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économie et finance - Page 502

  • Politique & Eco N°66 - Des trente glorieuses aux trente calamiteuses : l’Urgence de la nation

  • Le capitalisme financier : un jeu de poker menteur ?

    Le scandale de la Société générale et de son trader Jérôme Kerviel a tenu l’actualité durant les deux premiers mois de cette année, à la suite de l’annonce de la perte par la banque de 4,9 milliards d’euros, due, selon cette dernière, aux « imprudences » de son collaborateur. Cette triste aventure bancaire montre les limites d’une économie qui se veut ultra-libérale et qui, sans un encadrement politique rigoureux et cohérent, dérive sur un « laisser faire » non contrôlé par un « Etat de droit » et donc préjuciable à l’ensemble des citoyens, et sur une permissivité abusive érodant la responsabilité individuelle.

    Le premier réflexe de la Société générale a été d’essayer de se dégager de toute responsabilité pour la reporter exclusivement sur son trader qu’elle qualifia de « fou » et même de « terroriste ». Le 22 avril, une dépêche de l’agence Reuters tombait, apportant un témoignage accablant pour la Société générale : Michel Zollweg, directeur du Trading surveillance office, le « gendarme » officiel d’Eurex, marché de la Bourse allemande, accusait la Société générale de ne pas avoir tenu compte des alertes qui lui avaient été lancées, en vain selon lui, en 2007.

    Or, trois semaines avant cette dépêche, dès le 27 mars, sortait en librairie un livre, « Le Joueur / Jérôme Kerviel seul contre tous », sous la signature de Paul-Eric Blanrue, historien, spécialisé dans l'étude des mystifications de l'histoire, et de Chris Laffaille, journaliste à « Paris-Match », qui, très rapidement, s’étaient interrogés sur les mécanismes bancaires qui avaient pu aboutir à une telle déconfiture. A l’issue de leur propre enquête, ils parvenaient à des conclusions différentes de celles avancées par la Société générale. Polémia a rencontré Pau-Eric Blanrue.
    Polémia 

    - Polémia - Paul-Éric Blanrue, vous sortez un nouveau livre, écrit avec Chris Laffaille, journaliste à « Paris-Match », consacré cette fois à Jérôme Kerviel et au scandale de la Société générale : « Le Joueur, Jérôme Kerviel seul contre tous » (Scali, 2008). Qu’est-ce que ce livre nous apprend de nouveau sur cette affaire ?

    - Paul-Eric Blanrue - C’est la première enquête de l’intérieur sur cette incroyable gabegie. Les grands médias ne sont pas parvenus à interviewer certaines personnes dont nous avons réussi à obtenir le témoignage : des traders, d’anciens agents de la Socgen (aujourd’hui, c’est le black-out total au siège social de La Défense…), des camarades de fac de Kerviel, l’ex petite amie du trader, etc. Par manque de temps, d’envie ou de budget, les journaux traitent l’information de plus en plus vite, presque par-dessus la jambe. Notre « Joueur » veut prendre date et participer au débat dès aujourd’hui en apportant sa pierre à l’édifice, grâce à des témoignages et des aperçus nouveaux. Mais nous avons aussi cherché à lever le voile sur le capitalisme financier, le marché des produits dérivés et l’activité des traders, que nous tentons d’expliquer en termes simples, afin que tout le monde puisse comprendre ces activités obscures qui régissent la vie de nos sociétés. Car c’est souvent sous les termes complexes que se cachent les impostures les plus énormes…

    Pol. - Que peut apporter le témoignage d’une ex-petite copine à la compréhension d’une affaire financière aussi nébuleuse ?

    P.E.B. - Notre ouvrage présente une alternative à la thèse officielle, qui fait de Kerviel un « fou », un « terroriste » (ce sont les mots employés par la hiérarchie de la banque) voire un « pirate informatique », ce qu’il n’est en aucun cas. L’ancienne fiancée de Kerviel s’est ouverte à nous parce qu’elle savait que nous ne tomberions pas dans le piège médiatique, qui consiste à ressasser les données fournies par les trois agences de communication engagées par la Socgen pour gérer le dossier. Du coup, elle nous a aidés à livrer une image de Kerviel différente de celle qui était véhiculée. Loin d’être un golden boy à la Tom Cruise dans « La Firme » ou un joueur de poker invétéré, Kerviel est un type simple, issu de la moyenne bourgeoisie bretonne (son père était forgeron à Pont-Labbé, sa mère y est coiffeuse), qui allait au boulot en métro et s’habillait sobrement… C’est quelqu’un de sérieux et de discret, qui ne partait pas en vacances, ne sortait pas beaucoup. Ce portrait psychologique nous a été confirmé par les autres témoignages que nous avons réunis, ce qui nous permet d’éclairer les motivations de Kerviel sous un angle absolument nouveau. Kerviel n’est pas celui qu’on a décrit. Nous n’en faisons pas un saint ni un héros, mais il n’est pas non plus le diable !

    Pol. - Pour vous, Kerviel est coupable ou innocent ?

    P.E.B. - Même s’il a fait environ un mois de prison, tant qu’il n’a pas été jugé Kerviel doit être considéré comme innocent. Question de principe. Le juge van Ruymbecke n’a pas retenu contre lui le chef d’escroquerie : on sait déjà qu’il n’y a pas eu d’enrichissement personnel de la part du trader. C’est fondamental, puisque cela accrédite les dires de Kerviel, à savoir qu’il a travaillé pour sa banque, et pas pour son profit. Le même juge a tenu à ce que Kerviel soit remis en liberté, ce qui n’a guère fait plaisir au Parquet, qui s’est entêté à vouloir le jeter au cachot. De notre côté, nous ne disons pas que Kerviel n’a pas commis de faute. Il a produit de faux e-mails, par exemple, il a explosé son plafond, il a créé un compte parallèle pour pouvoir parier de grosses sommes. Le tout est de savoir si le fait d’exploser ses limites d’engagement est un problème légal ou juste une faute professionnelle, car tel est le fond du dossier. L’instruction le dira. Il conviendrait aussi de savoir si ses managers savaient ce que faisait cet agent et s’ils l’ont laissé faire plus ou moins consciemment. Pour son supérieur direct, Eric Cordelle, par exemple, Kerviel était un « bon trader » : il l’a dit et répété au juge… N’oublions pas que Kerviel a reconnu formellement ses petits arrangements avec le protocole devant ses supérieurs, le juge et la brigade financière, ce qui plaide au moins pour sa bonne foi. J’ajoute qu’il n’a jamais été en fuite après la découverte de sa fraude, contrairement à ce que certains médias ont laissé entendre… On a vraiment dit tout et son contraire sur ce personnage, vraiment !

    Pol. - Tout de même, il a fait perdre près de 5 milliards à la Socgen, soit plus du double de ce qu’ont coûté à la banque la crise des subprimes…

    P.E.B. - Sans jouer sur les mots, ce n’est pas lui qui a perdu ces milliards directement mais la Socgen qui, une fois informée qu’il avait engagé pour 50 milliard d’euros - soit plus que les fonds propres de la banque - a débouclé ses positions au plus mauvais moment, en pleine crise des subprimes. Ce que peu de gens disent, en revanche, c’est qu’au 31 décembre 2007 Kerviel avait fait gagner 1,4 milliard d’euros à la Socgen et qu’il n’a pas été pris parce qu’il avait perdu mais parce qu’il cherchait à cacher des gains illicites ! Dans notre livre, nous expliquons étape par étape comment on en est arrivé là…

    Pol. - Mais la banque était contrainte de déboucler, sinon elle risquait la faillite…

    P.E.B. - Pourquoi n’a-t-elle pas stoppé Kerviel avant janvier 2008 ? Tout est là. Pour nous, la banque est co-responsable de ce qui est arrivé. Dès 2005, la Socgen sait qu’il arrive à cet employé de miser des sommes dépassant les limites autorisées. Mais la seule sanction que Kerviel ait encourue, c’est de n’avoir pas vu ces gains intégrés dans ses bonus de fin d’année. C’est un peu juste, non ? Mais il y a pire : tout au long de l’année 2007, il y a eu 93 alertes concernant ce trader et aucun des contrôles n’a réagi. Nous expliquons dans « Le Joueur » qu’il y a un très grave problème de contrôle au sein de la banque. Ces contrôles qui sont prétendument une spécialité de la Socgen ! Savez-vous que les contrôleurs ont des qualifications inférieures à celles des traders, qui les méprisent en retour ? Savez-vous que les mots de passe ne sont quasiment jamais changés pour des raisons banales de pratique ?

    Pol. - Tout système n’a-t-il pas ses failles ?

    P.E.B. - Encore ne faut-il pas que ce système encourage ses agents à dépasser les bornes. Si on donne des Ferrari à des fans d’automobile en leur faisant comprendre qu’il n’y aura pas de gendarmes ni de radars sur les routes, vous pouvez dès à présent prévoir qu’il y aura des dépassements de la vitesse légale et même des accidents graves ! Or savez-vous que les opérations des traders ne sont vérifiées régulièrement que sur les soldes qu’ils présentent et non sur le détail de ces soldes ? Si les traders veulent inventer de faux comptes avec de fausses contreparties et de faux deals, ils le peuvent ! Comment s’étonner ensuite qu’il leur arrive de mettre leur banque en danger ? Qui dit également qu’il suffit aux contrôleurs d’un vulgaire mail de confirmation pour s’assurer qu’une contrepartie dispose des fonds suffisants pour une transaction ? et que les filières internes de la banque échappent par principe à ce type de vérification pourtant élémentaire ? Quand on pense à ce que les banques font subir à leurs clients qui dépassent les limites de leur compte courant, il y a de quoi se poser de sérieuses questions.

    Pol. - Pour vous, Kerviel n’est-il qu’un élément isolé qui a déraillé ou a-t-il une signification plus générale ?

    P.E.B. - Kerviel est le résultat de la logique perverse du capitalisme financier et de l’hyperspéculation, qui représente 80% des transactions mondiales. Aujourd’hui, la richesse vient des paris en Bourse. Le système veut des joueurs, il en a : ce sont les traders, ses bras armés. Il n’est pas étonnant que certains d’entre eux se prennent… au jeu et prennent des risques énormes pour réussir à faire gagner beaucoup d’argent à leur banque, même si celle-ci ne le leur demande pas directement. Le jeu est une drogue, et on n’est rarement drogué qu’à moitié. Kerviel est, d’une certaine façon, l’annonciateur du dérèglement fatal d’un système devenu fou, qui, selon de nombreux experts, va imploser tôt ou tard, nous conduisant à une nouvelle crise de 1929. Il serait temps d’inverser cette logique démente.

    Propos recueillis par R.S., 25/04/08

    Paul-Eric Blanrue et Chris Laffaille, « Le Joueur / Jérôme Kerviel seul contre tous », éditions Scali, mars 2008, 150 p., 14,25 €

    Paul-Eric Blanrue

    http://archives.polemia.com/article.php?id=1665

  • [Ile de France] L’Action Française dénonce le financement de l’islamisme par nos impôts [Vidéo]

    Dimanche matin, 50 étudiants de l’Action Française ont fermé symboliquement un centre des impôts afin de dénoncer le financement indirect de Daesh et de l’islamisme par les puissances occidentales. Puisque nos impôts financent le terrorisme, fermons les centres des Finances Publiques !

     

  • Les grands projets inutiles - Orages d'acier - 22/11/15

  • Des élus financent l’islamisme radical avec l’argent public

    Marion Maréchal Le Pen répond à Caroline Parmentier dans Présent. Extrait :

    6a00d83451619c69e201b7c7ef259d970b-320wi.jpg"[...] Je n’ai pas applaudi François Hollande devant le Congrès parce que je ne veux pas applaudir des mots. Je veux applaudir des actes. Je me souviens après Charliedu discours très incisif, tonitruant de Manuel Valls, on allait voir ce que l’on allait voir et il n’y a eu strictement rien de fait. Je n’ai pas entendu la condamnation des mosquées salafistes dans la bouche du président. Il n’a pas nommé l’islamisme, n’a même pas utilisé le terme. Il s’est contenté de parler du mode opératoire des terroristes mais pas de leur idéologie. Je ne vous cache pas que je suis très méfiante parce que je sais que la gauche et certains élus de droite entretiennent une relation et une complicité malsaine aujourd’hui avec l’islam radical. Pour la simple et bonne raison qu’ils y voient aussi un vecteur électoral. A partir du moment où ils achètent certains représentants par des contournements de la loi de 1905, par des subventions ou par des permis de construire de mosquées, ils achètent la communauté. Aujourd’hui on a non seulement le problème des mosquées mais on a aussi ce dont on parle très peu et que j’ai voulu mettre en avant dans mon intervention à l’Assemblée, c’est l’ensemble des associations humanitaires, sportives, culturelles, qui sont en fait des associations satellites de l’islamisme et notamment de l’UOIF, proche des Frères musulmans, qui pullulent sur le territoire et qui sont autant de courroies de transmission du développement de l’islam radical. C’est quelque chose de très important et dont on parle très peu. Nous avons énormément d’élus aujourd’hui comme Christian Estrosi à Nice, en regardant un peu ce qu’il faisait je m’en suis aperçue, qui soit par cynisme électoraliste soit par inconscience ou simplement parfois parce qu’ils ne le savent pas (l’appellation de ces associations ne le laissent pas toujours transparaitre) financent l’islamisme radical avec l’argent public. L’exécutif doit absolument aujourd’hui alerter les élus, identifier ces associations et au-delà de la fermeture des mosquées salafistes et de l’expulsion des imams radicaux, interdire le financement et la propagation de ces associations.

    Vous parlez de la nécessité d’un réarmement moral des Français. A quelles valeurs pensez-vous et comment les défendre ?

    Déjà je crois qu’il faut sortir de l’auto-culpabilisation. La théorie qui est développée maintenant depuis des années et qui malheureusement a été celle portée par les élus au pouvoir, a été de dire : le développement de l’islam radical, les départs pour le djihad, la violence liée à l’islam sont dus à l’islamophobie. Un transfert de responsabilité totalement délirant. C’est un peu la thèse du philosophe Pierre Manent qui séduit un certain nombre de gens de droite ce qui me terrifie et qui consiste à dire : il faut faire des accommodements raisonnables parce que finalement c’est le laïcisme et c’est le refus de laisser la religion musulmane s’exercer sereinement qui fait que l’on a aujourd’hui un islam radical. Il faut arrêter avec cette théorie délirante. Aujourd’hui le développement de l’islamisme est mondial, ce n’est pas un phénomène propre à la France. Il se développe spécifiquement en France du fait de l’immigration, du communautarisme et de la lâcheté de nos gouvernements. Mais c’est d’abord un phénomène mondial et il faut arrêter de dire que c’est parce que les Français sont islamophobes. Quand on regarde le nombre d’actes prétendus islamophobes détectés par le très partial Observatoire de l’islamophobie, on se rend compte que cela concerne 300 actes islamophobes par an qui vont du graffiti sur la mosquée à l’agression. Il n’y a aucun phénomène d’islamophobie en France. Il faut sortir de la culture de l’excuse. Et ne pas en permanence justifier la délinquance, la violence, le retour à l’islamisme ou au terrorisme par soi-disant le chômage, la pauvreté, l’exclusion, autant de théories qui ne se vérifient pas dans des territoires qui sont pourtant également très pauvres notamment les campagnes. Il faut porter un diagnostic différent.Et puis je crois qu’il y a un moment aussi où il faut accepter de définir et de revendiquer quel est notre héritage et quelle est notre identité. Ça passe par l’affirmation de notre héritage gréco-romain et chrétien. Il faut dire que la France est une terre culturellement et très longtemps spirituellement chrétienne. Et dans ces conditions, si des Français peuvent être musulmans et exercer leur foi, il faut qu’ils acceptent de le faire sur une terre qui est culturellement chrétienne. Ça implique aujourd’hui qu’ils ne peuvent pas avoir exactement le même rang que la religion catholique. Ne serait-ce que parce que nous avons des traditions populaires qui ont des connotations spirituelles qui peuvent s’exercer dans le cadre public ce qui aujourd’hui ne peut pas être le cas de l’islam."

    Michel Janva

  • « Supercapitalisme / Le choc entre le système économique émergent et la démocratie » Par Robert Reich

    Et si le capitalisme d'aujourd'hui signait l'arrêt de mort à petit feu de la démocratie ? Selon l'auteur, Robert Reich, ancien ministre du Travail du président Bill Clinton, le capitalisme du milieu du XXe siècle s'est transformé en « capitalisme global », qui a lui-même évolué en « supercapitalisme ». Dans un environnement devenu fortement concurrentiel, à la fois vis-à-vis des clients et des investisseurs, les entreprises ont perdu leur pouvoir de fixer leurs prix. Elles doivent s'engager en permanence dans une chasse aux coûts – notamment salariaux – et dans une maximation du profit par tous les moyens. Non pas pour obtenir plus de concurrence mais pour s'en protéger le plus possible ! Mais alors que ce supercapitalisme permet d'agrandir encore le gâteau économique, la démocratie, entendue comme celle qui se soucie de l'ensemble des citoyens, est de moins en moins effective.
    Cet ouvrage explique clairement comment les écarts grandissants de richesse entre les individus, le poids de l'insécurité du travail, l'accélération du réchauffement climatique, sont les conséquences logiques du supercapitalisme. Il démontre comment les entreprises sont de plus en plus tenues, pour conserver leurs positions concurrentielles, d'exercer très fortement leur influence sur les décisions politiques par la voie du lobbying ; comment l'individu est écartelé entre ses exigences et ses valeurs de citoyen, et ses impératifs de consommateur et d'investisseur. Ce livre montre aussi comment les outils traditionnellement utilisés par les démocraties pour réguler les problèmes de société (redistribution, services publics efficaces…) sont en déroute.
    Offrant une série de recommandations, avec in fine la suppression de l'impôt sur les sociétés, pour que les citoyens puissent de nouveau pleinement participer au processus démocratique, l'auteur met en avant la responsabilité de l'individu et réclame la fin du mythe de l'entreprise « citoyenne et socialement responsable » en soutenant que les deux sphères du business et de la politique doivent rester distinctes. Une analyse limpide et dérangeante qui en appelle à la responsabilité de tous. Regrettons que l'auteur limite son analyse à la démocratie, comme alpha et omega de la vie politique.
    Georges Lenormand, 23/05/08
    Robert Reich, « Supercapitalisme : Le choc entre le système économique émergent et la démocratie », Vuibert, 2008, 288 p., 29 €

    http://archives.polemia.com/article.php?id=1675

  • A quand la CSG pour les nains de jardin?

    Aujourd'hui les abris de jardin, et demain ? La niche de Médor, la cabane de Jeannot, l'abri de la tortue ?
    Elle a été créée en 2012, elle a depuis donné lieu à des situations complètement loufoques, mais Bercy n’en a cure puisqu’il aurait l’intention de maintenir cette imposition dans la prochaine loi des Finances. Il s’agit de la taxation des abris de jardin.
    Il habite l’Isle-Jourdain, dans le Gers, et, pour ranger convenablement tondeuse, débroussailleuse, bêches et râteaux, il achète 1.690 euros un abri de 19 m2. Apprenant l’obligation de déclaration son cabanon, le brave homme s’en va donc déclarer ses quatre planches à monsieur le maire de son village. Sacrément utile, la cabane dressée à côté de son carré de laitues ! Un an passe quand il reçoit une lettre du fisc qui le somme de régler 894 euros, tarif de la « taxe d ‘aménagement » de son abri de jardin. Assommé, l’honnête homme se tourne alors vers l’Association des contribuables lislois.

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