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économie et finance - Page 523

  • Oublier le PIB : un autre regard sur l’économie

    Plutôt que rester accrochés aux taux de croissance et au PIB, qui ne veulent plus dire grand-chose, les responsables devraient s’intéresser aux instruments de mesure économique alternatifs, qui prennent en compte le bien-être et la soutenabilité écologique.

    Une rengaine insistante et usante rythme nos existences, au gré des slogans qui saturent le débat public vidé de toute substance réelle : le “retour de la croissance”, l’inversion de la courbe du chômage, la réduction des déficits, la résorption de la dette publique, la progression des chiffres de la Bourse…

    Chaque matin, chaque soir, ces obsessions répétées par les responsables publics sont comme une chanson mécanique, sans âme et sans mélodie : non seulement, plus personne ne semble y croire, mais surtout, tout le monde devine intuitivement que ces refrains n’obéissent à rien d’autre qu’à des règles performatives de responsables politiques dépassés par les événements, incapables de changer de logiciel intellectuel qui s’adapterait aux enjeux du présent.

    Le retour de la croissance ? Toute personne un peu sérieuse sur les questions économiques sait bien que ce retour ne pourra être au mieux que très limité. L’essentiel se joue en réalité moins dans cette croissance fantasmée que dans la signification qu’elle revêt et dans la promesse qu’elle porte.

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  • Le bras de fer des éleveurs français

    Une des informations marquantes du week-end est la colère des éleveurs français, qui exigent de Stéphane Le Foll qu'il fasse respecter les accords passés avec la grande distribution sur le prix de la viande et du lait, qui se font sentir de façon trop timide au goût des éleveurs en détresse. Ce matin, Caen était bloquée par les éleveurs en colère, poursuivant le bras de fer et exigeant une implication plus ferme du gouvernement.

    Marie Bethanie

  • L’agriculture meurt de l’Europe (Présent 8399)

    Selon le ministre de l’Agriculture, 22 000 éleveurs pourraient disparaître bientôt. Toutes les filières sont au bord de la ruine et les fermiers entre colère et désespoir. Le chef de l’État a donc lancé un double appel en leur faveur.

    Aux distributeurs afin qu’ils réduisent leurs marges et aux consommateurs pour qu’ils achètent « des produits français » même s’ils sont plus chers, car, a-t-il ajouté, « nos emplois sont les emplois des Français et ces derniers sont capables de démontrer qu’ils peuvent faire un certain nombre d’efforts » par patriotisme économique. Mais il ne va pas jusqu’au bout de ce raisonnement ! La logique voudrait qu’il dise : achetez des productions françaises réalisées par des travailleurs français dans toute la filière : les entreprises agricoles, les abattoirs, le transport. Mais pour lui, la préférence nationale doit s’arrêter aux produits du terroir.
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    Après avoir durement allégé le portefeuille des consommateurs par son matraquage fiscal, Hollande voudrait maintenant qu’ils se serrent encore la ceinture et fassent « des efforts » pour secourir les éleveurs ! Le hollandisme, c’est cela : les pauvres doivent aider les pauvres. Si les grandes surfaces font la course aux prix bas, c’est pour s’adapter au pouvoir d’achat de leurs clients. À cette fin, les distributeurs s’approvisionnent où c’est le moins cher, et ce n’est pas chez nous, mais ailleurs en Europe et dans le monde.

    Le remède au drame des agriculteurs français, ce n’est pas de faire la manche en leur faveur, c’est de remettre en cause ce qui est à la racine du mal : l’Europe, celle que François Hollande a voulu et qu’il défend. L’Union européenne, c’est la libre circulation des personnes et des biens, mais sans harmonisation fiscale et sociale.

    Dans le secteur agricole, en Espagne, les charges salariales sont trois fois moins importantes que chez nous ; en Pologne, le SMIC est à 409 euros et le triple en France. Il est bien évident que les coûts de production ne peuvent être les mêmes, c’est cela que Bruxelles appelle « une concurrence libre et non faussée » dont nos paysans sont en train de mourir.

    En outre, le libéralisme bruxellois entend déclarer l’Europe ville ouverte, dans le cadre du traité transatlantique qui permet aux États-Unis et à l’Argentine, notamment, d’exporter en Europe de la viande meilleur marché, n’ayant pas à subir les coûteuses et multiples contraintes écologiques bruxelloises. Et sait-on que dans ce pays libéral que sont les USA, les importations sont proscrites quand l’agriculture américaine est en surproduction ?
    Voilà que François Hollande pour remédier à ces maux qui prospèrent grâce à son Europe propose… plus d’Europe ! Non pas la nécessaire marche arrière, mais la fuite en avant ! Il veut une « avant-garde » de la zone euro, un Parlement dédié, un budget et un gouvernement communs. Depuis trente ans, nous avons toujours plus d’Europe et toujours moins de croissance, mais Hollande ne songe pourtant qu’à en ajouter une couche…

    Guy Rouvrais

    http://fr.novopress.info/190774/lagriculture-meurt-leurope-present-8399/

  • « Crise du capitalisme et gouvernance par le chaos », l’actualité brûlante d’Oliganarchy | Par Nicolas Bourgoin.

    img6.png« Nicolas Bourgoin, le démographe, m'a fait l'honneur d'une recension d'Oliganarchy sur son blog
    J'ai eu son autorisation pour qu'elle soit reprise sur Scriptoblog... ».
    Lucien Cerise.

    Lucien vit à Paris chez sa mère dans un quartier populaire parisien. Diplômé et au chômage, son existence ressemble à celle de beaucoup de ses contemporains : terne, vide et sans horizon. A quelques heures d’avion de là, William, spin doctor renommé et ami intime du président des Etats-Unis, écume les hautes sphères internationales où il met son talent au service des plus grands de ce monde. Difficile d’imaginer univers plus dissemblables : anarchie ou chaos d’un côté, oligarchie de l’autre. De fait, quand Lucien croisera ponctuellement le chemin de William, ce sera de manière purement accidentelle, à l’occasion d’une promenade dans les beaux quartiers. Et pourtant ces deux mondes socialement aux antipodes, en apparence totalement étrangers l’un à l’autre, sont en réalité étroitement dépendants.

    Le bonheur des uns fait le malheur des autres. La précarité affective, économique et sociale dont souffre Lucien n’est en rien le fait du hasard mais le résultat d’un sytème qui oppresse la majorité au profit d’une extrême minorité. Et ça ne risque pas de changer : dans notre monde capitaliste, leshappy few peuvent compter sur une armée de consultants qui bataillent sans relâche pour faire accepter au reste du monde son triste sort. Une propagande déversée par le système au moyen des canaux de communications (télévisions, radios et presses écrites) détenus par les grands groupes financiers. Abruti par les mass media, Lucien ne connaît pas l’origine de ses malheurs et devra faire un travail de déconditionnement pour la découvrir, travail qu’il entamera à l’occasion de contacts noués avec le mouvement localiste. A l’autre bout du monde, William sera confronté à un grain de sable inattendu menaçant de gripper la belle machine qu’il a conçue pour ravaler l’humanité au rang de bétail…

    Didactique et intelligent, Oliganarchy prend appui sur ces histoires parallèles pour décortiquer le projet et les méthodes de l’ingénierie sociale, du conditionnement des masses, qui évoquent par certains aspects l’univers décrit par Aldous Huxley dans Le meilleur des mondes. Une plongée dans les arcanes de ce microcosme opaque pour saisir l’esprit (au sens wébérien du terme) du Nouvel Ordre Mondial, nécessaire pour qui veut se libérer de l’aliénation produite par la société de consommation. Connaître les déterminants cachés de sa propre conduite au moyen d’un travail deréinformation est le meilleur moyen de s’en libérer. Il suppose de rompre avec l’idéologie libérale de la responsabilité individuelle qui renvoie chacun à son propre malheur, et de remonter la chaîne de causalité reliant la vie quotidienne des classes populaires aux décisions prises dans les plus hautes sphères dirigeantes. La misère et les difficultés ne tombent pas du ciel. Cette prise de connaissance suppose un travail de déconditionnement – « moins on regarde la télévision et moins on est sous son influence, donc plus on récupère une vision du monde autonome »dira à un moment Lucien (p.161) – puis de réinformation (le vrai pouvoir est opaque et s’exerce dans le secret, hors de portée des médias officiels).

    Le problème auquel est confrontée l’oligarchie mondialiste tient en une simple équation : comment perpétuer un système qui plonge l’humanité dans des conditions d’existence de plus en plus dégradées ? Les méthodes ne manquent pas, à commencer par la plus indolore : le marketing idéologique. La fabrication de faux problèmes ou de fausses menaces, voire de fausses informations, pour détourner l’attention des vrais tout en divisant pour mieux régner sont des recettes qui marchent toujours bien si l’on en juge par le récent succès du modèle du « choc des civilisations » . Masquer la question sociale par la question ethnique en recourant à la stratégie du bouc émissaire est une méthode éprouvée depuis le lancement de SOS Racisme, consistant à introduire une ligne de fracture dans la classe populaire, séparant « Français de souche » et « Français issus de l’immigration » pour in fine la désorganiser et l’affaiblir.

    Laminer l’esprit critique des masses en les dépolitisant, rabaisser leur intelligence et leur niveau culturel, les infantiliser en réduisant leur autonomie, favoriser les conduites addictives et la recherche de la satisfaction immédiate des désirs, le tout au moyen des loisirs de masse abrutissants et de la publicité omniprésente, renvoie à ce qu’Herbert Marcuse appelait la désublimation répressive : une soumission aveugle aux pulsions primaires, consuméristes ou sexuelles, qui abolit la pensée critique ou négative et favorise ainsi une plus grande acceptation de l’ordre établi. Cette conscience heureuse régressive fabriquée par le système et qui en nie les méfaits  sert la domination : « la satisfaction se fait sous une forme qui engendre la soumission et affaiblit la rationalité de la protestation ». (L’homme unidimensionnel, p.99). Gagner le consentement des masses par la mécanique de la servitude volontaire reste encore le moyen le plus efficace pour gouverner.

    Mais dans le contexte actuel de durcissement des contradictions du capitalisme parvenu à son stade de pourrissement, l’oligarchie est passée à la vitesse supérieure. Au conditionnement médiatique de l’opinion  et au contrôle social par le consumérisme, fragilisés par l’effondrement économique, s’ajoutent d’autres méthodes plus agressives pour domestiquer les classes populaires et automatiser leurs conduites : le puçage de masse en vue d’instaurer  une surveillance panoptique des populations, la déconstruction programmée de leurs structures sociales et culturelles visant à les plonger dans le chaos pour mieux les contrôler en neutralisant leurs capacités de réflexion, ainsi que les opérations psychologiques de manipulation dont la célèbre « stratégie du choc » (tirer partie ou même provoquer une crise grave pour faire passer des mesures impopulaires en contournant les garde-fous démocratiques et les résistances au changement).

    De fait, l’équation du problème est aussi démographique : « les élites dominantes étant minoritaires par rapport à la majorité dominée, elles avaient toujours été menacées de disparaître sous la pression du nombre et des soulèvements populaires » (p.48). D’où la nécessité pour l’oligarchie depurger l’humanité de ses éléments jugés surnuméraires, enjeu crucial à l’heure où la population mondiale dépasse les 7 milliards d’habitants dont près de la moitié vit avec moins de deux dollars par jour. Les moyens techniques ne manquent pas, notamment les bombes sanitaires : la diffusion massive d’OGM, la pollution par les ondes électromagnétique, la promotion de la junk food qui rend obèse, l’épandage de pesticides et l’usage de produits chimiques désormais omniprésents dans la vie quotidienne sont à l’origine de nombreux cancers, sans parler de la consommation massive de psychotropes liée à l’explosion des pathologies dépressives provoquées par la souffrance sociale. Seulement moins de 10 % des tumeurs ont une cause endogène. Combinée à la privatisation des systèmes de santé et à la paupérisation massive des populations, la dégradation sanitaire de l’environnement constitue un cocktail explosif. Appauvrir les populations et les rendre malades tout en leur faisant payer l’accès aux soins médicaux : la Grèce qui a déjà perdu près de 350.000 habitants depuis 2007 est le laboratoire par excellence où sont expérimentées ces méthodes malthusiennes de réduction de la population généralisables à l’échelle de l’Europe. Le tableau dressé par la revue médicale The Lancet est éloquent : une espérance de vie en baisse de trois ans, un taux de natalité qui a régressé au niveau des années 1950, un taux de mortalité infantile qui a augmenté (officiellement) de moitié, près de 20 % d’enfants qui naissent avec un poids inférieur à la normale, 21 % de morts nés et 40 % de suicides en plus depuis le début de la crise.

    La minorité oligarchique mène de fait une guerre de basse intensité contre les populations qu’elle plonge dans un chaos organisé afin de mieux les asservir pour in fine continuer à capter la majeure partie des richesses mondiales. Comme le déclare sans ambages l’un des plus grands oligarques, Warren Buffett, « il y a une guerre des classes et c’est ma classe, la classe des riches, qui mène cette guerre et qui est en train de la gagner ». La victoire de cette politique de prédation globalisée a un coût de plus en plus élevé pour les populations et leur environnement. Le capitalisme mondialisé détruit littéralement la planète pour permettre à une minorité de privilégiés de maintenir ses standards de consommation en dépit de l’épuisement accéléré des ressources planétaires. Promouvant l’abolition des frontières et la mise en place d’un gouvernement mondial, il s’attaque à la notion même d’identité.

    Second livre d’une trilogie (qui fait suite à Photographies d’un hamburger), Oliganarchy est sorti début 2013, au moment des prémices du tournant liberticide et néoconservateur de l’État français. Se présentant comme une mise en fiction des thèses développées dans Gouverner par le chaos, il est d’une étonnante actualité. Les impostures des grandes mobilisations pour la liberté d’expression ou contre le racisme ou l’antisémitisme, l’instrumentalisation de la « menace terroriste » à des fins sécuritaires justifiant le vote d’un cortège de lois qui ne cessent de réduire les libertés publiques et instaurent une justice actuarielle (loi sur le renseignement, loi de programmation militaire, loi relative à la sécurité et à la lutte contre le terrorisme, loi renforçant les dispositions relatives à la lutte contre le terrorisme,…), les attaques contre la notion même de filiation avec la marchandisation du vivant par la GPA ou encore la libéralisation du contrat de travail avec les lois Macron qui va condamner les salariés à une précarité sans fin, prennent tout leur sens à la lumière des analyses présentées dans Oliganarchy. Les contradictions manifestes de ces politiques (en appeler à la liberté d’expression pendant qu’on bâillonne le journalisme d’investigation ou qu’on censure toujours plus la parole publique, prétendre lutter contre contre le racisme alors qu’on stigmatise les musulmans ou encore  prétendre s’engager contre la finance alors qu’on mène une politique ultralibérale et qu’on abandonne la Grèce à ses créanciers) révèlent la stratégie du pouvoir socialiste qui tient en quelques mots : surveiller et contrôler, dépolitiser et désinformer, manipuler et terroriser.

    Nicolas Bourgoin.

    http://www.scriptoblog.com/index.php/recensions/1751-crise-du-capitalisme-et-gouvernance-par-le-chaos-l-actualite-brulante-d-oliganarchy-par-nicolas-bourgoin

  • Les résidents étrangers doivent près de 120 millions d'euros aux hôpitaux de Paris

    Les hôpitaux de Paris ont toutes les peines du monde à se faire payer par leurs patients résidant à l'étranger et venus se faire soigner en France. Leur dette cumulée envers l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris s'élevait à près 120 millions d'euros, fin 2014, selon un document interne de l'AP-HP dont le contenu a été révélé par l'AFP, jeudi 16 juillet.
    Au 15 novembre 2014, l'AP-HP décomptait 118,6 millions d'euros de sommes non recouvrées auprès de patients, français ou non, résidant à l'étranger, ou de leurs assureurs. Un montant qui équivaut à plus du double du déficit de l'AP-HP pour ses activités de soins en 2014, soit 49 millions d'euros.
    Faire payer les patients par avance
    Parmi les pays les plus redevables, l'Algérie arrive en tête, avec 31,6 millions d'euros, suivie du Maroc (11 millions), des Etats-Unis (5,7 millions), de la Belgique (4,9 millions), de la Tunisie (4,7 millions) et de l'Italie (4,1 millions).
    De 2010 à 2014, le nombre de séjours liés à l'accueil de patients domiciliés à l'étranger a crû de 9,8%. Pour lutter contre les impayés, les hôpitaux de Paris feront payer à l'avance les patients pour les interventions programmées, à partir de septembre. Depuis 2013, l'AP-HP applique des majorations de 30% sur la plupart de ses tarifs pour les patients résidant à l'étranger, en dehors des urgences.
    source

  • Vous reprendrez bien un peu de foie de foetus ?

    Plusieurs médias veulent étouffer le débat éthique suscité par la vidéo montrant une haute responsable du Planning familial américain expliquer comment elle fournit des organes de bébés avortés à des laboratoires. Leur argument ? Le planning familial américain affirme, pour sa défense, que la pratique est légale. Réponse de Koz, dans une tribune publiée sur le Figaro Vox :

    "[...] admettons pour les besoins du raisonnement que la pratique soit légale. Je noterais toutefois deux choses: d'une part que le Dr Nucatola, dans la video, laisse elle-même clairement entendre qu'il faut solliciter quelque peu l'interprétation des textes pour s'y juger conforme et, d'autre part, que le fait qu'une pratique soit légale n'a jamais épuisé le débat moral. (...) Il y a donc cette info: le planning familial reconnaît fournir des organes de fœtus avortés à des laboratoires. Notez que je ne dis rien là que de très factuel: c'est leur communiqué de presse, c'est leur défense, c'est admis.

    Rien que cela devrait déjà susciter pour le moins un peu d'interrogation.

    Mais si l'on creuse un peu, que nous dit-elle et qu'apprend-on?

    1) Que le Planning Familial US bénéficie d'une intégration verticale exemplaire, depuis le conseil aux femmes enceintes jusqu'à la valorisation des déchets… mais que cette intégration verticale n'est pas, par elle-même, sujette à quelque interrogation éthique que ce soit ;

    2) Quele Planning Familial US s'organise en amont avec des laboratoires pour assurer l'approvisionnement en organes.Il s'enquiert des besoins des laboratoires et se fait fort de leur fournir les organes convoités. Nous parlons bien d'organes: manifestement, il est malséant d'employer ce terme et l'on préférera le mot «tissus», qui est plus joli et nous ferait presque penser à de la soierie. En l'occurrence, il s'agit bien d'extraire des bouts de fœtus: des bras, des jambes, des cœurs, des foies…

    3)Qu'il ne s'agit même pas de faire avec le résultat de l'avortement, mais d'organiser l'avortement à cette fin ;

    4)Qu'il conviendrait d'analyser la pratique comme un don d'organes. Excusez ma brusquerie,(...) mais il me semble que c'est le seul cas dans lequel on tue le donneur. Sans vouloir être excessivement tatillon, pouvons-nous convenir que cela peut mériter un questionnement éthique?

    5)Que le consentement de la mère est suffisant: au stade où nous en sommes, puisqu'on en a déjà dénié l'humanité du fœtus, pourquoi en effet ne pas considérer que ce que la mère donne, ce sont ses propres organes?Même si c'est aberrant et contraire à la réalité. Même si, il m'a semblé comprendre, avec mon peu de connaissance en la matière, qu'elle garde bien tous les siens propres. Bref, le consentement de la partie concernée n'est absolument pas requis ;

    6)Que des médecins ont orienté leur savoir-faire non pas pour l'intérêt de la mère (et ne parlons pas de l'enfant: restons convenables) mais dans l'intérêt des laboratoires. Ils apprennent ainsi à réaliser des avortements sous échographie pour, nous dit-on, savoir où poser les forceps et ne pas risquer d'abîmer les organes recherchés;

    7)Que ces médecins, lorsque cela est nécessaire, incitent le fœtus à changer de position pour se présenter de manière plus convenable pour son démembrement.Parce qu'il vaut mieux qu'il se présente par le siège si l'on veut en extraire les jambes ou les organes inférieurs, ou par la tête, si ce sont les organes supérieurs que l'on convoite.

    Mais ceci est conforme aux plus hauts standards éthiques du Planning Familial US."

    Louise Tudy

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • A la veille d’une nouvelle crise financière…

    Incroyable ! Sept ans après les subprimes, des bulles sont en train de se reformer. Et elles pourraient bien exploser ! Il suffit d’une étincelle, par exemple en Grèce avec sa sortie de l’Euro.

    Le monde de la finance est vraiment incorrigible. Sept ans seulement après la crise des subprimes, qui a failli faire exploser le système bancaire international, voilà que resurgit la crainte d’un nouveau krach. «On est assis sur un baril de poudre, la question est simplement de savoir quel sera le détonateur», transpire l’économiste Marc Touati. «Nous nous trouvons dans une zone de risque proche de celle de 2008», confirme Christophe Nijdam, du centre d’expertise Finance Watch. En d’autres termes, la sortie de la Grèce de la zone euro ou la remontée un peu trop brutale des taux d’intérêt ou la simple défaillance d’une banque pourrait tous nous entraîner dans une terrible crise financière et dans une récession planétaire.

     

    Bigre ! On nous avait pourtant promis que ce scénario catastrophe ne se reproduirait pas. Souvenez-vous : les marchés allaient être encadrés, les banques coupées en deux (d’un côté le financement de l’économie et des ménages, de l’autre la spéculation), les produits toxiques interdits, bref, c’en serait fini de la finance folle. Eh bien, il ne reste pas grand-chose de cette belle ambition. Non seulement les traders du monde entier continuent de jongler avec les milliards, mais les conditions économiques objectives rendent la situation peut-être plus fragile encore qu’il y a sept ans. Comment en est-on arrivé là ? Est- il encore temps d’éviter le désastre que certains nous annoncent ? Les lignes qui suivent devraient vous aider à vous faire une idée juste des risques encourus.

    1. Pourquoi des bulles ont-elles fait leur apparition ? 

    Parce que depuis 2009 les Banques centrales ont inondé la planète de liquidités, afin de redonner de l’air à l’économie. Les spécialistes appellent cela le quantitative easing (QE, prononcez «kiouhi») , mais c’est tout simplement l’équivalent moderne de la bonne vieille planche à billets. Les grands argentiers n’y vont pas avec le dos de l’imprimeuse : au total, la Fed américaine a injecté 3.500 milliards de dollars dans l’économie, la Bank of England près de 500 et celle du Japon pas loin de 1.500 milliards rien que depuis 2013. Après avoir longtemps hésité, le président de la Banque centrale européenne,  l’Italien Mario Draghi , a décidé de s’y mettre à son tour le 9 mars dernier. Et lui aussi a prévu d’y aller franco, puisqu’il va lâcher tous les mois dans la nature 60 milliards d’euros jusqu’en septembre 2016, soit 1.100 milliards au total.

    En principe cette masse d’argent devrait irriguer les entreprises (pour qu’elles investissent) et les ménages (pour qu’ils consomment) à travers le système des crédits. En réalité, les banques et les financiers s’en servent surtout pour spéculer, favorisant ainsi la formation de bulles. «Les marchés sont à nouveau dans une phase d’exubérance irrationnelle», note Christophe Dembik, de Saxo Banque.

    2. Pourquoi la hausse de la Bourse inquiète-t-elle ? 

    C’est mécanique, cette politique d’argent facile a eu pour effet de tirer les taux d’intérêt vers le bas. Du coup, les établissements financiers se sont peu à peu détournés des obligations d’Etat, un placement traditionnellement sûr mais qui ne rapporte plus grand-chose, au profit d’investissements plus rémunérateurs, comme les actions.

    L’indice S & P 500 de Wall Street a ainsi été multiplié par trois en six ans, une performance sans commune mesure avec celle de l’économie américaine. La Bourse de Francfort et celle de Paris ont grimpé pour leur part d’environ 20% depuis le 1er janvier, malgré une reprise européenne assez poussive (1,5% de croissance seulement prévue en 2015 en zone euro, et à peine 1,1% en France). Or il n’est pas sain que la finance caracole ainsi pendant que l’économie réelle tire la langue : c’est le signe que quelque chose ne tourne pas rond.

    La présidente de la Fed, Janet Yellen, a bien tenté de calmer la spéculation, en rappelant aux opérateurs les règles de prudence : «La valorisation des Bourses aujourd’hui est généralement assez haute, et il y a des risques dans ce domaine», a-t-elle déclaré. Mais tout se passe comme si le monde de la finance, engagé dans une course aux milliards, n’évaluait plus les dangers de ses placements. Même la perspective d’une faillite de la Grèce semble le laisser de marbre. «Une mauvaise estimation du risque a été au cœur de la précédente crise financière et il semble bien que ce phénomène resurgisse», avertissent les économistes de l’OCDE. «L’argent pas cher pousse à faire des bêtises», renchérit Christophe Nijdam.

    Les Bourses ne sont pas les seules bulles en formation. La folle valorisation de certaines valeurs Internet et de biotechnologie inquiète aussi les experts, de même que les montagnes de prêts accordés aux étudiants américains. Et l’immobilier est désormais en surchauffe au Royaume-Uni, où les prix ont fait un bond de 10% en un an. La hausse atteint même 18% à Londres.

    3. Pourquoi n’a-t-on pas pris de mesures pour endiguer ces dérives ? 

    D’abord, parce que la pression du lobby des banquiers a été très efficace. Juste après la crise des subprimes, le G20 avait clamé haut et fort sa volonté d’empêcher les abus les plus criants. Mais les Etats ont vite reculé devant les exigences des financiers. Du coup, leurs dispositions sont restées en dessous de la main. Les règles de prudence imposées aux banques par les accords de Bâle III, par exemple, «ne sont absolument pas à la mesure du problème», prévient Paul Jorion, professeur de finances à l’université de Bruxelles. Idem avec la batterie de règlements mis en place par l’Europe : sur certains sujets, comme la lutte contre la spéculation sur les denrées agricoles, les Etats-Unis affichent des règles potentiellement plus strictes que l’Union européenne, un comble !

    La mise en place par Bruxelles du Fonds de résolution unique (FRU), destiné à amortir l’éventuelle défaillance d’une banque du Vieux Continent, est elle aussi décevante. Certes, obliger les institutions financières à cotiser à un système d’assurance est une très bonne idée. Mais le FRU ne sera doté dans un premier temps que de 13 milliards d’euros sur les 55 prévus, si bien qu’en cas de crise aiguë il sera incapable de faire face. La France n’a pas fait mieux : sa réforme du secteur bancaire a accouché d’une loi bien en retrait des ambitions de départ.

    Comme si cela ne suffisait pas, les financiers ont trouvé le moyen de contourner les règles qui les gênaient. Ils ont par exemple mis en place un système parallèle, baptisé «shadow banking», qui fonctionne de gré à gré, en dehors de toute règle prudentielle. Entre 60.000 et 75.000 milliards de dollars y transiteraient. Dans le même esprit, les «dark pools» se sont multipliés. Environ 15% des transactions boursières se feraient désormais dans ces «chambres noires» incontrôlables, qui ouvrent la porte à tous les abus.

    4. Les produits risqués ont-ils disparu ? 

    Non. Certes, le volume de certains d’entre eux, comme les subprimes ou les CDS, a été très réduit. Mais d’autres prospèrent, tels les «Repo» et les «prêts de titres», dont le volume s’élèverait déjà à 20.000 milliards de dollars. Au total, les produits dérivés pèseraient aujourd’hui 700.000 milliards de dollars, dix fois le PIB mondial, plus encore qu’en 2007. Or, c’est par eux que la crise des subprimes s’est propagée… Le pire, c’est que ces fonds sont encore plus volatils que par le passé. La pratique du trading haute fréquence – autrement dit la vente d’énormes volumes de titres en une fraction de seconde par des programmes informatiques – a en effet explosé, jusqu’à représenter près de la moitié des transactions boursières en Europe et jusqu’à 60% aux Etats-Unis. Par nature instable, ce système a provoqué un krach éclair en 2010. Il n’a pas pour autant été interdit, ni même encadré.

    5. Les taux d’intérêt sont-ils trop bas ? 

    En tout cas, leur très faible niveau fait peser un risque énorme sur la sphère financière. Il y a encore un an, quand Paris voulait emprunter de l’argent sur trois ans, il émettait des bons du Trésor en proposant un intérêt de 0,35%. Aujourd’hui, c’est le prêteur qui doit verser 0,09%! Toutes proportions gardées, c’est un peu comme si les banques payaient les ménages pour qu’ils souscrivent un emprunt immobilier… Cette dérive est un des effets pervers de la politique ultra-accommodante des Banques centrales : il y a tant d’argent en circulation que ses détenteurs se battent pour pouvoir en mettre une partie à l’abri dans un placement sûr, comme les y obligent les règles prudentielles. C’est une très bonne nouvelle pour les Etats dépensiers, comme le nôtre. Mais d’un point de vue économique, il s’agit d’une aberration intenable sur le long terme. En plus d’inciter les Etats à la dépense, elle pèse en effet directement sur la rentabilité des institutions financières, dont une grande partie des fonds est investie en obligations souveraines. Ainsi les sociétés d’assurance vie allemandes, qui ont souvent garanti des rendements de plus de 3% à leurs souscripteurs (ce n’est heureusement pas le cas des françaises), se retrouvent aujourd’hui en grande difficulté, puisque leurs propres placements leur rapportent moins ! «La politique des taux bas est en train de ruiner peu à peu le secteur de l’assurance», pestait il y a quelques mois le patron du réassureur français Scor, Denis Kessler. Depuis, les choses n’ont fait qu’empirer…

    6. Pourquoi un krach obligataire fait-il peur ? 

    Parce que c’est le risque numéro 1 qui pèse sur l’économie mondiale. Et c’est, paradoxalement, la remontée des taux qui pourrait le déclencher. Mal maîtrisée, cette dernière pourrait en effet pousser une banque à la faillite et se transformer, par une réaction en chaîne, en crise financière. Un tel scénario s’est produit en 1994. A l’époque, l’économie américaine se portait bien. Craignant un retour de l’inflation, Alan Greenspan, le président de la Fed, avait décidé de façon un peu abrupte de remonter les taux de 3 à 3,25%. Assez pour faire chuter les obligations et déclencher une panique chez leurs détenteurs. L’histoire peut-elle se reproduire ? Possible.

    Dès que la croissance aura vraiment repris, les Banques centrales (et les marchés) feront remonter les taux, tout le monde le sait. La valeur des gigantesques stocks d’obligations détenues par les banques et les assurances risque alors de s’effondrer. Autant dire que les Banques centrales ont intérêt à remonter le loyer de l’argent avec des pincettes. L’équation sera d’autant plus compliquée pour elles qu’une hausse mal négociée pourrait donner un coup de frein à l’activité. «Elles sont un peu dans la situation du type qui repeint son parquet et qui se retrouve dans un coin», commente Paul Jorion. Pas drôle, en effet.

    Pourquoi la hausse des taux va faire chuter les obligations

    1- Une obligation est un titre de créance émis par un Etat ou une entreprise pour une durée déterminée. Elle donne droit au versement d’un intérêt fixe prévu à l’avance, calculé sur sa valeur faciale. Par exemple, une obligation de 100 euros à 3% émise sur 10 ans sera rémunérée 3 euros par an pendant 10 ans.

    2- Une fois cette durée atteinte, l’émetteur de l’obligation est tenu de la racheter à son prix d’émission, soit 100 euros. Cela revient pour lui à rembourser sa dette. En général, les Etats dépensiers émettent immédiatement une nouvelle obligation au taux du moment pour compenser.

    3- Entre-temps, cependant, rien n’empêche le détenteur de l’obligation de la revendre à un autre investisseur. Mais attention : le prix de cette dernière sur ce «marché secondaire» ne sera pas forcément de 100 euros. Il variera en fonction de l’offre et de la demande, comme sur n’importe quel marché.

    4- Si les taux d’intérêt ont baissé depuis l’émission du titre, ce dernier pourra se négocier à un prix supérieur à sa valeur faciale. Il rapportera en effet plus que les obligations nouvellement émises et sera donc plus alléchant pour les investisseurs. A l’inverse, si les taux d’intérêt ont remonté entret-emps, la valeur de l’obligation baissera sur le marché secondaire : personne ne voudra d’un titre à 3% quand les nouvelles émissions offrent 4%.

    5- Dans la pratique, les prix sur le marché secondaire évoluent en sorte que les rendements des obligations nouvelles et anciennes s’équilibrent. Si les taux doublent, la valeur des vieux titres sera divisée par deux, pour qu’ils rapportent proportionnellement la même chose que les nouveaux. Voilà pourquoi une hausse brutale des taux pourrait provoquer un krach obligataire.

    Capital

    http://fortune.fdesouche.com/386631-a-la-veille-dune-nouvelle-crise-financiere#more-386631

  • La perspective d’une expulsion de la Grèce hors de la zone Euro

    Après avoir constaté que l'accord européen sur la Grèce n'est pas viable, Jacques Sapir écrit :

    "[...] Il faut cependant lire en détail la déclaration de François Hollande qu’il a faite le 13 juillet au matin ; mais pour cela, il faut avoir le cœur bien accroché. Remarquons, d’abord, qu’il ne parle pas de la Grèce, mais uniquement de la zone Euro. Cela montre bien quelles étaient ses priorités : « L’objectif était de faire en sorte que la zone euro puisse être préservée dans son intégrité, dans son unité, dans sa solidarité». On constate ainsi que les premiers mots réservés à la substance de ce texte ne font nullement mention des souffrances, des efforts et des espoirs du peuple grec. Non, la chose qui importe au premier chef, c’est l’intégrité de la zone Euro. Tout est dit dans ces lignes, et en particulier la préférence pour une construction bureaucratique, et que de nombreux économistes jugent non viable, sur la volonté et la vie des peuples. Ceci est corroboré par le troisième paragraphe de ce texte : « Ce que j’ai voulu, c’était plus que l’intérêt de la Grèce, c’était l’intérêt de l’Europe. Et c’était aussi l’intérêt de la France. Parce que l’intérêt de la France ne se dissocie pas de l’intérêt de l’Europe ».L’ordre des priorités est ainsi établi : c’est l’Europe, puis la France et enfin la Grèce. Mais, ceci repose sur un mensonge, ou plus précisément un double mensonge : celui qui assimile la zone Euro à l’Union européenne, et celui qui assimile, ensuite, l’Union européenne à l’Europe. Les deux sont parfaitement scandaleux. La Zone Euro n’est nullement l’Union européenne. Des pays appartenant à l’Union européenne ne font nullement partie de la zone Euro. C’est le cas de la Grande-Bretagne, de la Suède, de la Pologne ou de la Hongrie. De plus, l’Union européenne n’englobe nullement l’Europe. Que ce soit la Suisse, la Norvège, ou encore la Serbie dans les Balkans, le Belarus, la Russie ou l’Ukraine, tous ces pays font partie de l’Europe, comme réalité géographique mais aussi culturelle, et ce sans faire partie de l’UE. Veut-on faire croire que Munch, l’auteur du « Cri », ou que des artistes comme Dostoïevski, Pouchkine ou Tolstoï ne sont pas européens ? Oublie-t-on que l’Union européenne est une alliance politique et économique de certains pays d’Europe ? Vouloir la faire passer pour l’Europe toute entière est un mensonge. Le fait que celui-ci soit proféré par la plus haute autorité de l’Etat ne retire rien à l’affaire. Au contraire, il l’aggrave. Il établit en dogme, mais sans pour autant en faire une vérité, ce qui se révèle un mensonge.

    [...] Mais en plus cet accord ne redonne aucun espoir au peuple grec. Au contraire, ce dernier vit comme une terrible humiliation les clauses politiques de cet accord, qui imposent désormais l’aval des institutions européennes sur les lois qui seront appelées à être votées par le parlement grec. [...]

    Mais cette idée de l’Euro a tout emporté dans l’esprit de notre Président et sous la plume de ses conseillers. Quand il revient sur ce thème dans sa déclaration, c’est pour faire cette citation : « Si la Grèce était sortie de la zone euro, qu’aurait-on dit ? Que la zone euro n’était pas capable d’assurer son intégrité, sa solidarité. Qu’aurait-on dit des Grecs ? Qu’ils n’étaient pas capables de prendre leurs responsabilités. Qu’aurait-on dit de la France, de l’Allemagne,  qui ont vocation à donner cette impulsion ? Que nous n’aurions pas été au rendez-vous. La zone euro aurait reculé alors que l’Europe doit avancer et porter un projet qui puisse protéger les peuples – car l’euro protège les pays qui sont partie prenante de cette zone monétaire. Qu’aurait-on dit sur cette dislocation de cette grande idée ? ». En fait, tout est dit.Tant la croyance mystique en un Euro « protecteur » des peuples que celle qui assimile l’Euro à l’Europe.La raison, l’intelligence, le sens de la mesure, ont été balayé par une idée fixe qui tourne au délire, mais toujours mue par la même logique.

    Cette raison délirante explique pourquoi et comment on peut travestir en accord librement négocié ce qui n’a été que le viol de la souveraineté de la Grèce. Un viol en réunion, perpétré par l’Allemagne, mais aussi par l’Eurogroupe et son Président M. Dijsselbloem, par la Commission européenne avec Jean-Claude Juncker. Et si la France n’y a pas participé, elle a verrouillé la porte du local où s’est tenu ce crime et elle a poussé le bâillon dans la gorge de la victime. La phrase prononcée et écrite par François Hollande prend alors un tour sinistre : « Mais aujourd’hui, même si cela a été long, je pense que ça a été pour l’Europe, une bonne nuit et un bon jour ». Car, nous savons aujourd’hui que cette torture aura été infligée pour rien. L’accord signé le 13 juillet au matin se défait désormais d’heure en heure. La perspective d’une sortie de la Grèce hors de la zone Euro est à nouveau à l’ordre du jour. [...]"

    Michel Janva

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