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économie et finance - Page 684

  • Najat contre la dignité de la femme

     

    Le PIB est une mesure imparfaite, qui ne prend en compte que les échanges marchands. C’est pourtant l’indicateur que tous les politiques et économistes suivent les yeux fermés pour établir la santé d’une économie et par voie de conséquence estimer la vigueur d’une nation.

    PIB France

    Le PIB est une mesure partiale, qui oublie les éléments constitutifs d’une société heureuse

    Selon cet indicateur, l’Allemagne serait en bien meilleure situation que la France, vu qu’elle crée plus de richesse marchande que la France. C’est accessoirement nier le véritable suicide démographique de l’Allemagne, qui fait que dans 50 ans, ce pays sera riche, mais mort. Le PIB est donc une mesure "à la con".

    Mais revenons à notre PIB français. Cet indicateur ne prenant en compte que les échanges marchands, il néglige toute la part de gratuité qui nous anime et qui fait globalement de nous une civilisation. Par exemple, imaginons un jeune homme qui fait appel aux services d’une charmante femme de ménage. Succombant à ses charmes, il finit par l’épouser. Aïe, le PIB chute. La femme continue à rendre le même service à la société, mais il est devenu non salarié. Remarquez que cet exemple marche aussi pour la femme qui épouse son plombier.

    Dans notre affreux modèle patriarcal, où les hommes sont censés dominer les femmes, ceux-ci contribuent plus fortement au PIB marchand. Mais celles-ci contribuent plus largement à la richesse de notre civilisation. Les dizaines de générations éduquées, la barbarie patiemment éradiquée, les foyers paisiblement bâtis, la Foi sagement propagée, nous le devons plus aux femmes qu’aux hommes.

    L’Etat contre la gratuité

    Mais voilà le problème. Tous ces éléments, aussi bons soient-ils, ne sont pas taxables. Dans son orgie de contrôle complet de la société (de la politique du logement aux subventions des associations militantes, de la promotion de l’égalité homme/femme à ce que nous devons manger), l’Etat est devenu un ogre qui a besoin de plus en plus de vivres.

    Ainsi la gratuité est devenue nuisible, car elle n’est pas taxable. Le rôle historique des femmes dans notre civilisation doit donc être anéanti pour qu’elles puissent avoir enfin une activité salariée, donc rémunératrice pour l’Etat. Pour pousser plus loin le PIB, il suffit de transformer les services gratuits en services payants.

    Najat Vallaud-Belkacem a lancé plusieurs mesures pour inciter (en fait forcer) les femmes au travail. Non contente de chasser les femmes de leur foyer, d’enlever une mère à ses enfants, et de rendre ces mêmes enfants plus disponibles au formatage de l’Education Nationale, Najat enlève une nouvelle pierre à l’édifice de notre civilisation. Pour que l’ogre puisse vivre et augmenter lentement son emprise sur nos vies.

    Il est urgent de baisser massivement le poids de l’Etat, non par dogmatisme économique, mais pour que celui-ci nous laisse un peu de place pour s’aider et s’aimer.

    Et je profite de l’occasion pour rendre un vibrant hommage à ma femme, éducatrice zélée de nos sept marmots(*), responsable des opérations jours et nuits, chef logisticienne, évangélisatrice patiente et autres choses devant demeurer sous les voiles pudiques de la vie privée ;-)

     

    (*) pour illustrer les capacités hors normes de ma femme, ma fille de 7 ans vient me demander l’autre jour: "en fait, il faut faire une contre-révolution, non?"

    http://droitedavant.wordpress.com/2014/03/08/najat-contre-la-dignite-de-la-femme/

  • La dette mondiale cumulée s’élève à 100.000 milliards de dollars

    La dette mondiale s’élève à 100.000 milliards de dollars, soit quatre fois le PIB de la Chine et des Etats-Unis.

    L’encours de dette mondiale a été multiplié par 2,5 en douze ans, pour atteindre les 100.000 milliards de dollars, selon Bloomberg News et Les Echos, qui ont dévoilé les conclusions d’un rapport [...] publié lundi par la Banque des règlements internationaux (BRI).

    Ce chiffre inclut la dette publique et les dettes cotées des entreprises et des sociétés financières. Il ne prend donc pas en compte la dette des ménages.

     

    La crise désignée comme responsable

     

    Selon l’économiste Jean-Paul Betbèze cité par Les Echos, ce montant est un héritage de la crise qui sévit depuis 2007. Depuis, l’encours de dette mondiale a augmenté de 30%. L’économiste pointe du doigt la montée de la dette publique. Entre plans de relance et baisse des recettes fiscales, les déficits des Etats se sont creusés. Résultat, en six ans, l’encours des titres de dette souveraine a augmenté de 80%. Au total, la dette publique de chaque être humain s’élèverait à un peu plus de 6.000 dollars.

     

    Question sur la politique de taux bas

     

    Du côté des entreprises privées (hors entreprises financières), le montant de la dette a également progressé, jusqu’à atteindre 10.000 milliards de dollars. Cet endettement massif pose la question de la maîtrise des taux d’intérêt, alors que les banques centrales cherchent à faire pression à la baisse dessus pour relancer l’activité. Une politique de taux faibles prolongée risque en effet de favoriser une progression de l’endettement public. Mais ce n’est pas encore un mouvement que l’on observe.

     

    La Tribune

    http://fortune.fdesouche.com/332219-la-dette-mondiale-cumulee-seleve-a-100-000-milliards-de-dollars#more-332219

  • Au voleur ! L'or de l'Ukraine s'envole pour les USA

    Partout où arrive la démocratie, la première chose que l’on constate, c’est la mise à disposition généreuse de la part des Etats-Unis d’avions-cargo pour que la nouvelle équipe puisse sauvegarder son or dans un endroit plus sécurisé, les coffres de la Fed, par exemple. C’est un bonus qui fait partie du pack « liberté, démocratie, droits de l’homme ».
    Selon le iskra-news.info la nuit dernière, les réserves d’or ukrainien (40 boîtes scellées) ont été chargées dans un avion de transport non identifié à l’aéroport Borispol de Kiev. L’avion a immédiatement décollé.
    Une source du gouvernement ukrainien a confirmé que le transfert des réserves d’or de l’Ukraine aux États-Unis a été ordonné par l’actuel Premier Ministre Arseny Iatseniouk. Donc, je suppose, si en effet cette information est vraie, que cela signifie soit que la nouvelle élite dirigeante a volé des lingots d’or,soit que peut-être elle craignait que les Russes ne prennent possession de ces lingots. Quoi qu’il en soit, tout cela est très louche.
    Conclusion
    Récit officiel : les lingots d’or vont aux Etats-Unis. Récit réel : probablement en Suisse où ils seront partagés entre Ioulia Timochenko et ses copains.
    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • À table et régalez-vous ! Ce sont les Français qui payent…

    Pour le Front National qui ne sa vautre pas  dans la démagogie et  rejette toute notion de lutte des classes,  être riche n’a jamais été une tare. Débat déjà posé dans  la Grèce Antique,les penseurs hellènes estimaient même qu’une aisance matérielle raisonnable -on connait l’importance accordée à la mesure dans la philosophie grecque- garantissait à l’homme politique de garder son indépendance financière et de mieux résister ainsi à la corruption. Certes, les exemples abondent, cela ne suffit pas toujours quand l’hybris prend le dessus…Ce qui est sûr en revanche c’est que quand la fortune  est couplée avec un  rôle politique et/ou une fonction  publique, celle-ci  commande un surcroît d’exemplarité. A fortiori dans les temps que nous traversons, alors que les Français sont matraqués d’impôts et de taxes, que huit millions de nos compatriotes vivent sous le seuil de pauvreté, que le chômage  de masse frappe  quatre millions d’entre eux,  que  des centaines de milliers  de jeunes sont priés  de s’estimer heureux  d’être baladés  d’un contrat précaire à l’autre… 

    «La gauche française s’est donnée pour mission de lutter contre les privilèges, de combattre les injustices». «Ces égoïsmes obèses, odieux, qui s’imposent dans l’espace public nous allons les faire taire», déclarait hier  sans rire   Christiane Taubira  lors d’une réunion publique à Montreuil (Seine-Saint-Denis)  en présence de Claude Bartolone et du délicat candidat  du PS dans cette ville, le député, Razzy Hammadi… en très grande difficulté dans les sondages.

    Il est vrai que Mme Taubira  a  l’habitude des formules aussi creuses que pompeuses et des mensonges énormes.  Nous l’avons constaté avec l’affaires des écoutes  que nous relations dans nos articles précédents. Comme l’a noté Marine  Le Pen «c’est sûr que ce n’est pas en ayant pris des cours de terrorisme avec son mari, ou des cours d’indépendantisme, qu’elle peut s’y connaître sur les contours du secret professionnel!». 

    Autant  dire que si  les privilèges exorbitants  que la Caste s’auto-attribue passent de plus en plus mal, ce n’est pas avec la gauche qu’ils cesseront. C’est le cas avec la gabegie gargantuesque pointée par Le Parisien mercredi dans son  enquête sur le  Conseil économique, social et européen (Cese). Un bidule dont l’utilité pratique, la nécessité est tout sauf évidente, doté  d’un  budget de fonctionnement de 40 millions d’euros,  utilisé de manière effarante au profit notamment de ses employés  ultra-privilégiés. Un Conseil dont la fonction première est principalement de (re)caser, remercier  les petits copains  des partis du  Système, nombreux parmi les  233 conseillers nommés pour cinq ans…

    Toute aussi indécente est la révélation du quotidien britannique The Telegraph, qui, sur la base d’un document officiel qui lui a été fourni,   évoque  l’arrangement financier  conclu  entre Dominique de Villepin et le quai d’Orsay.  Après vingt ans d’absence, l’ancien Premier ministre et ex-ministre des Affaires étrangères serait ainsi retourné travailler une journée au ministère, pour faire valoir en toute légalité,  son droit à la retraite, journée  lui permettant d’empocher un bonus de 100 000 euros!   Selon l’article du  Telegraph, c’est M. de Villepin   lui-même qui  aurait demandé cet arrangement au Quai d’Orsay.  

    De quoi écœurer nombre de nos compatriotes invités par les élites à se serrer la ceinture,notamment les Français confrontés au gel de leur retraite. D’autant que M. De Villepin , comme le rapporte Le Monde, est déjà largement à l’abri du besoin: «sa société de conseil, Villepin International, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 1,6 million d’euros en 2013. En 2012, L’Express avait estimé sa fortune personnelle à 4 millions d’euros. Somme à laquelle il faut ajouter les revenus de la vente aux enchères de sa collection de livres anciens, qui lui a rapporté près de 3 millions d’euros en novembre».

    Mais cela empêche   pas ce monsieur de donner des leçons de bon goût aux Français comme il le fit sur  RFI 18 janvier 2012.  Accumulant les poncifs grossiers, il affirmait que les Français qui voteraient Marine seraient ruinés par son arrivée au pouvoir. En attendant c’est le budget du quai d’Orsay,  si généreux avec lui,   qui est à sec paraît-il. Dans ce même entretien, l’ex  ministre  prenait un exemple, assez éclairant de sa psychologie, pour  dissuader nos compatriotes de voter FN. Il comparait les électeurs frontistes  à ceux qui veulent s’affranchir du  «mariage bourgeois». Pour «cinq minutes de bonheur» on se retrouve exilé «quarante ans en bout de table». 

    A table, à la bonne place, avec leur rond de serviette et tout près de la gamelle, Dominique de Villepin et ses semblables  peuvent se réjouir.  Mais Bruno Gollnisch  doute que les Français soient aussi nombreux qu’avant à croire à la viabilité,  à la solidité, à la  prospérité du mariage bourgeois euromondialiste prôné par l’UMPS. Une union stérile  qui ne rend pas  heureux et qui n’est certainement  pas  sacrée.

    http://gollnisch.com/2014/03/13/table-regalez-ce-les-francais-payent/

  • Au Conseil économique et social, l’ampleur des privilèges fait des remous…

    Connaissez-vous le Conseil économique, social et environnemental (CESE) ? Sans doute peu, pour ne pas dire pas du tout.
    Connaissez-vous le Conseil économique, social et environnemental (CESE) ? Sans doute peu, pour ne pas dire pas du tout. C’est une « assemblée consultative » fort discrète. L’argent n’ayant pas d’odeur (c’est bien connu), plus il coule à flot depuis la poche des contribuables, plus il convient que cela ne se sache pas trop. Mais patatras ! En France, tout ne finit pas forcément par des chansons. Parfois par des beuglantes…
    La seule dénomination du CESE – « assemblée consultative française composée de représentants sociaux (patronat, syndicats, associations) [qui] permet la représentation au niveau national des organisations professionnelles et la communication entre les différents acteurs de l’économie » – permet de juger tout de suite l’indispensabilité d’un tel machin où les « rapports servent avant tout à caler les armoires », comme on le rapporte en 2010 à l’ancien ministre Jean-Paul Delevoye lorsqu’il en prend la présidence avec mission, sur cinq ans, de réformer l’institution.
    « Quand je suis arrivé, explique-t-il dans un entretien au Parisien, j’ai trouvé une maison sens dessus dessous : régime de retraite des conseillers (nommés par le gouvernement) très déficitaire, effectifs théoriques des agents ne coïncidant pas avec les emplois réels ! Maquis de primes (19 !) attribuées en toute opacité, etc. Il était urgent de réagir […] La première année, nous avons réduit le budget voyages à l’étranger de 600.000 euros. »

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  • Salaires oligarchiques : Dominique de Villepin payé (avec nos impôts) 100 000 € la journée de travail

    L’ancien Premier ministre Dominique de Villepin aurait touché 100 000 euros grâce à un jour de travail au ministère des Affaires étrangères, selon The Telegraph.

    Après 20 ans d’absence dans ce ministère, il est revenu « travailler » une journée, en septembre dernier.

    Cette somme de 100 000 euros correspondrait à sa retraite de haut fonctionnaire, dont il n’aurait pu bénéficier dans sa totalité sans ce jour supplémentaire, selon le quotidien The Telegraph qui a publié cette information mardi soir.

    Villepin (fondateur d’un club nommé « République solidaire » [sic]) aurait pour cela passé un accord avec l’actuel ministre Laurent Fabius.

    http://www.contre-info.com/

  • L'Allemagne, future puissance européenne tournée vers l’Est ?

    Conséquence de l’affaire Ukraine-Crimée
    Que se passe-t-il ? L’Otan ne forme même plus des officiers loyaux dans ses cours ! Les nouvelles autorités euro compatibles de Kiev voient, en effet, leur armée se réduire de jour en jour.
    Hier, c’était le chef de la marine ukrainienne, l’amiral Denis Berezosvki, qui prêtait allégeance aux autorités pro-russes de Crimée. Puis, le gouvernement de Crimée a annoncé le ralliement de la 204e brigade d’aviation de chasse des forces aériennes d’Ukraine dotée d’avions de chasse MiG-29 et d’avions d’entraînement L-39. Selon les autorités de Crimée, 800 militaires déployés sur la base aérienne de Belbek sont passés dans le camp du « peuple de Crimée ». Au total 45 avions de chasse et 4 avions d’entraînement se trouvent sur l’aérodrome. Précédemment dans la journée, les autorités de Crimée avaient annoncé que plus de 5.000 militaires des troupes de l’Intérieur, du service de garde-frontière et des forces armées d’Ukraine étaient passés aussi sous leur commandement. On parle donc de 22.000 militaires ukrainiens et plusieurs dizaines de systèmes de missiles sol-air S-300, passés sous l’autorité du gouvernement de la République autonome de Crimée. C’est pour Poutine, sans faire même couler le sang, un exploit et, pour l’Otan, un sérieux revers et surtout un beau manque de loyauté après tous les cocktails servis !
    Ainsi, toute la journée du 4 mars, on a suivi de part et d’autre la frégate Hetman  Sahaydachny, vaisseau amiral des forces navales d’Ukraine, entrer dans le détroit des Dardanelles. Quel pavillon battait-elle ? Pavillon ukrainien ? Pavillon russe ? A un moment, la presse russe avait indiqué que la frégate  refusait de suivre les ordres de Kiev et arborait le pavillon de Moscou. De son côté, le ministère de la Défense ukrainien démentait les allégations selon lesquelles le Hetman Sahaydachny aurait pris le parti de la Russie. On en est donc là à une guerre de pavillons en mer Noire !
    Craignant un coup d’Etat comme à Kiev, les habitants de Crimée ont créé des comités d’autodéfense et pris le commandement des unités militaires locales. Le Conseil suprême de Crimée avait déjà décidé, fin février, de tenir un référendum sur l’élargissement des pouvoirs de la République autonome ukrainienne de Crimée. Initialement fixée au 25 mai, la date du référendum a depuis été avancée au 30 mars. Par ailleurs, le premier ministre de Crimée, Sergueï Aksenov, a renouvelé sa demande d’aide légitime et légale au président russe Vladimir Poutine. L’Otan quant à elle ne devrait pas intervenir en Crimée, mais selon le politologue russe Alexandre Douguine, une filiale d’Academi (les ex-Blackwater d’Irak), Greystone Limited, aurait déjà débuté son déploiement en Ukraine. Les mercenaires arriveraient par groupes, en civil, avec de lourds paquetages, à l’aéroport de Kiev, d’où ils seraient envoyés vers Odessa. C’est eux que l’on évoquait hier.
    L’Allemagne nouvelle puissance européenne d’équilibre
    Que se passera-t-il ? Les médias surenchérissent et dramatisent mais cela s’éclaircit et rappelle ironiquement l’épopée syrienne terminée par une victoire diplomatique russe et une humiliation des Etats-Unis et de la France. La France menace la Russie de sanctions, mais Laurent Fabius est  coincé: la Russie lui a fait immédiatement savoir, par ambassadeurs interposés, que cela entraînerait de facto la suspension immédiate de ses contrats militaires avec Paris, soit la suspension immédiate de la commande faite à la France en 2011 de deux bâtiments BPC (bâtiment de projection et de commandement) de type Mistral, plus une option pour deux autres. La France à genoux économiquement n’a plus les moyens de ses menaces.
    Petit à petit, l’unanimité européenne face à la Russie se lézarde. Londres est de plus en plus eurosceptique et pense aussi à son économie : qui paiera la partition de l’Ukraine ?
    Londres tient un double langage. Alors que David Cameron menaçait Vladimir Poutine il y a quelques jours de «conséquences économiques, politiques, diplomatiques et autres» (sic), une note confidentielle du Ten Downing Street a fuité permettant réellement de douter de sa sincérité. On y lit que le Royaume-Uni «ne doit pas, pour l’instant, soutenir de sanctions commerciales contre la Russie ou lui bloquer la City». Le texte recommande également de «décourager» toute discussion de représailles militaires notamment à l’Otan !
    Au sein de l’Union européenne, ce sont donc les Allemands devenus pro-russes qui mènent la danse ! Pourquoi ? L’Allemagne est d’abord le premier exportateur vers la Russie. 35% du gaz et 35% du pétrole consommés en Allemagne viennent de Russie. L’Allemagne sait que la Crimée est, pour la Russie, non négociable. Comment ne pourrait-elle pas le savoir ? Enfin, et ce n’est pas négligeable dans les relations internationales, l’Allemagne n’a pas apprécié les propos de Nuland mais surtout l’espionnage par Prism des conversation téléphoniques d’Angela Merkel. N’oublions pas qu’Angela Merkel parle russe (Poutine parle aussi couramment allemand) et qu’elle a été élevée en RDA. Elle connaît presque intimement le caractère et la valeur de chef d’état de Poutine.
    La crise ukrainienne risque d’avoir par ricochets un drôle d’effet collatéral, un effet choc pour l’Union européenne. Elle accélère le rapprochement à l’est de l’Allemagne, une Allemagne qui se tournera donc de plus en plus vers l’Est et non vers la France. Or, sans le couple franco-allemand, l’UE n’est plus rien. Il est inutile de rappeler les liens historiques entre l’Allemagne et la Russie et d’évoquer ici la reconnaissance allemande toujours forte envers l’Union soviétique de Gorbatchev qui a rendu possible la réunification. Les liens entre l’Allemagne et la Russie sont naturels et stratégiques: la Russie est maintenant incontournable pour l’Allemagne puissance. Enfin, le potentiel des relations économiques avec la Russie est pour l’Allemagne sans commune mesure  avec ce qu’elle peut attendre maintenant de son partenaire français en voie de paupérisation et de déliquescence manifeste. Tous les politiciens et les hommes d’affaires allemands en sont bien conscients. Ils misent maintenant tous sur l’essor d’un marché à l’Est qu’ils connaissent en plus très bien. La partition de l’Ukraine pourrait même être carrément négociée secrètement avec la Russie, la partie non russophone offrant ainsi à Berlin sur un plateau d’argent une main-d’œuvre très bon marché et plus proche de la main-d’œuvre chinoise qui, par ailleurs, se renchérit !
    Alors, la France dans tout ça ?...
    Le porte-parole du Quai d’Orsay sait-il au moins que la pointe extrême de la Crimée abrite Sébastopol, le grand port militaire russe fondé par Catherine II en 1783 ?  Sans doute mais il feint l’ignorance pour tomber dans la caricature grossière et outrancière de Poutine. Dans toute la crise, la France a été  indécrottable dans l’idéologie, avec Bernard-Henri Lévy, l’émissaire à peine voilé de Fabius.
    La France n’a en fait plus aucune vision des relations internationales sauf des obsessions idéologiques, des idées fixes. C’est là l’effondrement des compétences diplomatiques, pour paraphraser le texte de notre collaborateur Raoul Fougax. Il en va de même aux Affaires étrangères comme à l’Intérieur ou à l’Education. La France voit des Hitler partout, même sous les sofas des ambassadrices ! Elle ne peut du coup rien récolter sauf quelques lauriers jaunis pour les Droits de l’Homme. La France s’est ainsi coupée de l’Allemagne pragmatique. C’est donc l’Allemagne et non la France qui conforte à l’Est sa place d’interlocuteur européen privilégié de la Russie.
    Michel Lhomme, 05/03/2014
    Source :  Metamag.fr
    http://www.polemia.com/lallemagne-future-puissance-europeenne-tournee-vers-lest/

  • Cet esclavage dont notre gouvernement se rend complice

    "Le 29 janvier, une jeune femme décédait dans une clinique de New Delhi après un prélèvement d'ovocytes. Quelques jours auparavant, la Haute cour de Mumbai demandait à la police d'approfondir ses investigations sur la mort d'une adolescente de 17 ans survenue en 2010, après sa troisième ponction ovocytaire dans une clinique de la capitale économique indienne."

    Ainsi débute le reportage de Slate au pays des usines à bébé : l'Inde. Enfermement de mères porteuses pendant toute la durée de leur grossesse, implantation de plusieurs embryons au mépris des risques pour elles, recours à deux mères porteuses pour multiplier les "chances" de réussite, choix des fournisseuses d'ovocytes en fonction de leur race, contrats trois fois plus rémunérateurs pour la clinique que pour la femme-esclave, qui ne comprend de toute façon pas ce qu'elle signe puisqu'elle est illétrée, césarienne systématique en fonction des billets d'avion pour que les parents commanditaires puissent assister à l'accouchement... une nouvelle forme d'esclavage des femmes pauvres se répand en Inde sans que personne ne trouve à y redire.

    Le gouvernement indien ? Il n'envisage pas d'interdire ces pratiques, mais s'inquiète de ce que l'enfant soit in fine bel et bien reconnu par les "parents d'intention" et reçoive des papiers en bonne et due forme. Le gouvernement français ? Il est complice : Christiane Taubira n'a-t-elle pas signé une circulaire demandant aux juges de fermer les yeux quand des parents demandent un état civil pour l'enfant qu'ils ont acheté ?

    Louise Tudy

  • Roumanie : Ruée sur les terres agricoles avec la bénédiction de l’Union européenne

    Paradis agricole, la Roumanie est de plus en plus convoitée par les investisseurs étrangers, au risque de voir ses terres arables lui échapper. Attirés par des terres grassement subventionnées par les aides européennes et une main d’œuvre bon marché, de nombreux Européens, mais aussi des Libanais ou des Qataris, s’y sont installés ces dernières années.

    Bruxelles nie tout accaparement des terres: la venue des investisseurs étrangers ne serait que la suite logique de l’intégration européenne. C’est bien pourtant une nouvelle forme de spoliation qui s’est mise en place, avec la complicité, au moins tacite, du gouvernement roumain.

    Avec 10 millions d’hectares de terres arables à bas prix – l’équivalent de la superficie du Portugal ou de la Hongrie – la Roumanie, cinquième surface agricole de l’Union européenne, attire forcément. Notamment les entreprises agro-alimentaires, comme les groupes français Limagrain, Guyomarc’h, Bonduelle, Roquette, Bongrain et Invivo. Ou les fonds d’investissement Agro-Chirnogi (Liban) ou Velcourt SRL (Grande-Bretagne).

    En Roumanie, l’agriculture est faite de paradoxes. La terre roumaine est à la fois la plus riche et la moins chère d’Europe. Elle est noire, grasse, fertile, riche en humus. En 2012, elle s’achetait encore autour de 2.500 euros l’hectare, contre 5.400 en moyenne en France, ou dix fois plus au Danemark. A l’Ouest du continent, les terres disponibles manquent pour s’installer comme agriculteur ou agrandir les exploitations.
    Cet engouement risque de s’accélérer avec la libéralisation du marché foncier, depuis le 1er janvier 2014. Toute personne physique de l’Union européenne et de l’espace économique européen (incluant Islande, Liechtenstein, Norvège) peut désormais acquérir directement des terres agricoles en Roumanie. Il fallait jusqu’à présent être associé à un partenaire local dans le cadre d’une société de droit roumain. Même si elle était prévue depuis l’adhésion de la Roumanie à l’Union européenne en 2007, cette ouverture inquiète aujourd’hui.

    Le prix des terres multiplié par trois

    Avocate à Paris et à Bucarest, Dana Gruia-Dufaud conseille les Français qui investissent en Roumanie. Elle relativise le changement de législation : « Les restrictions jusqu’au 31 décembre 2013 n’ont pas empêché de s’installer ceux qui le voulaient ». Initialement, le gouvernement roumain souhaitait demander aux citoyens étrangers de démontrer une expérience dans l’agriculture et limiter les surfaces achetées à 100 hectares. Mais il a renoncé sous la pression des investisseurs.

    L’intérêt pour la Roumanie a fait grimper le prix de l’hectare depuis quelques années. Le prix des terres agricoles a augmenté de près de 60 % entre 2012 et 2014, un hectare atteignant en moyenne 3.100 euros, selon une étude de la compagnie de services immobiliers DTZ Echinox.

    Depuis 2007, le prix aurait été multiplié par trois, plaçant l’investissement hors de portée pour la plupart des agriculteurs roumains. « On pensait qu’en sept ans le pouvoir d’achat roumain aurait suffisamment monté pour rivaliser avec celui des Occidentaux, mais le rattrapage a été insuffisant », constate l’avocate.

    « Un accaparement légalisé par Bruxelles »

    A Cluj, une ville au centre de la Roumanie, l’ONG EcoRuralis [1] est la seule à dénoncer l’accaparement des terres. Selon ses calculs, 700 000 à 800 000 hectares, soit 7 à 8 % des terres arables du pays (l’équivalent de la surface de 12 000 fermes françaises environ), seraient déjà aux mains d’investisseurs étrangers. Ceux venus de pays arabes, comme le Qatar, l’Arabie Saoudite et le Liban, ont investi les plaines du sud. Les Européens, Italiens (172 000 ha), Allemands (110 000 ha) et Hongrois (58 000 ha) en tête, ont pris d’assaut l’ouest du pays [2].

    « J’ai étudié l’accaparement des terres en Asie et en Afrique. Les investissements du nord vers le sud sont régulièrement dénoncés, mais pas ceux au sein de l’Union européenne. C’est une sorte d’accaparement légalisé par Bruxelles », déplore Attila Szocs d’EcoRuralis. L’ONG, qui défend les intérêts des petits producteurs roumains, éprouve de vraies difficultés à se faire entendre. « Nos discussions avec les autorités locales sont limitées car le développement durable que nous promouvons est inconcevable pour eux. Quelques maires nous écoutent, mais la plupart préfèrent les gros investissements ».

    Des investissements qui arrangent tout le monde

    Autre obstacle de taille : l’incapacité des agriculteurs locaux à se défendre. En Roumanie, la majorité des 4,7 millions de paysans sont âgés, pauvres et sous-informés. Attila s’avouerait presque vaincu. « Quand on essaie de sensibiliser les paysans dans les villages, la plupart disent qu’ils vont vendre parce qu’ils sont vieux et que leurs enfants ne veulent pas prendre la relève. On leur conseille de louer plutôt que de vendre, mais souvent ils ont besoin d’argent en cash ». Des dizaines d’intermédiaires sont apparus. Ils sillonnent les campagnes pour le compte d’investisseurs qui cherchent des hectares de terres agricoles.

    « Le plus tragique, c’est qu’il n’y a pas vraiment d’opposition. Tout le monde est content de vendre au final », s’indigne Judith Bouniol. Stagiaire à EcoRuralis en 2012, elle a réalisé la première vraie étude sur l’accaparement des terres en Roumanie [3]. Elle a notamment enquêté sur le cas d’Agro-Chirnogi, une firme installée par deux hommes d’affaires libanais, dans la commune de Chirnogi, au Sud-est du pays. « Les habitants ont très peu d’informations, à part la propagande des élus locaux, eux-mêmes intoxiqués par le discours des investisseurs ».

    Accaparement et connexions politiques

    L’exemple d’Agro Chirnogi est éloquent. La firme est implantée depuis 2002 à Chirnogi. Cette commune de 7 000 habitants comptaient encore 40.000 âmes en 2002. Ici, l’agriculture de subsistance disparait au fur et à mesure du vieillissement de la population. Agro Chirnogi emploie entre 600 et 700 personnes, principalement des saisonniers originaires de la région, sur 11.300 hectares. Soit plus des deux tiers des terres de la commune ! L’entreprise cultive des céréales – blé, maïs, colza, orge, tournesol, luzerne – destinées à l’export vers les pays du Moyen Orient (Liban, Syrie, Égypte).

    Les deux actionnaires libanais de la maison mère, El khalil Jihad et Youness Laoun, sont proches de membres du gouvernement et des autorités locales. Agro Chirnogi a notamment financé la campagne électorale d’Adrian Năstase, Premier ministre de 2000 à 2004, condamné depuis à 4 ans de prison ferme pour corruption, et celle de Vasile Checiu, ancien maire de Chirnogi. Ils sont accusés d’être au cœur d’une affaire d’évasion fiscale, de contrebande et de blanchiment d’argent, par la Direction d’investigation des infractions de criminalité organisée et de terrorisme (DIICOT).

    Les habitants de Chirnogi subissent des nuisances quotidiennes : bruit des silos, poussières de maïs qui rendent l’air irrespirable et machines agricoles qui circulent dans la commune. Sans compter l’impact sur les écosystèmes de l’utilisation d’engrais minéraux, de pesticides et de fongicides par Agro Chirnogi.

    L’attitude ambiguë des pouvoirs publics

    Raluca Dan, 27 ans, militante au sein de l’association Re-generation, cherche à sensibiliser l’opinion publique. Son groupe d’activistes organise régulièrement tractages et manifestations à Bucarest. « Les gens comprennent doucement qu’ils ont le droit de se défendre. Mais les paysans se disent : “si le maire dit que c’est bien, pourquoi j’essaierais de changer les choses ?” ».

    Les investisseurs étrangers se concentrent sur la production de céréales (blé, maïs, orge, colza, tournesol), exportées dans l’Union européenne. Et sur la production animale, de volaille et de porc, pour les marchés locaux, comme l’Américain Smithfield, qui avait été mis en cause dans un scandale sanitaire au Mexique et plusieurs fois condamnés aux États-Unis.

    Les investisseurs fournissent du travail aux populations locales dans des conditions relativement décentes pour la Roumanie. Mais avec un salaire minimum de 180 euros et salaire moyen 400 euros, les investisseurs sont aussi attirés par cette main d’œuvre roumaine à bas coût.

    Cet accaparement a plutôt pour effet de freiner un exode rural massif déjà en cours, faute de trouver du travail dans les campagnes. Ce qui explique aussi l’attitude ambiguë du gouvernement. Régulièrement, les autorités expriment leur inquiétude dans la presse, sur le thème « il ne faut pas vendre le pays ».

    « Un message populiste », juge Attila Szocs d’Eco-Ruralis. Le service de presse du ministre de l’Agriculture Daniel Constantin assure que « le gouvernement roumain se soucie en permanence de développer les investissements dans l’agriculture, car celle-ci fournit des emplois dans le milieu rural, et ce quels que soient les investisseurs ».

    Une agriculture à deux vitesses

    « Le gouvernement est en train de laisser les paysans mourir », tranche Raluca Dan. C’est là l’autre paradoxe de la Roumanie. Le pays compte à la fois les plus petites et les plus grandes exploitations d’Europe. L’agriculture de subsistance sur un ou deux hectares cohabite avec des complexes agro-industriels gigantesques, pouvant aller jusqu’à 50 000 hectares [4].

    Entre les deux, le choix du gouvernement est clair. Dans son programme de gouvernement 2013-2016, le Premier ministre Victor Ponta indique que l’agriculture roumaine doit « augmenter sa compétitivité afin de faire face à la concurrence sur les marchés européens et internationaux » et prendre « des mesures qui conduiront à la fusion des terres et à la réduction du nombre de fermes et d’exploitations ». Aujourd’hui, la Roumanie compte près de quatre millions de fermes (contre 500 000 en France), d’une surface moyenne de 3,5 hectares (54 ha en France) [5].

    Cette dualité dans l’agriculture se traduit concrètement par une répartition très inégalitaire des aides européennes. La moitié des subventions de la Politique agricole commune (PAC) destinées à la Roumanie profitent à 1 % des agriculteurs du pays, exploitant des fermes de plus de 500 hectares ! Une distorsion que le commissaire européen à l’Agriculture, le Roumain Dacian Ciolos, a essayé d’atténuer dans la nouvelle PAC 2014-2020 avec un plafonnement des aides. Sans succès.

    Les subventions à l’hectare rendent le pays encore plus intéressant pour les investisseurs étrangers. Un terrain loué 100 euros l’hectare à un propriétaire roumain rapporte 160 euros d’aides à l’exploitant, avant même qu’il ait commencé à produire. La nouvelle Politique agricole commune prévoit désormais une compensation pour inciter les propriétaires de fermes et de terres agricoles non exploitées à vendre ou à louer.

    Objectif : exploiter la terre intensivement et adosser la croissance du pays à celle de l’agriculture, un secteur qui pèse 8 à 10 % dans le PIB roumain. Mais tous les éléments sont en place pour que l’accaparement des terres roumaines au profit d’investisseurs étrangers s’aggrave lourdement dans les prochaines années.

    Basta Mag

    Notes

    [1Eco-Ruralis est membre de la coordination européenne Via Campesina et du mouvement Arc2020 qui prône une PAC verte et sociale.

    [2Source : ministère roumain de l’Agriculture, 2012.

    [3Son travail a été traduit en anglais et incorporé dans une étude à l’échelle européenne.

    [4La transition entre agriculture traditionnelle et agriculture industrielle a été étudiée par Elisabeth Crupi, Lauranne Debatty, Thomas Deschamps et Jean-Baptiste Lemaire.

  • Moscovici ne manque pas d’air !

    Le monsieur, qui pressent que ça pue, prépare déjà sa reconversion...
    Comment expliquer ? C’est, mutatis mutandis, l’histoire d’un prof qui s’y prendrait comme un pied. Chahut généralisé, bac raté, élèves délaissés, cagnotte de la classe envolée. Les parents râlent, l’inspecteur blâme, le directeur de l’école songe à le virer. Le monsieur, qui pressent que ça pue, prépare déjà sa reconversion et songe… au rectorat.
    Il ne s’en cache pas et avance ses pions toute honte bue. Il se verrait bien directeur académique, dans les hautes sphères, dans un univers feutrés de moquettes, de baies vitrées et de grands ficus, loin des chewing-gums collés sous les tables, du contact pénible des élèves, des copies à corriger et des conseils de classe, là où il pourrait faire profiter la plèbe des petits profs de toutes ses (mauvaises) expériences, et distribuer à son tour des satisfecit aux enseignants, ou des avertissements s’ils se révélaient aussi nuls que lui. Et il compte, bien sûr, sur le directeur d’école qui cherche à se débarrasser de lui pour faire sa promo auprès des hautes instances.
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