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économie et finance - Page 562

  • Sanctions made in USA. Qui donc est le dindon de la farce?

    Auteur : Françoise Compoint

    Le 10 décembre dernier, la Libre Belgique publiait un article reprenant les estimations de Dmitri Medvedev quant aux pertes qu’avait déjà et qu’allait inévitablement essuyer l’UE suite, de un, aux sanctions infligées à la Russie, de deux, à l’embargo qu’elle introduit en réponse.

    On se rappellera que lesdites sanctions avaient été présentées comme une réaction immédiate et nécessaire quoique regrettable à l’annexion de la Crimée et au soutien apporté à la rébellion du Donbass. Moins d’un an plus tard, on s’aperçoit que le dindon de cette éblouissante farce n’est pas vraiment celui que l’on croyait.

    Initialement, l’hystérie médiatique qui accompagna le retour de la Crimée en Russie n’avait d’autre raison objective que la déception des USA d’avoir perdu un point de pivot stratégique donnant accès aux mers chaudes. Trop occupée à traiter ses problèmes internes, l’UE était plutôt à la traîne avant que Washington ne la convainc, avec une maladresse réservée aux dupes, que le même sort – un référendum démocratique faudrait-il croire ( ?) – serait réservé aux pays plus faibles, intégrés ou non à l’UE (et/ou à l’OTAN) qu’importe. Les pays Baltes avaient notamment été mentionnés comme les « prochaines cibles » de Poutine l’impérialiste. Le temps de réchauffer les élites politiques européennes et l’opinion publique à coups de dénaturations factuelles et de mises en garde hypocrites, de réanimer cet alarmisme paranoïaque hérité de la Guerre Froide, les médias en rajoutèrent une couche suite au crash du MH-17 le 17 juillet qui devait montrer à la communauté internationale le vrai visage de cette insurrection dite « pro-russe ». Aucun observateur présent lors du référendum en Crimée ne put ni même n’eut jamais l’envie de prouver que celui-ci se fit sous la contrainte. L’enquête esquissée autour de la tragédie du Boeing ne conduit à rien. Autant dire qu’elle restera sans suite. Néanmoins, les sanctions non seulement n’ont pas été levées mais ont motivé une troisième vague dite sectorielle dont l’UE pâtit autant que la Russie si ce n’est plus.

    En effet, début décembre, les pertes avérées de l’UE s’élevaient à 40 milliards d’euros. Une perte plus importante de 50 milliards d’euros est prévue pour 2015 ce qui nous amène à 90 milliards d’euros de dommage pour cet organisme en crise profonde qu’est l’UE et la zone euro. Les pertes de la Russie sont estimées à quelques dizaines de milliards de dollars, constat qui sans être réjouissant montre toutefois que le sanctionnateur est à peu près dans la même posture fâcheuse que celui qu’il dit sanctionner. Remarquons bien que cela vaut pour l’UE !

    Comme à toute chose malheur est bon, le Kremlin a vite fait bien fait saisi l’occasion. Profitant de la dépréciation du rouble – encore une facette des sanctions que l’on préfère passer sous silence car il faudrait alors analyser les véritables raisons de la chute du baril – il a racheté la quasi-totalité de ses actifs gaziers et pétroliers pour une somme dérisoire récupérant de la sorte près de 20 milliards de dollars en l’espace d’à peine quelques jours.

    Mais il y a mieux ! Premiers promoteurs des sanctions antirusses, préoccupés par l’unité et la sécurité ô combien fragiles de l’UE, les USA ... ont augmenté de 23% leurs exportations vers la Russie alors donc que les exportations européennes ont chuté d’environ 10%.Quid des sanctions et des facteurs qui les auraient motivé ?

    CQFD : l’Amérique a joliment berné le Vieux Continent en le coupant autant que possible de la Russie. Laissant aboyer, passez-moi ce vulgarisme, les élites politiques unionistes, ils n’ont pas arrêté le mouvement de leur caravane en diversifiant leurs échanges au détriment de cette UE dont Mme Nuland avait dit dans un style aussi peu élégant que clair ce qu’il convenait d’en faire. Pour autant, ce fameux traité transatlantique sur le libre-échange, finira-t-il par passer ? C’est certainement l’effet recherché. Entre autres.

    En attendant, on s’aperçoit que la chaotisation de l’Ukraine n’est pas sans engendrer un processus similaire au coeur de l’UE. L’impact des sanctions est tel qu’il a contribué à diviser davantage encore eurosceptiques et euroconvaincus si bien que les contradictions déchirant initialement Kiev sont la tragique quintessence de celles qui déchirent à l’heure actuelle les élites politiques et les populations de l’UE.

    Il en ressort que l’espace européen n’est rien d’autre dans le cas présent qu’un immense terrain d’affrontement économique entre la Russie et les USA tout comme l’Ukraine est un terrain d’affrontement, dans un sens hélas plus strict, entre l’hégémonie otanienne et le souverainisme westphalien du continent eurasiatique. Il faut arrêter de raisonner en termes de sanctions. Celles-ci ne sont qu’un symptôme très secondaire d’une guerre sans merci dans laquelle l’Europe s’implique avec une maladresse suicidaire sans vraiment pouvoir définir son rôle.

     - SourceFrançoise Compoint

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2015/01/21/sanctions-made-in-usa-qui-donc-est-le-dindon-de-la-farce-5541296.html

  • Education nationale : un plan qui ne change rien mais nous coûtera plus

    Suite aux mesures annoncées par Najat Vallaud-Belkacem, Anne Coffinier, directeur général de la Fondation pour l’école, déclare à Famille chrétienne :

    "La situation est grave et appelle à un certain nombre de ruptures dans la politique éducative. Elle nécessite quelques changements de cap décisifs. Hélas, au lieu de cela, le plan de la ministre de l’Éducation nationale s’inscrit dans la continuité de ce que son ministère prévoyait déjà de faire avant les attentats, si l’on met de côté les effets de communication et les effets d’habillage.

    Seule différence, l’augmentation considérable des moyens (le plan coûterait 250 millions d’euros selon les chiffrages) et une prétention à obtenir la mobilisation totale du corps social dans le cadre d’une pédagogie générale de la laïcité républicaine très volontariste.

    Prenons un exemple de cette décevante continuité : la lutte contre le décrochage scolaire. La mesure 7 ne fait ainsi qu’annoncer la poursuite de la mise en œuvre du plan de lutte conçu avant les attentats.

    Le plan n’est donc pas à la hauteur de l’ampleur des problèmes. Foisonnant, peu hiérarchisé et appelant à une mobilisation permanente et totale de tous (cf. à cet égard la mesure 5 intitulée « Mobiliser toutes les ressources du territoire »), il manque indéniablement de réalisme et donc d’efficacité.

    Le plan répond-il au malaise qui règne dans l’Éducation nationale, en particulier là où des incidents ont eu lieu pendant la minute de silence ?

    L’État semble passer là à côté de l’occasion historique d’oser poser la question des raisons effectives du discrédit qui pèse sur l’institution de l’Éducation nationale dans les quartiers populaires et que reconnaît pourtant sans ambages la ministre.

    Le plan ne lève aucune des ambiguïtés qui alimentent les malaises qui minent actuellement l’Éducation nationale. Prenons ici simplement l’exemple de la place des parents par rapport à l’école, qui est traitée en mesure 4. On comprend qu’il est question d’associer pleinement les parents d’élèves à l’action de l’école, mais on saisit vite qu’il s’agit surtout de les informer, de les convaincre dans le cadre de la pédagogie de la laïcité, et non pas de reconnaître leurs prérogatives ou de prendre en compte ce qu’ils ont à dire en tant que premiers éducateurs de leurs enfants. Et pour faire bonne mesure, selon la grande tradition française, la ministre crée un nouveau comité Théodule : un comité départemental d’éducation à la santé et à la citoyenneté.

    Les concepts utilisés ne sont pas définis. On reste dans un flou de tensions, et d’incompréhensions. Que sont ces « valeurs de la République » ? Quid de la France là-dedans, mot absent de tout le plan ? Qu’est-ce que cette « laïcité » : une modalité juridique qui facilite la vie commune de personnes de convictions différentes dans une société pluraliste ou bien une nouvelle religion, comme l’affirmait le ministre Vincent Peillon, à laquelle il conviendrait de donner l’adhésion du cœur ? Que sont ces « préjuges » contre lesquels le plan invite à se battre, sans les définir ? La position de l’autre, dès lors qu’on ne la partage pas, ne risque-t-elle pas d’être qualifiée péjorativement de « préjugé » ? Peut-on mener un raisonnement rigoureux si on commence par traiter de « préjugé » la position de l’autre ?Dans ce contexte, le projet de faire un « enseignement laïque des religions » ne va pas sans inquiéter. [...]"

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Consommation : L’évolution des prix depuis 30 ans

    Dans une étude parue ce mercredi 21 janvier, l’association de consommateurs UFC Que Choisir a passé au crible l’évolution des prix de la consommation depuis trente ans.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Russie : Le Kremlin investit dans un réseau de jeunes élites pro-Poutine

    Alors que la Russie traverse l’une de ses plus graves crises économiques, des projets financés par le Kremlin, pour glorifier le patriotisme russe, se multiplient.

    Enquête dans le monde de “SET”, la nouvelle organisation de jeunesse pro-pouvoir. Le concept : un centre “créatif” chaperonné par des “producteurs”, qui a pour mission de sponsoriser des projets patriotiques, souvent a la gloire de Vladimir Poutine.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • La culture des OGM facilitée dans l’Union européenne

    L’Europe a mis fin à des années de blocage sur le dossier OGM. Mardi 13 janvier, les eurodéputés ont adopté à une large majorité (480 voix contre 159), en deuxième lecture, un amendement à une directive datant de 2001, permettant à un pays de l’Union de s’opposer aux cultures d’organismes génétiquement modifiés sur son territoire, même si une autorisation a été délivrée au niveau de Bruxelles. Dans le même temps, cette législation, qui entrera en vigueur au printemps, devrait faciliter la culture de semences transgéniques sur un Vieux Continent hostile aux biotechnologies.

    Jusqu’à présent, la Commission autorisait les OGM après avis de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), mais se retrouvait systématiquement confrontée à l’hostilité des Etats anti-OGM lors des conseils européens et ne parvenait pas à obtenir de majorité qualifiée lors des votes. De leur côté, les Etats « anti-OGM » (ils sont 19, dont la France, à s’opposer à ces cultures) ne pouvaient interdire les cultures transgéniques qu’en prenant sur leur territoire des clauses de sauvegarde ou des mesures d’urgence pour des motifs environnementaux et sanitaires. Une procédure très fragile juridiquement.

    Désormais, les capitales pourront évoquer également des motifs de politique agricole, d’aménagement du territoire ou des conséquences socio-économiques. Dans le détail, les Etats qui souhaitent bannir des OGM devront négocier avec les semenciers, sous la houlette de la Commission, pour leur demander d’être retirés du périmètre de culture proposé par les entreprises. Si la firme refuse, l’Etat membre pourra néanmoins interdire de manière unilatérale l’OGM. Ce qui devrait, en toute logique, empêcher les firmes des biotechnologies (Monsanto, etc.) de contester leurs décisions devant la Cour de justice de l’Union européenne.

    DISTORSION DE CONCURRENCE

    Pourtant, beaucoup d’eurodéputés, à part la famille sociale-démocrate, restent sur leur faim, ou alors franchement insatisfaits. Les anti, comme les pro-OGM. Côté conservateurs – majoritaires dans l’hémicycle –, on dénonce, à l’instar du député UMP Alain Lamassoure, un« recul de l’Europe qui va laisser les pays décider comme ils l’entendent ». Le texte voté mardi prévoit ainsi des garde-fous, pour éviter la dissémination des OGM d’un pays qui en aurait autorisé la culture à un voisin. Mais la nature des « zones tampons » à mettre en place, leur surface, etc., tout cela sera à la discrétion des capitales.

    Autre crainte des députés conservateurs : « Ce texte risque d’introduire une distorsion de concurrence entre agriculteurs, entre ceux des pays qui ont autorisé les cultures et les autres. Ce serait redoutable », relève l’eurodéputée UMP Françoise Grossetête. Les Verts, qui ont voté contre le texte, soulignent aussi ce risque de distorsion de concurrence, mais à l’inverse pour les agriculteurs n’utilisant pas d’OGM.

    RECOURS D’UNE FIRME OGM

    Mais surtout, José Bové, pour la délégation française, s’inquiète qu’en voulant corriger une incertitude juridique la nouvelle directive en introduise d’autres, peut-être plus graves, selon lui. « On n’est pas à l’abri d’un recours d’une firme des biotechnologies contre un Etat européen qui déciderait de s’opposer à une semence génétiquement modifiée, en utilisant des mécanismes d’arbitrage privé [prévus dans de nombreux traités bilatéraux entre Etats],au motif que leur investissement dans ce pays en pâtira », assure l’eurodéputé français.« D’autres pourraient être tentées de faire un recours devant l’Organisation mondiale du commerce [OMC], pour entrave au commerce, en instrumentalisant un petit pays extra-européen [seuls des pays peuvent faire des recours devant cette instance] », ajoute M. Bové. Or, l’OMC peut sanctionner des décisions politiques basées sur des arguments socio-économiques et non scientifiques.

    « Certains Etats anti-OGM vont se retrouver dans une position schizophrénique, prévient en outre Eric Meunier, chargé de mission pour l’association Inf’OGM. Ils pourront interdire un OGM sur leur territoire mais, en échange, la Commission européenne attend qu’ils ne s’opposent pas à l’autorisation de cet OGM dans le reste de l’Europe. »

    HUIT OGM EN ATTENTE D’AUTORISATION

    Une chose est sûre, la nouvelle législation va accélérer la mise en culture de semences transgéniques sur le sol européen. Conséquence des années de blocage, un seul OGM est actuellement cultivé en Europe : le maïs MON810 du groupe américain Monsanto. Cette semence, plantée presque exclusivement en Espagne et au Portugal, fait l’objet d’un moratoire dans huit pays, tandis que la France a voté une loi en mai 2014 pour interdire la culture des maïs transgéniques. Trois autres semences génétiquement modifiées ont été autorisées mais abandonnées par les entreprises qui les commercialisaient, faute de débouchés : le maïs Bt176 de Syngenta, le maïs T25 de Bayer et la pomme de terre Amflora de BASF.

    Or, huit dossiers d’OGM attendent une autorisation européenne de culture, selon Inf’OGM : le MON810 (demande de renouvellement), le TC1507 de l’Américain Pioneer, proposé à la culture par la Commission en novembre 2013 sous la pression d’un arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne, ainsi que six autres maïs de Pioneer, Dow AgroSciences et Syngenta. Les premières mises en culture ne devraient pas intervenir avant 2016, au vu des délais pour la mise en œuvre de la nouvelle législation.

    D’ici là, la situation pourrait même encore avoir changé. Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a ainsi inscrit dans ses priorités de 2015 la révision de la procédure d’autorisation des OGM. La controverse n’est peut-être pas close.

    Le Monde

    http://fortune.fdesouche.com/371757-la-culture-des-ogm-facilitee-dans-lunion-europeenne

  • L’ultra-libéralisme, le pire ennemi de la liberté réelle

    L’un des dogmes fondateurs de l’Union Européenne depuis le traîté de Maastricht de 1992 est la totale « liberté » de circulation des biens, des capitaux et des personnes. Au nom de ce dogme ultra-libéral, tout contrôle des frontières est interdit aux Etats membres de l’Union Européenne. Incidemment, c’est à cause de ce principe économique qu’on dénie au peuple français le droit de se préserver de toute la faune islamo-terroriste, qui déambule sans entrave.

    En contradiction totale avec ce culte fanatique de la logique économique, ces derniers jours, on assiste à un concours de déclarations liberticides à l’UMP. Observons quelques tweets et déclarations :

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  • Ce que la mairie de Paris fait de l’argent public…

    Pourquoi la municipalité parisienne fait-elle casquer sans cesse davantage les citoyens ?

    Pour financer toutes sortes d’initiatives et d’associations gauchistes, homosexualistes, ou… islamiques :

    Source P. Gofman

  • "Nous ne devons pas voir l'immigration économique comme ayant une quelconque utilité"

    Viktor Orban, Premier ministre hongrois, a participé à la manifestation de Paris. Face aux menaces terroristes, il déclare :

    « Nous ne devons pas voir l'immigration économique comme ayant une quelconque utilité, parce qu'elle ne fait qu'apporter des troubles et des menaces aux peuples européens. Par conséquent, l'immigration doit être stoppée. C'est la position de la Hongrie. »

    « La Hongrie ne deviendra pas une destination pour les immigrants. Nous ne le permettrons pas, du moins tant que je serai Premier ministre et que ce gouvernement sera au pouvoir. »

    « Nous ne voulons pas voir parmi nous de minorité significative qui aie des caractéristiques et un passé culturels différents. Nous voulons que la Hongrie reste la Hongrie. »

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La corruption du système français

    Des policiers de la BAC pris en flagrant délit de corruption, des élus soupçonnés de malversations, des handballeurs, champions adulés, mis en examen pour avoir triché : la corruption ferait-elle son retour en France ?

    http://fortune.fdesouche.com/