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économie et finance - Page 690

  • Contre-offensive russe sur le front oriental

    « L’art de la guerre » : « Le « East Stream » est désormais ouvert. »

    La tentative états-unienne d’isoler économiquement la Russie pour l’empêcher de secourir la population ukrainienne a eu l’effet contraire de celui escompté : elle pousse Moscou dans les bras de Pékin. De sorte, qu’à long terme, le bloc est européen-asiatique qui est en train de se consolider dépassera la puissance des occidentaux.

    Pendant que l’OTAN convoque demain à Bruxelles ses 28 ministres de la Défense pour potentialiser ses forces dans une fonction anti-russe, en intensifiant aussi l’entraînement de militaires et paramilitaires de Kiev (y compris les bandes armées qui ont tenté d’assassiner le secrétaire du Parti communiste ukrainien), et que l’Union européenne prend de nouvelles sanctions contre la Russie, la réponse vient non pas de Moscou, mais de la lointaine Pékin.

    Le président Poutine commence aujourd’hui sa visite officielle en Chine, durant laquelle sera signée une trentaine d’accords bilatéraux, dont le premier effet sera celui de rendre vain le plan de Washington visant à « isoler la Russie de Poutine en coupant ses liens économiques et politiques avec le monde extérieur ».

    La portée des accords est stratégique. Un contrat d’une valeur de 270 milliards de dollars entre la compagnie publique russe Rosneft et la China’s National Petroleum Company prévoit que la Russie fournira à la Chine dans les 25 prochaines années plus de 700 millions de tonnes de pétrole. Un autre contrat prévoit que la compagnie publique russe Gazprom fournira à la Chine, d’ici 2018, 38 milliards de m3 de gaz par an, c’est-à-dire environ un quart de celui qu’elle fournit aujourd’hui à l’Europe. Se servant aussi d’investissements chinois prévus pour 20 milliards de dollars, Moscou projette de potentialiser l’oléoduc entre la Sibérie orientale et le Pacifique, en le flanquant d’un gazoduc de 4.000 km pour approvisionner la Chine. Pékin est intéressé pour effectuer des investissements en Crimée aussi, en particulier pour la production et l’exportation de gaz naturel liquéfié, pour la modernisation de l’agriculture et la construction d’un terminal céréalier. En même temps Moscou et Pékin sont en train de penser à abandonner le dollar comme monnaie pour les échanges dans la région asiatique. Et la Russie est en train de projeter son propre système de paiements, sur le modèle du chinois Union Pay, dont les cartes de crédit peuvent être utilisées dans plus de 140 pays, se plaçant au second rang mondial après les Visa.

    La coopération russo-chinoise ne se limite pas au domaine économique. Les présidents Xi Jinping et Vladimir Poutine, d’après des sources diplomatiques, feront une « déclaration substantielle  » sur la situation internationale. La convergence d’intérêts stratégiques sera exemplifiée par la manœuvre conjointe que les marines des deux pays effectueront en mer de Chine méridionale, justement après que s’est déroulée aux Philippines une grosse manœuvre aéronavale étasunienne. Et un accord militaire est pratiquement conclu : dans le cadre de cet accord, Moscou fournira à Pékin des chasseurs multi-rôles Soukhoï Su-35, des sous-marins de classe Lada et les systèmes de défense missilistique les plus avancés, S-400.

    Pour souligner la convergence d’intérêts entre Moscou et Pékin, Poutine intervient à la Conférence sur les mesures d’interaction et de renforcement de la confiance en Asie (Cica) qui, présidée par Xi Jinping, se tient à Shanghai les 21 et 22 mai prochains, avec la participation notamment du Premier ministre irakien Nouri al-Maliki, du président afghan Hamid Karzai et de l’iranien Hassan Rouhani. Une claque aux États-Unis qui, après avoir dépensé dans les guerres en Irak et Afghanistan 6 000 milliards de dollars, voient maintenant la Chine de plus en plus présente économiquement dans ces pays. En Irak, elle achète environ la moitié du brut produit et effectue de gros investissements dans l’industrie pétrolifère ; en Afghanistan, elle investit surtout dans le secteur minier, après que des géologues du Pentagone ont découvert de riches gisements de lithium, cobalt, or et autres métaux. Et, ouvrant à l’Iran des débouchés à l’est, Russie et Chine rendent de fait vain l’embargo effectué par les USA et l’UE.

    Les choses ne vont pas mieux pour Washington sur le front occidental. La possibilité, exposée par l’administration Obama, de réduire de plus de 25 % en une décennie les fournitures de gaz russe à l’Europe pour les remplacer par du gaz naturel liquéfié fourni par les États-Unis, est en train de se révéler être du bluff. Ce que confirme le fait que, malgré les sanctions annoncées par Berlin, des sociétés allemandes continuent à investir dans l’industrie énergétique russe : la Rma Pipeline Equipment, productrice de valves d’oléoducs et gazoducs, est en train d’ouvrir son plus gros site dans la région de la Volga. Et Gazprom a déjà signé tous les contrats, dont un de 2 milliards d’euros avec la firme italienne Saipem (Eni), pour la réalisation du gazoduc South Stream qui, contournant l’Ukraine, apportera le gaz russe à travers la mer Noire jusqu’en Bulgarie et, de là, dans l’UE. Même si les États-Unis arrivaient à bloquer le South Stream, la Russie pourrait dérouter le gaz jusqu’à la Chine.

    Le « East Stream » est désormais ouvert.

    Manlio Dinucci, 20/05/2014

    Traduction : Marie-Ange Patrizio

    Source : Il Manifesto (Italie)

    http://www.polemia.com/contre-offensive-russe-sur-le-front-oriental/

  • Les Généraux, comme les Français, en ont ras le bol de la décadence, de l'UMPS !

    Du jamais vu : des généraux d’active montent au front !

    Il s’est passé un truc absolument incroyable dans l’armée française, ou du moins ce qu’il en reste.

    Les principaux dirigeants de cette noble institution, à savoir le chef d’état-major des armées, le récemment nommé Pierre de Villiers, et ses trois subordonnés de l’armée de terre, de la marine et de l’armée de l’air, auraient explicitement indiqué à leur tutelle, avec fuite dans la presse autorisée, qu’ils n’étaient pas prêts à assumer le rabotage supplémentaire que Bercy veut imposer aux armées dans le cadre de la recherche des 50 milliards d’économie.

    Trois réactions me viennent spontanément.

    La première, c’est que la parole de l’État ne vaut vraiment plus rien. Il y a moins d’un an, à l’issue d’un travail important, de multiples scénarios et d’arbitrages divers, le président sanctuarisait une LPM (loi de programmation militaire) déjà particulièrement sévère pour les armées. Cet engagement ne vaut en fait rien, puisque le voilà profondément remis en cause par les crânes d’œuf de Bercy, décidément plus audacieux pour mettre les militaires à la disette que d’autres types de fonctionnaires syndicalisés et manifestolâtres.

    La seconde, c’est qu’il faut vraiment que la parole présidentielle soit affaiblie pour que le ministre de la Défense et les hauts gradés de l’Hôtel de Brienne s’autorisent à « l’ouvrir » ainsi. Jamais telle scène ne s’était produite par le passé (*) et je n’ai pas souvenir qu’une scène similaire se fût tenue dans un autre pays que le nôtre. Tant mieux si cette expression permet de sauver les meubles à l’instant même où nos forces sont requises, pour plus longtemps que prévu, de Kidal à Bangui. Mais c’est quand même frappant et triste de constater que, visiblement, plus rien ne semble tenu au plus haut sommet de l’État, qui inspire désormais plus de mépris ou d’ironie que de crainte.

    La troisième, c’est que ces messieurs les étoilés ont visiblement retrouvé le courage de leurs vingt ans, de leurs années de commandement en unité où, en casoar et gants blancs, ils menaient leur section ou compagnie à l’assaut de leurs épiques rêves de jeunesse. On a très peu dit, en effet, que les différentes réformes des armées françaises se sont bien souvent déroulées grâce à la complicité passive, quand ce n’était pas active, des généraux français.

    Bien logés et bien nourris, bien payés et souvent flattés, ces derniers ont largement cautionné un système qui exposait l’homme de troupe et faisait le lit des rêves des méritants officiers subalternes, de quinze ans leurs cadets. A l’exception notable de quelques très rares généraux, il fallait attendre la mise en retraite (pardon, le placement dans le cadre de réserve) de ces messieurs pour les entendre enfin toussoter et se plaindre.

    Certes, il aura fallu l’indigence des budgets militaires, la grossière arrogance de Bercy et la faiblesse présidentielle pour que nos quatre grands chefs du moment retrouvent le chemin du courage et de l’honneur. C’est un bon début…

    Philippe Christele, 25/05/2014

    Note : (*) En dehors du général Delaunay, chef d’état-major de l’armée de terre, qui a démissionné en 1983.

    Source : Boulevard Voltaire

    http://www.polemia.com/les-generaux-comme-les-francais-en-ont-ras-le-bol-de-la-decadence-de-lumps/

  • La Commission européenne émet des doutes sur le budget de la France

    Un satisfecit global et quelques doutes. Lundi, José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne, a fait de nouvelles recommandations sur la politique budgétaire et les réformes engagées par le gouvernement de François Hollande. Un exercice délicat huit jours après les élections européennes, qui ont vu le FN arriver en tête en France.

    Si M. Barroso a estimé que la France allait « dans la bonne direction », la Commission européenne n'a pourtant validé que « partiellement » la stratégie budgétaire de la France.

    Dans leur analyse, les experts de la Commission émettent des doutes sur la capacité de la France à ramener son déficit public dans les clous européens, soit en deçà de 3 % du PIB, en 2015. Selon Bruxelles, les prévisions françaises sont trop optimistes :

    « Le niveau de détail des mesures d'assainissement budgétaire est insuffisant pour garantir de façon crédible la correction du déficit excessif pour 2015 au plus tard, comme le laisse entrevoir la prévision de déficit annoncée par la Commission pour l'année prochaine (3,4 % du PIB) et compte tenu d'un ajustement structurel sous-jacent qui est très loin d'atteindre le niveau recommandé par le Conseil. »

    En 2013, la Commission avait accordé à Paris un délai de deux ans pour parvenir à cette réduction du déficit. « Nous demandons au gouvernement de détailler davantage les mesures qu'il entend prendre pour atteindre l'effet structurel requis en 2015 », a déclaré M. Barroso lors d'une conférence de presse.

    DES MESURES PAS ENCORE ADOPTÉES ET AMBITIEUSES

    Pour parvenir au seuil de 3 %, le gouvernement français a mis en place un vaste programme d'économies de 50 milliards d'euro, avec pour mesure-clé le pacte de responsabilité proposé aux entreprises pour stimuler l'emploi. Il a depuis annoncé de nouvelles mesures d'économies se traduisant par un effort supplémentaire de 4 milliards d'euros en 2014.

    Mais Bruxelles s'inquiète des incertitudes qui entourent l'application de ces mesures. « Des risques pèsent sur les objectifs du gouvernement », souligne l'exécutif européen, pour qui « une partie des mesures supplémentaires pour 2014 annoncées dans le programme doit encore être adoptée et le montant des économies prévues pour 2015 est très ambitieux ».

    Malgré ces doutes, Paris s'est félicité que Bruxelles ait « validé les orientations économiques du gouvernement ». Michel Sapin, ministre des finances, a ainsi commenté les analyses de la Commission dans un communiqué :

    « La Commission approuve ainsi la stratégie économique d'ensemble du gouvernement, qui vise à réduire le déficit par une maîtrise des dépenses, à diminuer les prélèvements obligatoires pour soutenir la croissance et l'emploi et à mettre en œuvre des réformes de fond pour augmenter la compétitivité, la croissance de long terme et l'emploi. »

    Mardi 27 mai, lors du Conseil européen, François Hollande avait plaidé pour « réorienter » l'Europe, et suggéré d'aller vers un plan commun d'investissements publics.

    source : Le Monde.fr avec AFP et Reuters

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EupEZFAuFFAKIzuXvS.shtml

  • Sanction des USA contre BNP Paribas : une balle dans le pied des Américains ?

    Que dit cette affaire ? Quelle leçon en tirer ?   

    Non contents de réclamer plus de 10 milliards de dollars à BNP Paribas, les États-Unis viennent d’annoncer vouloir le scalp d’une dizaine de dirigeants de l’établissement français. Motif : « la banque d’un monde qui change » aurait oublié que le monde a légèrement changé ces dernières décennies, violant les embargos économiques américains contre le Soudan, l’Iran et Cuba en effectuant des paiements en dollars dans ces pays. Fair, la sanction des États-Unis ? Gloutonne, surtout.

    Ce n’est pas la première fois qu’une banque commet ce crime de lèse-majesté. HSBC, Standard Chartered ou encore ING s’étaient déjà fait prendre le nez dans le sac de billets verts, foulant au pied les embargos américains. Ces banques avaient respectivement écopé de 1,9 milliard, 667 millions et 619 millions de dollars d’amendes, et s’en étaient tirées sans poursuites pénales.

    Lire la suite

  • Le compte n'y est pas

    Le trésorier de Chrétienté-Solidarité pointe cette étrange déclaration de Philippe Briand, qui fut le trésorier de la campagne de M. Sarkozy en 2012 :

    "Il  s’est fendu des explications suivantes devant le bureau politique de l’UMP le 27 mai dernier : « cette campagne a été financée sur un budget de 21,4 millions d’euros provenant de l’emprunt de la Société Générale (10,7 M€), des dons recueillis (5,8 M€), des contributions de l’UMP (4,9 M€) et de l’apport personnel du candidat. » (*)

    Donc, si je calcule correctement, l’apport personnel du candidat se monte à .....
     
    faisons ensemble l'opération :
      21,4 M€  
    - 10,7 M€  
    - 5,8 M€  
    - 4,9 M€  

    = 0,0 M€  

    .... très exactement : zéro euro. Vraiment s'il en est ainsi, ce n’était pas la peine d’en parler ! Cela laisse planer des doutes gênants, des interrogations, disons le mot, des soupçons … Je me demande même s’il ne faudrait pas demander à M. Sarkozy lui-même de lever ces inquiétudes en nous disant clairement à combien s’est élevé ce fameux apport personnel, il en sait peut-être plus que son trésorier ?

    Ce malheureux trésorier a ensuite achevé de s’enfoncer, en ajoutant être sûr de la provenance de toutes les recettes, disant ceci, je cite  :  « Cette fois-ci, y avait plus de Bettancourt ! ». Admirons la gratitude et la délicatesse, pour la pauvre vieille riche bonne femme qui les a si longtemps nourri ! "

    Michel Janva

  • Culot des politicards : 13 000 € par mois pour un glandeur de sénateur, c’est « mal payé » !

    Le sénateur UMP de la Meuse Gérard Longuet (ancien activiste d’Occident ayant très mal tourné) se dit « mal payé », dans un article dePublicsenat.fr consacré à dessoupçons de détournements de fonds publics par un groupe de sénateurs, publié mercredi 28 mai.

    Evoquant cette affaire, l’élu confirme avoir reçu « un jour » un chèque de l’Union républicaine du Sénat, l’association mise en cause, d’un montant situé « entre 3 000 et 4 000 euros ».
    La somme était destinée à compléter l’indemnité représentative de frais de mandat (IRFM), distribuée aux sénateurs pour financer leurs activités politiques, précise Public Sénat.

    Gérard Longuet profite de l’occasion pour dénoncer le montant de cet IRFM, établi à 6 037,23 euros nets par mois, et qui s’ajoute à son indemnité mensuelle de sénateur de 7 100 euros bruts ! Trop faible pour couvrir l’ensemble des frais occasionnés par son mandat, affirme-t-il.

    Ce n’est pas la première fois qu’un élu déplore ainsi son traitement. Dernier cas en date, le député Henri Guaino s’était lui aussi plaint du salaire des parlementaires, en août 2013 : « On est très mal payés, avait-il estimé dans VSDOn travaille dans des conditions déplorables. »
    Un député gagne plus de 5 100 euros nets par mois, auxquels s’ajoute une indemnité de frais de mandat de 5 770 euros bruts.

    Ils n’ont honte de rien !

    Source

    http://www.contre-info.com/

  • Culot des politicards : 13 000 € par mois pour un glandeur de sénateur, c’est « mal payé » !

    Le sénateur UMP de la Meuse Gérard Longuet (ancien activiste d’Occident ayant très mal tourné) se dit « mal payé », dans un article dePublicsenat.fr consacré à dessoupçons de détournements de fonds publics par un groupe de sénateurs, publié mercredi 28 mai.

    Evoquant cette affaire, l’élu confirme avoir reçu « un jour » un chèque de l’Union républicaine du Sénat, l’association mise en cause, d’un montant situé « entre 3 000 et 4 000 euros ».
    La somme était destinée à compléter l’indemnité représentative de frais de mandat (IRFM), distribuée aux sénateurs pour financer leurs activités politiques, précise Public Sénat.

    Gérard Longuet profite de l’occasion pour dénoncer le montant de cet IRFM, établi à 6 037,23 euros nets par mois, et qui s’ajoute à son indemnité mensuelle de sénateur de 7 100 euros bruts ! Trop faible pour couvrir l’ensemble des frais occasionnés par son mandat, affirme-t-il.

    Ce n’est pas la première fois qu’un élu déplore ainsi son traitement. Dernier cas en date, le député Henri Guaino s’était lui aussi plaint du salaire des parlementaires, en août 2013 : « On est très mal payés, avait-il estimé dans VSDOn travaille dans des conditions déplorables. »
    Un député gagne plus de 5 100 euros nets par mois, auxquels s’ajoute une indemnité de frais de mandat de 5 770 euros bruts.

    Ils n’ont honte de rien !

    Source

    http://www.contre-info.com/

  • Quand les Etats-Unis veulent la peau de BNP Paribas… pour des faits qui ne les concernent pas

    Selon le Wall Street Journal d’hier jeudi, la justice américaine s’apprête à condamner BNP Paribas à une amende de plus de dix milliards de dollars (quelque 7 milliards d’euros), au motif que, pendant quatre ans, la banque française aurait violé l’embargo américain contre Cuba, l’Iran et le Soudan. Un tel montant représenterait l’une des plus importantes amendes jamais infligées à une banque.

    Il y a 2 ans la banque HSBC, pourtant jugée coupable d’opérations de blanchiment avec les cartels mexicains ou des organisations terroristes, avait eu une amende de 1,9 milliard de dollars.

    Les transactions de la BNP incriminées ont été effectuées dans des pays où elles étaient légales. Mais elles ont été faites en dollars et les Etats-Unis se sont arrogé le droit de juger toutes les transactions en dollars où qu’elles étaient été faites.
    Il semble qu’il est grand temps d’abandonner le dollar pour les transactions internationales.

    Le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, a indiqué « Nous avons vérifié que toutes les transactions incriminées étaient conformes aux règles, lois, réglementations, aux niveaux européen et français ». Les transactions ne comportaient « aucune contravention à ces règles ni d’ailleurs aux règles édictées par les Nations unies ».

    Le Traité transatlantique (TAFTA) actuellement négocié en secret entre l’Union Européenne et les Etats-Unis mettrait l’Europe encore plus sous la dépendance de ces derniers.

    Lors de l’assemblée générale annuelle de la banque, le 14 mai, le directeur général Jean-Laurent Bonnafé avait indiqué que les discussions avec les autorités américaines se poursuivaient.

    http://fr.novopress.info/168059/les-etats-unis-veulent-peau-bnp-paribas-faits-les-concernent-pas/

  • Fiers de dépenser l’argent des autres !

    Nos élus, dont il faut reconnaître l’opiniâtreté et la persévérance qu’ils ont dû mettre en œuvre pour être élus, sont fiers de dépenser notre argent.

    Ils sont comme le chat qui vous rapporte triomphant, ronronnant à fond, le cadavre de la perruche rarissime qui vous a couté la peau du cul et que lui-même a eu beaucoup de mal à attraper au vol.

    Ils ne doutent pas de bien dépenser notre argent, entourés qu’ils sont d’une armada de fonctionnaires et de bureaucrates qui les confortent à longueur de temps sur ce point. Cette certitude qui les habite n’est pas étrangère à l’absence de limite qu’ils se donnent sur le sujet.

    Ils attendent même des remerciements, sous la forme de bulletins de votes, ils multiplient les dépenses de façon inversement proportionnelle aux bulletins qu’ils comptabilisent. C’est ainsi que, plus leur cote électorale baisse, plus ils dépensent, pensant nous séduire. En fait, ils nous ruinent en pensant nous épater et générer notre admiration. Ils sont indécrottables.

    Ils ont pour groupies et fervents soutiens cette moitié de Français qui ne paient pas l’impôt, qui croient bénéficier gratuitement de toutes ces magnificences.

    Ils ont tout faux, eux et leurs zélotes.

    L’économie étant ce qu’elle est, les taxés qui portent la charge de ces dépenses somptuaires reportent évidemment cette charge, qu’ils n’assument que provisoirement, sur le plus grand nombre. Evidemment, ce report se fait sur toute la société, élus et fonctionnaires compris, en incluant au passage les plus pauvres.

    Car, dans une société de division du travail, quelle que soit la façon dont l’impôt est prélevé, il est, in fine, payé par chacun en fonction de ses dépenses, puisqu’il est reporté inévitablement sur la partie de l’économie à laquelle chacun participe au double titre de fournisseur et de consommateur.

    C’est le problème

    Il y a certes du coulage, de la corruption, mais ce n’est pas la cause profonde de la faillite qui nous guette. Si ce n’était que cela, il suffirait d’une répression compétente et bien organisée pour régler le problème. Non, le drame, sans solution, est que les élus et les pauvres dépensent sans compter, croyant ne pas avoir à payer la facture.

    C’est ce que l’on appelle aller dans le mur en klaxonnant.

    Comme l’a si bien dit Frédéric Bastiat : “Il y a ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas”.

    Comment leur expliquer qu’en réalité nous sommes beaucoup mieux placés qu’eux pour dépenser notre argent. D’abord nous l’avons gagné, nous avons donc la légitimité de le dépenser librement. Ensuite, nous connaissons nos limites, qu’ils ne connaissent pas.

    Comment leur faire comprendre que l’économie n’est pas une abstraction au même titre que leurs rêves politiques, qu’elle répond à des règles mathématiques simples qui consistent à vendre ce que l’on fait plus cher que cela nous est revenu, toutes charges comprises incluant l’impôt.

    Que toutes les dépenses que nous sommes amenés à payer pour d’autres sont donc incluses dans la facturation de nos prestations, qu’ainsi finalement tout le monde paie tout.

    Tout cela est d’une simplicité biblique, si évident, si discret, si peu brillant, peu scintillant, et pourtant, aveuglés par l’irrésistible envie de nous épater, de paraître généreux, nos élus tapent dans notre caisse, sans se douter un instant que ce sont eux, et ceux qu’ils avantagent, qui vont être amenés à payer la facture.

    Ils rejouent sans cesse, avec une grande naïveté, la scène de l’arroseur arrosé.

    Le plus drôle, c’est qu’à aucun moment ils ne prennent conscience de cette situation, l’empirant de jour en jour sans la percevoir.

    Le moins drôle, c’est que ce désordre psychologique dépasse tout ce que l’on peut prévoir, cette inconscience a le temps de faire des ravages avant que les factures ne leur soient présentées.

    C’est ainsi que l’ex-député européen Henri Weber, directeur des études au PS, “ne voit pas non plus de réelle inflexion possible, en dehors d’une redistribution des recettes plus élevées que prévu de la lutte contre la fraude fiscale aux ménages les plus modestes.”

    Ah, la fraude fiscale… Bientôt il faudra payer des figurants pour frauder et justifier l’hyperactivité des contrôleurs. Car enfin, le pillage a des limites, ceux qui sont pillés, “les fraudeurs fiscaux”, sont éliminés, la production de fraudeurs n’est pas à la hauteur des besoins de pillage de nos élus, il faut l’admettre.

    In fine, tout comme l’impôt, le pillage par le contrôle fiscal sera reporté sur tous, ils paieront en plus cette facture.

    Jusqu’au jour où la misère sera telle qu’arriveront les démolisseurs, ceux qui vénèrent Monsieur Kalachnikov et sont capables de raser une ville en quelques mois, ces hyènes qui vivent sur la déchéance des sociétés.

    Sacrés élus, ils se la pètent avec notre argent, ils croient nous épater et nous séduire, faire le bien à l’œil, ils sont dans l’erreur, mais ils ne le savent pas ou ne veulent pas le savoir.

    Pourtant, la plupart d’entre eux ont été bien élevés, dans le respect de la propriété privée, du capital et de la liberté, les trois valeurs de l’économie si utiles pour tous, qu’ils sont en train de détruire consciencieusement.

    Henri Dumas

    Nos élus, dont il faut reconnaître l’opiniâtreté et la persévérance qu’ils ont dû mettre en œuvre pour être élus, sont fiers de dépenser notre argent.

    Ils sont comme le chat qui vous rapporte triomphant, ronronnant à fond, le cadavre de la perruche rarissime qui vous a couté la peau du cul et que lui-même a eu beaucoup de mal à attraper au vol.

    Ils ne doutent pas de bien dépenser notre argent, entourés qu’ils sont d’une armada de fonctionnaires et de bureaucrates qui les confortent à longueur de temps sur ce point. Cette certitude qui les habite n’est pas étrangère à l’absence de limite qu’ils se donnent sur le sujet.

    Ils attendent même des remerciements, sous la forme de bulletins de votes, ils multiplient les dépenses de façon inversement proportionnelle aux bulletins qu’ils comptabilisent. C’est ainsi que, plus leur cote électorale baisse, plus ils dépensent, pensant nous séduire. En fait, ils nous ruinent en pensant nous épater et générer notre admiration. Ils sont indécrottables.

    Ils ont pour groupies et fervents soutiens cette moitié de Français qui ne paient pas l’impôt, qui croient bénéficier gratuitement de toutes ces magnificences.

    Ils ont tout faux, eux et leurs zélotes.

    L’économie étant ce qu’elle est, les taxés qui portent la charge de ces dépenses somptuaires reportent évidemment cette charge, qu’ils n’assument que provisoirement, sur le plus grand nombre. Evidemment, ce report se fait sur toute la société, élus et fonctionnaires compris, en incluant au passage les plus pauvres.

    Car, dans une société de division du travail, quelle que soit la façon dont l’impôt est prélevé, il est, in fine, payé par chacun en fonction de ses dépenses, puisqu’il est reporté inévitablement sur la partie de l’économie à laquelle chacun participe au double titre de fournisseur et de consommateur.

    C’est le problème

    Il y a certes du coulage, de la corruption, mais ce n’est pas la cause profonde de la faillite qui nous guette. Si ce n’était que cela, il suffirait d’une répression compétente et bien organisée pour régler le problème. Non, le drame, sans solution, est que les élus et les pauvres dépensent sans compter, croyant ne pas avoir à payer la facture.

    C’est ce que l’on appelle aller dans le mur en klaxonnant.

    Comme l’a si bien dit Frédéric Bastiat : “Il y a ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas”.

    Comment leur expliquer qu’en réalité nous sommes beaucoup mieux placés qu’eux pour dépenser notre argent. D’abord nous l’avons gagné, nous avons donc la légitimité de le dépenser librement. Ensuite, nous connaissons nos limites, qu’ils ne connaissent pas.

    Comment leur faire comprendre que l’économie n’est pas une abstraction au même titre que leurs rêves politiques, qu’elle répond à des règles mathématiques simples qui consistent à vendre ce que l’on fait plus cher que cela nous est revenu, toutes charges comprises incluant l’impôt.

    Que toutes les dépenses que nous sommes amenés à payer pour d’autres sont donc incluses dans la facturation de nos prestations, qu’ainsi finalement tout le monde paie tout.

    Tout cela est d’une simplicité biblique, si évident, si discret, si peu brillant, peu scintillant, et pourtant, aveuglés par l’irrésistible envie de nous épater, de paraître généreux, nos élus tapent dans notre caisse, sans se douter un instant que ce sont eux, et ceux qu’ils avantagent, qui vont être amenés à payer la facture.

    Ils rejouent sans cesse, avec une grande naïveté, la scène de l’arroseur arrosé.

    Le plus drôle, c’est qu’à aucun moment ils ne prennent conscience de cette situation, l’empirant de jour en jour sans la percevoir.

    Le moins drôle, c’est que ce désordre psychologique dépasse tout ce que l’on peut prévoir, cette inconscience a le temps de faire des ravages avant que les factures ne leur soient présentées.

    C’est ainsi que l’ex-député européen Henri Weber, directeur des études au PS, “ne voit pas non plus de réelle inflexion possible, en dehors d’une redistribution des recettes plus élevées que prévu de la lutte contre la fraude fiscale aux ménages les plus modestes.”

    Ah, la fraude fiscale… Bientôt il faudra payer des figurants pour frauder et justifier l’hyperactivité des contrôleurs. Car enfin, le pillage a des limites, ceux qui sont pillés, “les fraudeurs fiscaux”, sont éliminés, la production de fraudeurs n’est pas à la hauteur des besoins de pillage de nos élus, il faut l’admettre.

    In fine, tout comme l’impôt, le pillage par le contrôle fiscal sera reporté sur tous, ils paieront en plus cette facture.

    Jusqu’au jour où la misère sera telle qu’arriveront les démolisseurs, ceux qui vénèrent Monsieur Kalachnikov et sont capables de raser une ville en quelques mois, ces hyènes qui vivent sur la déchéance des sociétés.

    Sacrés élus, ils se la pètent avec notre argent, ils croient nous épater et nous séduire, faire le bien à l’œil, ils sont dans l’erreur, mais ils ne le savent pas ou ne veulent pas le savoir.

    Pourtant, la plupart d’entre eux ont été bien élevés, dans le respect de la propriété privée, du capital et de la liberté, les trois valeurs de l’économie si utiles pour tous, qu’ils sont en train de détruire consciencieusement.

    Henri Dumas

    http://francelibre.tumblr.com/post/87445417026/fiers-de-depenser-largent-des-autres#.U4s8L5R_sks