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économie et finance - Page 668

  • Les Français se montrent très pessimistes sur la situation économique du pays

    La conjoncture économique de la France va s'aggraver cette année, selon 67% des Français qui, dans leur grande majorité, font dans ce contexte confiance aux PME pour "proposer des solutions constructives", indique un sondage Ipsos diffusé mercredi matin.
    Le pessimisme est de mise. Une large majorité de Français se montre en effet, inquiète quant à l'avenir de leur pays, à en croire un sondage de l'institut Ipsos et l'agence Comfluence, réalisé pour l'Ofop (Observatoire des fédérations et des organisations professionnelles) diffusé ce mercredi matin. 67% des personnes interrogées pensent ainsi, à l'instar de Bruxelles qui a dévoilé mardi ses prévisions, plutôt pessimistes, pour l'Hexagone (1), que la situation économique de leur pays va s'aggraver cette année.
    23% des Français pensent que la situation va s'améliorer
    Plus d'un Français sur trois estime même que la situation va "beaucoup s'aggraver". Quelques optimistes résistent tout de même à la morosité ambiante, puisque 23% des sondés pensent que la conjoncture économique va s'améliorer, précise le sondage, comme l'affirme d'ailleurs le gouvernement. A cet égard, notons que 24% des personnes interrogées font confiance à l'Union européenne et 20% au gouvernement.
    "Dans ce contexte", 67% des Français, font "confiance" aux PME "pour proposer des solutions constructives pour faire face à la crise", loin devant d'autres entités. 44% croient plutôt aux fédérations professionnelles, représentant les entreprises d'un secteur donné, 30% aux syndicats de salariés, 27% aux grandes entreprises et 24% aux organisations patronales.

    notes : (1) http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20140225trib000817064/le-deficit-public-francais-sera-largement-au-dessus-des-3-du-pib-en-2015-commission.html

    Source: La Tribune : http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20140226trib000817213/les-francais-se-montrent-tres-pessimistes-sur-la-situation-economique-du-pays.html

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EFAFuFuZupzJwVhItS.shtml

  • Les Grands Entretiens de Novopress – Piero San Giorgio : “Aider le maximum de gens à prendre conscience” (1/2)

    Ancien cadre supérieur puis entrepreneur dans le secteur des nouvelles technologies, Piero San Giorgio (photo) a fait une arrivée éditoriale remarquée à l’automne 2011 avec la publication de son premier ouvrage “Survivre à l’effondrement économique”. Le titre, qui a remporté un grand succès, a fortement contribué au développement des préoccupations survivalistes et à leur couverture médiatique. Après un deuxième titre “Rues Barbares, survivre en ville” publié en décembre 2012, Piero San Giorgio vient de débuter il y a quelques jours une nouvelle expérience.

    Propos recueillis par Pierre Saint-Servan

    Comment un cadre dirigeant parfaitement intégré professionnellement à la superclasse mondialisée se retrouve un jour frappé par “le monde tel qu’il ne va pas” et s’interroge sur “l’effondrement qui vient” ?

    C’est le cumul d’expériences et de ressentis personnels. D’une part j’ai eu la chance de beaucoup voyager, notamment en Afrique, et de voir la réalité de notre monde : la surpopulation, les vagues migratoires, l’urbanisme dément, la consommation énergétique… Et d’autre part, je suis féru d’histoire et les effondrements économiques, civilisationnels, etc… sont relativement fréquents et sont passionnants, même si tragiques. Enfin, ma curiosité à essayer de comprendre le « comment ça marche » de notre monde moderne m’a fait prendre conscience que nous sommes au cœur d’une convergence de tendances lourdes aux conséquences catastrophiques : surpopulation, tarissement des ressources naturelles notamment pétrole et minerai, surexploitation et pollution de nos écosystèmes notamment pénuries des sols fertiles et de l’eau potable, économies globalisées et financiarisées, crise structurelle du chômage avec perte de valeurs morales en Occident … La liste est longue et tout nous amène à rendre très fragile et imprévisible un système économique déjà trop complexe et en perte de contrôle.

    Bien que cadre supérieur, je n’étais qu’un tout petit rouage dans la machine. Malgré un bon salaire – qui parfois me manque, je l’avoue – je n’avais rien pour m’en sortir réellement, si l’effondrement de notre système arrivait, comme je pense qu’il arrive dans la décennie.

    Depuis 2011, ce que vous observez corrobore-t-il vos prévisions ?

    Que la crise, commencée en 2007-2008 persiste et dure, malgré tous les plans de « relance » et les injections de liquidités dans le système financier. L’économie réelle reste stagnante un peu partout dans le monde, à part quelques exceptions comme certains pays d’Europe Orientale, dont la Russie notamment, et d’Asie, dont la Chine, mais dans l’ensemble rien n’est fait pour changer les mouvements de fond. Bien peu de ressources sont investies dans les énergies renouvelables, dans le localisme, dans la lutte contre la natalité galopante des pays les plus pauvres… Les hommes et femmes politiques de l’Occident ne sont préoccupés que par leurs petites affaires et leur réélection, à plaire à leurs « maîtres » qui ne sont pas le peuple, déchu de sa souveraineté théorique, comme le montre le fonctionnement totalitaire de l’Union Européenne ou Etats-Unis. Deux entités qui n’ont plus rien à envier dans le fonctionnement de leurs institutions à l’ex RDA, ou à la Bulgarie communiste, la morale en moins !

    Certains reprochent, peut-être à raison, un discours égoïste et anxiogène chez certains survivalistes. Vol West avec lequel vous avez co-écrit votre deuxième livre, préfère pour cela insister sur les “petites crises” que nous pouvons rencontrer dans notre quotidien et utiliser le terme de “prepper”, qu’en pensez-vous ?

    Sans doute certains comprennent mal le discours ou sont-ils programmés par une sorte d’altruisme malsain de notre monde moderne où il faut croire que c’est le rôle de l’Etat de sauver tout le monde, tout le temps. Les personnes qui, au contraire, pensent qu’être un adulte et un citoyen responsable c’est tendre à l’autonomie et à l’indépendance vis-à-vis des systèmes et des infrastructures de support, pensent qu’il faut d’abord pouvoir compter sur soi-même au lieu de devenir un problème pour la société.

    Ensuite, une personne prête, capable de tenir le coup en cas de crise, peut venir en aide aux démunis. C’est donc tout le contraire d’un égoïsme. Charité bien ordonnée commence par soi-même. C’est vrai que si mon premier livre parle de problèmes macro-économiques et en donne des solutions “stratégiques”, quelqu’un comme Vol West parlent sur son blog (lesurvivaliste.blogspot.ch) de “tactique” et c’est donc tout naturellement que nous avons co-écrit un livre sur la survie dans la ville, environnement bien plus difficile en cas de “rupture” de normalité.

    Vous avez fait le choix de rendre publique votre propre préparation et donc de vous exposer médiatiquement. Dans quel état d’esprit avez-vous fait ce choix ?

    Mon état d’esprit est celui d’aider le maximum de gens à prendre conscience. C’est une démarche qui n’est pas altruiste en réalité : plus les gens se préparent, plus on mitige les effets et les conséquences d’une crise, et donc moins il y aura de chaos à gérer… donc cela est bon pour moi ! Après, c’est certain que lorsque l’on ne crie pas avec les loups que “tout va très bien madame la marquise…” on s’expose aux idéologues, aux médias dominants, au pouvoir en place. C’est tout à fait acceptable pour moi. J’ai la peau dure, notamment grâce à mon métier précédent dans le marketing.
    Votre premier livre a rencontré un succès réel, ce qui est assez rare dans l’édition de ce type d’ouvrages, comment expliquez-vous cette réussite ?
    Probablement que le temps pour ce livre était venu. Les gens croient de moins en moins à ce qu’ils entendent, voient ou lisent dans les grands médias, dont l’audience ne cesse de décroître. Il y a également une vraie défiance vis-à-vis de la classe politique. Les gens sentent dans leur portefeuille et dans leur chair que la crise les affecte eux, en premier, et non les membres de l’hyperclasse. Ils sont pris dans leur quotidien, ils sont tendus, ils ont peur mais n’arrivent pas à comprendre, à synthétiser la cause de tous ces problèmes. Ce livre leur donne cette synthèse, mais aussi et surtout des solutions au niveau individuel, des choses réalisables, pas des « plans sur la comète ». Je crois que le succès de ce livre n’en est qu’à son début, car aucun – AUCUN – grand média n’en a parlé en France. Le livre sort aux Etats-Unis en ce moment et sortira aussi en Italie dans le courant de l’année, et j’espère dans d’autres langues également.

    Dans la suite de “Survivre”, vous avez publié “Rues barbares”. Qu’est ce qui a suscité ce deuxième projet ? Quelle est la spécificité de cet ouvrage ?

    Je souhaitais écrire un livre qui aille plus loin et plus dans le détail quant à l’environnement urbain, où la plupart des gens habitent. Or, j’ai quitté la ville pour m’établir en montagne, et j’ai proposé à Vol West, qui à longtemps vécu à Los Angeles de coécrire ce livre. Ensemble nous avons traité des problématiques spécifiques à la ville en cas de crise – coupures d’eau ou d’électricité, en cas de rupture des chaînes logistiques (les légumes ne poussent pas dans les supermarchés), de criminalité, etc. De plus, nous en avons profité pour étudier dans le détail les outils et démarches que chacun peut faire pour améliorer son autonomie, sa résilience en cas de crise.

    Concentrons-nous quelques instants sur la convergence des crises actuelle, quoi de neuf sur le plan économico-financier ?

    Tout empire. La machine s’affole et l’on sent que nos gouvernants « gagnent du temps » en imprimant de la monnaie fiduciaire et en l’injectant dans le système boursier et financier. Ils espèrent que par miracle – car ce n’est certainement pas par l’austérité que cela arrivera – la croissance revienne. Or, si l’on regarde au-delà des chiffres aussi maquillés qu’une vieille prostituée de 70 ans, il n’y a pas de croissance. Or, sans croissance, tout s’effondre. Mais il ne peut y avoir de croissance infinie dans un monde où les ressources sont, elles, finies, c’est à dire, limitées physiquement.

    On constate également un déclin réel de la puissance américaine, qui ne peut même plus lancer des attaques directes contre des pays du tiers-monde pour le contrôle de ressources stratégiques, mais qui finance, avec son vassal, l’Union Européenne, des déstabilisations meurtrières, en Libye, en Syrie, en Afrique sahélienne, en Ukraine. C’est à la fois irresponsable et très dangereux, car ces crises, ces déstabilisations, peuvent précipiter l’effondrement dont je parle dans mon livre, voire se transformer en guerre.

    Quant à l’insécurité et aux tensions multi-ethniques, la situation ne semble pas s’améliorer…

    En temps “normal”, lorsque tout va bien, les sociétés multiculturelles peuvent exister soit en vivant côte-à-côte, comme c’est le cas dans le modèle anglo-saxon, soit à coup de subventions et de manipulation émotionnelle comme c’est le cas en France. En cas de crise lourde, quand les estomacs sont vides, les sociétés multiculturelles et multi-ethniques rentrent rapidement dans un scenario “à la rwandaise”. Ce n’est pas ce que je souhaite, mais c’est ce que l’histoire nous montre. L’insécurité et la criminalité que nous constatons ces dernières années n’en sont que le prémices.

    Il y a une “coagulation” intéressante en cours de formation : celle d’un regain populiste qui manifeste une volonté de reprendre “son destin en main” et l’engouement pour la quête d’autonomie, le “prepping”. Le survivalisme semble, en ce sens, dépasser largement sa dimension technique pour s’inscrire dans un vrai courant d’évolution des modes de vie, un virage métapolitique. Confirmez-vous cette analyse ?

    Oui, un changement certain est en cours, surtout si l’on inclut dans cette prise de conscience les médecines alternatives et naturelles, la capacité d’auto-information grâce à internet. Mais restons modestes et réalistes, si chez les jeunes une grande partie a compris qu’il y a pas de solutions à attendre d’un système corrompu et corrupteur, la majorité de la population reste enfermée dans un modèle consumériste, aliénant, abrutissant, déresponsabilisé et décérébrant. L’immense majorité pense que tout ira toujours bien. J’espère qu’ils ont raison, mais l’histoire nous démontre que les crises ne se terminent jamais bien.

    http://fr.novopress.info/157859/piero-san-giorgio-aider-maximum-gens-prendre-conscience/

  • Le fisc au secours des voleurs !

    Comment font-ils pour envisager de nous contraindre au nom de leurs conceptions du monde ou de la vie ? Comment peuvent-ils être suffisamment surs d’eux pour avoir envie de nous imposer leurs certitudes ?

    Tout autour de nous ce ne sont que prophètes qui n’hésitent pas appeler de leurs vœux la force pour nous imposer leurs visions. Étant entendu, qu’en plus, nous sommes fortement poussés à les remercier et à prendre bien conscience de la chance que nous avons d’être violentés par eux, pour notre bien.

    L’assurance affirmée de Sarkozy me faisait terriblement peur, celle dissimulée d’Hollande, c’est pire. Et je ne parle pas de celles de Placé, de Le Pen ou de Mélenchon, elles sont pour moi l’effroi absolu.

    Pourquoi personne ne se lève pour nous dire : « Si vous votez pour moi, je ne ferai rien. Je m’engage juste à vous emmerder le moins possible » ? Pourquoi le parti des : « On ne s’en occupe pas, démerdez-vous », n’existe-t-il pas ? Je suis persuadé qu’il ferait un tabac.

    Qui peut sincèrement accepter que l’on surveille et dirige sa vie, ses joies, ses peines, ses embrouilles, dans la mesure où elles ne concernent que lui et pas ses voisins ? Personne.

    Concrètement : tout cela est un gros mensonge, sous couvert de faire notre bien, ils font en réalité nos poches.

    Foin de philosophes, de patriotes, de religieux, il n’est que de pillards et d’escrocs, de détrousseurs, de bandits de grands chemins, qui inventent des combines pour justifier l’utilisation de la force, afin de nous voler nos biens, notre vie.

    Il leur arrive d’être presque attendrissants, tant ils sont sans surprise.

    Par exemple le G20, c’est un peu eux, fait mine de s’inquiéter de « l’optimisation fiscale ». Attention, pas celle d’Exxon ou de Total, pas celle des princes arabes ou des dictateurs en exercice, pas celle de nos belles démocraties marchandes d’armes. Non, celle des géants du net.

    Contre « l’optimisation fiscale » le G20 propose la « saloperie fiscale ». Celle qui permet de se débarrasser d’un concurrent gênant

    Internet, pour eux, il faut que ça cesse.

    Du moins dans sa version libérale actuelle. Je dis « libérale » bien que je sois conscient qu’il s’agit d’un gros mot. Mais bon, un tout petit bout de courage, c’est toujours ça de pris.

    Donc, Internet devant cesser, alors que tout le monde adore, une seule solution : la fiscalité.

    Comprenez bien qu’avec leurs énormes bénéfices et leur santé d’entrepreneurs privés, les acteurs d’Internet ont toujours plusieurs coups d’avance sur ces pauvres minables de politiques et leurs fonctionnaires qui veulent les « niquer ».

    Il leur faut la police et la justice s’ils veulent les contrer, la force, quoi. Mais, pour cela, il faut les accuser de quelque chose. La « saloperie fiscale » s’impose. Et hop, le tour est joué.

    « Mais, comment, disent-ils, des sommes non redistribuées à nos assistés s’évadent ? Qu’à cela ne tienne, nous les récupérerons, devrions nous employer la force. »

    C’est au poil, c’est facile, la « saloperie fiscale ».

    Personne ne peut s’y opposer. Qui va aller expliquer la vérité, et, surtout, qui va l’écouter, qui va l’entendre ?

    Où est la dignité dans tout ça ? Alors qu’il s’agit, tout simplement, d’enfumer l’atmosphère, qui devenait un peu trop limpide, pour pouvoir continuer à nous plumer industriellement.

    Conclusion : derrière chaque prophète, chaque illuminé de la politique, qui prétend vous imposer ses vues, cherchez la façon dont il remplit son porte-monnaie et vous comprendrez pourquoi il veut absolument vous imposer sa manière de voir votre vie.

    Ne prenez pas pour de la passion ce qui n’est que de l’intérêt, pour de la foi ce qui n’est que du cynisme et pour de la compassion ce qui n’est que de l’opportunisme.

    Hélas les foules se laissent facilement convaincre, le mensonge est un grand séducteur. Qui sont les plus coupables : les princes, les courtisans ou la masse qui leur accorde sa confiance ? Je ne sais pas, mais je connais le « baisé de service » : c’est la victime de la « saloperie fiscale ». C’est nous tous.

    Henri Dumas http://francelibre.tumblr.com/

  • Intermittents du spectacle : bientôt le clap de fin ?

    Allez hop, c’est reparti comme en 2003, les intermittents sont à nouveau dans la rue. On va voir ce qu’on va voir.
    Allez hop, c’est reparti comme en 2003, les intermittents sont à nouveau dans la rue. On va voir ce qu’on va voir. Le MEDEF a dit vouloir aligner le régime spécial des intermittents du spectacle sur le régime général, mettre un terme à un système d’indemnisation par trop généreux. C’est dégueulasse. Aurélie Filippetti a immédiatement répliqué avec la finesse, la mesure et l’argumentaire habituels : « Le MEDEF veut tuer la culture. » Dit autrement, quand le MEDEF entend le mot « Kultur », il sort son revolver. Nous voilà pour ainsi dire renvoyés aux heures les plus sombres de notre histoire, comme à chaque fois que quelqu’un s’avise de remettre en cause un deux poids deux mesures dans ce pays.
    Non, mais, oh ! Z’êtes pas bien dans votre tête ? Otez vos sales pattes des dernières pépinières socialistes que l’on garde bien au chaud dans la serre, que l’on arrose amoureusement, et que l’on berce tendrement le soir. La prochaine moisson électorale sera assez mauvaise comme ça, manquerait plus qu’en sus les intermittents du spectacle mettent les bouts.

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  • Affaire Copé : des copinages qui coûtent cher à l'UMP

     Les militants UMP qui ont cotisé pour le Sarkothon ne diront pas merci à Bygmalion. Au moment où Copé leur demandait de renflouer les caisses du parti de 11 millions d'euros, l'agence de communication appartenant à deux de ses anciens collaborateurs venait d'empocher de l'UMP huit millions d'euros pour avoir organisé les meetings de la campagne 2012.
    Selon des documents dont Le Point a eu connaissance, Event & cie, la filiale événementielle de Bygmalion, a profité de la période faste de la présidentielle pour charger la mule sur certaines prestations facturées à l'UMP hors appels d'offres. Lors des meetings, les frais de traiteur, de retransmission vidéo et d'éclairage atteignaient parfois le double des tarifs habituels !
    Le Point a enquêté sur ce que certains au sein du parti qualifient de véritable "hold-up" : entre 2010 et 2012, alors que les finances de l'UMP sombrent dans le rouge, la petite boîte de com connaît, elle, une santé florissante... Dès la création de Bygmalion en 2008, Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale puis secrétaire général du parti, multiplie les commandes auprès de l'agence de com de ses amis Bastien Millot et Guy Alves, qui ont travaillé plus de dix ans à ses côtés, d'abord à la mairie de Meaux, puis à son cabinet chaque fois où il a été ministre.
    L'ancien chef de cabinet de Copé au centre d'un montage financier
    Mais le plus troublant, c'est l'origine même de Bygmalion. En épluchant les statuts de la société, Le Point a découvert un montage financier particulièrement sophistiqué avec un actionnaire resté caché pendant trois ans : une SARL logée au Luxembourg...
    Derrière cette mystérieuse société se dissimule le holding familial d'Emmanuel Limido, un gestionnaire de fonds très lié au Qatar. Coïncidence : en 2006 et 2007, Jean-François Copé, alors ministre du Budget, avait donné son feu vert pour la vente au Qatar de deux joyaux immobiliers de l'État. Dans ces deux transactions, l'intermédiaire n'était autre que le fonds d'investissement dirigé par Emmanuel Limido. Ce dernier avait entre les deux transactions embauché le chef de cabinet de Jean-François Copé, Guy Alves, devenu depuis patron de Bygmalion. Un étonnant mélange des genres que Le Point révèle dans son article sur l'argent de l'UMP et la galaxie Copé...
    Est-ce la première conséquence de nos révélations ? Toujours est-il que, selon Le Midi libre, Jean-François Copé a annulé mardi soir le meeting auquel il devait se rendre jeudi à l'espace Pitot à Montpellier. Officiellement, l'UMP chercherait désormais une salle d'une plus grande capacité d'accueil que les (environ) 250 places disponibles à l'espace Pitot...
    Source

    http://www.oragesdacier.info/2014/02/affaire-cope-des-copinages-qui-coutent.html

  • Manifestation Notre-Dame des Landes: plus d’un million d’euros de dégâts !

    Le bilan des dégâts matériels de la manifestation Notre-Dame des Landes est assez lourd et va coûter cher aux contribuables. Selon une première estimation de la mairie de Nantes, il s’élèverait à un million d’euros. Elle ne comprend que les dégradations qui ont touché le mobilier urbain comme des locaux administratifs, des distributeurs. Elle ne comprend pas les dégâts commis chez les particuliers et les commerçants  ni les heures de nettoyage des agents de la voirie. Autant dire que les dégâts matériels et financiers sont énormes. D’autre part, un jeune homme a aussi perdu un œil lors d’un tir de flashball. Il ne faisait pas partie des manifestants qui ont commis des dégâts. Des premières condamnations sont tombées lundi dont une de cinq mois fermes mais les personnes qui ont comparu ne sont en fait coupables que de délit mineur comme le jet d’une canette vide sur un policier. Les vrais responsables sont toujours en liberté. On n’a pas fini de parler de cette manifestation particulièrement violente !

    http://medias-presse.info/manifestation-notre-dame-des-landes-plus-dun-million-deuros-de-degats/6875

  • “La guerre des monnaies”, demain soir 28 février sur Méridien Zéro

     

    2505585249.jpg27/02/2014 – PARIS (NOVOpress) – Vendredi 28 février, dans son émission qui sera diffusée de 21 heures à 23 heures, la webradio Méridien Zéro reçoit François Sainz gérant des éditions “Le retour aux sources” accompagné de l’équipe du livre “La guerre des monnaies – La Chine & le nouvel ordre mondial” :

    - Jean-François Goulon : Auteur (“Le conflit israélo-palestinien – des origines cananéennes de la Palestine à sa demande d’adhésion à l’ONU”), traducteur de nombreux essais chez “Le Retour Aux Sources” (dont “Les secrets de la réserve fédérale” de Eustace Mullins), Directeur de la Rédaction du site Questions Critiques (Site spécialisé en géopolitique)
    - Lucien Cerise : conférencier sur les problématiques d’ingénierie sociale, auteur de “Oliganarchy” & “gouverner par le chaos”
    - Antony Bonamy : collaborateur des éditions “Le retour aux sources”, Spécialiste de la Chine et agent de l’auteur Hongbing Song.

    A la barre Jean-Louis Roumégace. A la technique, Lord Tesla.

    Pour écouter Méridien Zéro, c’est ici.

    http://fr.novopress.info/

  • Éducation dite nationale : le mammouth !

    Savez-vous qu’elle est la plus grande des administrations au monde après l’armée chinoise ? Édifiant ! L’éducation nationale française : 1 418 744 personnes (plus que l’armée russe, ex Armée rouge). Et sur ce chiffre, il y a moins d’1million d’enseignants ! C’est à dire qu’il y a 512 087 administratifs qui n’apparaissent que dans la colonne « dépense de personnel » et dont personne ne sait ce qu’ils font ! …
    Le coût de cette gigantesque plaisanterie ? 650 milliards de Francs par ans, soit le prix de 52 porte-avions nucléaires de 36 000 tonnes (avec hélice en état de marche). Il y a aujourd’hui 459 600 élèves de moins qu’en 1991, mais 247 000 enseignants de plus.
    Sur les 13 meilleurs lycées parisiens pour le résultat du Bac, 11 sont … privés.
    Source : Le Réveil de l’Anjou

  • Se préparer à l'après-euro

    La Rédaction de Voxnr a prêté beaucoup d'attention à cet article puisqu'il est issu d'un journal économique (Les Echos) qui est libéral en économie et de surcroît thuriféraire à l'origine de l'Euro.

    Jean-Marc Vittori est éditorialiste aux « Echos »

    Se préparer à l'après-euro

    La zone euro semble traverser des eaux plus calmes. Mais aucun de ses problèmes n'est réglé. Sur fond de croissance lente, le statu quo ne peut pas s'éterniser : il faudra approfondir ou démanteler. Or l'adhésion faiblit.
    Il est des messages que l'on ne délivre pas avec joie : l'euro a moins d'une chance sur deux de survivre. Il est donc temps de songer à l'après-euro. Le message peut sembler paradoxal. La monnaie commune paraît aujourd'hui sauvée. Après la plus grave crise de sa jeune histoire, les indicateurs se remettent au vert. L'activité est repartie fin 2013, plus fort qu'on ne le croyait. L'Etat emprunte à 3,5 % en Espagne comme en Italie, pratiquement deux fois moins cher qu'il y a deux ans. L'euro approche de 1,40 dollar, son change le plus élevé depuis 2011. Mais, au fond, rien n'est réglé. La zone euro reste enfermée dans un cercle vicieux. La dette des particuliers, des entreprises, des Etats restera trop lourde dans les années à venir face à une croissance trop lente pour rembourser sans peine et une inflation trop faible pour éroder la montagne.
    Il faut donc profiter du répit actuel pour se préparer à la suite des événements. La croissance trop lente réveille les vieux démons. En Italie, en Autriche, en Allemagne, en Finlande, en France, bien sûr, des partis politiques très différents les uns des autres prospèrent sur une idée commune : la vie serait plus belle sans l'euro - et au-delà, sans l'Europe. Ils vont sans doute obtenir un succès éclatant aux élections européennes de juin. Selon les pointages des experts de Deutsche Bank sur le prochain Parlement européen, un député sur six, voire un sur quatre, appartiendra à la mouvance anti-européenne.
    Ce vote-condamnation prend racine dans un chassé-croisé de souvenirs. D'abord, la génération de la guerre s'efface, et avec elle le sentiment d'une impérieuse nécessité : l'entente entre pays voisins. Ce n'est pas faire injure à Helmut Schmidt et à Valéry Giscard d'Estaing de dire que l'essentiel de leur oeuvre est désormais derrière eux.
    L'Europe contre les peuples
    Ensuite, la génération de la crise s'affirme, et avec elle la mémoire d'une cruelle évidence : l'Europe en a été la béance. Ce sont les nations qui ont sauvé banques et industries. Les dirigeants de la Commission ont disparu de la scène pendant le drame. Après, ils ont réapparu en une étrange trinité, avec le FMI et la Banque centrale européenne (la troïka), donnant des conseils d'étouffement qu'il a fallu ensuite inverser pour sauver ce qui pouvait l'être. Difficile de faire mieux pour donner corps à l'idée d'une Europe contre les peuples. Une idée de surcroît alimentée par les gouvernants nationaux, qui partent sans cesse « en guerre contre Bruxelles » - en France à propos des OGM ou de la réforme bancaire, pour prendre des exemples récents
    La langueur persistante de la croissance fera le reste, dans un continent où un actif sur huit est au chômage. La Banque centrale européenne, dont le président, Mario Draghi, a pourtant promis qu'elle ferait « ce qu'il faudra » pour sauver la monnaie commune, n'y pourra pas grand-chose. Non seulement la politique monétaire n'est pas un outil très efficace pour doper l'activité, mais, de plus, le très subtil arrêt rendu début février par la Cour constitutionnelle allemande de Karlsruhe lui coupe les ailes.
    Dans cette drôle d'Union monétaire sans solidarité budgétaire, le statu quo ne peut pas s'éterniser. Il faudra choisir entre l'approfondissement … ou le démantèlement. En attendant, les tensions vont fatalement monter. Au fil des mois, l'idée d'une « sortie de l'euro » va gagner du terrain. Mais l'euro n'est pas un club ou un pub d'où l'on sort à volonté. Le départ d'un pays fera exploser la monnaie unique. Maints économistes ont certes imaginé des systèmes séduisants sur le papier - les euros sud et nord du professeur du CNAM Christian Saint-Etienne, les sorties temporaires proposées par le président de l'institut allemand IFO Hans-Werner Sinn. Sauf que … ces systèmes ne tiendraient pas une journée sur les marchés financiers, où des centaines de milliards seraient aussitôt placés pour gagner de l'argent sur le prochain mouvement. Là aussi, un autre souvenir semble s'être estompé : celui des tempêtes monétaires qui ont soufflé sur l'Europe jusqu'au début des années 1990.
    Dans cette rupture, la France pourrait hélas jouer les premiers rôles. Un tiers de ses habitants souhaitent désormais le retour au franc. La tentation du repli y apparaît partout. Jusqu'à… la Française des Jeux , qui a renationalisé début février l'Euro Millions ! A chaque tirage du Loto européen, elle promet « un millionnaire garanti en France ». Plus profondément, l'économie du pays a longtemps été droguée aux dévaluations qui compensaient sa dérive des salaires et des prix - un problème toujours pas résolu. Et les gouvernants de gauche - comme auparavant ceux de droite - enchaînent les « chocs » sans jamais parvenir à retrouver le chemin de la croissance. Christopher Pissarides a mis les pieds dans le plat le mois dernier. Ce prix Nobel d'économie 2010, qui avait été l'un des rares Britanniques partisans de l'entrée du Royaume-Uni dans l'euro, a dit tout haut dans le quotidien « The Telegraph » ce que nombre d'experts pensent tout bas à Paris : « [En cas d'échec de vraies réformes en France], je serais très inquiet de ce qui arriverait à l'euro. »
    L'éclatement de l'euro aurait des conséquences incalculables. Il remettrait en question la construction communautaire entamée il y a maintenant plus de soixante ans. Ce n'est heureusement pas une certitude. Il faut revenir ici au latin, à un vieil adage paraphrasé après un appel lancé sur Twitter par votre serviteur. Le précis Merlin Caesar propose : « Si vis euro, para mortem ejus. » - « Si tu veux l'euro, prépare sa mort. » Le moins orthodoxe Monteno avance : « Si vis euros, para chaos. »

    Jean-Marc Vittori

    http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EFAFFkZkVysHlqjEQk.shtml

    Source : Les Echos : http://www.lesechos.fr/opinions/chroniques/0203335771066-se-preparer-a-l-apres-euro-652624.php?xtor=EPR
    1500-[idees_debats]-20140225-[s=461370_n=9_c=904_]-1540754@2