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économie et finance - Page 527

  • Forte mobilisation des maires contre la baisse des crédits de l'Etat

    A trois mois des élections régionales et à l'appel de l'Association des maires de France, présidée par François Baroin (LR), les maires se mobilisent largement ce samedi pour alerter les citoyens sur les conséquences de la baisse des dotations de l'Etat.

    Les maires se sont mobilisés samedi 19 septembre un peu partout en France pour dénoncer la baisse des dotations de l'Etat aux collectivités locales, qui pèse lourdement sur le budget des communes et menace selon eux les services publics. Rassemblement d'élus ceints de leur écharpe tricolore, délégations reçues en préfecture... les édiles ont répondu par centaines à l'appel de l'Association des Maires de France (AMF).

    Cette journée d'action a réuni des maires de toutes tendances - dont de rares élus socialistes - pour réclamer une révision d'urgence du calendrier et de l'effort demandé. A Bordeaux, le maire Les Républicains (LR) Alain Juppé s'est déclaré "totalement solidaire du mouvement" devant 200 élus girondins venus protester devant la préfecture de la Gironde.

    Le président du MoDem et maire de Pau François Bayrou a également participé "par solidarité" à la manifestation dans sa ville. 

    A Lille, quelque 300 élus de communes du Nord, se sont rassemblés devant la préfecture où une délégation a été reçue par le préfet. Un seul élu PS, Jean-François Delattre, maire d'Haspres (2.800 habitants), était présent. "Le service public, les Français y sont attachés. Aujourd'hui, les maires résistent face à cet assèchement financier", a affirmé Patrick Masclet, sénateur-maire d'Arleux (LR) et président de l'Association des maires du Nord. "Si cela continue, on sera amené à augmenter le prix des repas à la cantine, ne pas renouveler certains départs en retraite et baisser les subventions aux associations", s'est exclamé le maire PCF de Waziers, Jacques Michon.

    Un rassemblement au delà des clivages politiques

    Dans l'Oise, les représentants de "300 communes" ont exprimé leur colère "car certaines sont au bord de la faillite", a affirmé à l'AFP Caroline Cayeux, maire LR de Beauvais et présidente de la Fédération des villes de France .

    A Montauban, 150 personnes ont marché en direction de la préfecture, avec à leur tête des maires, essentiellement LR, du département. A Toulouse, le maire, Jean-Luc Moudenc (LR), a signé avec d'autres élus une pétition en ligne de l'AMF.

    Mobilisation également outre-mer. Neuf maires (huit de droite, un communiste) sur les 24 que compte La Réunion se sont rassemblés à Saint-Denis.

    Dans un communiqué, Frédéric Cuvillier, maire PS de Boulogne-sur-Mer, avait dénoncé "la dérive partisane" de l'association des maires du Pas-de-Calais à laquelle il a suspendu sa participation.

    Manoeuvre de la droite ?

    Entamée en 2014, la baisse des dotations aux collectivités doit représenter 3,67 milliards d'euros par an d'ici 2017, dont 2 milliards pour les communes et les intercommunalités. Une "amputation insoutenable" qui aura "de graves conséquences sur l'activité économique", selon François Baroin (LR), le président de l'AMF. 

    "L'Etat ne prend pas la mesure des difficultés pour les communes qui vont se retrouver très vite au ralenti notamment pour la commande publique, sans compter l'impact sur les PME et TPE", a poursuivi François Baroin. Selon lui, "la baisse des dotations sera autour de -30% d'ici 2017 et de -10% pour les investissements publics, ce qui représente au moins 0,2 point de croissance".

    "C'est un message d'alerte qui doit permettre à l'Etat de prendre conscience de ce qui se passe dans les territoires et de l'accélération phénoménale de la dégradation, c'est un fardeau qui n'est pas tenable", a-t-il estimé. "30% des communes de France ont déjà été obligées d'augmenter les impôts et ce sera probablement le cas pour l'ensemble des villes. Les petites associations qui ne vivent que de subventions publiques sont menacées de disparition, c'est tout un tissu social et culturel qui va être impacté", a ajouté M. Baroin.

    A trois mois des régionales, la mobilisation des élus locaux tombe mal pour le gouvernement, qui a répondu partiellement à leurs préoccupations en annonçant la création d'un fonds doté d'un milliard d'euros pour soutenir les projets d'investissement que les collectivités ne parviennent pas à financer. Devant l'ampleur de la fronde, François Hollande a appelé dès vendredi "tous les acteurs publics" à "faire des économies". Et la Fédération nationale des élus socialistes et républicains (FNESR) a dénoncé une manoeuvre de François Baroin et de la droite.

    Côté gouvernement, la ministre de la Décentralisation, Marylise Lebranchu, a rappelé que la baisse des dotations ne représente pour les communes "qu'une diminution de 1,84%" de leurs recettes annuelles de fonctionnement, "soit en moyenne 28 euros par habitant". Mais l'inquiétude des élus est profonde et les maires ruraux, souvent sans étiquettes politiques, qui représentent près d'un quart des plus de 36.000 maires de France, ont participé activement à la mobilisation.

    André Vallini, secrétaire d'Etat à la réforme territoriale, a souligné la responsabilité des maires. "En rationalisant l'organisation administrative locale, en supprimant les doublons, en permettant de réaliser des économies d'échelle", la réforme territoriale va les aide à maîtriser la dépense publique locale, a-t-il assuré.

    Le Front national a apporté quant à lui son "plein soutien" aux maires, notamment des petites communes.

    source : Challenges.fr ::lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuukZpZAkZDovgrjSX.shtml

  • Planned Parenthood privé de subventions publiques aux Etats-Unis ?

    Lu sur le blog de Jeanne Smits :

    Images-9"Ce serait l’asphyxie pour le principal pourvoyeur d’avortements du pays, et pourtant les membres de la Chambre des représentants n’ont pas hésité à voter cette mesure, vendredi, dans la foulée de la publication des vidéos qui révèlent un trafic d’organes de fœtus avortés auquel se livrent de multiples cliniques du Planning familial. Si le Sénat devait confirmer le vote – chose peu probable toutefois – ce seraient 235 millions de dollars économisés chaque année. Les élus leur ont donné une destination : la subvention des Federally Qualified Health Centers qui proposent des soins dans le cadre des programmes MediCare et MedicAid dans l’ensemble des Etats-Unis.

    Les FQHC sont treize fois plus nombreux que les centres du Planned Parenthood, assurant un maillage bien plus serré du territoire, y compris en zone rurale, et ils reçoivent huit fois plus de patients pour toutes sortes de soins – hormis l’avortement, toutefois.Les 700 centres de Planning familial ont réalisé quant à eux 327.653 avortements en 2013. Même si les subventions publiques qui leur sont accordées ne sont pas censées couvrir les frais des avortements, elles maintiennent pourtant ces centres en activité et concourant ainsi indirectement au massacre des tout-petits.

    Le vote des Représentants aura été sans appel : la proposition « Cessez de subventionner Planned Parenthood » (Defund Planned Parenthood Act of 2015) a recueilli241 votes pour, 187 contre : trois Républicains ont voté contre la mesure, mais deux Démocrates ont rejoint les rangs des « pour ».

    Il s’agit d’une mesure provisoire qui resterait en vigueur dans l’attente des conclusions de l’enquête du Congrès pour établir si la récolte et la distribution d’organes de bébés avortés par le Planned Parenthood contrevient aux lois fédérales qui empêchent que ces pratiques se fassent à titre onéreux. L’enquête déterminera également si, comme le suggèrent les vidéos mises en ligne par le Center for Medical Progress, des procédures interdites comme l’avortement par naissance partielle ont été utilisées pour assurer la « qualité » des organes et des  fœtus eux-mêmes, ou si des restrictions propres à certains Etats ont été contournées.

    [...] Une autre loi votée vendredi par la Chambre des représentants des Etats-Unis qualifie d’« assassinat » (meurtre avec préméditation) le fait de tuer un enfant né vivant en ayant survécu à une tentative d’avortement.

    Ni l’un ni l’autre texte ne devrait passer l’obstacle du vote au Sénat ; de nombreux leaders provie et un groupe de près de 30 représentants républicains provie auraient préféré voir la proposition rattachée au texte sur le budget fédéral qui sera voté d’ici à la fin du mois.

    Du côté du Sénat, on craint notamment une tactique de blocage de la part des Démocrates pour protéger les subventions au Planning en menaçant de geler les activités du gouvernement des Etats-Unis par le biais d’un veto présidentiel. [...]"

    Michel Janva

  • Prohibition fiscale : des pharmaciens écoulaient l’alcool médical… pour en faire des liqueurs !

    Trois pharmacies de la Loire s’étaient transformées en comptoir de distribution d’alcool détaxé. Le tribunal correctionnel de Saint-Étienne doit rendre sa décision le 22 octobre sur le cas de pharmaciens poursuivis pour avoir, de 2008 à 2011, vendu de l’alcool médical à des particuliers qui l’utilisaient pour confectionner leurs liqueurs.

    L’affaire, relatée par Le Progrès, s’est ouverte sur un signalement par les services douaniers, lesquels avaient découvert la combine chez des particuliers de Haute-Savoie.

    Des milliers de litres en trois ans

    En trois ans, estiment les Douanes, les trois officines de Saint-Etienne, Riorges et Montbrison auraient ainsi écoulé 5.000 litres d’alcool médical à des fins non-thérapeutiques. « Il y avait dans ces officines une file indienne de gens qui venaient acheter leur alcool ! », s’est exclamé le procureur à l’audience, jeudi.

    Certes, l’alcool médical n’est pas soumis aux droits d’accise, qui taxent habituellement les boissons destinées à la consommation. Mais pour cela,il faut justifier de son usage thérapeutique. Or l’automédication au génépi n’est pas encore remboursée par la Sécu.

    « Vous ne tenez pas une droguerie, mais une pharmacie »

     

    Un détail qui a échappé au pharmacien de Saint-Etienne, dont le magasin aurait, à lui seul, vendu plus de 2.800 litres détaxés. Les droits d’accise ? « On ne savait pas. Personne ne nous réclamait ça », plaide le professionnel. Lequel n’oublie pas de mettre carrément toute la profession dans la boucle : « Je n’étais pas informé, ni par le syndicat, ni par l’Ordre (des pharmaciens) ».

    Devant tant de candeur, la présidente du tribunal a dû s’employer pour garder son calme : « Monsieur, vous ne tenez pas une droguerie, mais une pharmacie ». L’un des prévenus a d’ailleurs reconnu qu’il utilisait aussi l’alcool pour alimenter un chauffage à l’éthanol, chez lui.

    Les deux pharmaciens poursuivis (le troisième est décédé) pourraient avoir à verser plus de 73.000 euros de droits non-payés, en plus des lourdes peines d’amende réclamées par le procureur.

    Source

    http://www.contre-info.com/prohibition-fiscale-des-pharmaciens-ecoulaient-lalcool-medical-pour-en-faire-des-liqueurs#more-39308

  • Le financement participatif : une alternative au système bancaire

    Eric Didio a lancé il y a moins d’un an une plateforme de finance participative, credofunding.fr, dont votre blog a déjà parlé, qui sélectionne des projets compatibles avec la foi et la morale chrétienne,  s’assure que ces projets sont réels et viables et, enfin, les fait connaître. Eric Didio répond à Présent :

    Tous les projets que CredoFunding a présentés ont-ils été financés à 100 % de leurs attentes ?

    PNon, pas tous. Nous avons deux types de projets : soit des campagnes en « tout ou rien », où le montant demandé par le porteur de projet doit impérativement être acquis, comme dans le cas d’un groupe de musique qui a besoin de 10 000 euros pour produire un disque et distribuer les contreparties promises (disque ou place de concert, par exemple – et les sommes sont remboursées si le projet n’aboutit pas) ; soit des campagnes où les fonds restent définitivement acquis au porteur de projet, indépendamment du montant collecté, à partir du moment où nous avons l’assurance que d’autres sommes ont été collectées par d’autres canaux que notre site. Le financement participatif ne remplace pas tous les financements, c’est un moyen supplémentaire. L’essentiel est que le donateur ait une visibilité. [...]

    Votre mission s’accompagne d’une grande prudence.

    Cette prudence est un engagement vis-à-vis de tous les porteurs de projets, qui n’ont pas à être éclaboussés par une « affaire », et vis-à-vis des donateurs, qui doivent avoir confiance.Credo, c’est « je crois, je fais confiance », je peux faire crédit. [...]

    Qui sont les « 40 millions de chrétiens » qui sont susceptibles d’être atteints, comme l’explique votre site ?

    Les personnes qui sont de culture chrétienne, en France, ce qui est un territoire déjà assez grand pour nous.Parmi les donateurs, il y a des gens assez éloignés de la foi et qui s’en rapprochent en découvrant nos projets, mais la plateforme est clairement chrétienne.Une plateforme decrowdfundingdoit pouvoir créer autour d’elle une communauté clairement identifiée, c’est ce que les gens apprécient, comme le prouvent les exemples américains que j’ai étudiés.

    Beaucoup de vos projets sont en fait des appels aux dons, comme pour le célèbre abbé Soury-Lauvergne, qui a sauté en parachute pour restaurer l’abbaye de Marcilhac et que Présent a interwievé (voir numéro du 9 juin 2015).

    Le financement participatif regroupe le don contre contrepartie – parfois symbolique, en effet –, le don fiscal, le prêt (ce qui est tout nouveau en France) et le prêt en capital, où le particulier devient investisseur et entre au capital de l’entreprise qui porte le projet. Tous les projets de CredoFunding étaient des dons, sur les dix premiers mois, et nous avons lancé cette semaine notre première opération de prêt à taux zéro, qui n’existe pas sur le marché, pour développer un vrai financement alternatif au système bancaire.

    Quel intérêt à développer cette alternative ?

    Outre la difficulté à se financer auprès du système bancaire, c’est toute la dimension de communication autour du projet qui est fondamental. La communauté qui vous prête peut vouloir vous connaître, des grands mécènes vous découvrent et, indépendamment de la campagne CredoFunding, soutiennent vos projets, comme cela est arrivé trois fois. Sinon, seul votre banquier sait que vous existez… Mais surtout, la finance doit être au service de l’homme, de projets porteurs de sens. La vertu du financement participatif, c’est sa désintermédiation, gage de transparence."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le vrai coût de l’accueil des réfugiés se chiffre en milliards

    Le bulletin de réinformation a déjà évoqué les généreuses mesures d’aide du gouvernement socialiste aux clandestins : 1 000 € promis par place d’hébergement, mise à disposition de 77 000 logements sociaux prétendument vacants.

    Mais ces mesures sont une goutte d’eau dans le puits sans fond de l’Aide aux réfugiés.
    Selon un rapport de la Cour des comptes publié en avril, le coût — pour la collectivité — d’un demandeur d’asile d’élève à 13 724 €. Celui d’un débouté, 5 528 €.
    Malgré l’obligation de quitter le territoire, la majorité des déboutés reste en situation irrégulière en France… tout en continuant de bénéficier de droits à la santé, à la scolarité et à l’hébergement.

    Au total, le droit d’asile coûte deux milliards d’euros par an à la France, répartis pour moitié entre les demandeurs d’asile et les déboutés du droit d’asile.
    Mais, en 2015, les clandestins s’ajoutent aux 69 000 demandeurs d’asile annuels habituels. Cela représenterait plus de 100 000 demandeurs d’asile, soit un surcoût de 400 millions d’euros…

    http://fr.novopress.info/192445/vrai-cout-laccueil-refugies-se-chiffre-en-milliards/

  • Europe : L’accaparement de terres agricoles

    Les terres agricoles sont la nouvelle poule aux œufs d’or des marchés financiers, et l’Europe n’est pas épargnée. De manière croissante, acteurs de l’agro-industrie ou spéculateurs sans lien avec le secteur investissent dans les terres, dont la majeure partie se retrouve entre les mains d’une poignée de puissants.

     

    Avec la mécanisation du travail et la baisse des coûts de production, des agriculteurs toujours moins nombreux cultivent des surfaces agricoles de plus en plus vastes. Les petits agriculteurs et les méthodes traditionnelles ne font plus le poids.

    Le film enquête sur les conséquences du développement exponentiel de ce modèle agro-industriel. Il va à la rencontre de propriétaires terriens et d’agriculteurs français, allemands, espagnols et roumains, de plus en plus inquiets pour leur avenir. Comment réguler ce marché où semble régner la loi du plus fort et construire un système qui profite réellement aux populations locales ?

    En Roumanie, eldorado des investisseurs étrangers, où 60 % des terres sont exploitées pour l’agriculture, les ONG parlent d’un véritable “landgrabbing” (accaparement de terres) au détriment des populations locales. Dans l’est de l’Allemagne, KTG Agrar, groupe agricole coté en Bourse, se taille la part du lion, sans contribuer localement à la création d’emplois. Ces grands propriétaires empochent les juteuses subventions de l’Union européenne.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Coût de l’immigration, entre propagande et mystification

    Vous l’entendez sur tous les plateaux de télé : « L’immigration sera bénéfique pour la croissance et remplira les caisses de l’État ! » et comme ceux qui pensent le contraire ne sont jamais invités à s’exprimer vous pourriez en déduire que les experts sont unanimes sur le sujet. Attention ! Le sujet est tabou et chacun sait que derrière un tabou se cache souvent une gigantesque mystification. 

    Les « immigrationnistes » avancent les précédents de l’Histoire qu’ils illustrent de façon imagée par deux superbes courbes parallèles orientées à la hausse, celle de l’immigration et celle de la croissance. Mensonge ! Ne confondons pas le peuplement d’un territoire en friche avec l’immigration vers des zones fortement urbanisées. Dans le second cas de figure, c’est la croissance qui attire les immigrés et non les immigrés qui déclenchent la croissance. Leur démonstration n’est donc qu’un sophisme classique qui consiste à inverser cause et conséquence.

    Un autre argument couramment avancé est celui des rentrées fiscales. Là aussi, il y a tromperie. Avant de rapporter le moindre sou à l’État, l’immigration a un coût, un coût qui démarre dès le passage de la frontière. Les immigrés paient aussi peu de TVA car la part de leur consommation consacrée à des biens soumis au taux réduit est plus importante que chez la moyenne des français. Dans le meilleur des cas, un immigré trouvera un emploi (déclaré) après de longs mois de chômage et probablement aux dépens d’un autre puisque nous sommes en sous-emploi chronique, recettes pour l’État, quasiment nulles. Si par chance, il parvient à s’affranchir des aides sociales, il épargnera une fraction importante de son salaire pour venir en aide aux parents restés au pays. Les transferts des travailleurs étrangers représentent en France cinq milliards d’euros chaque année, cinq milliards qui sortent du circuit économique, impact sur la croissance nul voire négatif. La vérité est que lorsqu’un État accuse un déficit structurel de ses finances publiques, l’augmentation de la population ne fait qu’aggraver ce déficit. Un mot sur les retraites. Les immigrés cotisent certes mais on fait semblant d’oublier qu’ils y ont droit aussi, impact nul donc, à moins bien sûr de se placer dans une logique de « Ponzi ». 

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  • L'Etat à la recherche d'argent auprès de l'économie collaborative

    Quand il s'agit de trouver de nouveaux impôts, de nouvelles sources de financement pour l'Etat pléthorique, nous pouvons faire confiance à nos élus.

    Unknown-12Un rapport de la commission des finances du Sénat préconise queles revenus issus de l'économie collaborative soient centralisés et transmis automatiquement au fisc, qui les taxerait à partir de 5000 euros.

    Les revenus que les particuliers tirent de sites comme Le Bon coinBlaBlaCar ou Airbnb, sur lesquels on peut échanger des biens (voiture, logement, tondeuse…) ou des services (covoiturage, bricolages, cours de cuisine…) échappent la plupart du temps à toute taxation.

    En 2014, 70% des internautes français, soit près de 31 millions de personnes, avaient déjà eu recours à ce types de sites. Il y a donc du beurre à se faire pour l'Etat. La Commission des finances du Sénat a formé un groupe de travail pour étudier la façon dont l'administration fiscale peut réagir à ce phénomène, qui représente un manque à gagner et crée une concurrence déloyale vis-à-vis du commerce traditionnel...

    Dans leur rapport, les auteurs distinguent ceux qui recherchent un complément de revenu, et ceux qui en font une véritable activité commerciale. Ainsi le revenu moyen d'un hôte français qui loue son logement sur Airbnb est d'environ 3600 euros par an. Tandis qu'un chauffeur UberPop, avant la suspension du service, gagnait 8200 euros par an. Parallèlement, un conducteur inscrit sur Blablacar ne cherche généralement qu'à rentrer dans ses frais. 

    En théorie, les revenus des particuliers sur les plateformes Internet sont imposables (notamment à l'impôt sur le revenu) dès lors qu'ils sont réguliers. Mais dans les faits, les revenus sont rarement déclarés, rarement contrôlés et donc rarement imposés et le fisc n'a tout simplement pas les moyens de les contrôler.

    Michel Janva

  • 500.000 euros gaspillés pour que Christiane Taubira et Jacques Toubon créent chacun leur site contre le racisme et les discriminations

    A voir les moyens colossaux mis en place pour accueillir les immigrés clandestins, il y a de quoi douter que le racisme et les discriminations soient des priorités politiques en France en 2015.

    Pourtant, à quelques jours d’intervalle et aux frais des contribuables, deux nouveaux sites ont fait leur apparition sur ces thématiques.

    logo-stop discrimination

    D’une part, c’est Christiane Taubira, garde des Sceaux, qui lance stopdiscrimination.gouv.fr, un site dont la construction a coûté la bagatelle de 134.000 euros hors taxes.

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  • "Il est frais mon embryon humain, il est frais !". Et très cher

    PLifesiteNews met en ligne la 10evidéo sur les trafics d’organes de bébés avortés par le Planning familial américain. On voit notamment le Dr Carolyn Westhoff, conseillère en chef de la Fédération américaine du Planning familial, dire qu’elle peut extraire une grande variété de tissus et d’organes de bébés avortés :

    « Nous venons de travailler avec des gens qui veulent des tissus particuliers, comme, vous savez, cardiaques, ou ils veulent des yeux, ou ils veulent des neurones… oh mon Dieu, des gonades…Tout ce que nous fournissons est frais ! »

    Deborah VanDerhei, directrice du Consortium des fournisseurs d’avortements du Planning familial (sic) dit :

    « Nous avons des collègues indépendants qui génèrent de beaux revenus en faisant cela. »

    Cecile Richards, PDG du Planning familial, admet ouvertement qu’ils reçoivent « 60$ par échantillon de tissu », et que

    « les contrats avec StemExpress offrent des paiements par fœtus déterminés dans la clinique selon leur caractère utilisable ».

    C’est complètement illégal ? Vanessa Russo, administratrice du Programme de conformité du Planning familial de Keystone en Pennsylvanie, rétorque :

    « Nous pensons que nous ne pouvons pas accepter d’être intimidés par des lois ridicules ». « Une société qui veut donner de l’argent à notre organisation contre des tissus, je pense que c’est un échange valable. »

    Abominable.

    Michel Janva