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économie et finance - Page 687

  • Avis divergent sur le Jour de Colère…

     

    Dies IRAE…

    Une nouvelle plate-forme « logistique », Jour de Colère, se charge à la suite des manifestations du printemps dernier d’agréger les différentes luttes contre le pouvoir et les institutions en place

    , qu’elles soient fiscale, pour la sécurité, pour l’armée, pour la préservation du système scolaire…

     

     

    Chacun aurait une raison d’être en colère contre le gouvernement selon le manifeste du collectif.

    Sous l’apparence de neutralité, la plate-forme puise ses sources dans le refus du mariage gay et de ses suites : PMA, GPA, théorie du genre et évoque dans un élan songeur la « coagulation » en rêvant de bonnets rouges à la bretonne, de révolte, d’un sursaut spontané des Français. [...]

    La suite sur Nouvel Arbitre

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Avis-divergent-sur-le-Jour-de

  • Detroit, ville en ruine et nouvelle attraction touristique

    Détroit, ville fantôme frappée de plein fouet par la crise économique, attire étrangement de plus en plus de visiteurs. Le LA Times s’est glissé dans une visite guidée pour comprendre ce que ces ruines ont de si extraordinaire.

    Comme nous le rapportions cet été, la ville de Détroit a été déclarée en faillite le 18 juillet 2013. Une faillite provoquée par une baisse de la population, passée de 1,85 millions en 1950 à 710.000 en 2010, plus assez pour «maintenir l’infrastructure fixe ou pour payer les retraites qui ont été gagnées en des temps plus prospères».

    Le plan de sauvetage de 2009, lancé par Ford, General Motors et Chrysler n’a pas suffi à redresser la ville du Michigan, ancien fleuron de l’industrie automobile, comme l’expliquait Stéphanie Vidal sur Slate. Détroit est aujourd’hui en ruines.

    La ville n’a même pas les moyens de démolir ses établissements abandonnés. Selon le LA Times, Détroit compte 78.000 bâtiments délaissés et le coût de démolition pour chaque structure s’élève à 8.000 dollars, un montant trop élevé pour une ville en faillite.

    Sur les 142,9 km2 de la ville, 85% ont connu une baisse de population. Il reste certes des habitants, mais les investisseurs eux n’ont pas l’air de se battre pour reprendre la ville en mains. Cela fait par exemple depuis 1988 que le Michigan Central Depot doit être rénové.

    Motor City semble s’éteindre petit à petit. La ville a d’ailleurs fait l’objet de nombreux reportages photo, dont The Ruins of Detroit, l’œuvre de deux photographes français.

    Mais Détroit a plein de ressources et certains de ses habitants ont trouvé des solutions pour attirer les touristes: des visites guidées.

    Jesse Welter a commencé ses premières excursions urbaines en 2011 mais c’est depuis cette année que le «secteur touristique» a vraiment redémarré. Jesse Welter connait tous les recoins de la ville et pendant trois heures, il vous fait visiter l’ancienne église méthodiste, la gare ou encore une ancienne école pour filles.

    Les locaux voudraient que les visiteurs voient le bon côté du nouveau Détroit, «tels que les champs abandonnés que les agriculteurs entreprenants ont transformé en jardins urbains». Mais rares sont les visiteurs qui, par la suite se joignent à leur cause.

    Les habitants n’approuvent pas tous l’action de Jesse, mais lui estime faire réfléchir les gens. Les visites guidées font tout de même des heureux : les hôtels qui témoignent d’une «légère hausse» dans leur chiffre d’affaire.

    Slate

    http://fortune.fdesouche.com/324494-detroit-ville-en-ruine-et-nouvelle-attraction-touristique#more-324494

  • La Grèce qui souffre...

    L’Europe doit beaucoup à la Grèce, historiquement comme politiquement, et jusqu’à son nom, celui de la fille d’Agénor et de Téléphassa, enlevée et violée par Zeus en Crète… Les noms et les principales notions de politique, mais aussi des différentes sciences sociales, de l’histoire à l’économie, des mathématiques à la philosophie, sont d’origine grecque : ainsi, la monarchie et la démocratie, par exemple, qui sont, à mes yeux, les éléments essentiels du débat politique en France, même si le terme république, d’origine latine, a tendance à les cannibaliser ou à les occulter dans la plupart des expressions politiques et civiques, jusqu’à entretenir quelques confusions malheureuses, en particulier lorsque les hommes du pays légal évoquent les « valeurs »…
    L’Europe doit beaucoup à la Grèce et pourtant, l’Europe ne lui en est guère reconnaissante ces dernières années, et encore moins l’Union européenne depuis 2010 et le déclenchement de la crise grecque qui a révélé, non seulement la forte corruption des féodalités politiciennes locales, mais aussi et surtout que les institutions européennes avaient fait le choix d’un libéralisme qui, en définitive, s’accorde mal à la solidarité pourtant nécessaire à la cohésion de l’ensemble européen : ainsi, c’est une Grèce exsangue qui va, à partir du 1er janvier, présider l’Union européenne pour six mois, une Grèce qui n’en finit pas d’expier les fautes des siens politiciens et les défauts de construction de la monnaie unique, et de subir un véritable régime punitif de la part d’une troïka constituée de l’Union européenne, de la Banque centrale européenne et du Fonds monétaire international.
    « Cinq ans de traitements de cheval des bailleurs financiers ont produit le plus haut chômage d’Europe (27 % en moyenne et près de 60 % pour les jeunes de moins de 25 ans) », rappelle Laurent Marchand dans son article du quotidien Ouest-France (lundi 30 décembre 2013), tandis que, dans ce même journal, Marc Pennec enfonce le clou : « Dans un pays d’à peine onze millions d’habitants, on compte désormais 1.450.000 chômeurs, un million de plus qu’il y a trois ans. Le PIB a chuté de 25 %, le pouvoir d’achat de 37 %. Entre 2008 et 2012, la consommation a reculé de 30 %. » Et Le Figaro d’ajouter : « La dette publique atteint 322 milliards d’euros fin 2013, soit 176 % du PIB. Elle est jugée insoutenable sur le long terme. » Un tableau économique et social terrifiant, et dont les effets se font dramatiquement sentir, y compris dans le domaine de la santé publique : « Trois Grecs sur dix n’ont plus de couverture sociale, si on compte les ayants droits, rapporte Christina Psarra, responsable de Médecins du Monde à Athènes. De plus en plus d’enfants qui ne sont ni couverts ni vaccinés. (…) Depuis septembre, (…), si l’enfant ne présente pas de carnet de vaccination, il peut être déscolarisé. » Sans oublier l’augmentation tout aussi terrifiante du taux de suicide des Grecs, pourtant jadis le plus bas d’Europe !
    On aurait pu attendre de l’Union européenne envers les citoyens grecs une certaine solidarité, même critique des causes intérieures qui avaient aggravée la situation : or, l’UE n’a joué qu’un rôle sinistre de Père Fouettard, et, par ses principes idéologiques libéralistes, ses blocages europhiliques, ses institutions mêmes, cette « Europe légale » qui apparaît si lointaine de « l’Europe réelle » a manqué à ce qui aurait pu être ses devoirs si elle avait eu quelque conscience au-delà de ses seuls intérêts financiers…
    Et d’ailleurs, la troïka qui « occupe » Athènes (selon le terme employé par de nombreux Grecs), cette troïka dans laquelle l’Europe a la part la plus importante, continue à écraser la Grèce et à lui compter l’aide à lui apporter de la façon la plus sordide : ainsi, elle réclame instamment la levée du moratoire sur les expulsions et les saisies immobilières, et cela pour permettre, dit-elle, le recouvrement des créances impayées des banques… Mais quelle est donc cette Europe qui oublie les hommes et les réduit à la misère lorsque ce sont les banques et les politiciens qui ont, d’abord, failli ?

    Des manifestants grecs brûlent un drapeau de l'Union européenne... un geste symbolique !
    La Grèce, « cette Grèce où nous sommes nés », comme l’écrivait Thierry Maulnier (ce royaliste qu’il est urgent de relire en ces temps troublés), mérite mieux que les oukases des banquiers de l’euro : elle peut être, au-delà de ses épreuves terribles, l’occasion de penser une nouvelle fondation de l’Europe, au-delà et peut-être même hors des clivages et des habitudes d’une Union européenne trop peu sociale pour être viable à long terme…
    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1108:la-grece-qui-souffre&catid=47:2013&Itemid=58

  • Art dit « contemporain » : arrêtons de financer le glauque et les escrocs

    L’Agrif de Bernard Antony s’en était félicitée à juste titre, le 21 novembre dernier, «après 5 ans de procédure et grâce au talent de son avocat maître Jérôme Triomphe », l’Alliance a obtenu «la très ferme condamnation de l’exposition atroce l’Infamille et du Frac de Lorraine ». «Le TGI de Metz a condamné ce Frac Lorraine au nom de la protection des mineurs contre des spectacles d’une grande brutalité, portant gravement atteinte à la dignité humaine. Le TGI a déclaré le Président du Frac responsable de l’exposition, condamné le Frac à régler à l’AGRIF un euro symbolique, et 3000 euros plus les dépens. » Les Frac, rappelons-le, sont les Fonds régionaux d’art contemporain, des Fonds régionaux d’acquisitions culturelles,  que  Jack Lang a créé en 1982. Un réseau financé par les contribuables, très majoritairement pour promouvoir l’art « moderne » le plus déraciné et contraire à l’identité européenne. Dans le cas qui nous intéresse ici,  le FRAC de Lorraine reçoit 700 000 euros de la Région et 500 000 euros de l’Etat…

     Une victoire qui est aussi celle de l’élue régionale FN Françoise Grolet. Elle  fut la première à réagir à cette exposition scandaleuse que le président socialiste Jean-Pierre Masseret n’a pas voulu interdire, lui a-t-il répondu à l’époque, pour ne pas passer pour un «censeur». Les élus de « droite » UMP avaient préféré quant à eux, regarder ailleurs…« L’Infamille », exposition (gratuite et ouverte aux mineurs) située dans les locaux du Frac Lorraine,  dans  le bel hôtel St Livier à Metz, fut visitée par Françoise qui en livra un compte-rendu éclairant.

     « Dans une salle, l’artiste Gina Pane se taillade les lèvres au rasoir à côté d’un corps nu féminin (sa mère ?). Dans la deuxième salle, deux écrans présentent l’artiste Patty Chang en train d’embrasser sur la bouche sa mère et son père, tous pleurent à chaudes larmes, en fait le film est passé à l’envers et ils sont en train de régurgiter un oignon.»

     «Dans la troisième salle, consacrée à Eric Pougeau, trente-trois mots affichés au mur  (…). Florilège des premières phrases : «Nous allons faire de vous nos putes… vous violer… vous sodomiser et vous crucifier… vous coudre le sexe… vous tuer par surprise… vous pendre et baiser vos cadavres… filmer votre mort… ». Françoise Grolet s’était épargnée la visite de deux autres salles, où des artistes exposaient  «des vidéos mettant en scène des incestes…».

     Cette victoire judiciaire a été saluée par l’élue FN : «j’ai confiance dans la justice de mon pays quand elle pose clairement les limites de ce qu’on peut dire ou pas. J’appelle le peuple français à son tour, lors des élections de 2014, à juger aussi sévèrement les élus qui dilapident leurs impôts, et se font complices de la dégradation de notre société. Les Lorrains et les Messins peuvent compter sur notre vigilance pour défendre la famille, cellule de base de notre société, et l’utilisation judicieuse de l’argent des citoyens».

     Une même volonté exprimée notamment par le directeur de campagne de la liste FN-RBM pour les élections municipales à Reims,  Jean-Claude Philipot. Cela lui a valu une attaque en règle de l’Union-Ardennais le 2 décembre dernier. Le frontiste a en effet osé écrire au sujet des « peintures » exposées par  le  Frac de Champagne-Ardenne qu’il s’agissait de « pseudos œuvres qui pourraient parfois être réalisées par un enfant de 5 ans voire par un animal auquel on aurait mis de la peinture sur les pattes et la queue »…

     « Autant de réalisations poursuit-il, qui viennent engraisser les artistes gauchistes petits copains des uns, ou simplement adulés par les autres (…). Pseudo œuvres d’art (…) dont vous ne voudriez pas dans votre jardin mais devant lesquelles les bobos de la gauche caviar ou plus simplement les snobs s’extasient pour faire moderne et se distinguer de ce peuple qu’ils méprisent et qui trouve affreux  ces machins.» « Mais, au fait, des  œuvres  de ce type sont même installées dans nos rues de Reims (…) Cf les espèces de totem de Christian Lapie disposés en plusieurs endroits de Reims par la municipalité Hazan ».

    Et l’article de L’Union de citer ce commentaire à côté de la plaque de la directrice du Frac, Florence Derieux : «Ce sont des gens (du FN-RBM, NDLR) qui agitent la peur de l’autre et l’intolérance comme arguments de vote. Ils ne changent pas ». « L’intolérance à fleur de peau! » affirme lui aussi le quotidien.  « Le vocabulaire de Jean-Claude Philipot est violent. Le vernis du nouveau style du FN ne tient pas longtemps.(…). N’en déplaise à ceux qui voudraient le faire passer pour un parti normal. Faut-il se réjouir de tels dérapages ? »(sic).

     Le 7 décembre Les Inrocks s’arrêtait sur les propos de Jean-Claude Philippot et la victoire remportée par l ’Agrif et le FN dans l’affaire du Frac Lorraine évoquée plus haut. L’article mis en ligne estimait que les arguments contre l’escroquerie budgétivore d’un certain art contemporain « prennent ici appui sur une relecture toute personnelle d’une histoire de l’art qui aurait sombré dans la décadence avec le mouvement dadaïste (on vous passe les détails), sont les mêmes resservis d’années en années par les détracteurs de l’art contemporain et les fractions extrémistes. Rien de nouveau sous le soleil donc.»

     «(…) Alors on a vraiment changé au FN ? Pas vraiment, si l’on se réfère aux très nombreuses attaques menées depuis des années contre l’art contemporain par des groupuscules d’extrême droite, toutes liées de près ou de loin au FN » ( ???).

     Et les Inrocks de dresser l’’inventaire de la nébuleuse réactionnaire, citant notamment, « la pétition en ligne, contre l’exposition Takashi Murakami (en 2010) au Château de Versailles», «dans laquelle les nombreux signataires  dénonçaient la pollution visuelle, le désordre mental et la vulgarité érigée en prétendue œuvre d’art.» Pétitionnaires «ancrés dans une droite ultraréactionnaire, proche du FN» s’inquiétait gravement Jean-Jacques Aillagon, «à l’époque le Président du Château de Versailles.»

     « Sans oublier les newsletters intempestives (sic)  de Nicole Esterolle, animatrice depuis 2010 du blog Le Stroumpf Emergent qui, dans sa dernière missive postée à l’occasion du Congrès du Cipac, la Confédération des professionnels de l’art contemporain réunie fin novembre à Lyon, dénonçait la volaille bureaucratique caquetante à tout va, asservie aux grands réseaux d’intérêts de pouvoir et d’argent, a complètement dévoyé ou détruit les bons mécanismes de reconnaissance et de légitimation qui ont fait notre patrimoine artistique ».

     Bruno Gollnisch approuve et se félicite de ce sursaut, lui qui bataille pareillement depuis des années contre cette mafia des cultureux qui sont à l’Art véritable ce que les chaines de restauration rapide américanomorphe sont à la gastronomie.

     Nous le notions il y a quelques années sur ce blog, ce prétendu «art contemporain », cette culture à la mode reflètent la pathologie d’une civilisation en déclin. «Art contemporain» qui ne prospère que grâce au matraquage idéologique médiatique, à  l’application proprement subversive, au domaine de l’esthétique et de l’Art du principe Tout égale tout. Un véritable terrorisme intellectuel, relayé et pratiqué par un microcosme parisien érigé en intelligentsia, et qui prétend régenter, selon ses fantasmes,  l’ensemble des goûts de la communauté populaire.

     Nous rapportions les propos d’E. Marsala qui notait  à propos de « la grande mystification de l’art contemporain» que ce qui «distingue fondamentalement » celui-ci de « toutes les formes artistiques antérieures, c’est qu’il n’existe pas sans un copieux discours justificatifs sur ses dogmes, ses rites et ses divinités principales.»

     «Un Caravage, un Titien, un David, un Courbet n’avaient pas être expliqués pour s’imposer à tous, Courbet n’avaient pas à être expliqués pour s’imposer à tous, non seulement comme de l’art, mais comme des chefs-d’œuvre. En revanche sans ces discours grotesquement érudits sur l’intention de l’artiste, sa vie, son parcours, ou sa place supposée dans l’histoire de la modernité, un urinoir de Duchamp, une conserve de caca de Piero Manzoni, un aspirateur de Jeff Koons ou une armoire à pharmacie de Damien Hirst ne sont rien d’autre qu’un urinoir, une boîte à merde, un aspirateur et une boîte à pharmacie »…

    Et bien dans le mesure du possible, le FN fera en sorte que ces faquins, grotesques, prétentieux et vides qui tapent les Français au portefeuille,  cèdent la place à des artistes authentiques, talentueux et « modernes ». Car il y en a, écartés par ce Système des circuits de légitimation, et qui œuvrent loin des coteries car ne se soumettant pas à l’idéologie nihiliste dominante.

    http://www.gollnisch.com/2014/01/03/art-dit-contemporain-arretons-de-financer-le-glauque-et-les-escrocs/

  • Entretien avec Magnus Martel La grande misère de l’armée française…

    Pourquoi si peu de militaires osent-ils dénoncer la situation actuelle de l’armée ? À cause de leur devoir de réserve ?

     

    Cela reste un mystère. Y compris pour votre serviteur. Pourtant, je peux vous assurer que chaque jour que Dieu fait, ça râle dans les popotes. Le problème essentiel tient au fait que si les militaires sont courageux physiquement, ils ont oublié qu’ils exerçaient un sacerdoce au service d’une terre et d’un peuple et non d’un gouvernement. Cela étant, ce devoir de réserve est plus que jamais imposé par des politiciens qui redoutent les forces armées et l’on constate tristement que la parole est beaucoup moins libre aujourd’hui qu’elle l’était dans les années 1930. La « grande muette » conserve plus que jamais son appellation.

     

    Les opérations extérieures auxquelles notre armée participe ne prouvent-elles pas qu’elle est encore opérationnelle ?

    Opérationnelle pour quoi ? Par rapport à quoi ? Cela dépend avant tout de la nature de l’adversaire. À quelle armée digne de ce nom l’armée française a-t-elle été confrontée depuis la chute de l’URSS ? Quant à l’engagement en Afghanistan, l’opération est loin de constituer un succès. Lors de l’embuscade de la vallée d’Uzbin à l’été 2008, c’était la première fois depuis très longtemps que notre armée perdait autant de soldats en si peu de temps ! Alors, bien sûr, il arrive que notre armée, à force de système D, de volonté et de ténacité fasse de véritables miracles. Comme au cours de l’opération Serval au Mali. Mais sérieusement, quel ennemi avions-nous face à nous ?

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  • Les associations LGBT ne vivent que grâce aux subventions

    Sans l’argent du contribuable par l’entremise de subventions publiques, les associations LGBT disparaissent. Dernier exemple en date, la coordination LGBT de Catalogne a annoncé sa dissolution.

    C’est ce qu’a annoncé cette organisation le 17 décembre dernier sur sa page web dans un communiqué faisant référence à un projet phare, le service d’information 900 Rosa, financé durant des années par le Plan national du sida du ministère de la santé.

    Mais la crise économique est passée par là et voilà deux ans que l’association LGBT est priée de se débrouiller pour faire vivre « 900 Rosa » sans subventions. Or, cette association s’est montrée incapable de trouver des financements privés.

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  • Economie : l'Angleterre ne veut pas commettre les erreurs de la France

    Lu ici :

    "Le premier ministre britannique David Cameron vante les mérites de l'économie de son pays dans une tribune publiée hier par le Times, aussitôt interprétée par le quotidien de Londres comme une critique à peine voilée contre la France. La Grande-Bretagne va renouer avec la croissance grâce à une politique économique qui tourne le dos aux "grandes erreurs ayant conduit à la grande récession: plus d'emprunts, plus de dépenses et plus de dette", écrit ainsi le premier ministre.

    Bien que David Cameron n'ait pas nommé la France, le Times y voit une critique contre la politique économique menée par Paris et une pique à l'adresse du président français François Hollande. Ses remarques "vont être largement interprétées comme une attaque à l'endroit de François Hollande, sous pression alors que l'économie française continue à se débattre" dans la crise, écrit ainsi le journal. "2014 sera l'année où nous commencerons à faire de la Grande-Bretagne la grande +success story+ post grande récession", écrit encore M. Cameron.

    Mais, "nous ne devons pas ressusciter les dangereuses idées qui nous ont plongés dans la crise au moment où nous commençons à en sortir", avertit toutefois le premier ministre, accusant le Parti travailliste, qui a perdu le pouvoir en 2010, d'être à l'origine de la sévère récession dans laquelle a été plongée la Grande-Bretagne. "Et si vous doutez des effets désastreux que représenterait un retour des politiques économiques inspirées par les Travaillistes, regardez les pays qui sont en train de suivre cette approche", ajoute-t-il. "Ils font face à un chômage croissant, une stagnation industrielle et leurs entreprises sont en chute libre. L'opposé de ce que nous faisons ici", ajoute le premier ministre britannique sans toutefois citer aucun de ces pays."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/01/economie-langleterre-ne-veut-pas-commettre-les-erreurs-de-la-france.html

  • La fonte des glaces, clé des trésors de l'Arctique par Tatiana Sinitsyna, RIA Novosti

    Les premiers résultats de l'expédition dans la mer de Kara organisée par l'Académie russe des sciences en octobre 2007 ont été dévoilés. Le parcours effectué par le navire de recherche Akademik Mstislav Keldych, rattaché aux programmes scientifiques nationaux, s'inscrivait également dans le cadre de l'Année polaire internationale, appelée à étudier les transformations de l'écosystème et du milieu naturel de l'Arctique liées au réchauffement climatique.
    "Le choix s'est porté sur la mer de Kara en raison de plusieurs éléments, a expliqué le directeur de l'expédition et vice-directeur de l'institut d'océanologie de l'Académie russe des sciences Mikhaïl Flint. D'un côté, ce bassin maritime se trouve sous l'influence des eaux arrivant en Arctique depuis l'océan Atlantique, de l'autre, c'est une mer sibérienne classique dans laquelle se jette de puissants fleuves, l'Ob et l'Ienisseï, et possédant un énorme plateau continental".
    Le plateau continental est un endroit où se concentrent différents phénomènes climatiques déterminant les processus à venir dans la zone Arctique. "L'Arctique change sous l'influence des processus globaux, cependant les processus qui s'y effectuent au sens strict ont eux aussi leur influence sur le climat, a souligné M. Flint. En outre, dans ce système interdépendant agissent certaines causes fondamentales (par exemple, le processus de brassage vertical de l'eau), qui sont capables de provoquer une fonte massive des glaces".
    En tout, depuis 12 ans, la surface de la banquise du bassin arctique a diminué de 25-27%, et la couche de glace est devenue sensiblement moins épaisse. En 2006-2007 a été observée la transformation la plus forte jamais enregistrée en 50 ans d'étude: la surface de la banquise a diminué de 1,5 millions de kilomètres carrés. Cette situation s'explique par les nombreuses conséquences hydrologiques et hydrophysiques du changement de la température globale.
    A côté de l'aspect climatique, l'Arctique intéresse également pour bien d'autres perspectives. C'est d'abord l'exploitation des ressources biologiques océaniques et la présence d'énormes réserves d'hydrocarbures sur le plateau continental. En outre, avec l'avancée du réchauffement, une part importante de ces territoires peut s'ouvrir à la navigation, ce qui permettra à la route maritime du Nord de fonctionner tout au long de l'année. Selon Mikhaïl Flint, "il est même difficile de s'imaginer le niveau d'économies que cela représentera en matière de liaison entre l'Europe et l'Amérique, et de combien tombera le prix du transport de pétrole". Cette prévision est importante sur le plan économique, et pas seulement pour la Russie. Par exemple, le trajet Rotterdam-Yokohama se réduira de 40% par rapport à l'itinéraire actuel passant par le canal de Suez.
    La richesse incroyable du plateau continental arctique en hydrocarbures est un aspect extrêmement important pour l'avenir énergétique de l'humanité. L'Arctique est composé à 30% de mers épicontinentales peu profondes, et 70% de ces territoires appartiennent à la Russie.
    Comme l'affirment les spécialistes, rien que les réserves d'hydrates de gaz et de condensat de gaz présentes sur les plateaux continentaux de l'Est de l'Arctique sont comparables à la totalité de ce qu'on trouve sur la partie terrestre du globe. Il est vrai, leur exploitation reviendra très cher, et impliquera d'énormes investissements, un potentiel technique totalement nouveau, et des méthodes innovantes.
    L'une des découvertes les plus intéressantes de l'expédition, d'après le professeur Flint, est que le système de circulation de l'eau dans la mer de Kara s'organise d'une manière bien différente de ce qu'on pensait jusqu'alors. Il a été établi que lors d'une période significative de l'année (hiver exclu), le courant passe le long de la berge orientale de la Nouvelle Zemble pour sortir du bassin, alors qu'on estimait jusque-là qu'il était orienté vers l'intérieur de la "poche" de Kara. De là une conclusion dont les conséquences peuvent s'avérer déterminantes: si à l'avenir la Russie déploie des installations d'extraction sur le plateau continental, une certaine quantité d'hydrocarbures sera emportée par le courant et se répandra dans l'Arctique.
    Les scientifiques sont très préoccupés par la sécurité écologique de l'activité économique sur le plateau continental. "La vie des écosystèmes arctiques à cette latitude est courte, à savoir entre deux mois et deux mois et demi, et toutes les productions biologiques se forment dans ce petit laps de temps, souligne Mikhaïl Flint. La navigation non réglementée, la construction galopante et l'exploitation irrationnelle des ressources peuvent transformer les écosystèmes arctiques sensibles en un gigantesque dépotoir qu'il sera très difficile de nettoyer. Parfois, rien qu'une légère influence sur eux peut suffire à provoquer des processus destructeurs. Un des exemples les plus parlants de ce genre de danger nous est donné par les traces laissées par les véhicules tous terrains dans la toundra. Elles mettent des dizaines d'années à disparaître, et dans les ornières se forment des échanges de chaleur qui exercent une influence négative sur la merzlota. La même chose pourrait se produire dans la mer".
    Mais peut-on en principe considérer la zone arctique comme une région propice au développement d'une puissante infrastructure destinée à la route maritime du Nord, et à la mise en place d'installations d'extraction d'hydrocarbures? Peut-on parler aujourd'hui d'une tendance prolongée au réchauffement? Qu'est-ce qui garantit que, une fois toutes ces perspectives économiques rendues possibles, le processus de réchauffement ne s'inversera pas? Et qu'une nouvelle stratégie capable d'assurer une exploitation sécurisée et rentable des territoires arctiques ne soit pas nécessaire? Personne ne se risque aujourd'hui à répondre à ce genre de questions.
    En théorie, l'Arctique peut fondre. Les scientifiques spécialisés en paléoclimatologie affirment que ce genre de variations climatiques ont existé par le passé également. Certains se disent même certains que nous nous trouvons aujourd'hui au sommet des fluctuations du réchauffement, que ce processus est global et qu'on ignore combien de temps il se poursuivra. Mais une chose est sûre. Ce qui se passe en Arctique revêt pour tous une énorme importance, et ce, dès aujourd'hui.

    Article original
    http://fr.rian.ru/analysis/20080514/107321604.html

    http://zebrastationpolaire.over-blog.com/pages/La_fonte_des_glaces_cle_des_tresors_de_lArctique_par_Tatiana_Sinitsyna_RIA_Novosti-550643.html

  • Nos 35 heures font éclater de rire les Chinois !

    « Lorsque le gouvernement a promulgué la loi sur les 35 h, j’ai raconté ça aux dirigeants chinois, ils ont ri et ne pouvaient plus s’arrêter.  »

    Quand la Chine s’éveillera, avait prédit Alain Peyrefitte, le monde allait trembler ! Depuis quelques années, ce pays d’Asie de l’Est s’est, en tout cas, ouvert au monde et, à défaut de trembler, celui-ci a bien dû faire contre mauvaises délocalisations, juteux accords commerciaux pour bien des nations… bon cœur. Et pour la France ? Qu’en est-il de nos relations avec cette République populaire de plus d’un milliard trois cents millions de citoyens ?

    Alors que Paris et Pékin célèbrent le cinquantenaire de leurs relations diplomatiques, l’entretien donné par l’ancien ambassadeur de Chine à Paris au journaliste Patrick Saint-Paul pour Le Figaro est éloquent.

    Wu Jianmin a été successivement ambassadeur de la République populaire à La Haye, à Genève et à Paris, avant de présider l’Université chinoise de la diplomatie. Ce n’est donc pas le premier venu.

    À la question : « Comment jugez-vous la difficulté de la France à se réformer ? », la réponse de l’ex-ambassadeur est assez rude : « Les Français sont à l’abri de l’État-providence et se disent : “À quoi bon travailler beaucoup ?” Pour réformer, il faut entamer des avantages acquis. Ce n’est pas facile. »

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  • La publicité est le carburant indispensable à la perpétuation du capitalisme

    La publicité est le carburant indispensable à la perpétuation du capitalisme, qu’elle a d’ailleurs sauvé, si l’on en croit Naomi Klein, en inventant le branding, la construction identitaire de l’individu par les marques qu’il arbore. En rappelant sans cesse à l’individu que tout s’achète, le bonheur, l’amitié, le sexe, les valeurs cardinales des publicités, et que nous n’existons qu’au travers des biens que nous possédons, la publicité vise non seulement la perpétuation du capitalisme, mais plus directement la destruction de notre esprit critique. La contestation est récupérée ou folklorisée, la complexité et la dimension collective sont abolies, et remplacées par le règne de l’émotion, de l’égoïsme, de la distraction permanente et du paraître. « Les publicitaires ont un besoin proprement politique que nous n’usions pas de la pensée, la vraie, inachetable, retorse (...) Ils arrivent à leurs fins gentilles d’écervelage ». On touche ici à la dimension la plus pernicieuse de la publicité, véritable entreprise de perversion de la démocratie. « Misanthropie et misologie, haine de l’humain et de la raison : ces deux instincts fascistes motivent intrinsèquement la publicité. Ils en sont l’essence même... » Son coût politique est ainsi terrifiant : les esprits déshabitués à l’exercice de leur pensée critique, et imprégnés des rêves de pacotille de l’idéologie consumériste, sont désormais mûrs pour toutes les manipulations de ceux qui, en politique, sont prêts à récupérer les techniques de la publicité dans le seul but de gagner à tous prix. La compétition électorale est transformée en nouveau marché de la séduction entre « marques » vendues à grand renfort de marketing, de slogans creux et d’opérations de communication en forme de feux de paille. Mangez des pommes ! 

     

    Dans ce contexte, il ne faut pas compter sur la presse libre pour défendre la pensée critique et la vérité qui déjouerait la propagande. L’emprise qu’exercent les annonceurs sur les grands médias est telle qu’elle les transforme en supports de publicité défendants des budgets publicitaires. Les publicitaires prétendent souvent financer la démocratie et le pluralisme de l’information à travers les pages de pub qu’ils achètent. Mais ce qu’ils achètent en même temps que des espaces publicitaires dans les médias, c’est le silence de la démocratie, le conformisme de l’information-spectacle et l’uniformité des points de vue derrière l’apparence du pluralisme : dépendant des publicitaires, les médias se doivent d’élargir toujours davantage leur audience afin de vendre leurs pages de publicité plus cher. Pour y parvenir, ils vont privilégier ce qui est le plus susceptible d’attirer la plus large audience possible : la hiérarchie de l’information est renversée au profit des événements ludiques (le show-business), spectaculaires (le sang), racoleurs (les faits divers, l’érotisme discret) ou de proximité (sujets de terroir, cuisine, jardinage, « marroniers » divers). Le fond, la réflexion, l’investigation et la rigueur s’effacent devant la manipulation de l’émotion, du plaisir ou de la peur, et un manichéisme de bon aloi : la complexité est écartée, parce que susceptible de diviser l’audience, comme les sujets véritablement polémiques, auxquels on va préférer les sujets consensuels, les indignations humanitaires rassembleuses et la prohibition des explications abstraites au profit du « concret ».

     

    Toute prise de position courageuse, originale, minoritaire serait de nature à aliéner une partie des lecteurs / auditeurs / spectateurs : le média privilégiera donc le conservatisme des points de vue, les scandales qui ne remettent rien en question, les faux débats entre vrais amis sur des sujets spectaculaires mais pas essentiels, la décontextualisation des problèmes... Et bien sûr, le média veillera à ne pas importuner les annonceurs : il s’abstiendra donc de réfléchir à l’emprise de la publicité sur nos vies ou de mener des enquêtes trop poussées sur les entreprises qui lui achètent le plus d’espace publicitaire (Bouygues, EDF, Areva, les marques automobiles, les produits cosmétiques et les accessoires de mode, etc.). Ça tombe bien, les industriels propriétaires des grands médias partagent généralement les mêmes visions du monde, les mêmes anti-valeurs (domination, argent, compétition...) que les industriels de la publicité et ceux qui les emploient pour la promotion de leurs produits et de leurs images.

    Désobéir à la pub, Les Désobéissants

    http://www.oragesdacier.info/2014/01/la-publicite-est-le-carburant.html