économie et finance - Page 552
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La ville de Balkany (UMP) a dépensé 5 millions d'euros en frais d'avocats
La note est salée. Selon Le Point, la mairie de Levallois-Perret, dirigée par Patrick Balkany, a dépensé, en seulement quatre ans, près de 5 millions d'euros en frais d'avocats. A l'issue d'un nouvel appel d'offres, le cabinet Claude & Sarkozy a été reconduit, avec deux autres cabinets. Seul problème, entre-temps, l'avocat Me Claude (associé de Sarkozy donc) a été mis en examen pour "blanchiment de fraude fiscale". Il est soupçonné d'avoir aidé Balkany à concevoir des montages offshore pour cacher au fisc l'achat d'une villa à Marrakech.Au-delà de ce mélange des genres, pourquoi la ville de Balkany dépense-t-elle autant d'argent en frais d'avocat ? Car l'autre cabinet qui a remporté l'appel d'offres est le cabinet Lagarde... "qui est aussi l'avocat du couple Balkany dans différentes procédure les visant", précise Le Point.Du coup, l'opposition de Levallois-Perret s'interroge : "On se demande qui paie quoi, s'indigne l'opposant Arnaud de Courson, interrogé par Le Point. Ce n'est pas aux contribuables de payer la défense de Balkany mis en examen pour blanchiment de corruption et fraude fiscale. Afin d'éviter tout soupçon, le cabinet aurait dû se désister".Sur le plan judiciaire, Balkany devrait voir son immunité parlementaire bientôt levée. Ce qui permettrait par exemple aux juges de le mettre, enfin, en examen. -
Comment vos élus locaux financent la construction des mosquées
Extrait de l'interview du sénateur UDI de l’Eure, Hervé Maurey, rapporteur d'un projet sur la question des financements des lieux de culte par les collectivités locales :
"Aujourd’hui, nous n’avons aucune information - et je dis bien aucune - sur la manière dont les lieux de culte qui se construisent sont financés, en premier lieu les mosquées. Parce qu’aucune règle de transparence n’a jamais été posée. Avec des règles, nous saurions qui finance et nous pourrions aussi comprendre pourquoi et dans quel but. Nous avons besoin de savoir si certains doutes sont fondés ou non.Des financements de lieux de culte ont déjà interpellé Tracfin, les services du ministère des Finances qui surveillent les éventuels blanchiments d’argent.
Ces baux emphytéotiques sont une bombe à retardement. Le principe du bail emphytéotique est que le propriétaire met à disposition le terrain pour un nombre déterminé d’années. Au terme du bail, l’édifice construit appartient au propriétaire du terrain. Dans un proche avenir, les municipalités vont ainsi devenir les propriétaires d’une série d’églises catholiques construites avant guerre, comme c’est le cas pour une trentaine d’entre elles à Paris. Ce sont des bâtiments qui ont des coûts d’entretien élevés.Aujourd’hui, ce sont les églises catholiques mais demain, nous aurons les mêmes problèmes avec les mosquées. A Montreuil, la mosquée est ainsi édifiée sur un terrain municipal grâce à un bail emphytéotique.
La jurisprudence du Conseil d’Etat a autorisé les communes à financer des équipements ou des parties d’équipements à vocation culturelle et non pas cultuelle. Mais c’est souvent dans le même bâtiment. La frontière entre le cultuel et le culturel est assez ténue. Nous suggérons qu’il y ait un décret du Conseil d’Etat qui délimite tout cela. Dans certains cas, il y a une hypocrisie dans la distinction et la partie culturelle a pu être injectée pour que la totalité de l’édifice puisse être subventionnée."
Pour en savoir plus sur ce qui se passe près de chez vous.
Addendum : Jean-Marie Bockel vient d'annoncer que le rapport vient d'être adopté à l'unanimité au Sénat avec notamment l'article 6 : "Aider et sécuriser les élus locaux en définissant explicitement, par décret en Conseil d'Etat, les types de dépenses municipales pouvant relever du culturel et celles pouvant relever du cultuel".
Le financement officiel de l'islam en France, c'est maintenant !
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CDV - Entretien avec Pierre Jovanovic à Bruxelles - Actualité économique
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480 SDF sont morts dans la rue en 2014
En 2014, un collectif d’association a recensé 480 personnes mortes dans la rue en 2014. Des victimes dont le décès aurait pu être évité selon l’organisation qui appelle le gouvernement et les élus à se mobiliser.
“Il y a encore 50 ou 60.000 personnes qui vivent dans la rue. Est-ce qu’on ne peut pas faire quelque chose? Il y a des places d’hébergements à ouvrir et du logement à développer“, estime Christophe Louis, du collectif “les morts de la rue“.
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Politique & Eco n°35 : La Grèce avenir de l’Europe et de la France ?
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La générosité des banques envers un quotidien communiste
Lu dans Présent :
"le quotidien communiste La Marseillaise, qui assurait la propagande du Parti sur Marseille et les six départements de la région, a déposé son bilan et a été placé en redressement judiciaire. Le journal ne tirait plus qu’à 32 000 exemplaires mais comptait tout de même encore 205 salariés. On apprend incidemment que les dépenses de voyages représentaient 625 000 € par an, et les locations de voitures 90 000 €. Autrement dit un journal condamné à la liquidation. [...]
Pourtant deux repreneurs se disputent le titre : un sous-marin du Parti communiste, d’une part, et un gauchiste, soutenu par quelques personnalités locales, de l’autre. Mais le plus extraordinaire c’est que les deux repreneurs ont trouvé un soutien auprès de deux institutions bancaires de poids : la Caisse des dépôts, et la Société Marseillaise de Crédit.La Caisse des dépôts prêterait 2 millions d’euros au projet de reprise communiste, avec en garantie… ledit Parti communiste. Quant au projet gauchiste, il pourrait compter sur un prêt d’1,5 million d’euros, venant des deux banques.
Quand on connaît la frilosité habituelle des banques, on ne peut que s’étonner de leur soudaine envie de jouer les business angels rouges, au profit de telles feuilles, et avec la garantie financière d’un tel parti. On croyait les banques spécialement réfractaires aux créances toxiques, depuis 2008. Ce n’est apparemment pas le cas du côté de la Canebière."
Ce que les communistes ont retenu de Marx, c'est la notion de capital.
Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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TVL : Pierre Jovanovic, les effets dévastateurs de la planche à billet américaine.
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L'économie française a détruit 74 000 postes en 2014, selon l'Insee
Malgré une stabilisation au quatrième trimestre grâce à l'intérim, l'année a été plus morose que prévu pour l'emploi salarié.
L'économie française a détruit 74 000 postes (- 0,5 %) en 2014 dans le secteur marchand, malgré une stabilisation au 4e trimestre grâce à l'intérim, selon des données définitives moins bonnes que prévu publiées mercredi par l'Insee. Au dernier trimestre, le secteur marchand a connu 1 300 suppressions nettes d'emploi (- 0,0 %). Dans son estimation publiée en février, l'Institut national de la statistique était plus pessimiste pour le 4e trimestre (- 5 100 emplois) mais plus optimiste pour le chiffre annuel (- 67 600 emplois). Entre-temps, l'organisme a révisé à la hausse les destructions du 3e trimestre, à 59 900 contre 55 200 précédemment.
Sur le dernier trimestre, en revanche, l'emploi temporaire a permis de limiter les dégâts. Selon les chiffres définitifs, l'intérim a créé au 4e trimestre 24 100 emplois (+ 4,7 %), effaçant une baisse de même ampleur sur la période précédente. Ces bons chiffres ont permis de compenser de nouvelles baisses dans les secteurs de l'industrie (- 10 400 postes, - 0,3 %) et de la construction (- 17 700, - 1,3 %). De son côté, le secteur tertiaire hors intérim s'est stabilisé : 2 700 postes créés (+ 0,0 %). Même tendance sur l'année, où seuls les secteurs tertiaires (+ 0,1 %) et de l'intérim (+ 0,1 %) sont dans le vert. L'industrie (- 1,2 %) et la construction (- 3,5 %) ont continué de se dégrader.
Tendances lourdes
Il s'agit de tendances lourdes. Dans l'industrie, la situation s'est détériorée sans discontinuer depuis 2001, le secteur ayant perdu en quatorze ans un quart de ses effectifs, soit près d'un million d'emplois. La construction, quant à elle, a rayé de la carte 160 000 emplois (- 10,6 %) depuis le 3e trimestre 2008. En 2014, c'est la faible croissance qui est responsable des mauvais résultats. Le produit intérieur brut (PIB) n'a progressé que de 0,4 % l'année dernière, comme en 2013. Mais le gouvernement est plus optimiste pour 2015. Il espère dépasser sa prévision de 1 % de croissance et, "à partir de 1 %, on recrée de l'emploi", assurait en février Michel Sapin, ministre des Finances, lors de la publication des chiffres provisoires.
L'Insee s'attend, elle aussi, à une amélioration, notamment grâce aux effets du crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE) et des autres mesures du pacte de responsabilité. Mi-décembre, l'institut évaluait leur impact à 80 000 emplois sauvés ou créés en 2015. Insuffisant toutefois pour faire repasser le secteur marchand dans le vert puisque l'Insee table sur 11 000 suppressions nettes de poste au premier semestre de 2015. Mais le gouvernement compte notamment sur les emplois aidés pour faire mentir les pronostics. Il a donné la consigne d'accélérer les signatures de nouveaux contrats aidés en ce début d'année, sans toutefois dépasser les 445 000 contrats prévus en 2015, a indiqué une source gouvernementale, confirmant une information des Échos. Coût de l'opération : 170 millions d'euros supplémentaires.fp via le Point :: lien
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RSI : Racket Sans Interruption
Artisans, commerçants, « petits patrons ». Ils ont défilé dans les rues de Paris le 9 mars contre le RSI, le Régime Social des Indépendants. Venus de toute la France, ces travailleurs indépendants qui représentent près de 5 millions de personnes en France se disent victimes, depuis sa création en 2006, d’un « racket organisé » par l’état. Le RSI qui assure la protection sociale des travailleurs non salariés, serait responsable selon eux, de la faillite de dizaines de milliers de très petites entreprises en France. Il faut dire que le niveau de leurs cotisations sociales atteint 55% de leurs bénéfices. Récemment, dans une interview, le vice Président du Medef avouait que deux chefs d’entreprise se suicidait chaque jour en France… Réinformation TV a suivi la manifestation à Paris.
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Tirs en rafale – par NOBELINE
La France a « vendu » des Rafale à l’Égypte. Pour Dassault, c’est une affaire qui roule. Pour les employés, ça mettra du beurre dans leurs épinards. Pour le gouvernement, ça fera quelques milliers de chômeurs en moins. Y trouvez-vous à redire ? Ce n’est pas l’avis de l’écolo Mamère ni de la mère Rama Yade qui sont vite montés au créneau.n
« La France est une nation assassine. Elle vend de la guerre à la guerre. Elle va tuer la Révolution égyptienne. Elle arme le dictateur Sissi (qui va sûrement utiliser les Rafale pour arroser les manifestants) ». Du grand n’importe quoi !
Parce que les arabes ne se font pas la guerre, tout seuls, entre eux, sans besoin de la France ? Ils s’entretuent comme on tue les mouches. Un coup de bombe ici, un coup de bombe là-bas et, hop !... nettoyés. À qui le tour ? Que, même - c’est un scandale - ils viennent nous faire la guerre à nous, chez nous !
Ben non ! Ces écolo et centriste donnent de la voix. (Ils feraient mieux de nous donner la voie, au moins, on saurait où on va).
Ils se seraient manifestés pour demander « qui va payer les Rafale ? », on aurait dit de ces gens de gauche et du centre gauche, ils sont cons et ils le resteront. C’est vrai, quoi ! Tout le monde sait que les Rafale à l’Égypte, c’est comme les MIG aux Égyptiens. Des traites à perte de vue sans passer par la case départ. Petit coup de pub pour Sissi. Petit tour de passe-passe de Hollande pour les comptes de la France. Emballez, c’est torché.
Mais, ils doivent être en mal de célébrité, ces deux-là. Il y avait longtemps qu’on n’avait pas vu leur binette sur les écrans. Les politiques, c’est comme les artistes. Il y a des traversées du désert qui ne pardonnent pas. On peut y mourir de soif ou mourir tout court même quand on leur livre des motopompes.
La Rama Yade, elle aurait mieux fait de s’interroger sur le sort des Africains en prise avec les islamistes qui déciment les populations plus radicalement qu’Ébola. Parlant de son pays, on l’aurait peut-être écoutée un peu.
Quant à l’autre, le Mamère, il avait l’occasion de boire toute l’eau du barrage de Sivens mais il est resté la bouche sèche, sur ce coup. Pour se mêler des Rafale, il faut être vraiment mûr. Pour un vert, ça la fout mal, vous en conviendrez.
N’empêche que nous, les Français normaux, on se demande bien pourquoi les Rafale vont, gratis, à Sissi quand les Mistral, déjà payés, ne sont pas livrés à Poutine ?
On a bien une petite idée mais… mieux vaut être prudent. Entre une guerre froide qui tiédit et les extrémistes musulmans dans la place, la France ferait mieux de ne pas jouer les fiers-à-bras. Elle a besoin de toutes ses Forces.
http://www.francepresseinfos.com/2015/03/tirs-en-rafale-par-nobeline.html