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économie et finance - Page 669

  • Comment quitter la Sécurité sociale: Réunion d’information au Neubourg (Eure)

    Comment quitter la  Sécurité sociale ( URSSAF, RSI, CARMF etc.)
    Réunion d’information ouverte aux professions libérales, aux artisans et commerçants, aux salariés  au Neubourg (Eure)
    le samedi 8 mars 2014  à 14 heures
    Hôtel Acadine
    11/13 route de Conches
    Le mont Rôti
    27110 LE NEUBOURG

    avec le Dr Claude Reichman, président du MLPS, et les représentants du mouvement “Les médecins ne sont pas des pigeons”

    Contact et inscription :
    reunionmlps@gmail.com

    Une participation de 10 euros par personne est demandée pour la location de la salle, payable sur place

  • Salaires impayés : les entreprises font de plus en plus appel aux crédits

    L’organisme spécialisé a débloqué plus de 2 milliards en 2013 pour payer les salaires des entreprises en difficulté.

    Voici un signe supplémentaire de la fragilité des entreprises françaises: elles font de plus en plus appel, en cas de défaillance, à l’AGS (Association pour la gestion du régime de garantie des créances des salariés). Cet organisme patronal avance des crédits aux sociétés qui, en cas de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire, n’ont plus suffisamment de trésorerie pour payer les salaires de leurs employés ou leur indemnité de licenciement. Il est financé par une cotisation des entreprises­ (de 0,3% de la masse salariale) et par la récupération, lorsque c‘est possible, d’une partie des fonds prêtés.

    En 2013, le montant des avances s’est accru de 5,4%, atteignant 2,19 milliards: un record depuis la mise en place de l’AGS… en 1974! Le précédent, établi en 2009 au cœur de la crise, a été dépassé d’environ 80 millions d’euros.

    De même, le nombre de salariés secourus a augmenté, pour retrouver les niveaux de 2009, avec près de 286.000 bénéficiaires. Par ailleurs, l’organisme a réussi à récupérer 718 millions, soit un peu moins qu’en 2012. Cet ensemble de signaux négatifs montre à quel point le tissu économique est exsangue après cinq années de crise. Pour preuve, les marges des entreprises sont au plus bas depuis 1985.
    Alors que globalement l’AGS a garanti le paiement des salaires et des indemnités dans près de 28 000 affaires en 2013, un chiffre en hausse de 3,6%, certains secteurs ont été particulièrement sinistrés. Comme l’hébergement et la restauration, où le nombre d’interventions de l’AGS a explosé de 10,6%. Autre enseignement, plus de 80 % des affaires où l’AGS a dû apporter son aide concernent des entreprises de moins de 10 salariés. Et le nombre d’interventions, dans cette catégorie de sociétés, a augmenté de 5,5%, tandis qu’il s‘est replié de 7,4% dans les PME de 10 à 49 salariés et de 2,7% dans les entreprises de plus de 50 salariés. Par région, c’est la Corse qui affiche la plus forte progression (+ 25,5%), suivie de la Réunion et de la Guadeloupe.

    La hausse ralentit

    Seule note positive dans ce sombre tableau, les statistiques du quatrième trimestre 2013 laissent espérer que le pic de la crise est dépassé. En effet, le nombre de dossiers ouverts par l’AGS (tous ne donnent pas droit à une aide) pour cause de liquidation ou de redressement judiciaire était, ­selon une première estimation, en hausse de 3,7% à fin décembre 2013 sur douze mois glissants, une progression inférieure à celle constatée à fin septembre (+5,6%). La tendance est iden­tique pour les procédures de ­sauvegarde. Bref, la hausse ralentit. Mais on est encore loin de la baisse.

    Toute la question est maintenant de savoir si les membres du conseil d’administration de l’AGS vont pouvoir maintenir en l’état le taux de cotisation des entreprises. Il y a cinq ans, en pleine crise, ils avaient été obligés de l’augmenter par deux fois pour faire face à l’afflux de dépenses. Et, au final, de doubler son taux. Depuis, une seule baisse est intervenue…

    Le Figaro

    http://fortune.fdesouche.com/330427-salaires-impayes-les-entreprises-font-de-plus-en-plus-appel-aux-credits

  • L’Allemagne s’est créé un «avantage déloyal» avec les bas salaires

    L’Allemagne s’est créé un avantage compétitif “déloyal” envers ses partenaires avec l’essor des bas salaires, a reconnu le secrétaire d’Etat allemand aux Affaires européennes Michael Roth, promettant une correction, dans un entretien à l’AFP.

    M. Roth, un social-démocrate comme le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier, était interrogé sur les excédents commerciaux records enregistrés par l’Allemagne (près de 200 milliards d’euros en 2013) qui font l’objet d’une procédure d’examen à Bruxelles.

    «Des déséquilibres sont apparus dans l’Union européenne et nous avons le devoir de les corriger. Ce n’est pas seulement le devoir des pays en déficit mais aussi celui de l’Allemagne», a-t-il déclaré jeudi lors d’une rencontre avec des journalistes de l’AFP à Berlin.

    Ces propos tranchent avec ceux des conservateurs et de la chancelière Angela Merkel elle-même, qui ont toujours contesté que l’Allemagne avait un problème d’excédent commercial, malgré le seuil limite de 6% du PIB fixé par l’Union européenne et systématiquement dépassé par Berlin depuis 2007.
    «Avec l’essor des bas salaires et de l’emploi précaire en Allemagne, nous nous sommes dotés d’un avantage (compétitif) déloyal envers nos partenaires. Il devra être progressivement corrigé», a affirmé M. Roth. Il a jugé que le nouveau gouvernement de coalition associant les conservateurs aux sociaux-démocrates avait déjà «lancé un signal clair» avec l’introduction d’un salaire minimum universel de 8,50 euros de l’heure qui doit être mis en oeuvre au plus tard d’ici 2017.

    Les emplois précaires et à bas salaires se sont multipliés en Allemagne dans les années 2000 sous l’effet des réformes du marché du travail de l’ancien chancelier Gerhard Schröder, contribuant à une chute du taux de chômage allemand désormais l’un des plus faibles de l’UE.

    Ces réformes ont aussi dopé la compétitivité du pays déjà très forte, faisant exploser l’excédent commercial. L’Allemagne est régulièrement critiquée pour sa dépendance envers les exportations et la faiblesse de sa demande intérieure, qui pénalisent les exportations de ses partenaires européens comme la France, l’Italie ou le Royaume-Uni.

    La réduction de l’excédent commercial «est un sujet sensible en Allemagne», a reconnu M. Roth. «Il a souvent été affirmé à tort qu’il s’agissait de réduire nos exportations. Ce n’est pas du tout ça. Il s’agit d’augmenter la demande intérieure».

    Outre le salaire minimum, le contrat de coalition comporte «d’autres mesures concrètes» à cet effet. M. Roth a évoqué notamment : «l’encadrement des contrats à durée déterminée, de l’interim, la limitation des stages, des investissements dans les infrastructures».

    Interrogé sur le changement de ton du nouveau gouvernement allemand, par rapport à la coalition précédente avec les libéraux, il a lancé : «les sociaux-démocrates sont bel et bien là». Et sur les désaccords éventuels avec les conservateurs sur ces questions économiques et sociales: «ce que je viens d’esquisser, ce ne sont pas seulement des réponses sociales-démocrates. Ce sont les réponses de la grande coalition. Cela me rend donc confiant qu’elles seront mises en oeuvre».

    Au sujet des relations entre l’Allemagne et le gouvernement socialiste français, M. Roth a jugé qu’il régnait «une ambiance positive». «Nous nous comprenons mieux qu’avant politiquement. C’est naturellement aussi lié au fait que les sociaux-démocrates sont désormais une composante importante du gouvernement allemand», a-t-il dit.

    AFP (via 20 minutes)

    http://fortune.fdesouche.com/330441-lallemagne-sest-cree-un-avantage-deloyal-avec-les-bas-salaires#more-330441

  • Un aéroport à la fois coûteux et inutile : le caprice de M. Ayrault...

    La manifestation de samedi à Nantes pour protester contre la construction d’un aéroport international sur le site de Notre-Dame-des-Landes suffira-t-elle pour empêcher le début des travaux, annoncés comme imminents par les partisans de ce projet déjà fort ancien, pensé du temps où Concorde faisait rêver la France ?

    Rien n’est sûr, et il faut craindre, sans doute, une tentative prochaine du gouvernement pour imposer ce qui ressemble de plus en plus à un caprice de notables nantais : M. Ayrault, dans cette affaire comme dans celle du redécoupage régional évoqué en janvier par M. Hollande, raisonne petitement, non en homme d’Etat et de hauteur, mais en féodal départemental.

    Cela est d’autant plus regrettable que la nécessité économique de cet aéroport est de plus en plus contestée, à l’heure où le TGV relie Nantes à Paris en un peu plus de 2 heures, mais avec la perspective d’une réduction de ce temps de déplacement de plus d’une demi-heure dans les prochaines années grâce à de nouveaux aménagements ferroviaires. Contestée et contestable aussi, car ce projet s’appuie sur une conception de l’économie désormais de plus en plus remise en cause par les limites mêmes de la mondialisation et de la métropolisation qui, pour s’étendre encore, suscitent néanmoins également des réserves vives d’un nombre croissant de citoyens. Le modèle économique dans lequel s’inscrit le projet aéroportuaire de Notre-Dame-des-Landes n’est plus adapté aux temps qui viennent, ceux de la nécessaire sobriété et de la transition énergétique, et il faut aussi penser la fluidité et les communications en termes d’aménagement du territoire à la fois local et national (sans oublier, si possible, l’international), et non seulement sous la forme d’égoïsmes départementaux centrés sur eux-mêmes et persuadés que leur « développement » (véritable utopie contemporaine des milieux urbains…) va résoudre tous les problèmes locaux. [...]

    Jean-Philippe Chauvin - La suite sur Nouvelle Chouannerie

    Lire également sur Boulevard Voltaire, un entretien sur le sujet avec Nicolas Dupont-Aignan : "L’aéroport Notre-Dame-des-Landes est un non-sens économique"

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Un-aeroport-a-la-fois-couteux-et

  • Le chômage augmente, tout comme le chiffre d'affaires de la publicité...


    Evolution du marché publicitaire français en 2010, 2011 et 2012

    ANNEE       TAUX DE CROISSANCE        INVESTISSEMENTS PUBLICITAIRES
    2012      +0,9%       27,9 milliards €
    2011      +5,1%       27,6 milliards €
    2010      +10,2%       26,2 milliards €        Chiffres Kantar Media.

    Bénéfices des groupes publicitaires en France

    RANG     GROUPE     BÉNÉFICES 2012     CHIFFRE D’AFFAIRES     ÉVOLUTION DU CA
    1.     Publicis Groupe     764 millions €     6,61 milliards €     +13,65%
    2.     Havas     135 millions €     1,77 milliards €     +8,09%
    3.     Havas France     40 millions €     337 millions €     +5,31%
    4.     GL Events     31,13 millions €     824 millions €     +5,31%
    5.     Gutenberg     9,45 millions €     306 millions €     +13,65%
    6.     BBDO Paris (CLM Prox New)     6,47 millions €     132 millions €     +3,58%
    7.     Mediapost     2,19 millions €     597 millions €     +1,60%
    8.     Lowe France     1,17 millions €     40 millions €     -11,40%

    Source

  • Un brouillard de fraudes

    L’équipe Obama a fait une belle bourde la semaine dernière en nommant Blythe Masters, responsable des ressources chez JP Morgan, au comité de la CFTC chargé de réguler les activités sur les marchés papier du maïs, des côtes de porc, du café, du cacao – et de l’or aussi, au passage, marché que JP Morgan est soupçonnée d’avoir manipulé.
    Une affaire parmi celles qui ont surgi récemment, comme le fiasco de MF Global de 2011 suite auquel des milliards de dollars de comptes clients se sont comme par magie retrouvés chez JP Morgan en conséquences de mauvais paris placés sur les obligations européennes. MF Global, maison de courtage spécialisée dans le négoce de marchandises, a été liquidée en 2011. La CFTC n’a jamais émis d’ordre de poursuite au Département de la justice et, bien entendu, le PDG de la société, Jon Corzine, savoure encore à ce jour des lattés au caramel dans les Hamptons. Voici à quoi ressemblent les transactions Téflon des années Obama : rien ne colle aux basques des fraudeurs.
        La nomination de Blythe Masters a causé un tel vent de scandale et tant de réactions sur Twitter qu’elle a dû se retirer des membres potentiels du comité avant la fin de la journée.
    JP Morgan est l’une des banques « privilégiées » dîtes indispensables à la finance mondiale. Si l’une d’entre elles faisait faillite, la matrice d’obligations globale – et donc de la monnaie globale – se réduirait à un nuage de fumée de promesses brisées. Elles travaillent main dans la main avec leur partenaire des ténèbres, la Fed, et leur mission première est d’acheter des bons du trésor et des billets de banque au gouvernement pour les « vendre » à la Fed (sans oublier d’obtenir des commissions en cours de route). La Fed prête à son tour des milliards de dollars à ces banques à taux d’intérêt zéro pour qu’elles placent ensuite cette monnaie « empruntée » auprès de la Fed avec intérêts. Il est ici question d’obtenir de l’argent en échange de rien du tout, et même de faibles taux d’intérêts permettent des profits importants compte tenu des volumes impliqués.
    Ce « carry trade » a été mis en place parce que les banques privilégiées sont devenues insolvables après 2008 et avaient besoin de « réserves » pour devenir saines à nouveau. Mais ce concept était sommaire, puisque les standards comptables avaient été abandonnés officiellement en 2009 suite à la déclaration par le Financial Accounting Standards Board (FASB) que les banques pouvaient reporter leurs actifs sur leurs bilans aux prix qui leur plaisaient. En clair, la stabilité des plus grosses banques des Etats-Unis ne pouvait plus être déterminée, point final. Les banques sont passées au-delà de la comptabilité et de la loi. C’est à ce moment-là qu’elles ont commencé à déplacer les instruments de prêts immobiliers et de produits dérivés à valeur inconnue depuis leurs coffres vers ceux de la Réserve fédérale, où ils se trouvent encore à ce jour et moisissent tels un paquet de steaks hachés dans les sous-sols d’une chaine de hamburgers en banqueroute.
        Toutes ces magouilles incompréhensibles ont été imaginées parce que la dette du monde ne peut être remboursée.
    L’économie du monde, construite dans l’urgence au fil des décennies, ne peut fonctionner sans remboursements de dettes, qui est l’essence du crédit – la confiance implicite fondamentale au système bancaire. Vous obtenez du crédit parce que d’autres ont confiance en votre capacité à rembourser. Après un moment, il n’est plus question que d’une convention au milieu de millions de transactions. Ce qui s’est passé, c’est que cette convention est restée en place et que la confiance à disparu. Elle a notamment disparu pour ce qui concerne les too-big-to-fail.
    Tout le monde est maintenant parfaitement au courant de ce petit jeu et essaie désespérément de s’en sortir, avec l’aide de la Réserve Fédérale. Plus personne n’a confiance dans le système et la dette est coincée entre Charybde et Scylla, priant pour se faire oublier, pardonner et en tout état de cause laissée tranquille pour un petit moment encore.
        A propos, la raison pour laquelle le crédit et la confiance se sont évaporés est parce que le pétrole n’est plus bon marché et qu’en conséquence les économies mondiales ne peuvent plus croître. Elles ne peuvent même plus assurer les opérations de maintenance courantes de notre société techno-industrielle. Elles ne peuvent plus que prétendre le faire.
    Les marchés d’actions ne sont plus que les carnets de score de joueurs qui ne peuvent plus que mentir et tricher pour faire durer un peu plus le jeu. Quelque part, toutefois, au-delà de la fraude et du maquillage des comptes, il reste le vrai monde qui n’est pas prêt de disparaître. Nous n’avons juste pas la moindre idée de ce à quoi il ressemblera lorsque le brouillard de fraude s’éclaircira.

    Par James Howard Kunstler  24HGold

    http://fortune.fdesouche.com/330141-un-brouillard-de-fraudes#more-330141