorgien sur la compréhension et la prise en charge des troubles autistiques en Géorgie. (source)
