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économie et finance - Page 693

  • Individualisation de l'impôt = hausse pour 60% des couples mariés ou pacsés

    Un chiffre avancé par La Tribune , qui pointe également le fait que cette réforme serait anti-redistributive :

     

    "Le rapport sur les freins au travail féminin remis cette semaine à Najat Vallaud Belkacem prend donc parti en faveur d'un impôt individuel. Certes, toutes les études montrent que beaucoup de couples seraient perdants en termes d'impôt à payer, mais cette réforme « aurait un effet légèrement positif sur l'offre de travail des femmes mariées » affirme l'économiste Séverine Lemière.

    Le problème, c'est que cette réforme -le paiement de l'impôt sur une base individuelle, via la suppression du quotient conjugal- augmenterait l'impôt de 60% des couples mariés ou pacsés, l'Etat y gagnant au passage quelque 3,7 milliards. La hausse d'impôt serait, en moyenne, de 1.840 euros. Beaucoup de couples modestes, dans lesquels un des conjoints ne travaille pas, seraient fortement impactés : aujourd'hui non imposés, ils le deviendraient subitement, si le salaire d'un des conjoints dépasse le smic. C'est cette situation que François Hollande avait mise en avant en 2011 pour écarter cette piste [ndlt: proposée par Martine Aubry pour les présidentielles]. Comment justifier la taxation plus forte des salariés les moins bien lotis ?

    L'économiste Henri Sterdyniak (OFCE) avait montré en quoi cette réforme serait « anti-redistributive », en prenant l'exemple d'un couple où l'homme gagne deux fois le salaire moyen. « Si son épouse ne travaille pas, l'impôt mensuel payé par le couple est de 329 euros. Il passe à 486 euros si-celle-ci travaille au smic. Avec une imposition séparée, l'impôt mensuel payé par le couple serait de 586 euros dans les deux cas » (femme sans travail ou rémunérée au smic). La hausse d'impôt serait donc de 100 euros par mois pour le couple bi-actif, mais de 275 euros pour celui où la femme ne travaille pas.

    C'est donc le couple aux revenus les plus faibles qui verrait sa facture augmenter le plus fortement. De la redistribution à l'envers, en quelque sorte."

    Louise Tudy

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/12/individualisation-de-limp%C3%B4t-hausse-pour-60-des-couples-mari%C3%A9s-ou-pacs%C3%A9s.html

  • South Stream : quels enjeux pour la Serbie ?

    Le 25 janvier 2008, sur un fond de crise économique et de crise politique avec le Kosovo, la Serbie et la Russie signent ensemble un accord intergouvernemental majeur : un partenariat entre l’entreprise nationale du gaz serbe Srbijagas, alors en pleine privatisation, et le géant Gazprom, est scellé. Partenariat ô combien stratégique lorsque l’on se penche sur la crise du gaz qui a eu lieu à peine un an plus tôt en Ukraine, qui a frigorifié la Serbie et qui a de nouveau soulevé le problème de la diversification des voies de transit de l’énergie en Europe.

    Par Tanja Miletic

    Afin de disqualifier l’Ukraine de l’échiquier gazier en Europe, le choix de la Serbie par la Russie est loin d’être un hasard : l’amitié entre les deux pays, et bien plus encore, entre les deux peuples, est séculaire (1).

    Après la rupture du rapprochement effectué entre les Etats-Unis et la Serbie après la guerre, cette dernière s’est de nouveau dirigée vers le « frère russe », et l’année 2013 semble être un millésime pour leurs relations bilatérales : alliance militaire signée en début d’année, adhésion de la Serbie à l’organisation du traité de sécurité collective en tant qu’Etat observateur, injection de millions de dollars dans l’économie serbe par la Russie…

     

    Certains parlent de soumission de la Serbie vis-à-vis de la Russie : l’entreprise nationale de l’énergie, NIS (2), a cédé 51% de ses parts à un prix dérisoire (400 millions d’euros). La société South Stream Srbija est créée pour l’occasion, où l’on peut observer que là encore, la Russie est l’actionnaire majoritaire. Soumission dites-vous ? Il semblerait qu’en réalité, appuyée par son allié russe, la Serbie mène un habile jeu de redressement économique du pays, tout en se créant une nouvelle position stratégique dans la région, quinze ans après une guerre qui en avait fait l’ennemi de l’Europe.

    South Stream, un projet d’intérêt national

    Avec plus de 400km de gazoduc prévue sur son territoire, la Serbie s’assure une sécurité énergétique, notamment grâce au réservoir souterrain de Banatski Dvor, capable de contenir au minimum 300 millions de mètres cubes de gaz (3) (certaines sources locales parlent de plusieurs réservoirs pouvant contenir en tout 800 millions de mètres cubes (4)…). La consommation annuelle de la Serbie en gaz est d’environ 2,4 milliards de mètres cubes. La rénovation de ce réservoir sera en partie prise en charge par la société Gazprom. Auparavant, la Serbie n’avait qu’une seule voie d’acheminement du gaz : les livraisons arrivaient par camion d’Ukraine via la Hongrie. En plus des revenus classiques engendrés par le passage d’un gazoduc sur son territoire et les milliers de créations d’emplois qui en découlent, la Serbie a engagé toute une politique de redressement économique tournant autour de cette énergie. Grâce  au gaz, la Serbie compte remettre en route ses vieilles industries bientôt rénovées : pétrochimie (5), usines de traitement du gaz, centrales thermoélectriques, industries métallurgiques… Les revenus dégagés par ces industries permettent au petit pays d’envisager des projets d’envergure, comme la remise en état du chemin de fer (qui sera faite grâce à des investissements russes), étape nécessaire pour l’optimisation des investissements étrangers dans le pays. La Russie s’intéresse également de près au charbon serbe, ainsi qu’aux huiles de schiste de la région d’Aleksinac…
    D’un point de vue politique, on peut s’attendre à un certain accroissement de la prospérité dans le nord de la Serbie, la Voïvodine, territoire clef du projet South Stream dans la mesure où c’est en Voïvodine que se trouve le réservoir de Banatski Dvor. Ceci permettra à la Serbie d’avoir un nouvel atout afin de calmer les pressions indépendantistes de cette région.

    Un renforcement de la position stratégique du pays dans la région

    Avec le projet South Stream, la Serbie a l’ambition de devenir la plaque tournant de l’énergie d’ici à 2016, la mise en service du gazoduc étant prévue pour 2015. En effet, des raccordements vont être construits afin d’alimenter la Croatie et la Republika-Srpska en Bosnie –Herzégovine. Dans une perspective régionale, le réservoir de Banatski Dvor acquiert une importance fondamentale. A plus long terme, la Macédoine et la Grèce seront également fournies en gaz russe via la Serbie. Mais outre le gaz, et comme dit précédemment, l’électricité et le pétrole seront également concernés. Les faibles coûts du gaz dont bénéficiera la Serbie, ainsi que les forts investissements russes dans les infrastructures énergétiques, permettront à terme à la Serbie de devenir un important exportateur d’énergie dans la région : le gaz mais aussi l’électricité seront concernés. Parallèlement, la Serbie mène une politique d’ouverture du pays aux capitaux étrangers : depuis peu, les visas ne sont plus nécessaires pour sortir du pays, et les législations douanières s’allègent. La Serbie s’inscrit donc dans une politique globale de redressement, dont l’énergie sera le principal moteur.
    La politique extérieure de la Serbie en sera sans aucun doute impactée : les tensions existent toujours dans la région, notamment avec le Kosovo, l’Albanie, et dans une moindre mesure la Bosnie. Une Serbie forte, appuyée par le géant russe, n’en sera que plus influente dans la région, et saura faire prévaloir ses intérêts.

    Un nouvel interlocuteur de taille pour l’Europe ?

    On peut se demander si la Serbie, en se faisant le paladin de de la Russie dans la région, ne risque pas de s’aliéner les efforts réalisés auprès de l’Union Européenne en vue d’une adhésion. En réalité, la Serbie mène une double stratégie envers ces deux protagonistes, et elle affiche publiquement qu’une étroite collaboration avec la Russie n’entre pas en contradiction avec ses projets d’adhésion de l’UE. Concrètement, la Serbie est très prudente sur sa communication avec les interlocuteurs européens. La presse locale est chaque jour inondée des thématiques liées au processus d’adhésion à l’union européenne, et les récents efforts vis-à-vis du Kosovo vont dans ce sens. De plus, la Serbie ne s’est pas opposée à une éventuelle participation au projet Nabucco, qui se veut être le projet de pipeline concurrent de South Stream. Cette stratégie est loin de mécontenter les Russes, bien au contraire : à long terme, une Serbie dans l’Union et alliée de la Russie peut s’avérer être un partenaire idéal afin de faire pression sur les institutions européennes. Nous observons déjà un phénomène de ce type en Bulgarie (6). La Serbie peut également compter sur de solides amitiés de pays européens, notamment avec l’Italie qui participe au projet South Stream: les relations entre les deux pays se sont améliorées ces dernières années, grâce à d’importants partenariats économiques (7) ; et l’énergie tient dans ce partenariat une place particulière. La société Edison prévoit de construire une centrale électrique dans le district de Kolubara, et la société Secco construira, en partenariat avec la Serbie, plusieurs centrales hydroélectriques le long de la rivière Ibar, tout en souhaitant investir dans les énergies renouvelables en Serbie.
    Le gazoduc South Stream renforce donc l’importance de la Serbie vis-à-vis de l’Europe, compte tenu de l’importance régionale qu’elle aura une fois le gazoduc mis en service. Cependant, il semble peu probable que la Serbie se serve du gazoduc comme moyen de pression, comme a pu le faire l’Ukraine par exemple. Si la Russie contourne soigneusement l’Ukraine pour passer par un pays plus conciliant, c’est précisément afin éviter la répétition de ce type problème. De plus, Gazprom entretient plusieurs partenariats avec des sociétés européennes pour la partie offshore du pipeline : Gazprom est l’investisseur principal avec 50%, l’italien ENI possède 20% des parts, l’allemand Wintershall 15%, et le français EDF 15% également. Cette participation offre une relative marge de manœuvre aux sociétés européennes, sans pour autant conférer un pouvoir de décision majeur. Il n’est ni dans l’intérêt de la Serbie, ni dans celui de la Russie, dont l’Europe est le principal client, de songer à une éventuelle coupure de gaz comme moyen de pression : c’est une action trop brutale qui peut s’avérer contre-productive. L’intérêt géopolitique du gazoduc en lui-même est donc à relativiser de ce point de vue.

    Conclusion

    D’un point de vue économique et politique, le gazoduc South Stream va indéniablement permettre à la Serbie d’avoir un regain de compétitivité significatif tout en lui conférant une crédibilité accrue dans la région. La position déjà stratégique de la Serbie au cœur des Balkans s’en verra également renforcée : elle pourra à terme devenir le moteur économique de la région, tout en ayant un rôle politique significatif. Sa volonté d’intégrer l’union européenne sera mieux prise au sérieux en étant la plaque tournante de l’énergie au sud-est de l’Europe, précisément au moment où le projet Nabucco a de plus en plus de mal à se concrétiser.

     

    1 Tant d’un point de vue culturel, que religieux, et linguistique

    2 Nafta Industria Srbija.

    3 Cela constitue environ trois jours de la consommation de gaz d’un pays comme la France.

    4 La Source en question est le quotidien serbe Politika, réputé sérieux. Mais il n’y a aucune mention de ce type sur le site officiel de South Stream.

    5 La société serbe Petrohemija est reprise en main par la société russe Lukoil.

    6 La Russie s’appuie sur Sofia pour demander une exception à la règle de l’accès des tiers aux réseaux de transport d’énergie dans l’Union Européenne

    7 Pensons à l’implantation de l’usine Fiat à Kragujevac

    infoguerre.fr

  • Quotient familial : les mensonges de Najat Vallaud Belkacem

    Familles de France s'insurge :

    "Familles de France est stupéfait de la manipulation fallacieuse effectuée par Madame la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem,  au sujet du quotient conjugal*, dixit : « celui-ci défavoriserait les femmes au profit des hommes ».

    Cette contre-vérité est malhonnête et totalement éhontée. Elle a pour but de masquer la récupération d’une vingtaine de milliards sur le dos des familles.

    Contre-vérité car le quotient conjugal :

    • illustre la solidarité financière entre les partenaires du couple et n’est pas un marqueur d’inégalités entre hommes et femmes,
    • s’appuie sur un principe républicain, inscrit dans la Constitution,
    • est une juste répartition de l’impôt pour les foyers en charge d’enfant(s). « A niveau de vie égal, taux d’imposition égal » comme Alfred Sauvy le préconisait.

    Contre-vérité car revenir sur le quotient conjugal c’est :

    • paupériser toutes les familles,
    • envisager une fiscalité individuelle en supprimant le foyer fiscal et donc la famille.

    Contre-vérité car les familles dont un seul parent travaille (par choix ou obligation) vont être lourdement pénalisées.

    Madame la ministre, Familles de France vous rappelle :

    • que les familles sont créancières de la nation,
    • que la famille est le socle de la société, le moteur de l’économie,
    • que les jeunes d’aujourd’hui seront les actifs de demain.

    Le quotient conjugal permet également de compenser la future charge d’enfant(s) et d’aider à la construction du foyer. Sa suppression induira la fin de la politique familiale qui est un investissement dans l’avenir.

    Pour s’attaquer aux inégalités il faut absolument en traiter les causes, particulièrement celles du marché du travail.

    Familles de France reprend le slogan d’un de ses illustres prédécesseurs, le Capitaine Maire, « Ce que Le gouvernement nous refuse, il nous le vole ». S’engager dans une telle réforme serait mettre des millions de familles à la rue – voire dans la rue.

    Familles de France appellele gouvernement à reprendre les principes d’une politique familiale universelle, généreuse et redistributive."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Francis Cousin : "Critique du concept de désinformation"

    Le concept de désinformation est insuffisant. Il nous donnerait à croire que le système matraque, que le système par une technique de renversement construit le Faux. Or, le Faux n’est pas une construction diabolique et complotiste d’états majors petits, moyens ou grands, le Faux, est la substance même du fétichisme de la marchandise, c’est une immanence.

    Bien évidement, il y a des états majors dans les services qui organisent, mais ils n’ont aucun pouvoir, ils sont eux mêmes dans la mystification du fétichisme, ça ne sont pas les états majors qui organisent le fétichisme de la marchandise, c’est le fétichisme de la marchandise qui manipule et qui organise les états majors.

    Extrait de l’émission : "Francis Cousin : L’Être contre l’avoir" sur Méridien Zéro

    Le concept équivoque de désinformation, mis en vogue ces temps derniers par ceux qui souhaiteraient voir se mettre en place une autre forme d’économie politique de l’aliénation et qui aboutit finalement à faire croire que le mensonge résulterait d’une simple utilisation inadéquate et malveillante de l’authenticité qu’il conviendrait uniquement de changer en bon usage de réinformation, oublie que c’est la marchandise qui est en soi pure contre-vérité.

    Tant que le fétichisme de la marchandise existera, et peu importe là quelle faction étatique en assume la gestion, le renseignement et l’investigation, la vérité officielle du spectacle démocratique ne saurait être autre chose que la perfide impérialiste du marché, puissance la plus hostile qui puisse être pour la vraie passion de vérité humaine.

    Ainsi, de l’extrême droite à l’extrême gauche du Capital, tous les contre-médiatiques qui voudraient simplement changer d’État et modifier la donne de l’argent, omettent de voir que le faux ne résulte nullement de soi-disant mauvais jugements, observations ou déductions mais qu’il est, a contrario, l’impeccable conclusion du bon raisonnement spectaliste de l’intellection marchande".

    Francis Cousin, "L’Être contre l’avoir", p.19.

    Déniché sur L’Heure Asie

    http://la-dissidence.org/2013/12/01/francis-cousin-critique-du-concept-de-desinformation/

  • Dette de la France : non pas 1 800 milliards d’euros mais 5 000 milliards !

    D’après l’INSEE, la dette de la France atteint 90,2 % du PIB au 4ème trimestre 2012, soit 1.833,8 milliards d’euros. Mais si l’on prend en compte les engagements de l’Etat comptabilisés dans ce que les experts appellent le hors-bilan, la dette de la France serait beaucoup plus élevée. Elle atteindrait 242,2 % du PIB (4923,8 milliards d’euros). C’est du moins ce que révèle le dernier rapport de la Cour des Comptes publié le 30 mai dernier.

    Source & détails

    http://www.contre-info.com/dette-de-la-france-non-pas-1-800-milliards-deuros-mais-5-000-milliards

  • Vers l'égalité homme-femme dans la misère

    Avec le régime socialiste, c'est l'égalité pour tous, et, à défaut d'y arriver par le haut, ce sera par le bas :

    "L’égalitarisme est la négation de la différence. Nier la différence, la combattre et refuser de l’accepter c’est la définition même de l’intolérance. [...]

    « Najat Vallaud-Belkacem plaide ainsi, après lecture de ce rapport, «pour une révision de l’un des fondements de la fiscalité des ménages : la conjugalisation de l’impôt». Actuellement, un ménage marié additionne ses revenus, les divise par deux, puis paie ses impôts selon le barème qui s’applique à ce résultat. Une méthode qui permet de payer beaucoup moins d’impôts, surtout quand l’un des deux époux ou pacsés (souvent la femme) ne travaille pas et que l’autre gagne beaucoup. »

    Déjà, au passage, vous remarquerez ce glissement sémantique sur la notion de coefficient conjugal ou même la notion de « conjugalisation de l’impôt »… C’est beau comme de la novlangue, en direct du ministère de la Police de la pensée.

    Voyez-vous mes chers amis contrariens, ces enfoirés de couples dans lesquels madame ne travaille pas doivent être attaqués. Je ne sais point trop quel danger ils peuvent représenter, je croyais naïvement qu’élever convenablement ses enfants pouvait être bénéfique pour le pays, que dès lors que l’un dans le couple s’arrête de travailler, c’est assez normal que les impôts du couple prenne en considération le nombre de personnes à charge par rapport aux revenus. Et quand il n’y a que papa qui travaille, forcément, cela fait moins d’argent par tête de pipe que si les deux travaillaient… D’où l’idée géniale et juste… de criminaliser ces familles car forcément, dans l’esprit de ces grands malades qui nous dirigent, l’homme emprisonne évidemment sa pauvre épouse à la maison pour s’occuper de la marmaille car il ne peut être qu’un prédateur pour la femme ! Il ne vient à l’esprit de personne que cela peut aussi être un choix d’une femme devenant mère que de s’occuper de ses enfants, ce qui me semble naturellement beaucoup plus digne d’intérêt que de se taper 35 heures payées au lance-pierre pour être vendeuse au smic dans un temple de la consommation… alors qu’il faut payer pendant de ce temps des modes de garde pour vos enfants !

    Favoriser l’emploi des femmes en période de… plein chômage !

    Je ne peux qu’adhérer au fait d’aider l’emploi des femmes, tout en sachant que l’on pourrait aussi philosopher très longuement sur le fait qu’il ne faut pas confondre travail par nécessité pécuniaire et travail par passion, et que si l’on peut considérer que l’oisiveté est un vice, la réponse n’est pas forcément le travail forcé et indispensable pour le salaire de subsistance qu’il procure, mais le travail-passion qui libère les énergies et la créativité pour le bien commun en dehors de toute considération financière. C’est une approche philosophique. Pas économique, je le concède.

    Bref, favoriser l’emploi des femmes, bravo. Lutter contre toutes les formes de discrimination, bravo. Mais soyons sérieux juste quelques instants. Cela est faisable lorsque les usines tournent à plein et que le marché du travail n’est pas sinistré. Aujourd’hui, il n’y a tout simplement pas de travail. Pour personne. Pour les femmes, comme pour les hommes.

    Ce constat permet d’aboutir à la conclusion suivante : l’égalité homme-femme dans la misère est assez facile à obtenir….

    Le gouvernement envisage donc sérieusement de pénaliser les couples où seul l’un des deux travaille. Voilà une idée brillante. En rendant plus pauvres ces familles et en les faisant payer plus d’impôts, on va forcer madame à retourner au turbin ! Point de choix mesdames. La Belle Kacem vous force à aller bosser car c’est jûûûste et votre liberté est à ce prix. Une femme qui glande c’est insupportable, élever ses enfants n’est pas considéré comme un travail à part entière. Élever les gosses des autres en revanche, ça, c’est du travail ! [...]

    Voilà la réalité pour ces grands malades. Aller taxer encore plus. Trouver sans cesse de nouvelles idées et voir ce qui peut passer dans l’opinion à chaque fois en habillant la pilule des plus beaux atours d’une justice quelconque. Cela peut être pour l’environnement, parce que l’environnement c’est bien hein… Cela peut-être pour l’égalité, parce que l’égalité c’est bien hein… Mais à chaque fois, le résultat est le même. On tape sur les familles et sur les classes moyennes puisque de toute façon, c’est là que nous sommes les plus nombreux !

    Peu importe le type de famille concerné, qu’elle soit recomposée, « classique » ou encore homoparentale, on frappe sur elles car elles représentent la grande masse solvable de ce pays. Alors elles seront ruinées.

    Ils sont malades, idéologiques, quasi religieux. Ils sont liberticides, agressifs, changent le sens des mots, s’attaquent à tous les aspects de notre vie privée et rentrent chez nous de force. En un mot : ils sont dangereux. Je parle de ceux qui nous dirigent, fussent-ils socialistes, votant des propositions de loi UMP ou inversement !"

    Michel Janva

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les Bonnets Rouges annoncent les « états généraux de Bretagne »

     

    bonnets-rouges-quimper-MPI

    Christian Troadec, maire DVG de Carhaix (Finistère) et l’un des principaux responsables du mouvement des Bonnets Rouges a fait savoir que le mouvement des Bonnets Rouges organisera le 8 mars prochain les « états généraux de Bretagne ».

    Une trentaine de comités locaux se sont déjà créés. Chacun d’eux transmettra ses cahiers de doléances afin qu’une synthèse soit approuvée durant ces « états généraux de Bretagne », sans nul doute bien différente du « Pacte d’avenir pour la Bretagne » signé par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault.

    Le mouvement des Bonnets Rouges, fort de ses succès de Quimper et de Carhaix, poursuit la mobilisation et se structure.

    http://medias-presse.info/les-bonnets-rouges-annoncent-les-etats-generaux-de-bretagne/3839

  • L'euro, c'est le vol !

     

    En cas de crise, les banques pourront prélever les dépôts des épargnants

    Les représentants de l’Union européenne ont décidé de mettre à contribution les épargnants à partir de 2016.

     

    Après la ponction des épargnants chypriotes cette année et l’idée émise par le FMI d’une supertaxe de 10% sur le patrimoine, l’Europe vient d’entériner la participation des déposants au renflouement des banques en cas de crise grave. L’accord, scellé mercredi 11 décembre, est passé relativement inaperçu, alors qu’il pourrait être d’une importance capitale pour les épargnants.

    Banksters européens en réunion

    Les Européens se sont mis d’accord sur une loi prévoyant des règles de renflouement interne des banques, ou "bail-in", afin d’éviter de faire participer les Etats au sauvetage des établissements financiers.

    "Grand pas franchi ce soir : accord #BRRD pour 28", a écrit sur son compte twitter le commissaire européen chargé des Services financiers, Michel Barnier, en référence à la directive sur le sauvetage des banques. "Contribuables ne seront plus premiers à payer pour erreurs des banques", a-t-il ajouté.

    "C’est un pas fondamental vers la réalisation de l’union bancaire", a assuré Michel Barnier dans un communiqué. [...]

    La suite sur Challenges

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-euro-c-est-le-vol

  • "Le gros argent nous appelle à son secours, ne tardons pas !"

    Que d'études et d'analyses sur nos adversaires et nos ennemis "extra-occidentaux" ! Qui ne sont pourtant pas toujours très intéressants, sans vouloir être offenser personne. 
    Comme s'il était question de former des spécialistes en ethnologie de nos adversaires et de nos ennemis "extra-occidentaux". Bizarre, tout de même.
    Comme s'il était question surtout d'éluder d'autres interrogations plus gênantes et, à mon humble avis, beaucoup plus importantes et beaucoup plus essentielles et que je résumerai en une seule question : que sommes nous donc devenus ?
    Sommes nous à ce point convertis à la morale de la grande fraternité humaine que nous n'osons pas dire quelque chose de cohérent sur nous même ? Peut être, mais il y a un blocage autrement sérieux : analyser précisément notre histoire en cours, cela imposerait surtout de rompre avec bien des "mythes", des idéologies qui, en apparence nous protègent et nous servent, mais qui, j'en suis persuadé, bloquent en réalité nos pensées et nos actions. Exemple.
    La France pays de vieille tradition catholique ? C'est ça mon coco. 
    En quarante ans, une bourgeoisie odieuse a transformé le catholicisme en une religion pour hypocrites rassis et consommés et chassé les derniers paroissiens normaux et humains des églises. Cette bourgeoisie a inventé un truc terrible : l'amour des embryons et des cellules embryonnaires : ça permet de se pâmer en permanence sur ce qui n'existe pas et de ne pas regarder ce qui existe, hommes et bêtes, et qui, souvent, souffre. Abasourdis par une telle hypocrisie, incapables de s'opposer à cette emprise de l'argent pur, les braves gens ont fuit les églises. Le catholicisme conciliaire en France, c'est la religion réservée d'une caste d'argent, tordue et vraiment méchante.
    Et c'est cette même bourgeoisie d'argent qui, périodiquement, vient chougnotter lorsque ses intérêts matériels sont en jeu. Tant qu'il est question de millions de pauvres dans les rues, elle reste évidemment barricadée dans ses forteresses, mais si l'on touche à ce qu'elle appelle la famille, c'est à dire le mode d'accumulation clanique de l'argent qui lui est spécifique, elle réunit ses troupes et sonne la charge. Pire : elle tente de mobiliser au delà de la caste et de faire pleurer sur son sort ! Cela crée hélas bien des confusions dans l'esprit de certains défenseurs de la civilisation, qui peuvent devenir passagèrement les défenseurs de leurs pires bourreaux ! Car c'est bien cette même bourgeoisie qui a tué la France rurale, généralisé les mouvements de populations et ainsi de suite, toujours pour la même raison : son fric.
    Il y a longtemps que l'argent fou a rendu haineuses et quasi-folles des fractions entières de la population occidentale.
    Cela il faut le saisir et le comprendre pour tracer et nuancer le schéma des conflits très complexes et très bizarres à l'intérieur desquelles nous sommes pris. Mais ce n'est qu'un petit exemple de ce que nous persistons à vouloir ignorer. Ignorance qui rend tout combat efficient presque impossible.
    Jacques-Yves Rossignol